Le Lion d'Angers par O. Halbert
 
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châtellenie du Lion d’Angers au début du 11e siècle à Aubry de Vihiers, cousin de Foulque Nerra, et à la fin du 11e siècle à Normand de Montrevault, gendre de Geoffroy Rorgon, Sgr de Candé, dont les successeurs réunissent les 2 fiefs
1204 Guillaume de Thouars marié à Isabeau de La Guerche (petite-fille du fondateur de la Primaudière). Ceux-ci, n'ayant pas d'enfants, firent passer les terres de Candé, du Lion-d'Angers, de Challain et de Chanveaux dans la baronnie de leur parent Geoffroy de Châteaubriand.
1243 Geoffroy de Châteaubriand †1284, puis sa famille jusqu’à
1519 Marie de Châteaubriand veuve de Jean de Chambes de Montsoreau
1529 Philippe de Chambes, lequel rêve de s'en débarasser, mais mal conseillé la vend le 20.12.1556, avec faculté de réméré sur 3 ans, à Rolland Nepveu et Jeanne Boucquet sa femme, pour 3 947 L seulement (elle en vaut 8 fois plus, et cela sent l'arnaque probablement avec l'aide des deux notaires).Curieusement, elle est dite relever à foi et hommage lige de la baronnie de Craon !  lire le texte original
Puis il la vend encore (il a dû entre temps exercer le réméré) le 16.1.1566 à  René de Montbourcher pour 11 350 L et 40 écus en vin de marché, par Ct passé par Navineau Nre à Angers. Après son décès ses enfants constatent avec effroi qu'elle valait en réalité 25 000 L et que leur père a été dupé sur son prix, mal conseillé sans doute. La perte est considérable, puisqu'elle atteint 55 % du montant réel. Ils tentent de faire valoir la condition de réméré de 18 mois pour faire casser la vente, mais en vain, car il est trop tard. Le 7.12.1575, par transaction, ils doivent se contenter de 650 L de consolation au lieu des 13 650 L perdues (AD49-5E7/551). Pas étonnant qu'après une pareille gestion financière, les descendants aient eu besoin de se lancer dans la fausse monnaie pour se refaire !
 

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  Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876

    Lion-d'Angers (Canton du), entre les cantons du Louroux-Béc. et d'Angers N.-O. vers S., de Tiercé et de Châteauneuf vers l'E., de Candé et. de Segré vers l'O., de Segré et le Départ. de la Mayenne vers N., — sur un plateau bordé vers l'E. et vers N. par les coteaux de l'Oudon et de la Mayenne, avec un large et long écart formant bordure le long de la Mayenne, depuis son entrée-dans le Département jusqu'au confluent de l'Oudon ; — nul autre cours d'eau important — En travers de l'E. à l'0. passe la route départ. de Baugé à Nort, — du S.-E. au N.-0. et du S. au N., longeant les rivières, les routes nation. d'Angers à Rennes et d'Angers à Caen ; — en attendant les voies ferrées, en construction, de Segré et de Laval à Angers. — Sa superficie mesure 21 336 hect., répartis entre 11 communes, Andigné, Brain sur Longuenée, Chambellay, Gené, Grez Neuville, la Jaille Yvon , le Lion d'Angers, Montreuil sur Maine, la Pouèze, Pruillé, Vern, —comprenant 12 318 hab. en 1831, — 11 020 hab. en 1841, — 12 496 hab. en 1851, — 12 895 hab. en 1861, — 13 629 hab. en 1866, — 12 553 hab. en 1872, de population essentiellement agricole, — sauf vers S. et vers l'O., où une industrie active exploite les fours à chaux de Vern, les ardoisières de la Pouèze, — et le long de la Maine, des carrières de pierre pour la bâtisse et le pavage.
    Lion-d'Angers (le), petite ville, chef-lieu de canton, arrt de Segré (14 km) ; — à 22 km. d'Angers. — Vicus qui Legio nuncupatur, - Villa Legio 1010-1035 (Cart. St-Aubin, f° 51. — Vicus Leionis 1064 (St-Serge, 1er Cartul., p. 288). — Leion  1056-1082 (Ib., 2e Cartul., p. 86). — Legio 1087 (Cart. St-Aubin, f° 61). — Legium (St-Serge, 2e Cartul., p. 318). — Leo 1108-1118 (Cart. St-Nic., p. 262). — Castrum quod nuncupant Leionem 1130 circa (Chron. d'Anj,  p 117). — Leonium 1120 circa (Cartul. Ronc.  Rot. 3, ch. 82) , 1300 (Champigne, ch. or.), — Leum 1260 (Arch.t. II, p. 254). — Leon, Leyon 1207 (H.-D. B 28), 1418 (Invent.). — Le Leon d'Angers 1518 (Pontron, 13). — Burgus Leonii 1527 (Et.-C.). — Leonium Andegavense 1533 (G 701). — La ville du Lion d'Angers 1625 (Et.-C.). — J'ignore l'origine de ce nom, qu'on rattache unanimement, mais sans vraisemblance aucune, au séjour d'une légion romaine dans le pays.
    Sur le plateau creusé de petites vallées, en pente au N. vers l'Oudon, — entre Grez-Neuville (4 km) au S. et à l'E., Thorigné (3 km) à l'E., Montreuil-sur-Maine (3 km) et St-Martin-du-Bois (9 km).au N., Andigné (7 km) et Gené (8 km) à l'O.
      La route nation. d'Angers à Caen monte du S. au N., rencontre à l'entrée de la ville la route départ. de Baugé à Nort, — qui a traversé de l'O. à l'E. le territoire (6 km), — puis à 200 mèt., vis-à-vis l'église, le chemin d'intérêt commun de Marans, enfin au sortir, sur le quai de l'Oudon, la route départ. de Rennes, — qui descend du N.-0. au S.-E. (6 km). et. lui emprunte dès lors tout son parcours jusqu'à Angers, — franchit l'Ondon, laisse presque aussitôt s'échapper à droite la route de Baugé, — qui s'en va vers l'E., le long du parc de l'Ile-Briant, traverser la Mayenne sous le domaine de Chauvon (2 km 300 m), —et poursuit en ligne droite vers N., en détachant à droite le chemin d'intérêt commun de Montreuil.
    L'emplacement d'une station y est désigné sur la ligne en construction de Laval à Angers.
    Y passent la Mayenne formant la limite orientale, — l'Oudon, qui limite vers N., franchi, au sortir de la ville, par un pont de pierre de 3 arches, emporté par les eaux en janvier 1820, reconstruit et livré aux piétons le 4 novembre 1827, mais dont les arches trop abaissées gênent à la moindre crue la navigation ; une décision ministérielle du 30 septembre 1874 y a autorisé l'établissement d'un tablier métallique ; — les ruiss. du Courgeon et ses affluents de la Brissetière, de la Bellaudrie, des Mazières et de l'Avais, nés sur la commune.
En dépendent les ham. de la Himbaudière (3 mais., 17 hab.), des Rivières-Mouton (8 mais., 24 hab.), du Petit-Gros-Bois (4 mais., 14 hab.), de la Huperie (3 mais., 17 hab.), de la Baudouinaie (4 mais., 12 hab.), de la Bellaudrie (4 mais. , 11 hab.), de la Bellomaie (4 mais., 17 hab.), les châteaux de l'Ile, de la Roche, de l'Hommeau, de Sourdon, de la Forêtrie, des Faveries, du Mas, de la Roirie et près de 150 grosses fermes ou écarts.
    Superficie : 4 111 hect. dont 16 en bois, 125 en prairies artificielles, 337 en prairies naturelles, le reste en labours et cultures diverses.
Population : 300 feux, 1 712 hab. en 1720-1726. — 400 feux, 2 150 hab. en 1789 — et en 1831. — 2 732 hab en 1841 - 2 760 hab. en 1851. - 2 749h. en 1861. — 2 759 hab. en 1866. — 2 708 hab. en 1872, dont 1 580 de population agglomérée.
La petite ville (295 mais , 494 mén.), se concentre, bordée au N. par le quai de l'Oudon et sans franchir l'eau, le long de la route nation. d'Angers, formant une longue rue, d'où rayonnent trois ou quatre rues parallèles à la rivière, qui s'éparpillent par la campagne, d'aspect relativement assez vivant, animée par un important passage de voitures, l'escale des bateaux à vapeur de Segré, une navigation malheureusement trop restreinte, plusieurs hôtels, dont un, le Lion-d'Or, réputé dans tout le pays, et de nombreuses maisons neuves, avec préaux de fleurs et de verdure. — Le plan général d'alignement a été fixé par arrêté du 14 mai 1853.
    Foires les 2 février (St-Laurent), 22 avril (St-Georges), 11 juin (St-Barnabé), 1er vendredi de juillet, 11 septembre (St-Hyacinthe), 18 décembre (St-Gratien), importantes pour la vente des blés et des bestiaux, surtout celle de la St-Georges, que fréquentent les Normands. Celle de St-Laurent fut créée en 1607, par lettres royaux d'Henri IV, au profit et sur la demande du baron de Bécon. — Celle de juillet se tenait le 2e lundi et a été déplacée par arrêté du ter mai 1875.
    L'ancienne mesure locale comptait 12 boisseaux pour 15 des Ponts-de-Cé.
    Céréales en abondance, et aussi pommes de terre ; lin et colza en moindre quantité ; nombreux arbres à fruit en bordure sur les champs, notamment pommiers à cidre; — quelques noyers et châtaigniers.
Recette de Poste. — Chef-lieu de Perception pour les communes du Lion-d'Angers, Andigné, Grez-Neuville, Montreuil-sur-M. et Pruillé.
    Ecole communale de garçons (Frères des Ecoles chrétiennes), construite en 1833-1836 et de nouveau par adjudication (lu 22 novembre 1852, et Salle d'asile, adjugée le 9 juillet 1852,— les deux projets transformés, au courant des travaux (archit. Delestre) par un devis du 25 juin 1853, qui a relié les deux bâtiments à un corps central, comprenant la Mairie,  la Justice de paix, le Bureau de télégraphie, avec façade unique vers l'E. sur le Champ de foire, travaux reçus par procès-verbal du ter avril 1859. — Ecole de filles (Soeurs de St-Charles d'Angers).
    L'anc. presbytère a été aliéné par ordonnance du 14 février 1845, à charge par les acquéreurs d'en reconstruire un neuf.
    L'Eglise, dédiée à St Martin de Vertou (Cure, 13 brumaire an XI), est l'ancienne chapelle particulière du prieuré bénédictin et dont l'oeuvre remonte en partie à sa fondation. Le portail surtout en est remarquable par la disposition de son archivolte, formé de quatre demi-cercles concentriques, où les joints, en ciment rouge, des tuffeaux et des assises dessinent en saillie une curieuse décoration, l'assise principale s'enchevêtrant dans une bordure demi-ronde aux 1er et 3e rangs, triangulaire au second, qui présente à l'ceil un miroitement d'angles solides, alternativement saillants et rentrants d'effet singulier. Le cordon extérieur est formé de simples billettes, V. un dessin dans Berthe, Mss. 896, t. I, f. 18 et une gravure par Hawke dans M. Godard, L'Anjou et ses monuments. - Au-dessus, dans la façade en petit appareil, sans briques, s'ouvrent deux fenêtres, plein cintre, sans ornement, briques, ni sculptures, comme les fenêtres de la nef percées dans les murs en petit appareil presque régulier sans trace d'imbrication. Toute cette partie de l'oeuvre, nef et portail, remonte certainement aux premières années du XIe s. Les arcades de l'intertransept sont ogivales, portant vers l'angle S.-E. sur un chapiteau chargé de deux animaux fantastiques. De chaque côté une fenêtre à triple meneau, chargé d'un triple quatrefeuille, ne date que du XVe s. Le choeur et l'abside plus insignifiants encore sont destinés à être jetés bas par une transformation nouvelle, dont les travaux, projetés depuis longtemps, ont été adjugés le 12 octobre 1875 (archit. Dusouchay). — Une restauration en 1852 a fait découvrir dans la nef de curieuses fresques : -- au-dessus de la porte, la gueule du démon vomissant les sept péchés capitaux ; — sur la muraille, à gauche, par scènes distinctes et de mérite très-inégal, encadrées dans un gros trait noir, le Purgatoire, une Crucifixion, de style émacié, un St Christophe, Ste Anne et la Vierge, le Christ portant sa croix, dont le pied est soutenu par un groupe de jeunes clercs et de saintes Femmes, St François d'Assises, St Antoine, des Solitaires et des Martyrs ;—et au-dessous, un peu avant les dernières scènes, dans un retrait ouvert en anse de panier, un remarquable diptique, contenant à gauche l'Ecce homo avec Pilate, à droite les Juifs, criant : Tole ! tole ! crucifige eum ; au centre une statuette du Christ, le tout restauré mais avec goût par les peintres Diot et Livache, V. un dessin de ces peintures au Musée d'archéologie d'Angers —et une lithographie dans l'Indicat. de Millet. —Le long des murs, une ancienne litre porte trois écussons, dont ceux des Champagne et des Girard de Charnacé. — Notons, entre autres tableaux, un St Sébastien du XVIII° s., et une Cène, copie par Diot, peintre-décorateur, enfant de la petite ville.
Le pays, placé au confluent de deux grands cours d'eau, présentait les conditions recherchées par les agglomérations gauloises. L'établissement primitif parait s'être installé vers le bec d'Oudon, sur la rive gauche, où longtemps resta visible une de ces levées de terre, qu'on appelait, comme partout, un camp de César. Dans le parc de l'Ile-Briant subsiste encore un dolmen, le toit long de 5 m, large de 2 m 40 sur 1 m environ d'épaisseur. Un pont, dont le souvenir se conserve jusque dans les aveux du XVIe s., y franchissait la Mayenne au-dessus du Port-de-Grez, livrant passage à la voie d'Angers à Chatelais.—Sur la rive opposée, quelque autre clan dut camper au faite de l'escarpement dit du Chàtelier, dont la pente ravinée vers N. et vers S. est longée par une voie très-reconnaissable encore en 1859 dans la direction de Neuville, à laquelle se rattachait, ce semble, un chemin vers Gené. — Le centre nouveau fut reporté sans doute, en amont de l'Oudon, par le passage de la grande voie montant d'Angers, l'agger publicus, qui vocatur Legionensis, XIe s. (Cartul. du Ronc., Rot. 3, ch. 33), qui s'y bifurquait, comme aujourd'hui, vers Segré et vers Châteaugontier, reliée probablement par la voie de Vern à Candé. On a trouvé dans l'Oudon, entre les vieilles piles dupont, un glaive romain recueilli au Musée d'Angers. La petite ville, vicus, s'étendait sansdoute primitivement sur les deux rives, jusqu'à sa ruine entière par Foulques-Rechin, qui y mit le feu en 1087. A la reconstruction, qui suivit, elle se replia sur la rive droite, qu'elle n'a pas dépassée depuis, s'enfermant dans une enceinte en manière, au XIIe s., de place forte, castrum, ruinée de nouveau et incendiée par les Bretons en 1489. — En 1587 le roi autorisa les habitants à entourer leur bourg d'une clôture nouvelle, mais à peine achevée et bien vite abattue, dont il restait pourtant avant la Révolution de larges pans de murs et une porte debout, et jusqu'en ces derniers temps, quelques vestiges à la Mare-au-Coq.
Dès le 23 août 1589 le gouverneur de la Rochepot amenait d'Angers la garnison pour en débusquer le capitaine de Beaulieu, qui s'y était installé au nom de la Ligue et qui, réfugié dans l'église, tint tête à tous les assauts jusqu'à l'arrivée des secours de Châteaugontier. Les soldats royaux durent se retirer, en laissant 60 morts et tous leurs bagages. — Puicharic revint le 26 novembre et pénétra par escalade, aidé des paysans de garde dans les fortifications, qui couvraient l'église, tua le capitaine Beaulieu et y laissa une garnison, qui fut de nouveau surprise de nuit le 7 août 1590 par les Ligueurs. — On la voit encore occupée en juillet 1621 par les troupes du duc de Vendôme, qui en furent délogées le 27 par la garnison des Ponts-de-Cé. — En février 1652, pendant le siège d'Angers, la noblesse du parti royal forma assemblée au Lion pour surprendre les faubourgs, et en fut relancée par la cavalerie frondeuse qui vint couper les ponts. Dès le milieu de janvier les habitants en foule avaient émigré, épuisés depuis tant d'années par les exactions des gens de guerre.
La paroisse est sans aucun doute des plus antiques. L'église appartenait au trésorier de Saint-Maurice d'Angers et venait d'être reconstruite, telle que la façade en subsiste encore, quand il en fit don aux moines de St-Aubin d'Angers avec l'écluse et deux moulins sur l'Oudon, la moitié d'un moulin à Courgeon, le four principal de la ville, et tous les droits sur le marché qui se tenait la veille de la Saint-Martin pour la vente du poisson, ad emendos pisces (1010-1030). L'évêque Eusèbe Brunon en confirma la propriété aux moines, qui y constituèrent un important prieuré, parfois, mais à tort, qualifié de prieuré-cure. Les titres en sont malheureusement perdus, sans qu'on puisse rien autrement dire du prieuré ni de la. cure.
Prieurs : Pierre Trépigné, résignataire en 1460, sous réserve d'une pension viagère. Il lègue en 1467 à St-Aubin un beau missel à charge d'être inhumé dans l'église abbatiale. — Jean de Tinténiac, 1473, qui résigne. — René d'Andigné, 1547, 1554, en même temps curé de StMartin-du-Bois. - Mich de Bugi, 1652. — M. Lambert, résignataire en 1668. — Anne Nouet, 1668, t le 17 février 1707, âgé de 72 ans. — Franç. Des Ribes, docteur en Sorbonne, directeur du Séminaire d'Angers, 1760, vicaire-général du diocèse de Clermon Ferrand, 1780.
Le temporel comprenait à la fin du XVIIIe s.,outre les dépendances immédiates du prieuré, avec jardins et cours encloses, 5 métairies, une closerie, des prés, un four à ban, des bois taillis, une dîme, et tout droit de chasse et de pêche.
    Les registres de la paroisse remontent à 1527; mais aucun des curés jusqu'au XVIIIe s. ne parait tenir résidence et le service est fait par des vicaires.
    Curés : Pierre Lelarge, 1399. — Jean Jouin, 1419.— Franc. d'Andigné, 1540. — Jean d'Andigné, 1555. — Jean Le Moyne, 1609, 1614. —Mathurin  Charlot, sieur de la Guérinière, 1619, 1640. — Drugeon, 1643. — Bonneau, 1647. —Et. Garreau, 1647, 1658. — Simon Quéchon, 1662, 1666. — Pierre Chauveau, 1666, par permutation avec son prieuré de Trémentines. —Franç. Caternault, 168G, qui résigne en 1702 et meurt à Angers le 13 décembre 1710.— Gabr. Berthelot, anc. vicaire, avril 1702, septembre 1727. — Pierre Regnoul, novembre 1727, t le 5 septembre 1746, âgé de 54 ans. — Jean-Bapt.-Aug. de Saincton, novembre 1746, en même temps prieur d'Andigné, t le 4 septembre 1787, âgé de 72 ans. — Pierre-Et. Bassereau, docteur en théologie, V. ce nom, installé le 13 septembre 1787, qui signe tout simplement « officier public à partir du 1er nivôse an II jusqu'en germinal.
    On trouve des 1605 une école laïque tenue par Noël Desquecz, — en 1767 par Lézin Martial, qui meurt le 27 juin, âgé de 70 ans. François-Pierre de Beaurepaire, « maître ès-arts, » mari de de Louise Lemonnier, l'avait remplacé et est dit « principal du collège » en 1778, « maître de grammaire » en 1780. Son fils Louis-Justin L. était en 1790 notaire royal au Bourg-d'Iré.
    Le fief, simple châtellenie, et non baronnie, bien qu'en dise Hiret et même nombre de titres, relevait dès le Xe s. de Craon, à qui il devait une paire d'éperons dorés à mutation de seigneur. Il appartenait dans les premières années du XIe s. à Aubry de Villiers, cousin de Foulques-Nerra, et dans les dernières années à Normand de Montrevault, gendre de Geoffroi Rorgon, seigneur de Candé, dont les successeurs réunissent les deux puissants fiefs ; — Guill. de Thouars en 1204, — Geoffroi de Châteaubriant, son héritier dès 1243, mort en 1284 — et la famille jusqu'à Marie de Chât., veuve de Jean de Chambes de Montsoreau, 1519, Philippe de Chambes 1529; — René de Montboucher,- par acquêt le 13 janvier 1566 de Jean de Chambes ; — Anne de Franquetot de StHénis, mari de Françoise de Montboucher, dame d'honneur de la reine, 1634 ; — Jacques-René de Girard de Charnacé, sieur de Montboucher, 1716 — et les autres propriétaires de ce fief seigneurial.
    Une matrice (XVIe s ) ronde, en cuivre, portant en légende : Sceaulx du Lion d'Angers, avec les armes des Montboucher, figure au Musée d'Angers, no 614.
    Il est remarquable que dès 1789 il ne restait plus aucune lande en friche sur la paroisse qui, dans son cahier de doléances, réclame la création dans chaque District d'une école d'agriculture. On y comptait 22 décimateurs tant nobles que clercs.
    Elle dépendait du Doyenné de Candé, de l'Election d'Angers, du District de Segré, — et se trouva exposée dès le 12 mars 1793 à toutes les misères de la Chouannerie; — mais ce serait bien là toute une autre histoire !
    Maires : Jacques Bernier, juin 1793. —Michel-René Fourmond, 1er messidor an VIII, démissionnaire en 1813. — Poulain, du Mas, 21 septembre 1813. — Mercier-la-Vendée , 5 décembre 1816. — Quris, docteur-médecin, 21 septembre 1830. — Arsène Faultrier, notaire, mars-aoilt 1841. — Pierre Audiot, vétérinaire, août 1841. — Louis-Charles-Emmanuel, comte d'Andigné de Maineuf, septembre 1848, t le 24 septembre 1871. — Jules Bernard, docteur-médecin, septembre 1871, en fonctions, 1875.
    Arch. de M.-et-L. G 194; H St-Aubin ; 8 52. —Arch. must d'Angers BB 23, f. 123 ; 47, f. 18; CC 5, f. 299. — Arch. comm. E.-C. — Louvet, dans la Revue d'Anjou, 1854, t. II, p. 22, 160,468, 175; 1855, t. II, p. 191 —Mss. Valuche, f. 58 et 71, à la cure de Candé.—CI. Ménard, Mss. 875, t. I, f. 174-175. — Cart. St-Aubin, f. 53 vs et 61. — .Répert. arch., 1863, p. 399; i868, p. 253. — Nouvelles archéol., a" 35. — Congrès archéol de 1871, p. 168. Berthe, Mss. 896, t. f. 18. — Hiret, p. 231 — Pour les localités, voir, à leur article, Beuston, la Motte-Charnacé, la Motte-Ferchaud, Beausson, Chauvon, les Vents, Sourdon, le Mas, etc.
 

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Le Lion-d'Angers, bord de l'Oudon

Le Lion-d'Angers, bords de l'Oudon

Le Lion-d'Angers, le passeur au bac de l'Isle Briand

Le lion-d'Angers, le pont

Le Lion-d'Angers, l'église et le quai

Le Lion-d'Angers, grande rue et hôte de Paris

Le Lion-d'Angers, château des Faveries

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