Titres de la succession de Christophe Fouin sieur des Fuzeaux, 1711

Parfois, mais pas toujours, les inventaires après décès donnent la liste des titres, c’est à dire des tous les papiers de familles, et dettes passives et actives.
Ces listes de titres sont souvent précieuses. Elles suivent généralement un ordre bien défini : d’abord le contrat de mariage des parents et/ou leur succession, le contrat de mariage des défunts, ses acquets, puis ses dettes actives et passives.
Bien sûr, ces listes sont parfois frustrantes, puisqu’elles ne donnent pas les actes eux-mêmes, mais j’ai souvent eu ainsi des pistes les plus sérieuses, avec souvent le nom d’un notaire, qui parfois, et avec beaucoup de chance, est déposé aux Archives, car il avait eu le bonheur de nous conserver son fonds.
Bref, je vous suggère de ne jamais lésiner sur ce long et minutieux travail.

    Voir mes travaux sur les familles FOUIN

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de la Mayenne série 3E74/27 – Voici la retranscription intégrale de la partie TITRES de cet inventaire, daté de 1711 : Succession de Christophe Fouin Sr des Fuzeaux en présence de nombreux créancier, sa seule héritière hors dons testamentaires est sa soeur Renée Fouin

    je saute sur les biens meubles qui viendront une autre fois, pour aller droit aux titres que j’ai relevés en notant le folio :

f°29§2 – avons continué à mettre en ordre les titres jusqu’à 7 h du soir

f°30§1 – le mercredi 28 poursuite de l’inventaire – Ct de mariage du †Sr des Fuzeaux et de Barbe de Lonlay Dvt Buhigné Nre royal à Houssay le 5.2.1685 par lequel ladite de Lonlay donne tout ce qu’il est permis selon la coutume

f°31§1 – sac de toile des provisions d’office de grenetier au grenier à sel de Craon de Chris-tophe Fouin Sr des Fuzeaux – anciennes provisions d’offices de président et grenetier dudit grenier à Me François et Pierre Chevallier – vente par René Repusseau curateur de l’enfant posthume de Delle Renée Marguerite Lanier la veuve de Pierre Chevallier, de l’office de grenetier tenu par Pierre Chevallier à Christophe Fouin Sr des Fuzeaux pour 5 350 livres Dvt Mathurin Duroger le 16.12.1686 – pièces concernant sa réception en l’office – quittance pour l’affranchissement de l’exemption des tailles ustenciles et autres privilèges de 2 sols pour livre – autres quittances concernant la charge de grenetier

    intéressant car nous donne le montant de l’office, qui est assez élevé

f°32§1 – instance entre ledit Repusseau et René Fouin au sujet du lieu de la Maisonneuve paroisse de La Chapelle

f°32§2 – transaction Dvt Jean Gilles Nre à Château-Gontier le 20.3.1680 entre la †dame de Lonlay et n.h. Jean Baptiste Bellier Sr de Placé, au sujet de l’inventaire des effets et meubles de la communauté qui était acquise entre ladite dame de Lonlay et †René Bellier son 1er mari duquel mariage est issu ledit Sr de Placé pour le règlement de son douaire, par laquelle ledit Sr de Placé lui a vendu 16 000 livres

f°33 §1 – une liasse contenant 14 pièces qui sont des contrats et titres concernant la propriété d’un jardin nommé Palinard paroisse StVénérand et des maisons en la ville de Laval aquises par †Mathurin Leroyer ayeul des Mondières dont est issu le †Sr des Fuzeaux au côté maternel

f°33 §2 – un sac étiqueté « anciens partages de Cevillé » dans lequel s’est trouvé 8 vieilles pièces qui sont d’anciens partages et contrats de mariages pour les de Cevillé et de fiefs et terres du même nom

    Voir mes travaux sur la famille de Cevillé

f°33 §3 – un paquet de 5 liasses de papiers concernant les contestations entre ledit †Sr de Fuzeaux, les Sr Fouin et Ragareu et autres parents touchant les successions de leurs auteurs, et de Perrine Chevallier ayeule dudit †Sr de Fuzeaux, qu’il acceptait sous bénéfice d’inventaire suivant les lettres du 30.9.1685, au nombre desquels parents sont aussi dans ladite instance Jullien Fournier et Marie Mondières sa femme

f°33 §4 – la 1ère desdites liasses contenant 23 pièces

f°33 §5 – la 2e liase contenant 8 pièces touchant le compte requit par ledit †Sr de Fuzeaux et la Delle Renée Fouin sa sœur de la gestion faite de leur curatelle par ladite Delle Chevallier et son testament devant Leroy Nre le 18.3.1685

f°33 §6 – la 3e liasse sont ventes des meubles de la communauté du †Pierre Mondières vivant Sr de Fuzeaux et de ladite Perrine Chevallier le 15.12.1662, et inventaire des meubles et effets restés après le décès de ladite †Delle Chevallier devant Me Mathurin Duroger Nre le 1.6.1685

f°33 §7 – la 4e liasse contenant 32 pièces

f°33 §8 – la 5e liasse contient 27 pièces qui sont toutes procédures et procès entre ledit Sr de Fuzeaux, Fournier, Fouin, Ragareau et autres, le tout reliées ensemble

f°34§1 – anciens cts de mariage Lefebvre, Mondières, Chevallier

f°34§2 – anciens partages concernant le lieu du Plessis Domin à La Chapelle

f°34§3 – vente de la métairie de la Flende à La Chapelle par Marie Toulon épouse de Gédéon de Roujou écuyer à Me Pierre Buchetprêtre Sr de la Paigerie pour 3 375 livres Dvt Chevalllerie Nre royal le 25.10.1618

f°34§4 – Ct concernant la maison et terre de Vilgrand à La Chapelle vendue par dame Re-née Nepveu et Gabriel de Quesquilin à Jacques Poupart Md pour 5 400 livres Dvt Dolbeau le 30.12.1654

F°34§5 – pièces concernant la métairie de la Motte Chesnau à Méral donnée à rente foncière par ledit Sr des Fuzeaux à Jean Goussé Nre et Marie Roze de Bazière pour 50 livres et 400 livres de bestiaux, avec promesse dudit Goussé d’amortir sous 3 ans ladite rente

f°35§1 – propriété du lieu de la Gadelière dont Jean Baptiste Blue Sr de Placé et Marie Le-febvre ? sa femme laissent audit Sr des Fuzeaux la pleine propriété Dvt Mathurin Duroger le 10.10.1704

f°35§2 – le soir venu, signatures

f°35§3 – le lendemain continuation

f°36§1 – sac étiqueté comptes entre le Sr des Fuzeaux et le Sr du Parc Saibouez

f°36§2 – acquet de 6 livres de rente sur un maison au bourg d’Athée

f°36§3 – rente de 50 livres due par le †des Fuzeaux à Sébastien Coquereau Sgr de Seillons pour 800 livres de principal

f°36§4 – rente créée par le †des Fuzeaux pour 2 000 livres Dvt Charles Guerin Nre le 8.5.1694

f°36§5 – procès pour affaires de famille entre le †des Fuzeaux et les Flouin

f°36§6 – sentence rendue au présidial d’Angers contre dame Anne De Boul veuve de Me Alexis de Quatrebarbes

f°36§7 – rentes diverses
f°37§1 – contrelettre
f°37§2 – baux
f°37§3 – quittances

f°37§4 – transaction Dvt Gilles Nre royal à Château-Gontier le 29.1.1689 entre Me Joseph Trochon controleur au grenier à sel de Pouancé, le †Des Fuzeaux se faisant fort de Pierre Ragareu, René et René Fouin, Perrine et Renée Fouin et de Paul Poupart qui se sont touvés redevables audit Trochon de 1 050 livres pour laquelle ledit Sr des Fuzeaux a créé 52 livres 10 s de rente – amortissement d’icelle

f°37§5 – compte
f°37§6 – rente de 8 livres créée par Jean Crosnier sur le jardin Paulinard près la ville de Laval à Perrine Chevallier veuve de Christophe Fouin Dvt Jean Arnoul Nre à Laval le 13.9.1668

f°38§1 – mémoires
f°38§2 – quittances des ventes de Villegrand au Sr Robert procureur du fief du bourg de Denazé,
f°38§3 – rente de 25 livres créée par Perrine Rousseau et les nommés Fouin à Me Ler prêtre à Château-Gontier – autre au profit des religieux de Laval
f°38§4 – mémoires et fin de journée
f°39§1 – le vendredi 30 continuation de l’inventaire,
suivent uniquement des baux et quittances….

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Obligation créée par François Letort sur Ysabeau Grézil veuve Ragaru, 1608

Je vous ai souvent exposé ici que les emprunts obligataires supposait une grande confiance entre les partenaires.
D’ailleurs, en vous parlant de confiance, je crois bien que plus personne ne sait actuellement à qui faire confiance sur le plan financier. C’est dire l’importance autrefois du terme CONFIANCE. Donc, le plus souvent, ils étaient plus ou moins liés, ou du moins issus du même coin, en quelque sorte issus du même clan.
Ici on sait que les Letort d’Armaillé sont liés à ceux de Craon.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire série 5E5 – En voici le résumé : Le 18 novembre 1608 devant Guillaume Guillot notaire royal à Angers, François Letort Sr de la Gauldaye avocat à Angers paroisse StMichel du Tertre
et Denys Letort son frère marchand drapier
et Mathurin Letort marchand tanneur au village de la Gauldaye à Armaillé,
empruntent à h.femme Yzabeau Grésil veuve de Me François Ragareu demeurant à Angers StMichel du Tertre 600 livres pour 37 livres 10 sols de rente obligataire,
fait à Angers en présence de Denys Letort le jeune fils dudit Denis Letort l’aïné aussi marchand drappier et de Jehan Gault

PS Le 20 octobre 1630 Catherine Ragaru fille et héritière de ladite Grézil a reçu au vue de nous notaire 600 livres de Mathurin Letort marchand tanneur à la Gauldaye à Armaillé

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La succession de Renée Fouin, La Chapelle-Craonnaise, 1733

    Vous trouverez sur mon site ma longue étude des familles FOUIN du Haut-Anjou, puisque je descends de l’une de ces familles, autrefois étudiée par moi, et largement pillée sur les bases de données.

Aujourd’hui, je vous offre une partie de la descendance des Fouin des Fuzeaux, qui ne me sont rien à ce jour, mais dont la succession collatérale donne de nombreux liens.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de la Mayenne, série 3E14-71 – Voici le début de l’acte : l Le 25 février 1733 vente des meubles de la succession de †Renée Fouin en la maison où elle est décédée située au bourg de La Chapelle Craonnaise, fille de †h.h. Christophe et Delle Renée de Mondière,
à la requête et présence de h.h. René Baraize Md veuf de Renée Fouin au nom et comme père et tuteur naturel des enfants mineurs issus de son mariage avec ladite Fouin, Dt au lieu de la Maisonneuve à La Chapelle-Craonnaise,
h.h. René Fouin Md Dt au bourg de Cosmes,
h.h. Louis Thoreau Md veuf de Perrine Brossier père et tuteur naturel des enfants mineurs issus de son mariage avec ladite Brossier qui était fille d’André Brossier et de Perrine Fouin Dt au lieu de Laminée à La Chapelle Craonnaise,
Gabriel Hoisnard maréchal mari de Louise Brossier fille desdits André Brossier et Perrine Fouin, tant audit nom de mari de ladite Brossier que comme curateur aux personnes et biens des enfants mineurs dudit Thoreau et de ladite Brossier, ledit Hoisnard Dt au bourg et paroisse de Cossé le Vivien,
André Brossier Md fils de André et de Perrine Fouin, Dt au lieu du Jaunay paroisse de Livré,
h.h. Paul Poupard Md Dt à la Butte en la paroisse de Denazé,
h.h. René Poupard Md Dt au bourg de Denazé, Pierre Logeais Md veuf de Louyse Poupard au nom et comme père et tuteur naturel de l’enfant mineur issu su mariage avec ladite Poupart, Dt au bourg de Cossé le Vivien,
h.h. René Tireau Md et Françoise Poupard sa femme, de lui duement authorisée dvt nous, Dt au lieu de la Gigonnière à La Chapelle,
René Gendry Md meunier mari de Jeanne Poupard Dt au moulin d’Athée à Athée,
h.f. Françoise Ragareu veuve de Jean Louveau Dt à la Courféré à La Chapelle,
Delle Marie Gabrielle de Baumont veuve de Jullien Fournier Sr de la Réauté Dt en la ville de Craon à St Clément au nom et comme mère et tutrice naturelle des enfants issus de son mariage avec ledit †Sr de la Réauté,

ladite Renée Fouin femme dudit Baraize et ledit René Fouin enfants et héritiers de †René Fouin qui était frère du †Christophe Fouin père de ladite †René Fouin, lesdits Brossier enfants et héritiers de †Perrine Fouin qui était fille et héritiere dudit René Fouin qui était frère dudit †Christophe Fouin, et en cette qualité héritiers pour une testée de ladite †Renée Fouin, lesdits Poupard enfants et héritiers de †Paul Poupard qui était fils de Jacques Poupard et de Renée Fouin, laquelle était soeur dudit Christophe Fouin, ladite Ragareu fille de †Pierre Ragareu qui était fils et héritiers de †Renée Fouin sœur dudit †Christophe Fouin, et en cette qualité héritiers au côté paternel de ladite †Renée Fouin, et ladite veuve Louveau fille de †Pierre Ragareu et de Renée de Mondière qui était sœur de ladite Delle de Mondière mère d eladite †Renée Fouin, et ledit †Sr de la Réauté fils et héritier de †Jullien Fournier et de Delle Marie de Mondière qui était aussi sœur de ladite Delle de Mondière mère de ladite †Renée Fouin, lesdits Delles veuve Louveau et Réauté en ladite qualité seules et uniques héritieres au côté maternel de ladite †Renée Fouin
Suit la vente proprement dite des meubles

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Contrat de mariage de François Chevalier et Ursule Ledivin, Laval, 1683

    Contrats de mariage retranscrits et analysés sur ce blog.

Voici un contrat de mariage entre deux personnes majeures, c’est à dire âgées de plus de 25 ans, et aucune somme n’est précisée, ce qui est plutôt rare. Je sais d’eux qu’ils sont dans le milieu des marchands fermiers assez aisés.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de la Mayenne, série 53-3E2/135 – Voici la retranscription de l’acte : Le 31 mai 1683 après midy par devant nous Jean Gaultier notaire royal au comté du Mayne résidant à Laval, furent présents en leurs personnes et deument establiz René Chevalier Sr des Meignannes fils de deffunctz noble homme François Chevalier vivant conseiller du roi présidant au grenier à sel de Craon, et de damoiselle Jeanne Ragaru son épouse, demeurant au Bourg-l’Evesque paroisse de Simplé, majeur de 25 ans ainsi qu’il a dit, estant de présent audit Laval d’une part
et damoiselle Ursule Ledivin fille majeure issue du mariage de deffunctz noble homme Charles Ledivin vivant sieur du Fouillu, receveur du taillon à Château-Gontier et Delle Marie de Mondières, ladite damoiselle Ledivin demeurante audit Laval paroisse de la Saincte Trinité d’autre part
assistée d’honorable Jean Saybouez sieur de la Couldre son beau-frère aussy demeurant audit Laval, à ce présent, d’aultre part
lesquelles parties après s’estre submises à nostre juridiction, ont recognu avoir fait traité et convenu ce qui ensuit c’est à savoir que ledit sieur de Meignennes et ladite damoiselle Ledivin ont promis respectivement se prendre par mariage fiancer et espouzer en face de saincte églize catholique apostollique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre soubz les clauses et conditions cy après qui sont qu’ils se marient aveq tous les droitz noms raisons et actions qui leur peuvent competter et appartenir à quelque tiltre que ce soit, desquelz droitz chacun d’eulx s’est réputé et reputte ous les meubles et actions mobiliaires pour eux leurs hoirs et ayant cause chacun en son estoc et lignée à tous effectz,
s’acquérera la future communaulté des conjointz par de… d’an et jour suivant ceste coustume du Mayne, à laquelle la future espouze et les enfants qui naistront dudit mariage pourront renoncer toutes fois et quantes et ce faisant reprendre tout ce qu’elle aura porté en icelle franc et quite de toutes debtes quoiqu’elle y eust parlé et si fust obligée, dont elle sera acquitée par ledit futur espoux en l’hypothèque des présentes
sera ladite future espouze douairée de douaire coustumier le cas y éscheant, sur tous les biens dudit futur espoux en ce qu’il en aura qui se trouveront subjects, les fruits desquels auront cours du jour du décès dudit futur sans qu’il soit besoing de sommation n’y demande judiciaire quoy que ladite coustume en dispoze aultrement, à laquelle les parties ont dérogé et dérogent pour ce regard
ce qui a esté voullu et consenty par les parties qui a l’entretien se sont respectivement obligées à peine de tous dommaiges intéretz et despens dont les avons jugées
fait et passé à nostre tablier audit Laval, en présence de Jean Landevy Sr des Noits et Marguerit Milloué praticiens demeurans audit Laval, tesmoins qui ont signé avec lesdites partyes
Signé : Saibouez, René Chevalier, Ursulle Ledivin, Landevy, M. Le Divin, M. Milloué, Gaultier

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Les Coiscault de Combrée, et autres…

Je descends de 2 familles Coiscault :
Donatienne COISCAULT x/1605 Jean DUVACHER

    1-Jeanne DUVACHER °ca 1605 †Combrée 5.8.1680 Fille de Jean †/1648 & Donatienne Coiscault †1648/ x /1629 Jean GOUSDÉ

Julien COISCAULT †Chazé-sur-Argos 25.8.1614 x Catherine BELLANGER

    1-Renée COISCAULT †Loiré 13.1.1675 x x1 Chazé-sur-Argos 18.2.1624 Jacques GOHIER †Loiré 24.5.1637

Aussi, je relève inlassablement tous les Coiscault qui ont vécu dans ce coin.
En voici un qui a vécu à Combrée, et pourrait (j’ai bien dit « pourrait ») éventuellement être lié aux miens, car il a une splendide signature, et les Gousdé étaient des marchands actifs.

    Voir mes familles Coiscault et tous mes relevés sur ce patronyme.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription du début de l’acte (le reste étant sans intérêt) : Le 31 mai 1618 après midy, devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers fut présent en personne soubzmis et oblité honneste homme Me Jehan Allain Sr de la Marre demeurant en cette ville d’une part, et honneste homme Jehan Coiscault marchand demeurant au bourg de Combrée tant en son nom privé que pour e tau nom et se faisant fort de Jullienne Choppin sa femme, et en chacun desdits noms seul et pour le tout sans division d’autre part,
lesquels ont confessé avoir transigé et accordé comme s’ensuit en exécution de la sentence donnée entre eulx au siège présidial d’Angers au rapport de Mr de la Chemillay Chotard conseiller du roy audit siège …
suit une longue transaction pour une somme ridicule pour ces personnages, à savoir 53 livres au départ, qui de frais en frais, surtout les frais de justice, ont fait des petits…

Signature de Jean Coiscault, Propriéré des Archives Départementales du Maine-et-Loire
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sainte Avoie

Le prénom Avoie est rare en Anjou au 16e siècle, mais cependant présent, et je l’ai déjà vu à plusieurs reprises.
En retranscrivant tout le Louroux-Béconnais ancien, je rencontre encore au moins une Avoie au 16e siècle, époque à laquelle il y a plusieurs Ursule sur la même paroisse.
Or, sainte Ursule et sainte Avoie sont contemporaines et ont vécu ensemble, Avoie ayant suivi Ursule. Je suppose donc qu’il y eut une prédication au Louroux-Béconnais, relatant la vie de ces deux saintes, et qu’à la suite de cette édifiante épopée, toute empreinte de légendes plus que de faits historiques authentiques, quelques familles ont eut recours ce ces saintes lors du baptêmes de leurs filles. Il est vrai que sur cette paroisse je trouve plusieurs prénoms encore bien plus rares voir impossibles à trouver, et je vous en reparlerai.

et j’en profite pour faire le point sur cette sainte controversée, car sa vie tient de la légende et voici la totalité de cette légende :

AVOYE ou AURÉE (sainte), Aurea, vierge et martyre, l’une des compagnes de sainte Ursule, était originaire de Sicile, et sortait d’une famille qui jouissait des droits de souveraineté sur une partie de l’île. Elle consacra à Dieu sa virginité et refusa tous les partis qui se présentaient. Elle se trouvait dans la Grande Bretagne chez sainte Ursule, qu’on croit être sa cousine, lorsque celle-ci, pour se soustraire aux poursuites d’un chef saxon qui voulait avoir sa main, quitta sa patrie avec un grand nombre de vierges qui, commie elle, ne voulaient pas devenir les épouses des oppresseurs de leur nation. Lorsqu’elles eurent débarqué eu Allemagne, à l’embouchure du Rhin, elles remontèrent ce fleuve jusques vers Cologne ; mais étant tombées au milieu d’une troupe de Huns, qui dévastaient le pays, elles furent exposées à de nouveaux dangers et préférèrent la perte de leur vie à la perte de leur virginité. Avoye parvint à s’échapper des mains de ces barbares, et elle se réfugia dans une solitude près de la mer, du côté de Boulogne, où elle mena quelque temps la vie anachorétique. De nouveaux barbares ayant pénétré dans sa retraite, la massacrèrent après le milieu du Ve siècle. Il y avait autrefois à Paris, une église qui portait sou nom, et son culte était très célèbre dans plusieurs diocèses de France. — 6 mai. (Dict. hagiographique des saints, abbé Pétin, encyclopédie Migne, 19e siècle)

Le site Nominis la donne fête locale, fêtée dans le diocèse de Paris. Effectivement, la ville de Paris, possède dans le 3e arrondissent un quartier sainte Avoie, qui a pour frontières la rue Rambuteau, la rue des Archives, la rue des Gravilliers et le boulevard Sébastopol. Ce quatrier possède de nombreux passages pittoresques dont le passage Sainte-Avoie qui relie la rue du Temple à la rue Rambuteau. On trouve dans ce secteur de Paris le quartier de l’Horloge, le Jardin Anne Franck, le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme et de la Poupée.

Je crois cependant que les Parisiens n’ont jamais eu le privilège exclusif de sainte Avoie, et je permets de le leur rappeler ici. J’ai d’ailleurs surgraissé le passage de l’encyclopédie Migne, qui la donnait célébrée dans plusieurs diocèses de France, ce qui me paraît plus exact.

Mais par contre j’ignore si une paroisse d’Anjou avait pour elle un culte particulier. Je ne la trouve patronne d’aucune paroisse d’Anjou. Voir ma page des saints patrons des paroisses d’Anjou.