Analyse critique de l’origine des Cupif

Avant de lire mon analyse et mes conclusions, je tiens à rappeler que d’autres avant moi ont fait preuve de beaucoup d’analyse critique, mais ont été peu entendus des compilateurs de tout poil.

LES TRAVAUX CRITIQUES CONNUS

  • Bernard Mayaud
  • J’ai personnellement rencontré à plusieurs reprises Bernard Mayaud. Il avait entrepris, bien avant que le numérique ne sévisse en généalogie, un important travail de publication. Hélas, à cette époque, la généalogie, non encore démocratisée, subissait très souvent le poids des versions familiales notables. Et Bernard Mayaud n’a pas pu et ne pouvait pas contredire certaines familles.
    J’ai sur ce point un témoignage direct de lui-même, que je tiens ici à témoigner. Lors d’un repas annuel du CGO il y a plus de 35 ans de cela, je me suis trouvée en face de lui, et il était entourré de toutes parts de ce qui constituait alors la majorité des généalogistes : de vieux représentants de familles notables. L’un l’interpelle alors pour avoir publié telle chose. Et Mr Mayaud de répondre clairement qu’il ne pouvait pas publier autre chose que ce que la famille souhaitait publier.
    J’avoue qu’à l’époque je n’avais pas saisi. J’ai réalisé peu de temps plus tard, et depuis, tenue à ma règle de tout prouver et ne rien compiler, j’ai et je suis victime de menaces, et même de menaces importantes. C’est pourquoi lorsque l’informatique est aparue il y a 30 ans environ, j’ai milité et tout fait pour que les moins de 100 ans ne soient pas publiés afin de ne laisser aucune ouverture sur les familles.

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    Si vous relisez attentivement ce qu’il a publié, vous constatez :

      . qu’il ne dit pas que l’origine est écossaise, mais qu’il a trouvé une formule astucieuse pour émettre ses doutes sur cette prétendue origine
      . qu’il précise que les dates sont incompatibles et ne le seraient que si il s’agissait de grands parents et non de parents
      . qu’il met un ? après Renée L’Epervier Bretonne

    Hélas, ces 3 immenses doutes n’ont pas empêcher les compilateurs de compiler !

  • Le Blog LE CHAT DE LA VOISINE
  • Frédéric Voisine a publié en 2009 une analyse critique détaillée, que je vous prie de relire attentivement, car j’y ai retrouvé au moins une de mes réflexions, à savoir l’absence de Cupif en Ecosse.

  • mes travaux de généafolie
  • Mon site contient beaucoup de pages critiques sur les méthodes généalogiques. Je les avais écrites il y a 20 ans, et je dois dire en 2016 que non seulement elles sont encore valables, mais que le désastre a empiré sous l’effet de la folie numérique.

    MES TRAVAUX PLUS RECENTS

  • le contrat de mariage de Pierre Cupif
  • Mon blog contient déjà 30 actes notariés anciens concernant les CUPIF, dont le contrat de mariage de Pierre en 1519 (publié en 2011 sur mon blog).
    Ce contrat constitue une preuve filiative, qui représente une génération fiable, et qui est sans doute la génération qui a fait défaut aux descendants CUPIF lorqu’ils ont tenté de justifier leurs origines de noblesse et inventé la prétendue Ecosse etc…
    C’est d’ailleurs curieux qu’ils l’aient omise, preuve qu’ils ne connaissaient plus leurs origines.

  • les baptêmes de 1502 à La Chapelle-sur-Erdre
  • J’ai publié ici il y a quelques jours 2 actes parmi tant d’autres, qui sont extraits du registre paroissial de La Chapelle-sur-Erdre.
    Preuve qu’il existait en 1502 des Cupif aliàs Coupif ailleurs qu’à Candé, et en particulier en Bretagne, sur l’une des terres de la famille L’Epervier.

    ANALYSE CRITIQUE DES ELEMENTS CONNUS

    1/Lorsqu’elle a établit son dossier de preuves pour la réformation, la famille Cupif ne remontait qu’à Pierre dont elle avait oublié les parents que le contrat de mariage que j’ai trouvé donnent. Ceci est d’ailleurs la preuve qu’elle a tenté de s’inventer une filiation pour la génération dite « écossaise ». (Pour mémoire, les filiations inventées (et erronnées) sont nombreuses lors de l’établissement des preuves de noblesse ou autres admissions comme la cour des comptes de Bretagne etc…)

    2/ Le patronyme CUPIF aliàs COUPIF n’est pas Ecossais. Ce que j’avais vérifié sur Internet grâce aux annuaires de chaque pays que l’on peut consulter en ligne. Et ce que le blog de Frédéric Voisine avait constaté déjà en 2009.

    3/Le patronyme CUPIF existe encore à La Chapelle-sur-Erdre au début du 16ème siècle, comme l’attestent les actes de baptême du registre paroissial.

    4/La Chapelle-sur-Erdre est l’une des multiples terres de la famille L’EPERVIER

    5/La famille L’EPERVIER s’éteint au 16ème siècle, et vous avez sur mon blog beaucoup d’actes concernant cette famille à travers Bonaventure L’Epervier la mère du Lanoue Bras de Fer. (Pour avoir les autres actes sur cette famille, vous cliquez sur le tag (mot-clef) L’Epervier au bas de l’article ci-dessus)

    6/Le statut social de la famille L’EPERVIER n’a rien à voir avec celui des Cupif de La Chapelle sur Erdre, et on peut en conclure que cette famille se souvenait être sortie de La Chapelle-sur-Erdre, puis le feudiste qui les a aidés à faire une génération de plus a donc extrait de La Chapelle Basse Mer une Renée L’EPERVIER pour alliance, qui est dans doute un personnage inventé, et j’en veux pour preuve qu’elle est dit possédée de son propre la Béraudière à Candé, or, tous les biens de la famille L’EPERVIER sont situés en Bretagne.

    7/Et poursuivant le travail le feudiste a pris en écosse des armoiries et mélanger le tout pour les attribuer à la famille Cupif, d’où il en découlait, toujours selon ce feudiste l’origine écossaise.

    En conclusion, il convient d’arrêter toute ascendance CUPIF au contrat de mariage de 1519, et d’indiquer ensuite que les origines écossaises sont pure invention, sans mettre aucune mention de cette prétendue génération, compte-tenu des erreurs qu’elle totalise.

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos