Aveux à la chapelennie de Saint-Nicolas aliàs la Pauvreté, desservie à Gorges : Mouzillon et Clisson 1744

Cet acte est aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, 4E/18 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 septembre 1744 devant nous notaire royal apostolique de la cour et diocèse de Nantes et de la juridiciton de Clisson résidant audit Clisson, avec soumission et prorogation de juridiction à icelles, ont comparu Marguerite Lafond veuve de non communière de feu n.h. René Balerde, demeurant à la Grenotière paroisse de Cugan, n.h. Gabriel Fleury docteur en médecine faisant pour luy et consorts, le sieur Pierre Aubin marchand cirier et vetrier demeurant les deux séparément en la ville de Clisson paroisse de Notre Dame, le sieur René Rousselot marchand tonnelier demeurant au faubourg et paroisse de st Jacques dudit Clisson, Louis Grenouilleau marchand boucher, demeurant au faubourg et paroisse de la Trinité dudit Clisson, h. gens Michel Piou mary et procureur de droit de Jeanne Dugast sa femme, faisant tant pour luy que pour sadite femme, François Dugast faisant pour luy et consorts, René Gauraud faisant pour luy et consorts, Mathurin Robet, Françoise Dugast veuve de defunt Pierre Cahis, Pierre Brebion faisant tant pour luy que pour Gabriel Brebion son frère, Marie Robet fille majeure demeurant les sept séparément au village du Sausay paroisse de Gorges, Julien Leroux, André Marchais faisant pour luy et consorts, Jean Baron demeurans les trois séparément au village de la Basse Rescinière paroisse de Mouzillon, Jacques Limaczon, Etienne Pacquereau demeurant séparément au village de Bourigalle dite paroisse de Gorges, Jean Ripocheau demeurant à la Douerie dite paroisse de Gorges, Louis Drouet comme mary et procureur de droit de Jeanne Corbet sa femme, demeurant au village de la Suardière, dite paroisse de Gorges, Pierre Priou demeurant au village de la Poulfrière paroisse de Mouzillon, Jacques Guindon demeurant à la Robinière paroise de Maidon, missire René Aubron prêtre ancien vice gérent de la paroisse d’Arton, demeurant actuellement au lieu de St Anthoine paroise de Gétigné, h. gens Pierre Thomas et Anne Aubron sa femme marchands tuteurs conjoints des enfants mineurs du mariage de ladite Aubron avec defunt Joseph Guerin, faisant pour lesdits mineurs, demeurans au lieu de saint Anthoine paroisse de Gétigné, le sieur Louis Blanchard marchans papetier faisant pour Jeanne Coueffatf sa mère et tutrice de Jeanne Guerin fille mineure de defunts René Guerin et Gabrielle Blanchard, demeurant au lieu d’Anthière paroisse de Cugan, Julien Sauvion laboureur à bras demeurant au village du Grand Sauzay dite paroisse de Gorges, et Marie Lavenot épouse de Jean Gillard absent du royaume pour le service de sa majesté, demeurante au village de la Brosse paroisse de Vertou, lesquels tant aux dits noms que faisant pour leurs consorts teneurs et propriétaires des villages du Grand et Petit Sausay et du fief de vigne nommé les Ferrières, reconnaissent et confessent devoir chacun an aux jours et festes de mi-août, Toussaint et Noël, sur et pour cause desdits tenements du grand et petit Sauzay et du fief de vigne des Ferrières à maître Jean Braud clerc tonsuré titulaire de la chapellainie de Saint Nicolas en Gorges aliàs de la Pauvreté, demeurant à Nantes près la Motte Saint Nicolas paroisse dudit nom, absent des présentes, pour lequel nous dits notaires stipulons et acceptons autant qu’il l’aura pour agréable, et non autrement, scavoir les rentes anciennes et foncières de 3 septiers de froment mesure de Clisson avec le droit de comble par septier, 2 septiers et demy de bled seigle dite mesure aussi avec leur droit de comble par septier, 10 sols monnoye payables au jour et feste de mi-août, 7 chapons payable au jour et feste de Toussaint, et 40 sols tournois payables au jour et feste de Noël et rendables chacun an auxdits termes à la maison dépendante de ladite chapelainie de saint Nicolas située au bourg de Gorges, le tout suivant et conformément à la sentence portant attournance desdits rentes rendue en la juridiction de Clisson au profit du sieur Baye, comme titulaire de ladite chapelainie, le 13 septembre 1695, lesquelles rentes de 3 septiers de froment, 2 septiers et demi de bled seigle avec leurs droits de comble par septier, 10 sols monnoye, 7 chapons et 40 sols tournois, lesdits avouans se sont attournés et s’attournent par ces présentes à payer audit sieur Braud chapelain de ladite chapelainie de Saint Nicolas aliàs de la Pauvreté et à ses successeurs à ladite chapelainie et rendre, comme dit est, en la maison en dépendante, située au dit bourg de Gorges aux dits jours et terme de mi-août, Toussaint et Noël de chacun an, et continuer à jamais au temps à venir le service d’icelles tant et si long temps qu’ils seront possesseurs des héritages y sujets, et ont lesdits avouans déclaré que du nombre desdites rentes est dû sur le Grand Sauzay 11 boisseaux moitié bled et moitié froment et 20 sols pour les menus et que sur ledit fief des Ferrière est dû seulement la dite rente de 40 sols tournois, desquels 11 boisseaux moitié bled moitié frometn et 20 sols en argent dûs sur le Grand Sauzay, lesdits sieur Aubron, Blanchard, Thomas et femme pour eux et auxdites qualités doivent 3 boisseaux deux tiers de boisseau et 6 sols 8 deniers pour les menus, Etienne Pacquereau un boisseau et demi, et un tiers de boisseau et 3 sols 4 deniers pour les menus, Pierre Brebion et consorts 2 boisseaux et un sol 6 deniers pour les menus, René Genraud et consorts 3 sols pour les menus seulement, Julien Sauvion comme ayant cause de François Babin trois quarts de boisseau et encore comme ayant cause des héritiers Barbotin 2 boisseaux trois quarts de boisseau, le tout moitié seigle et moitié froment, et 5 sols deniers en argent pour les menus, et desdits 40 sols tournois dûs sur le fief de vigne des Ferrières est dû scavoir par lesdits sieur Aubron, Blanchard, Thomas et femme aux dites qualités 11 sols 6 deniers, par ledit Etienne Pasquereau 10 sols, par ledit Sauvion 6 sols et par ladite demoiselle Lafond 12 sols 6 deniers, le tout sans préjudice des portions de rentes qu’ils peuvent devoir comme teneurs du Petit Sauzay, et sans que la présente déclaration puisse nuire ny préjudicier audit sieur Braud et à ses successeurs à ladite chapelainie pour la solidité desdites rentes vers et contre tous lesdits avouans et consorts, et à l’accomplissement de tout ce que devant lesdits avouans et aux dites qualités se sont obligés et s’obligent solidairement les uns pour les autres un d’eux seul pour le tout, renonçans pour cet effet au bénéfice de division, ordre de droit et discussion de personnes et biens, leur donné à entendre qu’ils ont dit bien scavoir sur l’hypothèque et obligation générale de tous leurs biens meubles et immeubles présents et futurs et spécialement desdits teneurs du Grand et Petit Sauzay et du fief des Ferrières, sans que la spécialité ny la généralité puissent déroger l’une à l’autre, pour à défaut être exécutés, saisis, criés et vendus suivant les ordonnances royaux, une exécution n’empeschant l’autre, sans qu’il soit besoin de sommation précédente se tenant dès à présent pour tous sommés et requis, ainsi voulu et consenti, promis, jurés, renoncé et obligé tenir, de leur consentement, jugé et condamné etc fait et passé audit Clisson étude de Duboueix notaire royal apostolique les 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 et 28 septembre 1744 d’avant et après midy

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