J'habite
rue du Génétay, aussi en voici un peu d'histoire.
Le
26.1.1673 Guillaume Tissier du village du Genetté,
et Julienne Corgnet sa femme, enterrent leur fils
Robert 8 mois.
Le
1.1.1680 on trouve le corps d'un nommé Lebreton 32 ans, de la paroisse
du Loroux, noyé au bord de l’eau vis à vis le Genetté
La
famille Arnollet possède dès 1647 le lieu et maison du Genétay, qu'elle
habitera et conservera plusieurs générations. Au décès de Guillaume Arnollet,
il est estimé à 1 900 L, et à cette époque, il y a 6 cantons de terre dépendant
de la maison du Genestay dans l’île Pinette , près du logis noble que voici
en 1677 avec ses vignes, disparues, face à l'île Pinette inchangée : « Le
17.2.1677 en présence des sieurs Arnolet et de la Bernardière et
de Me Henry Cohier arpenteur royal à Nantes, nous sommes transporté au lieu
du Genestay
paroisse de Saint-Sébastien ... pour priser les héritages leur appartenant
... : 1er le logis principal, cuisine, celiers, pressoir, écurie et autres
logements, cour, airial au devant, et jardin au derrière, le tout cerné
et enfermé de murailles appelé le Genestay
situé dans ladite paroisse de Saint Sébastien,
borné à l’orient logis cour et jardin appartenant au sieur de la Pinelaye
Rabeau, avocat en la court, et à François Huet sieur du Coing, à
l’occident le Coustaud ci-après
et même du bout vers midi et du bout vers septentrion la rivière de Loire,
et tout contenant ensemble 24 cordes un tiers, prisé de revenu annuel à
raison de 45 sols la boisselée mesure nantoise à laquelle mesure lesdits
Callet Bretineau priseurs ont déclaré arrester le prisage n’ayant connaissance
de la mesure particulière de Bretagne, soit 9 L 6 s - une pièce de
terre en frost nommée le Coustaud
joignant ledit logement et jardin ci-devant du côté d’orient et commun à
l’occident et midi au sieur du Plessis Lebrun, au septentrion ladite rivière,
contenant 60 cordes et un quart, prisé de revenu annuel à raison de 10 s
la boisselée à 5 L 2 s 7 d - un clos
de vigne blanche domaine nommé
le Clos du Moulin, borné du côté
de septentrion le
chemin conduisant du village de la Savarière au poirier Meloche
d’autre côté vers midi la vigne ci-après nommée Testes de Vache, d’un bout
autre chemin qui conduit dudit lieu du Génestay à la Grigaudière, d’autre
bout la vigne à écuyer Jacques Louis Pieris lieutenant civil et criminel
de Nantes, contenant avec ses hayes et fossés des deux bouts et d’un côté
1 journal 69 cordes et 2/3, prisé de revenur annual à raison de 22 s/boisselée
27 livres 17 s 2 d - Autre vigne
blanche domaine nommée le Clos Quartier
ayant ses hayes des 2 bouts et d’un côté, bornée du côté vers midi audit
sieur lieutenant de Nantes, d’autre côté le chemin ci-devant, d’un bout
le chemin Bourdet, d’autre bout autre chemin ci-devant, contenant 1 journal
21 cordes, prisé de revenu annuel à raison de 22 s/boisselée 19 livres 1
s 2 d - au Clos de la Plaunaye
autre quanton de vigne blanche domaine ayant ses hayes d’un bout et d’un
côté borné du côté vers midi et bout d’orient la vigne à honorable femme
Andrée Bouesdron veuve de honorable homme Jan Leclerc, d’autre bout
vers septentrion la vigne aux héritiers du feu ieur Huet vivant recteur
de Cugan, d’autre côté le chemin conduisant au Clos
de la Coullée contenant 48,5 cordes prisé
de revenu annuel à raison de 21 s/boisselée 8 livres 11 s 8 d - un autre
clos de vigne blanche domaine ayant ses hayes de toutes parts, borné au
septentrion le village du Chêne et
chemin conduisant de Saint Sébastien à la Savarrière, d’autre côté au sieur
de la Brosse Mainguy avocat en la court, du bout d’orient à François
Bretineau même en partie du bout d’occident, prisé de revenu annuel
à raison de 22 s/boisselée, 13 livres 15 s 1 d - ont lesdits partageants
déclaré qu’il est dû à la maison du Génestay les espèces de rentes ci-après,
savoir : par François Morineau et consorts teneurs et détempteurs
du village appelé la Bidonnetterie
autrefois le village des Moreaux 15 s monnaie de rente/an sui font 18 s
- plus est dû sur ce par cause d’une pièce de terre appelée
les Champs Chahon appartenant à
présent au sieur de la Piletterie Fouliolle et consorts le nombre
de 20 s monnaie et 2 chapons de rente/an payable au terme de Toussaint,
les chapons appriéciés à 8 s/pièce, soit 2 livres - par Etienne Bretinneau
cause ayant de Jan Bretineau vivant maître boulanger est dû de
rente annuelle à ladite maison du Génestay 10 s tournois et 2 chapons payable
au terme de Toussaint de chacun an sur et par cause d’une pièce de terre
nommée la Petite Reninierre, lesdits chapons appréciés à 8 s/pièce soit
26 s - par les cause ayant de Pierre Robinet la veuve ou cause ayant de
Yvon Robinet, Laurant Cherqueil et les Prioux, est pareillement dû
de rente/an le nombre de 15 s monnoie et 2 chapons appréciés à 8 s /pièce
soit 1 livre 14 s - le tout au désir des actes et titres qui concernent
lesdites rentes du présent prisage - A l’endroit, nous ont lesdits partageants
déclaré qu’il y a 6 quantons de pré dépendant
de la maison du Génestay leur appartenant
situés dans l’île Pinette
paroisse de Saint Sébastien, à vis (en face) ladite maison, lesquels 6 quantons
n’ont pu être cordés par ledit Lohier d’autant que ladite prée est en la
plus grande partie couverte d’eau, mais que lesdits 6 quantons de pré ont
été mesuré et arpenté à la requête dudit Praud par Me René Nicolon arpenteur
royal le 18.11.1676 qui se sont trouvés contenir ensemble au désir (selon)
du procès verbal dudit Nicolon rapporté par Me Pierre Bremond commis greffier
au présidial de Nantes dudit jour représenté par lesdites parties 4 journeaux
5 cordes à raison de 82 cordes pour chacun journal, chaque corde de 24 pieds
de Roy, auquel cordage ils déclarent s’arrêter sans qu’il soit besoin d’autre
nouveau cordage et mesurage desdits 6 quantons de pré et consentent qu’ils
soient présentement prisés par lesdits laboureurs ci-devant nommés qui les
ont prisé de revenu annuel à raison de 30 s/boisselée, soit 83 L 5 s 6 d
- et lecture faite dudit cordage et prisage aux sieurs Lohier, Collet et
Bretineau, qui ont dit ne rien vouloir augmenter ou diminuer, et a ledit
Lohier déclaré avoir mesuré lesdites choses à la mesure de Bretagne à raison
de 80 cordes le journal, chaque corde de 24 pieds » (AD44-4E2/628
Delalande Notaire)