Jeanne Gallisson, mère de Nicolas Allaneau était héritière de Jeanne Gallisson dame du Bois Pépin : Pouancé 1614

L’acte qui suit est encore une preuve du rattachement des Allaneau aux Gallisson, voir mon étude que je vous évoque ci-desssous.

Je descends des ALLANEAU et ceux qui me suivent depuis longtemps savent combien j’avais travaillé cette famille Allaneau. Mieux, je descends aussi d’une GALLISSON à cette époque et j’ai fait un aussi énorme travail sur les Gallisson notables dans la baronnie de Pouancé. Notamment j’ai longuement étudié l’immense succession de Jeanne Gallisson dame du Bois Pépin, qui malgré plusieurs mariages, mourut sans postérité, mais avec de nombreux, pour ne pas dire très nombreux neveux, nièces et même petits neveux et petites nièces. Vous trouvez cet immense travail depuis longtemps sur mon site.

Ici, je trouve encore un acte concernant cette Jeanne Gallisson dame du Bois-Pépin. L’héritier est Nicolas Allaneau, et il est bien dit qu’il est héritier en partie à cause de sa mère Jeanne Gallisson, que j’ai effectivement dans mon étude ALLANEAU, mais plus loin, cette Jeanne Gallisson dame du Bois Pépin est dite sa tante, aussi je vous ai sousligné en rouge ces deux phrases troublantes. Troublantes, car cela signifierait littéralement que 2 Jeanne Gallisson étaient soeurs, l’une mère de Nicolas Allaneau l’autre tante. Je pense qu’il ne faut pas prendre à la lettre le second lien « tante », et qu’il conviendrait de comprendre « grand tante » et alors on retrouve tout ce que j’avais déjà dans les documents importants que j’ai étudié sur cette succession. En fait ce serait la tante de sa mère, et Nicolas Allaneau a été un peu vite à parler devant le notaire qui n’a rien vérifié.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121  – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 6 février 1614 après midi, par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et deument soubzmis Nicollas Allaneau sieur de la Chaillère demeurant à Pouancé paroisse Saint Aubin, lequel majeur de 25 ans, héritier en partie par représentation à cause de defunte Jehanne Galliczon vivante sa mère de defunte damoiselle Jehanne Galliczon vivante dame de Boispin[1], lequel confesse avoir vendu quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vend quite cèdde délaisse et transporte dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement par héritaige et promet garantir de tous troubles et empeschements quelconques à Pierre Gaultier marchand demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité, à ce présent stipulant et acceptant, et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc scavoir est tous et chacuns les droits successifs noms raisons et actions parts et portions que ledit vendeur peult prétendre et luy appartiennent en ladite succession de ladite deffunte Jehanne Galliczon sa tante tant en meubles que immeubles noms raisons et actions parts et portions (f°2) pour en faire et disposer par ledit acquéreur ainsy comme eust pu et pouvoit faire ledit vendeur cessant ces présentes et en faire partage avec ses autres cohéritiers ainsi qu’il verra, asseurant ledit vendeur n’avoir vendu aliéné cédé ne transporté aulcune part et portion desdits droits successifs à autres ; transportant et faite ladite vendition cession et transport pour et moyennant la somme de 150 livres tz paiées contant par ledit acquéreur audit vendeur qui la eue et receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaye ayant cours suivant l’édit, et dont etc et oultre à la charge dudit acquéreur de paier et acquiter la proportion desdits droits toutes et chacunes les debtes tant personneslles réelles mixtes et autres debtes de ladite succession et exécution testamentaire et en acquiter ledit vendeur à peine etc ces présentes néanlmoins etc ; à laquelle vendition cession transport promesse de garantaige et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc dont etc fait et passé audit Angers à nostre (f°3) tablier en présence de maistres Noel Leberuyer et Pierre Desmazières clercs audit Angers tesmoings »

[1] en fait le « Boispépin » (voir mon étude GALLISSON)