Il y a « paternoster » et « paternoster » !

En tant que Française, je n’avais jamais entendu parler de paternoster dans ma jeunesse. Comme tous ceux qui sont nés avant guerre, et même peu après, je n’ai connu ni télé, ni web, et si peu la TSF. Bref, ce qui se passait ailleurs était « terra incognita ».
J’étais déjà avancée en âge lorsque j’ai eu mon premier poste de TSF.
Mais au fait, les jeunes Français d’aujourd’hui savent-ils ce qu’est un paternoster ? Sans doute sont-ils aussi peu informés que je l’étais, le jour où, jeune fille, je débarquais à Cologne bien décidée à y travailler.
Alors fort peu entraînée aux méthodes de recherche d’emploi, j’en trouvais pourtant en 48 h chrono. Certes, c’était une époque moins semée de chômage, mais tout de même, il fallait chercher. Et pour mes autres postes j’ai souvent cherché longtemps, mais là, j’avais tout simplement suivi les conseils d’amis me suggérant de me rendre sans plus de formalités, directement, au service du personnel de Bayer à Leverkusen.
L’usine était alors une ville, avec ses rues, ses buildings spécialisés, ses 40 000 salariés. L’un des buildings était le service du personnel. C’est là que je vins me pointer sans crier gare au début des années 60. J’y fus aimablement priée de me diriger vers le 3ème étage.
Me retournant dans ce hall immense, mes yeux tentèrent d’apercevoir alors un escalier ou un ascenceur. C’est ainsi qu’on pouvait monter en France !
Point de tout cela !
Par contre, sur tout un mur du hall, je voyais bien des cages qui montaient et d’autres qui descendaient, vides.
Enfin, l’une ne tarda pas à exhiber un passager, puis une autre 2 passagers, enfin j’en vis entrer dans ces cages en marche.
Mon cerveau, devenu soudain assez lent, mit ce qu’il convient de dire ici « un certain temps », que je veux bien avouer « quelques minutes » avant de comprendre que la voie pour le 3ème étage passait par ces cages.
Tant de décennies plus tard, je souris au souvenir de ma tête ahurie ce jour-là ! Mais l’envie de travailler était là, et fit le reste.
Restait à s’exécuter.
Mon premier essai ne fut pas glorieux, je crois même avoir retirer aussîtôt mon pied. D’ailleurs, ma vue ne favorisant pas le spectacle du sol et de mes pieds, je leur ai toujours porté une très grande méfiance, et je mets encore de nos jours un certain temps à poser le pied sur une marche d’escalier roulant, mécanisme voisin du paternoster à mes yeux.
Bref, ce jour-là, j’avais découvert le paternoster, système continu de cabines ouvertes sur un côté, reliées entre elles par des chaînes comme les grains d’un chapelet, d’où son nom. Ce système permet le transport vertical de personnes, de dossiers, ou de marchandises.

La page de WIkipédia vous donnera un bon résumé de la technique, et les liens utiles si vous ne connaissiez pas.
En tous cas, leur dessin ci-dessus est très clair.

Et ce jour-là j’avais emporté la quasi certitude d’un emploi, dont on m’annonçait le postal, qui me parvint effectivement dans les 48 h. Et le lundi suivant je commençais à Leverkusen, au dosage du phosphore par combustion et pesée.
Au bout de 3 mois de journées passées à faire la même et unique analyse, j’éprouvais le besoin de nouveaux horizons, d’autant que dans le laboratoire on fêta le « jubileum » d’un collègue.
Décidément, le latin était omniprésent ! et j’appris vite, terrifiée, que « jubileum » signifiait 50 ans de travail dans la même entreprise ! Terrifiant n’est-ce pas que passer sa vie à doser du phosphore !!! Je pris mon envol pour un travail moins répétitif.
Et, sans le savoir, vers un autre paternoster, si différent du premier qu’il est impossible de l’oublier.
Donc, fuyant l’analyse répétitive du phosphore à vie, j’arrivai dans un moulin, mais pas l’un de ces moulins que ce blog, habitué des temps passés, qu’on a coutume de vous faire découvrir, non, un grand moulin moderne, sur 11 étages, dont le dernier était le laboratoire où je devais occuper l’un des 4 postes tournants toutes les 4 semaines.
Génial, ainsi toutes les 4 on occupait successivement les 4 postes des diverses mesures effectuées quotidiennement, et dans l’urgence, sur le blé, qui arrivait en bas, sur le Rhin, dans l’une de ses énormes péniches rhénanes.
Dès l’arrivée de la péniche, des prélèvements statistiquement représentatifs sont effectués, et nous mesurions toute la qualité du blé réceptionné. De nos verdicts dépendait non seulement l’envoi vers tel sylo, pour prévoir tel mélange, car la qualité des blés varie et il faut bien fabriquer une farine standard. Enfin dépendait aussi de nous le prix payé au fournisseur.
Le blé subit 14 opérations pour obtenir la farine boulangère, et chaque étage du moulin était spécialisé, avec ses machines, assez bruyantes, comme le sont les plansichters.
Le laboratoire travaillait en étroite collaboration avec l’usine et ses contremaîtres. Et, au début des années 60, point d’ordinateur, de téléphone portable, etc… mais nos jambes à notre cou, et le téléphone fixe. Nous étions donc très souvent amenées à parcourir les étages ou à téléponer nos résultats.
On me mit dans le bain dès le premier jour, et sitôt mes résultats, je les ai transmis par téléphone au contremaître. Mais j’ai aussi été aux prélèvements etc… et pour se déplacer sur les 11 niveaux, le plus extraordinaire des moyens !
Au beau milieu de chaque étage, un trou ovale dans le sol, et là, passait une chaîne montant des plateaux en demi lune, d’un côté, et descendant les mêmes de l’autre.
Aucune paroi à gauche ou à droite, aucune forme de cabine, seulement une petite plate forme de la taille d’une personne.
Lorsque cette demi-lune passait on se mettait dessus ! C’était le plus simple des paternoster, totalement inconnus de moi.
Pour s’informer sur le numéro de l’étage, point de panneau, seul le type des machines indiquait l’étage, et même si la première fois, une aimable collègue me servit de guide, je pris vite l’habitude de compter les étages pour savoir où j’en étais.
Par contre, suspendue ainsi dans le vide, une sensation de traverser les airs innoubliable !
Quelque temps après nous arriva un stagiaire, enchanté de cette vie de labo. Si enchanté, qu’un jour on entendit se déclencher une sonnette d’alarme ! Il avait oublié de descendre au 13ème niveau, et rassurez-vous, immédiatement la sécurité avait stopé le système, et il ne lui est rien arrivé. Il en était quitte pour quelques émotions.
Jamais je n’ai oublié cet extraordinaire paternoster, sans aucune autre paroi que ce qui constituait sa chaîne. Comment oublier cette petite plate-forme en demi-lune, sur laquelle on s’élançait pour traverser ainsi surpendue en l’air, les étages !
Pratiquement, on se sentait assez proche d’une marchandise dans sa chaîne à godets, comme les celles des dragueuses de sable que l’on voit en Loire.
Mais le moulin m’apporta bien plus. Nous commençions avant le lever du soleil et dominions la ville de Cologne et le Rhin, si belle avec le lever du soleil. Je vous mets les photos du moulin, du labo dont les vitres s’ouvrent sur Cologne, et enfin la vue de Cologne.

PS : Des décennies plus tard, en vous écrivant ces lignes, j’ai fait des recherches sur le web, et constaté à ma grande stupéfaction, que bon nombre des méthodes que j’avais alors connues, existent encore, et la plus typique, celle de la mesure de la force boulangère est même sur le web avec photos, telle que je l’ai pratiquée autrefois.
Et parce que j’en suis aux mesures, apprenez que les plus simples, mais les plus indispensables, étaient l’humidité et les corps étrangers (cailloux, mauvaises herbes, grains brisés, etc…). Et oui, le blé peut être plus ou moins humide, et plus ou moins sale.

Isabelle et Jeanne Joubert, mes « très grand-tantes » célibataires préférées : Angers 1644

Célibataires comme moi, donc j’ai déjà beaucoup d’affinités.
Mais surtout célibataires par choix de leurs parents, qui ont préféré mieux dotée Louise, leur soeur, pour épouser Maugars.
Puis, elles ont manifestement refusé la voie alors tracée dans ce cas : le couvent.
Alors, même si je suis catholique, j’ai une profonde tendresse pour elles.
Vous allez voir qu’elles signent fort bien, elles ont reçu la même éducation que leur soeur Louise, mon ancêtre par les Maugars.
Mais, regardez bien les signatures, car on peut remarquer qu’elles avaient toutes deux leur caractère : les lettres ne sont pas formées de la même manière, et surtout le J de JOUBERT, ce qui atteste tout de même que quand on avait appris ensemble, on pouvait manifester quelques différences !!!

Ensuite, je souhaite revenir sur une de mes ritournelles préférées, à savoir, il faut toujours retranscrire intégralement un acte et ne jamais utiliser la diagonale pour faire un résume.
Et ici, c’est flagrant.
Si on lit en diagonale, on note qu’elles ont abandonné la succession de leur frère au profit des autres.
Mais si on retranscrit entièrement, on constate qu’il n’en est rien.
Elles ont tout simplement considéré, probablement conseillées par leur frère et leur beau-frère, qu’il serait plus simple pour elles de les laisser gérer les biens, et de toucher le revenu en viager. Elles ont en effet en échange de leur part une rente viagère importante de 300 livres par an, jusqu’à la dernière mourante. C’est une somme considérable, qui permet de vivre bourgeoisement, surtout quand on sait qu’il s’agit d’une succession collatérale, et qu’elles ont déjà de quoi vivre largement par ailleurs.
Bref, le viager « en famille » pour des célibataires, est certainement une forme tranquille de revenus fixes.

L’acte qui suit montre, et je le souligne amusée, que même le notaire SEREZIN, pour lequel j’ai par ailleurs beaucoup d’admiration, pouvait avoir eu une « distraction » dans un acte, et doit revenir ensuite sur cet acte. Il avait écrit « rente perpétuelle » au lieu de « rente viagère » !!!! Ouille, ouille, ouille !!!!
Donc ici, son confrère Guillaume GUILLOT revient sur l’acte fautif, pour préciser que la rente est bien « viagère », et non perpétuelle.

Voir mes JOUBERT
Voir mes MAUGARS

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 9 août 1644 devant Guillaume Guillot notaire royal à Angers, furent présentes demoielles Isabelle et Jeanne Joubert soeurs germaines demeurantes en cette ville paroisse St Michel-du-Tertre, lesquelles de leur propre mouvent, sans aulcune contrainte ni persuasion, par acte entre vifs pur et irrévocable ont déclaré recognu et confessé qu’encore que par l’accord et convention entre elles et Nicollas Joubert sieur de la Bodyère conseiller du Roy au siège présidial de Chasteaugontier et René Maugars sieur de la Grandinyère mari de Louise Joubert leur frère & soeur par acte passé devant Sérézin notaire de cette cour le 22 mars 1628 par lequel lesdites Isabelle et Janne Joubert se seroient desmises entre les mains et au profit desdits Me Nicolas Joubert, Maugars et femme, du fond propriété seigneurie et jouissance des parts et portions en quoy elles estoient fondées des choses à elles et leudits frère et soeur escheus et demeurés en commun de la succession de défunt noble et discret Pierre Davy sieur de Boutigné leur oncle maternel et des debtes actives mentionnées audit acte, à la réserve seulement de 300 livres tz (f°2) en argent de rente viagère pour leur estre paiée chacun an leur vie durant et jusqu’au décès de la plus vivante d’elles, et aux charges clauses et conditions rapportées audit acte, néanmoins elles ont depuis reconnu et appris par la lecture desdits actes que, contre leur intention, l’on auroit employé que ladite rente seroit de qualité perpétuelle, occasion que réformant icelui accord, elle veulent entendent et ordonnent qu’icelle rente ne soit que pour rente viagère leur vie durant et à la plus vivante d’elles deux sans que icelle rente puisse être diminuée ne amoindrie par le décès de la premiere mourante soubz quelque prétexte que ce soit …, ce qui a esté stipulé et accepté par lesdits sieur de la Bodière et Maugars à ce présents et leur en avons décerné acte pour servir ce que de raison, fait audit Angers en présence de Me Pierre Louis et Jehan Toysonniers clerc audit lieu tesmoins »

VIVRE SANS EPAULES – astuces ordinateur : la trackball au lieu de la souris !

J’ai perdu mes épaules depuis des années. J’ai alors reçu d’un médecin de médecine physique le plus extraordinaire conseil : BATTEZ-VOUS ! Chaque jour je le remercie ! Je viens partager avec vous mes astuces pour me battre. J’ai un avantage culturel, car à mon époque on apprenait à coudre pour le bac : je modifie les vêtements, et même je les fais, etc… LISTE DE MES ASTUCES POUR VIVRE SANS EPAULES

    Je partage mes astuces pour vivre épaules bloquées et ma grande passion pour l’informatique. Donc l’informatique ergonomique et sans souris mais une trackball. La main repose confortablement sur la souris qui ne remue pas mais mon pouce remue et les clics avec les autres doigts. J’ai la filaire, car j’évite les ondes en immeuble, même la wi-fi, je préfère mon cable, il y a tellement d’autres ondes avec tous les voisins etc… et cela fait 19 ans que je suis à la trackball, enfin, j’ai déjà racheté une seconde, car j’avais fini par encrasser la balle… Un ordinateur ergonomique, qui est un bureau de pro, comme le fait DELL dont j’ai depuis 19 ans un écran, qui se règle dans tous les sens et positions, une merveille d’ergonomie. Je pense que tous ceux qui se vantent de modernité avec des tablettes, ordinateurs portables etc… se préparent des douleurs, car leurs prétendus modernités sont tout sauf ergonomiques.

Poursuites de René Joubert, avocat, pour se faire payer : Angers et Paris 1609

De nos jours, la justice est gratuite, mais pas l’avocat. Mais, je suis toujours perplexe lorsque je vois à la télé des avocats très renommés défendre des parties qui n’ont manifestement pas d’argent pour les payer !!!! D’ailleurs, je n’ai toujours pas compris !

Car un avocat cela coûte !!!
Et cela coûtait aussi autrefois. Les actes donnent très rarement des montants d’honoraires que l’on appelait autrefois « salaires ». Ici, mon ancêtre René Joubert, avocat à Angers, a un impayé, et poursuit en justice son mauvais payeur. L’acte ne donne pas le montant des salaires, qui seront jugés ultérieurement, mais il donne le montant des frais de l’avocat en écritures. Je suppose que dans ce montant « écritures », le coût du papier est inclus, car le papier, autrefois de qualité, coûtait.
Bien entendu, il a fallu fournir tous les justificatifs, et ils sont nombreux. On apprend même que l’avocat avançait de l’argent pour certaines pièces. Au fonds, un avocat avait alors des dossiers papiers bien épais ! Sans doute que le classement de tous ces papiers en dossiers relevait d’un quelconque praticien à ses côtés. Car c’est beaucoup de travail de manipulation de dossiers et papiers !!! Mais, si j’ai toujours renconté des clercs chez les notaires, je n’ai pas trouvé de précisions sur l’organisation du travail ches les avocats d’autrefois.

Voici donc le mauvais payeur, dont je vous laisse découvrir le nom, car on ne sait jamais c’est sans doute l’un de vos ascendants !
René Joubert obtient gain de cause ici, avec sentence rapide et claire.

Voir mes JOUBERT

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 1B865 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Vu par nous les défaults sauf et pur et simple des 18 et 27 du présent mois de Juillet 1609 obtenus par Me René Joubert advocat à ce siège demandeur à l’encontre de Pasquer Bastule deffaillant, contenant la demande dudit demandeur, missives faictes escrire audit demandeur estant à Paris par ledit défaillant, les 28 février et 28 mars dernier afin de solliciter l’instruction de son procès contre René Guérin mari et curateur de Jeanne Barbot, et Marie Boureau veufve de defunt René Martin, autres missives escriptes audit demandeur par Me Maurice Fouqueray procureur en parlement pour les affaires dudit Bastule les 9 et 30 mai et 25 juin derniers, et 18 juillet, quittance dudit Fouqueray contenant que ledit demandeur lui auroit baillé un escu et demi sur les frais du procès dudit défaillant, missives envoyées audit demandeur par Me Julien Pelerin ? advocat en parlement le 21 et 31 mai derniers et 23 juillet, (f°2) griefs signés fournis par ledit Bastule contre ledit Guérin audit nom et Marie Boureau veufve de defunt René Martin, contenant 33 rolles de grand papier au bas desquels appels avoit esté deu par ledit Peleis ? 17 livres outre le droit du clerc pour l’escriture revenant à 66 sols, quittance passée par Guillot notaire en ceste ville le 24 dudit mois de Juillet contenant que ledit demandeur auroit payé à Barbe Bigottière veufve de defunt Me Jean Lefrère la somme de 11 livres 15 sols pour Renée Delaunay mère dudit Peleis qu’elle devoir pour son louage à ladite Bigottière, et frais sur ce faits, quittance que ledit demandeur auroit baillée à ladite Delaunay 6 livres 8 sols en conséquence desdites escriptures, exploit de Cruau sergent royal baillé audit défaillant à la requeste dudit demandeur le 30 juin dernier, appointement expédié (f°3) entre lesdites parties le 16 juillet et ce qui nous a esté par devers nous de la part dudit demandeur le tout considéré : Par notre sentence et jugement en dernier ressort disons lesdits defaults estre bien et deuement obtenus pour le profit desquels ordonnons au principal ledit défaillant estre appelé sur défault, et cependant l’avons condamné et condamnons par provision payer et rembourser audit demandeur, baillant par luy caution, ladite somme de 20 livres 6 sols pour la faczon et escriture desdits griefs sur ce déduit 6 livres par ledit demandeur, sans préjudice de ses salaires par luy demandés, desquels luy sera fait raison en définitive et oultre condamnons ledit deffaillant es despens desdits defaults de ce qui s’en est ensuivi la taxe d’iceux à nous réservé. »

Quand Clisson fabriquait encore voitures et brocs : annuaire de 1938

Eh oui, en 1938, CLISSON n’avait pas changé !
On retrouve les mêmes métiers qu’en 1887, et je suis toujours aussi stupéfaite du nombre de sages-femmes etc…
Le cheval est encore là !
et je m’étais trompée hier, les ferblantiers sont encore là avec leurs seaux, arrosoirs et broc en fer blanc.

Les voitures sont déjà automobiles bien qu’en quantité encore limitée.
En rouge, les métiers disparus.
En bleu, les métiers remarquables !!! Voyez ainsi les sages-femmes !!! Elles étaient plus nombreuses autrefois !

Et les forains ! car Clisson a toujours de nos jours une foire du vendredi matin qui draîne toutes les activités et tous les environs. A voir, car nous ne connaissons rien de tel à Nantes.

 

Voici CLISSON, selon l’annuaire de la Loire-Inférieure, 1938 (numérisé en ligne sur le site des AD) 

CLISSON, chef-lieu de canton de l’arrondissement de Nantes, à 27 km de Nantes. — Population totale : 3 051 – Population agglomérée : 2465 – Electeurs inscrits ; 459
Cette vielle ville date du IXème siècle et tient une grande place dans l’histoire des guerres de Bretagne. En 1796, Kleber mit le feu au château de Clisson pour empêcher les Vendéens de s’y retrancher, puis à la ville elle-même. Le sénateur Cacault et le sculpteur Lemot en firent plus tard la reconstruction. Fabriques de toiles, de droguet, de futaine.
Conseiller général : Maujouan-du-Gasset, maire de Gorges
Conseiller d’arrondissement : Docteur Boutin
Maire : Albert Ferdinand
Adjoints : Aillet Henri, Méchinaud Pierre
Conseillers municipaux : Branger, Perraud Emile, Guichet Jules, Lecoq René, Pellard Constant, Lesimple Emile, Delhoumeau Augustin, Chiron Auguste, Bouteiller Auguste fils, Fromageau E., Loiret Jean, Lorre Auguste, Poiron Joseph, Pavageau Henri, Richard Léon, Guilbaud Clément, Marchand Prosper.
Secrétaire de mairie : Langlet Victor
Juge de paix : Havard.
Greffier de paix : Albert
Perception : Adouin.
Contributions indirectes : Contrôleur principal : Le Cainec
Enregistrement : Morin.
Gendarmerie : Brigadier : Champigny.
Agent-voyer : Bernard
Délégation cantonale : Chénoir, Emon fils, chevalier.
Garde-champêtre : Brangeon Marcel.
Délégué aux listes électorales : Fromageau Emile, Chiron Auguste.
Clergé : Paroisse Notre-Dame : Jamin, curé. Guimard, vicaire. Paroisse de la Trinité : Couillaud Charles, curé. Guillet, vicaire.
Instituteurs : Ecoles publiques. – Garçons : Oustay, directeur; Guibert, Oustay (Mme) adjoints. Filles : Collineau (Mme), directrive; Martin (Mme) adjointe. Maternelle : Robert (Mlle). – Ecoles privées – Garçons : Schweitz, directeur. Filles (pentionnat) : Mabilais Marie (Mlle).
Postes : Hy, receveur.
Bureau de Bienfaisance : Gautret Abel, Albert Ferdinand, Langlois René, Thomas-Lacroix, Langlet, Huteau, Fleurance.
Sapeurs-Pompiers (subdivision) : Couteau Edmond fils, lieutenant.
Receveur-buraliste : Turpault
Débit de tabacs : Paquereau Eugène, Planchot (Vve).
Société de secours mutuels de Clisson (1ère) : Lesimple Adolphe.
Société l’Etoile de la Sèvre : Chevalier J.-Baptiste.

  • PROFESSIONS

Articles de pêche : Taté, rue des Halles.
Auberg. et débit. de vins : Braud j. en ville ; Dupeyroux Eug., Gouraud A.n carrefour de la Vallée ; Grellier, Champ-de-Foire ; Boissieau P., petite rue st-Jacques; Brochard Alp., rue des Halles ; Merlaud, Champ de Foire ; Paquereau, Halles ; Rocheteau Fernard, à la Madeleine ; Guicheteau L., ville ; Guillou (Vve), au Champ de Foire ; Rivière, ville ; Hervouet Alex.n Trinité ; Jouny-Brunet Eloi, Champ de Foire ; Bourdon, à la Trinité ; Méchinaud Alexand., ville ; Sauvion, à la Trinité ; Dupont (Mme) à la Trinité ; Rivière, place du Minage ; Richard, ville; Thomelet Armand ; Richard (Vve), route de Montaigu ; Cahélo Charles ; Salmon, Saint-Jacques ; Luneau (Vve), Trinité ; Guérin Louis, la Maison Rouge ; Malécot-Riffault, place st Jacques ; Allain, à la gare ; Petit Auguste, buffetier, à la gare ; Arnaud Victor, àl a gare ; Vinet Lucien, à la gare.
Bois : Aillet Jules, en ville.
Bouchers : Martin Louis, Ville ; Cadou, Trinité ; Limouzin Donatien ; Goilot René ; Hilereau (Vve), st Jacques ; Coiffard, à la Trinité.
Boulangers : Barband, Trinité ; Batard Eugène, Trinité ; Bouet, Trinité ; Bouet, Trinité ; Robard, ville ; Bodet, ville.
Bourreliers : Mabit Pierre, Champ de Foire ; Bourdon Léon, à la Trinité.
Buanderies (loueurs de) : Branger Louis, Nidoie ; Lelièvre Auguste, ville ; Lesimple Adolphe, Trinité.
Bougies et cierges : Denis, Trinité
Chapeliers : Boutin-Barbotin, ville ; Levron, ville ; Braud Théodore, à la Trinité ; Chiron, ville.
Charbonniers : Barteau, en ville ; Fertellière ; Pallard Constant, à St Jacques ; Bahuaud, à St Jacques ; Plazia, Trinité ; Chatelier, au Champ de Foire.
Charcutiers : Martin-Garciau, ville ; Dourneau, rue de la Poissonnerie ; Richard, Sauvion Prudent, Trinité et Gallon, Trinité.
Charpentier : Babonneau, en ville.
Charrons : Dupeyroux, ville ; Drouet François, Porte-Palzaise ; Léauté, St Jacques ; Gautier, Porte-Palzaise.
Chaudronniers : Fontaine, ville ; Durville Albert, ville ; Delestre, rue des Halles.
Chaussures en gros : Augereau fils ; Thibaud Paul.
Chiffonniers : Guillaumic Soudeille, à St Jacques ; Guillaumy, ville ; Allo, Trinité.
Cinéma : N…
Cirier : Denis, à la Trinité
Cloutiers : Durville (Vve), ville ; Guicheteau Simon, St Gilles : Coiffard, Trinité.
Cochons (Md de) : Sauvion Prudent, à la Trinité.
Coiffeurs : Joyau, ville ; Lidoff, Trinité ; Phelippeau, Totila, ville ; Francheteau, ville.
Cordiers : Merlet frères, ville.
Cordonniers : Landriau, rue des Halles ; Ménard Célestin, st Jacques ; Lemoine ; Lesimple Adolphe, la Trinité ; Nérat, St Jacques.
Couteliers : Merlet, ville ; Ménard, ville.
Couturières ; Dugast Georgette (Melle), Saint-Antoine ; Mandin Marie (Mlle), Trinité ; Herbert (Mlle), Trinité.
Couvreurs : Vogne, rue des Halles ; Fontaine, rue de la Poissonnerie ; Delestre, rue des Halles ; Creuzé, Trinité.
Docteurs-médecins : Doussain Charles fils, ville ; Gautret A., Trinité ; Boutin Maurice, route de Nantes ; Robin, route de Cugand.
Drapiers : Bremaud Adolphe, à st Jacques ; Richard Jules, ville ; Delhommeau (Mlle), à la Trinité ; Poilane, Gétigné ; Chupin Henri, St Gilles ; Méchinaud, en ville;
Eaux-de-Vie : Boizia, ville
Electricité : Société Nantaise d’Electricité, Graveleau, contre-maître.
Entrepreneurs : Couteau Edmond, Trinité ; Leroux Jean, au Sauzais; Richard, au bourg ; Cornu ; Colombet G. route de Cugand ; Mercier Célestin, route de Saint-Hilaire.
Epiciers : Lusseau, Haute-ville ; Pouvreau, St Jacques ; Duret Mathurin, en ville ; Fournier Aug., ville ; Planchot (Vve), ville ; Ménard C., ville ; Batard, Douerie ; Praud François, Trinité; Lusseau Henri, château ; Lacroix Jean-Baptiste, rue des Halles ; Blanloeil, Porte-Palzaise ; Caïffa, Trinité ; Durand, rue des Halles ; Bernaben, Trinité ; Mouette, rue des Halles.
Equarisseur : Thibaud, L., St Gilles
Expert : N…
Faïences : Luneau-Paquereau, Trinité ; Fradin, château ; Pouvreau, St Jacques.
Fers (March. de) : Pallard Constant, St Jacques.
Ferblantiers : Durville Alb., ville ; Pradel Cyprien, St Gilles ; Fontaine, ville ; Delestre, rue des Halles ; Creuzé, Trinité.
Filateurs : Deloroche et Richard et Cie.
Forains : Ménard Armand, ville ; Guicheteau, route de Cugand ; Chiron, ville.
Forgerons : Batard, Douerie ; Bellamy Arthur, Champ de Foire : Cahélo E., Porte-Palzaise ; Loire, la Gare.
Fruitiers : Lepine Pierre, Trinité ; Picherit Isidore, route de Nantes ; Douillard Aug. à la Trinité ; Baudry (Vve), ville.
Grainetiers : Batard, Trinité ; Bretaudeau François, St Jacques.
Herboristes : Rubion.
Horlogers : Chauveau Em., rue des Halles ; Fleurance fils, ville ; Guicheteau Georges, Trinité ; Luneau, Trinité.
Hôtels : Milaguet Gabriel, ville ; Hilaireau place st Jacques ; Braud place st Jacques ; Guérin, la Maison-Rouge ; Allain, la Gare ; Vinet, la Gare.
Huissier : Mondeguer
Laines : Lorre et Boullault.
Liqueurs : Boizia et Boutin, la Gare.
Maréchaux-ferrants : Pavageau Henri, Trinité ; Housset Georges, ville.
Menuisiers : Tessier H., Trinité ; Praud François, Trinité ; Petit, la Gare ; Charrier, route de Nidoie.
Merciers : Sigg, Trinité ; Lore et Boullault, ville.
Meuniers : Branger, minoterie de Nidoie ; Neau Mathurin, à Gervaud.
Notaires : Lecoq René, ville ; Roinet, rue de la Gare.
Pantoufles (fabr. de) : Augeron Eugène.
Pâtissiers : Guilbaud, rue des Halles ; Charliac, Trinité.
Peintres : Goubeau Zacharie, en ville ; Poindessault, la Trinité ; Renolleau Victor, Trinité ; Rabiller Camille, Saint Jacques.
Plâtriers : Gautier Alexandre fils, ville ; Mabit Marcel, à Nidoie ; Conteau Emile, place de la Trinité.
Pharmaciens : Baudry F., ville ; Méneux, ville.
Poissons : Luneau Firmin, Ville.
Quincailliers : Durville (Vve), ville ; Launay Alexis, Trinité.
Sabotiers : Richard A., à la Vallée ; Bizon, Trinité ; Sourisse Jean-Baptiste, Ville.
Sages-femmes : Caillaud, Jamonneau, Charreau.
Serruriers : Bellamy, Cahélo, Trinité.
Tailleurs : Foulonneau, rue des Halles ; Aubron, à la Trinité ; Brémaud Adolphe, Saint-Jacques.
Tanneurs : Méchineau Pierre, Trinité.
Tapissier : Bourdon Léon, Trinité.
Tissus (March. de) : Chupin H., ville : Richard Jules, en ville ; Delhommeau, Trinité ; Méchinaud, ville.
Tourneur : Méchinaud, ville.
Vaches (Md de) : Mouillé Alfred, à Nidoie ; Chiron Armand, aux Mortiers.
Vanniers : Veteau René, ville : FOulonneau, à la Trinité.
Vétérinaires : Pic.
Vins : Boizia, ville.
Voitures : Trochu P., ville : Thomelet Armand et Thomelet Alfref ; Guilbaut et Poupart.
Voituriers : Litou J. Baptiste, ville ; Fonteneau, St Jacques ; Morisson, Trinité.

Quand Clisson fabriquait encore voitures et brocs : annuaire de 1887

Bon, il s’agit bien entendu de voitures à cheval, vous aviez compris. Cela je m’y attendais, étant né avec le cheval puis vu sa disparition après la guerre, pour le cantonner aux loisirs et non plus au roulage marchand. Certes, quelques rares initiatives sont depuis peu réapparues, pour laisser le cheval tracter.

Mais dans cet annuaire, j’ai surtout fait une découverte : avant la création de l’usine GUILLOUARD en 1911, les brocs, seaux et bidons étaient artisanaux et il y en a un à Clisson.


C’était plus écologique que le plastique que nous avons fait depuis la seconde guerre mondiale, car c’était inusable, et récupérable au final. L’image de ce broc est pour moi l’image de l’écologie.

Pendant 2 jours je vous emmêne découvrir tout ce que nous avons perdu à travers les métiers qui stigmatisent un mode de vie disparu.
Pour découvrir quels métiers dans une ville à une date donnée, rien de tel qu’un annuaire. Il en existe quelques uns pour la Loire-Atlantique, enfin, disons plutôt la Loire-Inférieure. Ils sont numérisés et en ligne sur le site des AD, rubrique PRESSE.
J’ai analysé CLISSON en 1887 et 1938, pour illustrer ces disparitions. Et je constate, ce dont je me doutais, que ma génération et celle de mes parents a vu beaucoup de disparitions.
En 1887, l’annuaire semble refléter les siècles précédents. On y retrouve beaucoup de métiers traditionnels, mais aussi un peu d’activité industrielle, car la Sèvre voit minotiers, filateurs, tanneurs…
En 1938 peu de disparitions.
Je suis née en 1938, et demain, je vous mets l’annuaire de 1938.
Mais auparavant voyons ce que la génération de mes parents a perdu

En rouge, les métiers disparus.
En bleu, les métiers remarquables !!! Voyez ainsi les sages-femmes !!! Elles étaient plus nombreuses autrefois !

 

Voici CLISSON, selon l’annuaire de la Loire-Inférieure, 1887 (numérisé en ligne sur le site des AD) 

CLISSON, pop. 2 880 hab., cant., et arrond. de Nantes. — Caserne de gendarmerie — Hôpital tenu par 1es soeurs de St-Laurent. – Monuments historiques : château de Clisson, en ruines, à M. le baron Lemot. – Foires : tous les vendredis-Marchés : tous les vendredis – Assemblée : la Trinité.
Maire : Onillon
Premier adjoint : Gachet Philippe.
Deuxième adjoint : Pétrel Eusébe, horloger.
Pompiers : Gautier, capitaine. Braud, lieutenant.
Fanfare et Orphéon : Boutin Adolphe, géomètre, chef.
Conseiller général : Pellerin de la Vergne
Notaires : Dabin. Caillé et Chiron de la Casinière.
Juge de paix : Homery.
Suppléant : Guichet.
Greffier : Baudry-Gouraud
Huissier : Macé.
Garde-champêtre : Coulet.
Gendarmerie : Comte, maréchal des logis.
Curés : Michaud et Cerizier.
Vicaires : Thibaud et Noblet.
Instituteur communal : Terrien.
Adjoints : N…
Institruce communale : Chedemois (Mme).
Adjointe : Hurillon (Mle).
Institutrices privées : les soeurs de Saint-Gildas-des-Bois
Enregistrement (Receveur) : Jouzel.
Percepteur : Adam.
Contributions indirectes (Receveur) : Davy.
Employé : Guitton.
Receveur buraliste : Terrasse.
Postes et télégraphes (Receveuse) : Gille (Mlle)
Chef de gare : Farme.
Cantonnier chef ponts et chaussées : Dugast
Ancienne société de secours mutuels : Guédon, président. Gautier sçpiétaire.
Nouvelle société de secours mutuels dite Etoile de la Sèvre : Braud Armand, président.
Cercle littéraire : Verry, président.
Société de la Tempérance : Dugast, président.
Société de Saint-Jacques : Racineux président.
Societé de la Madeleine : Delhommeau, président. Pellerin, secrétaire.
Agent-voyer cantonal : Baudry.
Cantonnier-chef : Dronneau.
Aubergistes : Vrais Albert. Pineau. Sauvion. Léchappé. Denis. Carrère. Dupoint. Baubry. Guicheteau. Granry. Jarrossay. Richard. Barjolle. Emon Félix. Emon Anselme. Plessis. Bredeloup. Egion Anselme. Bredeloup. Pauleau. Gaudet. Dobigeon. Tessier (Ve). Brunet. Baron. Guéry. Davy. Honoré (Ve). Mouillé (Ve).
Bois (March. de) : Huteau (père et fils). Aillet (père et fils).
Bouchers : Papin. Leroux, BruneIlière à Notre-Dame. Plessis.Joly. Couillaud. Gouraux. Denis, à la Trinité.
Boulangers : Léauté, à Notre-Dame. Viaud. Blandin. Audineau [mon ascendant : Charles  Audineau°Clisson 8.10.1827 †idem 25 avril 1895 Fils de François & Elisabeth Mechinaud, boulanger porte Palzaise  x Clisson 12 octobre 1851 Augustine Rousselot °Clisson 1er avril 1828 – ]. Bâtard. Gautier. Grenouilleau, à la Trinité.
Bourreliers : Luneau, à Notre-Dame. Lavier. Corbet, à la Trinité.
Cafetiers : Braud. Fleurance. Bouchet. Guillon, à Notre-Dame. Guillet (Ve). Gautier, à la Trinité.
Chapeliers : Levron, Barbotin, à Notre-Dame. Dourneau. Machereau. Martin, à la Trinité
Charbonniers : Naud. Durville. Pallard (frères), à Notre-Dame.
Charcutiers : Honoré (Ve). Julienne. Lesimple, à Notre-Dame. Huet. Baron, Ogereau, à la Trinité. Guillet. Baudry.
Charpentiers : Barré. Guilbaud. Onillon Pierre. Lambert.
Charrons : Rivet, Nerrière, à Notre-Dame. Godron, Drouet, à la Trinité.
Carrossier : Vincent, à la Trinité.
Chiffonnier : Coudert Léonard. Coudert jeune. Baston Antoine. Soudeille.
Coiffeurs : Babonneau. Méchinaud, Boutin
Cordiers : Merlet. Lesimple
Cordonniers : Thibaut, Garciaud, Grellier, Brisé, à Notre-Dame. Lesimple (père), Lesimple Francis, à, la Trinité. Lamoureux.
Couvreur : Derouelle, à la Trinité.
Couteliers : Courrier, Charriaud, à Notre-Dame. Ménard. Mandin, à la Trinité.
Cloutier : Paquereau, à la Trinité.
Docteurs-médecins : Boutin et Doussain.
Engrais : Baron, Chouteau, à Notre-Dame. Fonteneau. Martin.
Entrepreneurs : Gautier Eugène, à Notre-Dame. Gautier Alexandre, Guillon, Renaud, à Trinité. Baudry et Vinet.
Encaisseurs : Barré et Verry, à la Trinité.
Epiciers : Crabil, Fournier, Duret, Notre-Dame. Lusseau (Ve). Bretin (Ve). Chiron, à la Trinité. Praud (Mlle). Carrère. Defontaine (Mlle) . Bâtard. Guilbaud. Emériaud. Luneau-Ripoche. Luneau-Barré. Guittet. Guillet.
Fabricant de voitures [à cheval] : Vincent, à la Trinité.
Fers (March. de) : Panard frères et Durville, à Notre-Dame .
Ferblantiers : Guédon Caillaud, Durville à Notre-Dame.
Filateurs : Ménard, à la Trinité. Housset (père et fils), id.
Forgerons : Reb, à Notre-Dame. Pineau, Huchet, à la Trinité.
Grainetiers : Hupé, Fonteneau, Baron, à Notre-Dame. Guittet, à la Trinité.
Géomètres-experts : Chénau, Mérand et Aubert, à Notre-Dame. Boutin et Chiron.
Horlogers : Pétrel. Ledoux. Loiret, à Notre-Dame.
Jardiniers : Clisson. Barjolle. Baron. Riscle. Charrier et Vrait, à la Trinité et à Notre-Dame.
Hôtel (maîtres d’) : Mauras, Boutin, Brosset, à Notre-Dame. Arnault Gauffriaud, à la Trinité.
Machines agricoles : Guilbaud (fils) , à Notre-Dame.
Maçons : Fleurance, Lussaud (fils), à Notre-Dame. Èrnaud, Jouet, à la Trinité.
Maréchaux : Emon (frères), Perraud, à Notre-Dame. Dugast. Chrétien. Marcel, à la Trinité.
Menuisiers : Boulbaud. Perray. Lesimple. Brunellière, à Notre-Dame. Bregeon. Couteau. Tessier. Gaillard, à la Trinité.
Minotiers : Batard Joseph, à la Trinité. Batard Auguste. Garciaud. Housset.
Merciers en gros : Moreau-Thibaud, Notre-Dame. Durville.
Parapluies : Boucheron, Nerrière, à Notre-Dame.
Peintres : Billot. Chesnau (Ve). Ménétrier, à la Trinité.
Plâtriers : Guillon. Gautier Eugène, à Notre-Dame. Gautier Alexandre.
Pharmaciens : Branger et Guillet.
Quincailliers : Guédon. Charriaud, à Notre-Dame.
Sabotiers : Méchinaud. Sourisse Bapt., à Notre-Dame. Sourisse (fils). Tardivel. Richard, Guilbaud, à la Trinité. Martin.
Sages-femmes : Pellerin. Ménard et Foliot.
Serrurier : Brunellière, à la Trinité.
Tailleurs : Grégoire, à Notre-Dame. Boutin, à la Trinité.
Tanneurs : Méchinaud. Abadie, à la Trinité. Gachet (fils). Braud (fils).
Tissus (March. de) : Richard, Blouin, Dano, à Notre-Dame. Grégoire. Baron. Coudrien. Bretin, à la Trinité.
Tonneliers : Richard. Jarrossay à Notre-Dame. Luneau, à la Trinité.
Tourneurs : Guitton. Leroux, à Notre-Dame. Dugast, à la Trinité.
Vétérinaires : Guilbaud. Béziaut et Dugast.
Vins : Chénard. Mouillé, à Notre-Dame.
Propriétaires : Valentin Frédéric. Valentin Achille. Méchinaud. Gautret Abel. Gautret Ferdinand. Gautret-Dabin (Ve). Vicomte. Ordronneau. Vincent. Luneau (Ve). Guichet. Onillon. Gouraud. Lambourg (Ve). Gachet (père). Braud (père). Baudry-Gouraud. Agereau (Ve). Baron (Ve). Beillard.

DEMAIN JE VOUS METS L’ANNUAIRE DE CLISSON DE 1938, et vous allez découvrir qu’entre 1887 et 1938, peu de choses avaient changé, et c’est après la seconde guerre mondiale avec le plastic, l’automobile démultipliée, les grandes surfaces, et la mondialisation que tout, ou presque a disparu.