L’Ouest-Eclair, édition Nantes, 9 novembre 1918

Depuis le 4 novembre 2018, je lis chaque matin le journal des jours qui précèdent l’Armistice. Voici ce que je note dans le journal du 9 novembre 1918

Le maréchal Foch accorde 72 heures A L’ALLEMAGNE pour accepter ou refuser son armistice
La première entrevue a eu lieu et, comme on le verra plus loin, Foch a refusé la suspension d’armes que l’Allemagne sollicitait pendant les pourparlers. Un délai de 72 heutes a été donné aux plénipotentiaires pour répondre par oui ou par non aux conditions qui leur sont imposées. La réponse sera donnée au plus tard dans la journée de lundi. Jusque-la et même après conservons tout ce calme qui pendant toute la durée de la guerre rehaussa, si possible, la dignité de la France. C’est du reste le meilleur moyen de prouver la confiance que nous avons en ceux de qui le Sénat disait hier « Ils ont bien mérité de la Patrie ! »
Pendant que s’écouleront ces heures, les Allemands ne seront certainement pas sans réfléchir aux conséquences possibles d’une réponse négative. Pas plus que nous ne doutons de notre victoire Ils ne doutent de leur défaite. Plus celle-ci s’amplifiera et elle s’amplifie chaque jour, plus les conditions seront dures.
Il y a donc tout lieu de croire que, dans leur mtérêt, ils accepteront les conditions qui leur ont été imposées par le maréchal.

  • les enfants dans la rue faute d’école
  • l’électricité était là, enfin pas pour tous
  • le téléphone était là : les médecins sont prioritaires
  • Nantes est pionnière en conserves
  • Et elles sont utiles pour envoyer un colis au front !

  • les galoches
  • J’ai moi aussi connu les galoches pendant et après la seconde guerre mondiale.
    On vend de tout d’occasion, ici un sac… et beaucoup de prothèses pour les mutilés.
    Et les Américains vendent aussi comme après la seconde guerre mondiale !

  • Grippe, tuberculose et syphilis
  • et les remèdes !!!

    et un Michelin dans mon quartier de Pirmil !

    Enfin, n’oubliez pas que j’ai sur mon site le carnet de guerre de mon grand père Edouard Guillouard, avec les photos de son lieutenant.