René Delahaye doit de l’argent à Victor Callot et Françoise Germon, pour marchandises, Le Lion d’Angers 1647

et ici, pour rembourser une partie de sa dette il cède une dette active que sa soeur Marguerite Dalahaye lui doit. Cependant je reste très étonnée de la nature des marchandises que Callot a pu livrer à René Delahaye. En effet, Callot est marchand de draps de soie, ce qui signifie marchand de tissus de soie, car le terme draps est alors ainsi. De son côté René Delahaye est hôtelier au Lion d’Angers. Je ne vois donc pas comment il pouvait acheter de tels tissus. Un mariage ?

Victor Callot et Françoise Germain se sont mariés à Angers Saint Maurille :

le jeudi 6 mai 1638 ont esté espousés en ceste église par moy honorable homme Victor Callot file d’honorable homme Me Pierre Callot sieur des Noë et honorable femme Catherine Hiret paroissiens de st Jean Baptiste de ceste ville d’une part, et honorable fille Françoise Germon fille de honorable personne Me Pierre Germon sieur des Levées et Renée Cadusseau ses père et mère d’autre, ont esté présents auxdites espousailles les soubsignés

Manifestement ils ont un lien, soit avec les DELAHAYE soit avec les LEFAUCHEUX car ils apparaissent dans les successions comme curateurs ou autres.
Le lien ne peut venir de Catherine Hiret que je connais pour avoir longuement étudiés autrefois les Hiret. Elle est issue des Hiret du Bailleul, qui ne sont pas les miens :

Catherine HIRET °Angers StJeanBte 9 février 1571 Fille de h.h. Me Lazare Hyret procureur de la ville et Guillemyne Bohic son espouse ”) †idem 12.4.1652 x ca 1598 Pierre CALLOT fils de Philippe

Il est probable que le lien soit du côté Germon, mais je ne sais comment ?

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E4 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mercredi 28 août 1647 avant midy devant nous Germain Cireul notaire royal Angers fut présent estably et soubzmis honneste homme René Delahaye marchand demeurant en la paroisse du Lion d’Angers lequel a volontairement quitté ceddé délaissé et transporté et par ces présentes cèdde quitte délaisse et transporte et promet garantir à honorable homme Victor Callot sieur des Noe marchand de draps de soie en cette ville demeurant paroisse saint Pierre absent honorable femme Françoise Germon son espouse à ce présente stipulante et acceptante, la somme de 100 livres tournois qu’il a asseuré luy estre deue par Marguerite Delahaye veuve de deffunt Serrene Houssin demeurante en la dite paroisse du Lion d’Angers par son escript soubz sein privé du 14 mars 1643, pour par ledit sieur Callot se faire payer de ladite somme de 100 livres de ladite Marguerite Delahaye comme eut fait ou pu faire ledit cédant avant ces présentes, et à cette fin l’a mins et subrogé met et subroge en ses droits noms raisons et actions et consent qu’il se face mettre et subroger partout où besoin sera et à cette fin a présentement mis es mains de ladite dame Callot copie dudit escript signé de Me Pierre Germon et promis luy ayder de la minute dudit escript toutefois et quantes, la présente cession faite pour demeurer quitte par ledit ceddant vers ledit sieur Callot de pareille somme de 100 livres à valoir et déduite sur plus grande somme qu’il luy doibt pour marchandise que ledit Callot avoir fourny audit Porcher et sans préjudice du surplus, tellement que ladite cession et tout ce que dessus ainsi voulu consenty stipulé et accepté et à ce tenir etc à peine etc s’obligent lesdites parties respectivement leurs hoirs etc biens etc renonçant etc dont etc fait et passé audit Angers à notre tablyer présents François Filloche et Alexandre Guillaud praticiens demeurant audit Angers tesmoings

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Etienne Cize s’est battu à coups d’épée avec Gilles Restault : ils cessent leurs poursuites respectives, Angers 1623

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 mars 1623 avant midy, devant nous Louis Coueffé notaire royal Angers furent personnellement establys et deument soubzmis Estienne Cize sergent royal demeurant en ceste ville paroisse de St Maurille d’une part et Gilles Restault le jeune archer en la maréchaussée d’Anjou demeurant à Briollay d’autre, lesquels pour empescher le cours des poursuites criminelles qu’ils auroient respectivement intentées l’un contre l’autre par devant monsieur le lieutenant criminel en ceste ville pour raison de certains prétendus excès forces et violences par eux commises l’un à l’autre à cause de quoy il auroient fait faire charges et informations, confessent avoir fait et accordé entre eux ce que s’ensuit c’est à savoir qu’ils ont consenty et par ces présentes consentent que lesdites instances demeurent nulles et assoupies et eux hors d’icelles sans aucune réparation despens dommages et intérests de part et d’autre, fors seulement que ledit Restault promet payer et bailler audit Cize d’huy en un mois prochainement venant la somme de 36 livres tz pour le remboursement des frais qu’il a faits à la poursuite de son accusation, et outre payer les salaires de Renée et Anne les Cherpantier, Radegonde Babin Claude Proust et le sieur de la Daubinière tesmoins en ladite accusation, et les taxes par mondit sieur lieutenant criminel et en acquiter ledit Cize à peine etc , et encores luy rendre son espée et son pistollet mis en dépos ès mains du sieur de St Denis lors de la rixe, et ce dans le temps d’un mois au plutost
et au surplus lesdites parties promettent à l’advenir ne se mal faire ne mal dire par eux pou par personne interposée en présence ou absence à peine de toutes pertes despens dommages et intérests, ce qu’ils ont stipulé et accepté etc obligent etc mesmes ledit Restault ses hoirs etc biens et choses à prendre etc dont etc fait à notre tablier en présence de Me Jehan Myme et René Tremault clercs audit Angers tesmoins

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Claude Delahaye prend le bail à ferme de la Méturie, Le Lion d’Angers 1654

qui appartient à l’abbaye de Saint Georges sur Loire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 novembre 1654 avant midy, devant nous Claude Garnier notaire royal à Angers furent présents establis discret frère Jean Delalande prêtre religieux profais sacriste et laye de l’abbaye st Georges sur Loire demeurant en ladite paroisse de st Georges sur Loire d’une part, et honorable homme Claude Delahaye marchand demeurant en la paroisse du Lion-d’Angers d’autre, lesquelles parties respectivement soubzmis confessent avoir fait et estre d’accord du bail qui s’ensuit, qui est que ledit Delalande a baillé et baille audit Delahaye ce acceptant au tiltre de ferme et non autrement pour le temps et espece de 7 années entières consécutives qui ont commencé au jour de Toussaints dernière et finiront à pareil jour
scavoir est le lieu et mestairye de la Mesturye dépendant de la cure située en la dite paroisse du Lion d’Angers composée de maison granges estables terres prés pastures et bois taillis ainsi qu’il se poursuit et comporte sans réservation, pour en jouir par ledit preneur comme un bon père de famille sans y malverser ny rien desmollir, tenir et entretenir lesdites choses scavoir la maison de couverture d’ardoise carrelage de four de bloc et les terres et prés de clostures hayes et fossés et rendre le tout en pareil estat comme il est à présent, ne pourra ledit preneur abattre par pied branche ou autrement aucuns bois fructaux ny marmantaux ains aura la couppe de tronche et bois accoustumé se coupper, lequel couppera en saison convenable une fois en son temps, est accordé que procès verbal du lieu sera fait aux despens dudit preneur dedans Nouel prochain par gens à ce congnaissans où ledit sieur bailleur sera inthimé en son domicile audit st Georges, baillera ledit preneur a ses despens audit bailleur copie des présentes
et est fait ledit bail pour en payer et bailler par le preneur audit bailleur chacun an outre lesdites charges la somme de 150 livres tz par chacun an au jour de Toussaint à commencer le payement de la première année à la Toussaint prochaine et à continuer, payera ledit preneur les cens rentes et debvoirs deubz pour raison dudit lieu et en acquitter ledit bailleur pendant le bail, et pour ce que ledit sieur curé est comprins pour raison de ladite cure, est accordé que si ledit sieur curé estoit evincé de ladite cure le présent bail demeurera nul sans despens dommages ne intérests, auquel bail tenir etc garder etc sans garantages comme dit est dommages oblige lesdites partyes ledit preneur ses hoirs etc ses biens etc renonczant etc dont etc fait et passé audit Angers présents Bertran Bigot et Mathieu Leblanc demeurant audit lieu tesmoings

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René Delahaye, fermier du prieuré du Lion-d’Angers, a perdu les acquits des paiement des décimes de plusieurs années, par suite du passage des gens de guerre, 1652

il est hôtelier au Lion d’Angers, et nous avons souvent vu ici que la gestion à ferme d’un bien pour autrui, ici le prieuré, était souvent un complément de revenus intéressant, même s’il existe certains qui ne vivaient qu’en prenant plusieurs baux à ferme, et n’étaient donc plus que fermiers à plein temps.
Ici, il a 2 interlocuteurs receveurs des décimes à Angers, et comme l’un comme l’autre refusent de lui redélivrer de nouveaux acquits, il a convoqué un notaire qui est témoin et décerne acte, de ce que le registre de comptes de chacun des ces 2 receveurs contient bien les paiements.
Donc ci dessous vous allez voir 2 actes notariés qui sont en fait les déclarations de lecture de leur registres par les receveurs.

La cause de la perte invoquée par René Delahaye est explicitée « gens de guerre », et ce type de mentions figure souvent dans les actes que je vous mets ici.
Mais, ayant tappé il y a quelques jours les comptes du même Delahaye avec son frère, et qui faisait était à 2 passages des soldats logeant dans leur hotellerie respective, j’en conclu que René Delahaye fait une distinction nette entre soldats d’une part, et gens de guerre d’autre part.
Doit-on en conclure que les premiers se comportaient plus correctement que les seconds, et étaient plus mandatés par le pouvoir central ??? J’ai bien l’impression que oui.

Enfin, ces 2 actes sont le fait d’un neveu de René Delahaye, qui était mandaté par son oncle. Il s’agit d’un certain René Lefaucheux vivant à Angers.
Je descends des DELAHAYE
et aussi des LEFAUCHEUX
et serais bien aise de mieux connaître ce neveu.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juillet 1652 avant midy en présence de nous Claude Garnier notaire royal à Angers, Me René Lefaucheux praticien demeurant à Angers, procureur etdisant avoir charge du sieur René Delahaye son oncle mazrchand demeurant en la paroisse du Lion d’Angers, et fermier du temporel du prieuré de St Martin de Vertou alias le Lion d’Angers, a prié et requis noble homme Jean Chenais conseiller du roi recepveur des décimes d’Anjou, demeurant audit Angers, trouvé en son bureau, de lui délivrer présentement les acquits des paiements qu’il lui auroit faits pour les décimes taxes extraordinaires dues à cause dudit prieuré depuis l’an 1645 icelle comprinse jusques à présent pour ce que ledit Delahaye a perdu ceux qu’il lui a baillés pendant les troubles de la guerre et que les gens de guerre ont passé par ledit Lion d’Angers, lequel sieur Chenays a fait response qu’il ne peut bailler d’autres acquits que ceux qu’il a fournis, mais que voyant présentement sur ses papiers il trouve que l’an 1645 ledit prieur du Lion d’Angers debvoit pour les décimes ordinaires 52 livres 16 sols et pour les extraordinaires 27 livres 15 sols et pour celles de l’année 1647 l’ordinaire est aussy de 52 livres 16 sols, et pour l’extraordinaire la somme de 40 livres 16 sols 4 deniers, et les taxes 60 livres tz et pour l’année 1649 pour l’ordinaire pareille somme de 52 livres 16 sols pour l’extraordinaire 30 livres 13 sols 2 deniers, et pour l’année 1651 pour l’ordinaire pareille somme de 52 livres 16 sols pour l’extraordinaire 44 livres 8 sols 10 deniers, et pour les taxes 45 livres, de toutes lesquelles sommes cy dessus il ne reste plus à payer que 48 livres et ne vaudront les acquits qu’il a baillés avec le présent que pour un, dont et ce que dessus ledit Lefaucheux nous a requis acte que luy avons octroyé en présence de Urbain Bigot et Estienne Guard clercs demeurant Angers tesmoings

  • 2ème acte, avec Chotatd receveur
  • Le 19 juillet 1662 avant midy en présence de nous Claude Garnier notaire royal à Angers, Me René Lefaucheux praticien demeurant en ceste ville, procureur et disant avoir charge de René Delahaye son oncle fermier du temporel du prieuré du Lion d’Angers, y demeurant, lequel a prié et requis noble homme Me François Chotard conseiller du roi, receveur des décimes subventions et taxes qui se font sur les bénéfices du diocèse d’Angers, y demeurant, de lui déliver les acquits des peyements qu’il luy auroit faits pour les décimes ordinaire et extraordinaiers et taxes dues à cause dudit prieuré depuis l’année 1645 jusques à ce jour ayant ledit Delahaye perdu ceux qu’il luy a baillés pendant les troubles de la guerre et que les gens de guerre ont passé par ledit Lion, ledit sieru Chotard a dit qu’il a cy devant fourny les acquits desdits décimes et taxzes et n’en pouvoir bailler d’autresn déclare néanmoings que voiant sur ses registres il a receu l’année 1646 pour le terme de ladite année année 1646 la somme de 26 livres 8 sols pour les décimes ordinaires dudit terme et 12 livres 13 sols pour l’extraordinaire et au terme d’octobre de ladite année 1646 pareille somme de 26 livres 8 sols pour les ordinaires desdits décimes et 16 livres 13 sols 9 deniers pour l’extraordinaire dudit terme, et la somme de 60 livres pour la taxe faite sur ledit prieuré audit terme pour l’année 1648 et receu pour les ordinaires desdits décimes des termes de février et octobre de ladite année la somme de 52 livres 16 sols pour les extraordinaires desdites deux termes la somme de 37 livres 16 sols pour les taxes desdits deux termes de ladite année 1648 la somme de 120 livres, pour l’année 1650 a receu pareille somme de 52 livres 16 sols pour lesdits décimes de février et octobre de ladite année, pour les extraordinaires la somme de 35 sols, pour le terme de février 1652 56 livres 8 sols pour l’ordinaire desdits décimes et pour l’extraordinaire d’icelle 15 livres 2 sols 6 deniers, desquelles sommes ledit sieur Chotard a délivré et fourny les acquits et déclare comme cy devant il a fait ne pouvoir fournir d’autres, et que la présente déclaration et acquits ne vauldra avec les autres un seul et mesme acquit, dont ledit Lefaucheux nous a décerné acte, présents Urban Bigot, estienne Guard, tesmoins demeurant audit Angers

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    François Ricou sort de prison, Chazé sur Argos 1659

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 12 août 1659 après midy par devant nous Pierre Coueffé notaire Angers fut présent estably et duement soubzmis François Ricou sarger demeurant au village de Sauce paroisse de Chazé sur Argots lequel a confessé debvoir à Me René Guibeles concierge et garde des prisons royaux de cette ville demeurant paroissse de st Michel du Tertre, présent et acceptant, la somme de 67 livres 4 sols tz pour sa despense gistes et geollages du temps qu’il aurait esté détenu prisonnier esdites prisons, desquelles il a ce jourd’huy esté eslargy et mis hors, laquelle somme de 67 livres 4 sols tz il promet luy payer et bailler dans 8 jours prochains venant et à ce faire s’oblige luy ses hoirs etc biens etc à prendre etc et son corps à tenir prison comme pour deniers royaux, renoçant etc dont etc fait et passé audit Angers à nostre tablier présents Me Jean Lemaçon et Sébastien Moreau praticiens demeurants audit lieu tesmoings
    ledit establi a déclaré ne savoir signer

    Et le lundy 4 septembre l’an 1659 avant midy, par devant nous Pierre Coueffé notaire royal susdit fut présent estably et deument soubzmis ledit Guibeles concierge lequel a receu contant en nostre présence de honneste homme René Garnier marchand demeurant en la paroisse du Loroux Besconnais à ce présent qui luy a payé de ses deniers en l’acquit dudit François Ricou en conséquence du contrat d’acquest fait entre eux passé par devant Lherbette notaire de la baronnie de Bescon le (blanc) avril dernier, la somme de 67 livres 4 sols tz en monnoie bonne et ayant cours suivant l’édit, contenue en l’obligation cy devant escripte et pour les causes d’icelle, de laquelle somme de 67 livres 14 sols tz il se contente et en acquite ledit Garnier

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    Catherine Legendre vend sa maison de La Flèche car elle est désormais à Laval, 1573

    elle signe, et même bien, ce qui est la marque d’une position sociale assez aisée, au moins fille d’avocat ou autre. La maison doit aussi être belle car elle est vendue chère, soit 800 livres.
    L’acquéreur est son frère, qui possède la maison voisine, et les maisons sont sur le quai.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 17 septembre 1573 en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de Roy Angers endroit par davant nous Nicollas Bertrand notaire juré d’icelle personnellement establye honneste femme Catherine Legendre femme séparée de biens d’avecques maistre Babtiste Thibault authorisée par justice à la poursuite de ses droits comme est aparu par jugement et senetnce donnés à Laval le 2 mai dernier … et Jehan de La Fosse trompette audit lieu le 4 dudit mois de mai, de laquelle sera par nous décerné copie à l’acquéreur cy après signée de nous notaire, laquelle du consentement des partyes vauldra l’original demeuré devers nous, laquelle Legendre comme fille de chambre avecques … ainsi qu’elle nous a dit soubzmectant confesse avoir ce jour d’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté et encores par davant nous et par la teneur des présentes vend quite cedde délaisse et transporte dès à présent et à toujoursmais perpétuellement par héritage
    à honorable homme René Legendre sergent royal demeurant à la Fleche frère de ladite obligée à ce présent stipulant et acceptant qui a achapté pour luy ses hoirs et ayans cause
    ung petit corps de maison bouticque et cellier d’icelle tant haut que bas cour et portion de jardin au derrière de ladite maison, sise en la ville de La Flèche joignant d’un costé à la grand rue de Saint François d(autre costé à la rue tendant des Cordeliers à st Thomas aboutant d’un bout à la maison et appartenances dudit acquéreur et d’autre bout à maison de Estienne Albray, lesdites choses ou fief et seigneurie de La Flèche aux debvoirs anciens et accoustumés que ladite venderesse nous a dit ne pouvoir déclarer ; Item vend comme dessus deux journaux de terre vulgairement appellés le Four Gallyer sis et situés près le qué st André desquelles choses ledit acquéreur a dit avoyr bonne et parfaite cognoissance et qu’ils joignent d’un costé au chemin tendant de La Flèche à Verron d’autre costé le qué st André aboutant d’un bout à la terre de Guillaume Faifeu et d’autre bout au chemyn tendant de la Flèche audit Verron, ou fief et seigneurie dudit st andré aux charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que lesdites parties n’ont peu déclarer et desquels néanmoins tant pour le regard desdits deux journaux de terre que pour ladite maison jardin ledit acquéreur demeure chargé tant pour le passé que pour l’advenir et sont lesdites choses vendues comme dit est ainsi qu’elles se poursuivent et comportent et comme elles sont escheues et advenues à ladite establye par partages faits entre eulx et leus autres cohéritiers faits audit lieu de La Flèche le 11 septembre 1567 signés Delaroche greffier, transportant etc et est faite la présente vendition delays cession et transport pour le prix et somme de 800 livres tz payables ladite somme par ledit acquéreur à ladite venderesse ses hoyrs etc dedans la vigile du jour et feste de Noel prochainement venant en ceste ville d’Angers en la maison de maistre Germain Nyvard advocat audit lieu et a esté conveneu et accordé entre les parties que à deffault que fera ledit acquéreur de payer ladite somme de 800 livres tz dedans ledit temps comme dit est en ce cas ces présentes demeurent nulles et de nul effet s’il plaist à ladite venderesse sans que ledit acquéreur à l’advenir s’en puisse aucunement ayder ne qu’il puisse demander à ladite venderesse aucuns delays pour empescher le payement de ladite somme directement ou indirectement de quelque manière que ce soit, autrement ces présentes n’eussent esté faites accordées ne consenties, aussy moyennant ces présentes ledit achepteur a quité et quite ladite venderesse de toutes les sommes de deniers desquelles il luy pourroit faire quesetion ou demande soit par rapports soit autrement en quelque sorte et manière que ce soit, aussy demeure ledit acquéreur quite des fruits par luy perceuz esdites choses depuys lesdits partages moyennant la somme de 26 livres tz que ledit acquéreur a payés contant en présence et à veue de nous à ladite venderesse, de laquelle elle s’est tenue à contante et bien payée et en a quité et quite ledit acquéreur ses hoirs etc, à laquelle vendition et tout ce que dit est tenir etc garantir etc dommages etc obligent etc savoir ladite venderesse à garantir lesdites choses et ledit acquéreur payer ladite somme de 800 livres au terme et ainsi que dit est ses biens à prendre vendre etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de honorable homme maistre Germain Nyvard licencié ès loix advocat audit Angers, sire Jehan Bourreau marchand demeurant à st Lau lez ceste dite ville d’Angers, et Macé Arondeau maistre cierger aussi demeurant audit Angers tesmoins
    et en vin de marché du consentement desdites partyes 11 livres 8 sols tz payés contant par ledit acquéreur pour les proxenettes entremetteurs et médiateurs du présent contrat

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