François Meslier rend aveu au prieuré de saint Clément de Craon, 1666

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-H137 – f°161 – chartrier de la Craon – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 mai 1666 ce jourd’huy en jugement les assises de la seigneurie du prieuré st Clément lez Craon tenant a comparu en sa personne Me François Meslier prêtre chapelain de la chapelenie de Lanzenaye desservie en l’église dudit st Clément lequel s’est advoué subject en nuepce à cause et pour raison d’une maison appellée Lauzenaye sise audit bourg de st Clément couverte d’ardoise avec l’issue jardin et enclose, le tout contenant en fonds une boissellée et demie de terre ou environ, joignant d’un costé la maison de la chapelle de Trepiday et la maison des héritiers de deffunt Gilles Rousseau d’aultre costé les jardins de Jacques Bernier abuttant d’un bout le jardin de la Laverderye et aux jardins de la chapellede la Souvierie et le jardin des jardin des héritiers dudit deffunt Rousseau, et d’aultre bout à la rue des Vaulx qui conduit du fauxbourg st Pierre et st Clément ; Item une pièce de terre contenant 5 boissellées de terre ou environ qui dépend du lieu du Busson joignant d’un costé la terre de la Jacoppière d’autre costé au chemin tendant du lieu de la Merie à Lhommeau ; Item une pièce de terre dépendant du lieu de la Glannerye proche la Galtière contenant 3 journaulx de terre ou environ joignant des deux costés aux terres de la mestairie de st Eutrope ; Item une pièce de terre appellée le clotteau de la Galtière contenant 2 boisselées ou environ joignant d’un costé et bout aux terres dudit lieu de la Galtière ; Item ès grand jardins du Pont Fourmaget 2 hommées de jardin ou environ joignant aux jardins de messire Estienne Deschamps docteur en médecine et d’aultre costé les jardins de la veufve Thibault, et pour raison desdites choses déclarées recognoist qu’il doibt chacuns ans à la recepte de la seigneurie de céans au jour de Notre Dame Angevine la somme de 21 deniers de debvoir, et oultre s’est advoué subject comme dessus pour la rente de 4 boisseaux de bled seigle mesure de Craon que ledit Meslier a droit d’avoir chacuns ans aux termes d’Angevine sur le lieu et closerie des Questionnaires dépendant de la terre de la Jacopière située en la paroisse dudit st Clément, et a ledit Meslier déclaré ne tenir aulcune chose de la seigneurie de céans dont l’avons jgé et condamné payer servir et continuer chacuns ans ladite somme de 21 deniers de debvoir au terme de notre Dame Angevine pendant et si longtemps qu’il sera seigneur et possesseur desdites choses et partant en la demande de bailler par déclaration les avons envoyé sans jour sauf à se faire … au cas que le présent se trouve deffectueux, en mandant, donné aux pleds du prieuré dudit st Clément en l’audience dudit lieu par nous François Chevalier conseiller du roy licencié es droits sénéchal et juge civil et criminel de justice et juridiction dudit prieuré, le samedi 11 mai 1666

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Contre-lettre de Jacques Doisseau mettant Pierre Doisseau hors de cause dans l’achat des draps de laine de la boutique de feu Richer, Angers 1530

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 mai 1530, en la cour du roy notre sire à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement establys honnestes personnes sire Jacques Doyseau marchand drappier et Marguerite sa femme de luy suffisamment auctorisée par davant nous quant à ce qui s’ensuit demourans en ceste ville d’Angers soubzmectant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de partie ne de biens leurs hoirs etc ou pouvoir etc confessent que à leur prière persuiasion et requeste et pour leur faire plaisir seulement honneset personne sire Pierre Doysseau sieur de la Millardière demourant en la paroisse de saint Pierre d’Angers s’est ce jourd’huy lié et obligé en leur compaignie et chacun d’eulx seul et pour le tout envers honneste femme Peronnelle Richer veufve de feu sire Colas Ganches aussi demourant Angers en la vendition de tous et chacuns les draps de laine estans en la bouticque dudit feu Colas Ganches et demourés de son décès vendus et transportés par ladite Richer auxdits establis et audit sieur Pierre Doysseau et à chacun d’eulx seul et pour le tout pour le prix et somme de 700 livres 11 sols 6 denniers, et combien que en ladite vendition iceluy Pierre Doysseau se soyt constitué achacteur desdits draps et ayt promis payer icelle dite somme de 700 livres 11 sols 6 deniers à ladite Richer ce néantmoins iceluy Pierre Doysseau n’a eu ne receu aucune choses d’icelle marchandise mais est tout demouré es mains desdits establis qui l’ont eu et toute prinse et appliquée à leur profit ainsi que iceulx establis ont dit et cogneu et confessé par devant nous, et tellement que d’icelles dites marchandises et draps dessus dits lesdits establiz se sont tenus à contens et en ont quité et quictent par ces présentes ledit Pierre Doysseau ses hoirs etc et partant ont promis doibvent et par ces présentes sont demeurés tenus lesdits establis et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division et icelle dite somme de 700 livres 11 sols 6 deniers tz pour l’achapt desdits draps rendre et paier à ladite Richer ses hoirs etc aux jours et termes et selon qu’il est contenu par ladite lettre et obligation sur ce faite et passé, et oultre acquiter garantir et descharger ledit Pierre Doysseau ses hoirs etc du contenu de ladite obligation et pour ce le garder de toutes pertes despens dommages et intérests, auxquelles choses dessus dites tenir etc et aux dommages etc obligent lesdits establis etc eulx et chacun d’euls seul et pour le tout sans division à prendre vendre etc renonçant par davant nous aux bénéfices de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité et à toutes et chacunes les choses etc et par especial ladite Marguerite au droit velleyen elle sur ce de nous suffisamment acertene et de tout etc foy jugement et condemnation etc présents à ce honorable homme et saige Me Lancelot Alexandre licencié es loix sire Charles Grimaudet marchand apothicaire et Jacques Richer tous demeurant à Angers tesmoins, ce fut fait et passé Angers en la maison de ladite Richer les jour et an susdits

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