Je regrette d’avoir fait de la généalogie : elle est dévoyée et devenue dangereuse.

En ce 75ème anniversaire de la libération d’Auschwitz je m’inquiète des dérives de la généalogie.

Informatisée en 1982, j’ai été pionnière en relevés de registres, mais vite j’ai compris l’horreur de la création de bases de données, et je n’ai jamais accepté aucun de ces monstres. J’ai toujours refusé d’y être et même d’utiliser un logiciel de généalogie, tant il comporte de risques de données mélangées et/ou contaminées et/ou diffusées et/ou incontrôlables.

Hors depuis peu, suite à divers courriels que j’ai reçus, je viens de refaire le point.

Et il s’avère que l’année 2020 sera une année terrifiante de dérive totale, car la dérive est en route.

JAMAIS JE N’AURAIS FAIT DE GÉNÉALOGIE SI J’AVAIS PU PRÉVOIR LES DÉRIVES ACTUELLES ET À VENIR.

Après la libération d’Auschwitz, IBM fut poursuivi pour avoir informatisé les Juifs.

Nous souvenant sans doute de ce risque de dérive nous avons eu la CNIL depuis 1975.

Mais en 2019 il y a déjà 26 millions d’individus sur ces bases de données dites généalogiques qui y ont leur ADN et ils seront 100 millions fin 2020 selon les études de la revue CAPITAL (cet article publié en décembre 2019 est à lire par tous, car il est sérieux et l’étude bien faite)

Non seulement des Français contournent la loi qui interdit l’ADN mais nos chaînes de télé ventent leur mérite et ce dans plusieurs émissions en 2019.

Non seulement Internet livre les kits de test, mais les Américains débarquent aussi en France en personne, bourrés de kits dans leurs bagages. Pourtant, la loi Française interdit l’ADN et dit punir (mais n’a jamais puni) de 3 750 euros toute utilisation.

Alors que, dans le même temps si j’ai bien compris :

  • la police n’a toujours pas droit d’utiliser l’ADN de tout un chacun, pour rechercher un potentiel suspect voire même un immigré de famille recomposée
  • notre parlement vote actuellement la PMA avec toujours une possibilité de dons de spermes anonymes

Tout cela n’a aucun sens, puisque l’ADN américain a envahi la France, et leurs fichiers ont tout. L’anonymat des suspects, et l’anonymat des donneurs est donc désormais impossible.

Que devient la CNIL devant ce désastre ?

Je suis totalement perturbée depuis plusieurs semaines que je fais le point sur l’avancée terrifiante du phénomène. Je regrette profondément d’avoir fait de la généalogie, cette saloperie dévoyée désormais par les bases de données, et surtout ne me dîtes pas que certaines bases de données sont propres, car vous n’avez aucun regard sur elles en réalité, et sur ce qu’elles échangent dans votre dos.