Au revoir Françoise !

Jamais l’un sans l’autre.

Certes, on rencontre parfois des couples qui partagent notre passion commune, mais rarement aux archives. Vous étiez toujours Pierre et vous l’un à côté de l’autre. Vous y faisiez mon admiration, tant j’étais heureuse de contempler que l’harmonie existait en couple ! Car mon cursus m’avait peu versée à croire cela possible, et cela me réconfortait de contempler un tel couple ! Grâce à vous je sais que cela existe et j’y pense souvent, avec bonheur !

Lors de nos périples Angevins, nous avons défriché les immenses liasses d’actes notariés, bien avant les autres chercheurs ! Les liasses, volumineuses, encloses dans les  journaux d’antan et de la grosse toile de chanvre bien cousue, étaient si énormes qu’elles pesaient leur poids, et nous laissaient surtout beaucoup de poussières… poussières des siècles des actes encore non lus, que nous défrichions avidement.

De Craon à Angers en passant par Candé, tout était bonheur de trouvailles. Parfois nous avions un centre d’intérêt commun, alors l’échange fonctionnait. Vous mettiez même sur mon site et mon blog des retrancriptions comme les tables de La Cornuaille…

Infatiguable, vous aviez adopté l’informatique, et même la photo numérique si merveilleuse découverte sur nos vieux jours ! Car nous avons traversé toutes les évolutions dans les recherches, depuis le 100 % papier et la photocopie limitée à 10 pages/jour ! jusqu’au numérique en ligne.

Galissonnière n’est plus, mais ce blog en garde le souvenir à jamais. Je suis heureuse de vous avoir connue Françoise. Puisse Pierre accepter mes plus sincères condoléances.

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