Nantes en flanant : le Pont Maudit

Qui avait été nommé le Maudit Pont. En fait, son nom de Maudit n’a rien à voir avec l’écroulement de 1913, que les photographes de l’époque s’étaient empressé d’éditer en cartes postales.
A cette époque on mettait en cartes postales les faits divers et les évements politiques !

Le pont Maudit reliait la place de la Petite Hollande à la rue Haudaudine.

Voici la notice d’Edouard Pied, Notices sur les rues de la ville de Nantes, Nantes, 1906 :
En 1779, dit M. Petit, les habitants de l’ïle Feydeau auraient proposé une avance de fonds de 15 000 francs pour obtenir un pont en bois destiné à relier cette île à l’île Feydeau ; la ville s’étant refusée à se charger de cette dépense, le point reçu à cette occasion le nom de Maudit Pont, d’où celui qui lui est resté.
De l’an V à l’an X, les propriétaires de l’île Gloriette sont convoqués pour le rétablissement du pont ; la réparaiton est d’autant plus nécessaire, est-il dit, que la chute du pont de la Belle-Croix et delle du quai Barbinais rendent cette nouvelle voie d’une nécesité absolue. Les fonds avancés, le travail fait, on omit de rembourser les intéressés et ceux-ci réclament en 1814 pour être compris dans le Budget. En 1828, on ferma le pont par des barrières ; l’année suivante on décrète la réparation du pont qui fut achevé en 1831, et enfin 10 ans plus tard on le refit en pierre, mais toujours avec l’argent des habitants, dont le versement annuel devait être de 5 000 francs pendant huit ans.

Les Archives Départementales de Loire-Atlantique possèdent sur leur site en ligne 19 vues du Pont Maudit, ce qui est beaucoup. Pourtant, on me signale que celle qui est sur mon site est complémentaire.

Nantes, le Pont Maudit - Collection particulière, reproduction interdite
Nantes, le Pont Maudit - Collection particulière, reproduction interdite

Le magasin situé à droite de cette vue est celui qui exposait les bâches fabriquées par l’usine Mazettier :

    Voir l’uzine Mazettier
    Lire l’ouvrage Nantes en flanant d’Henri Barbot
    usine chapitre 40 – Les Vallées de Misère

5 réponses sur “Nantes en flanant : le Pont Maudit

  1. Ce magasin abritait les bureaux des Ets MAZETTIER et servait de vitrines à leurs produits fabriqués à leur usine de la route de Roche Maurice à Chantenay : Toiles, caparaçons, bâches, prélarts et vêtements imperméables huilés et cirés pour marins et chasseurs, brevet Smoléine.
    Cette entreprise existait déja en 1898 sous le nom de Louis Lion, puis Ch.Sorin, en 1907 Sorin et Mazettier, en 1911 Gustave Mazettier, en 1936 Cauvin-Yvose.
    Elle a disparue depuis.
    L’usine a employé environ 100 personnes à la production plus une centaine de femmes aux machines à coudre. L’usine a subi un très important incendie le 22 décembre 1917 dû à une surchauffe des grandes cuves d’huile lin servant à l’imperméabilisation des toiles.
    Les bâtiments existent toujours actuellement et servent d’entrepôt à une entreprise nantaise de tôlerie.
    Toutes personnes pouvant apporter quelques renseignements sur cette ancienne entreprise nantaise seront les bienvenues sur ce blog.

  2. Bonjour
    je suis nantais et je dois faire un blog avec wordpress sur un theme semblable au tien. je rencontre des soucis (présentation, galerie d’images…). puis je avoir quelques conseils.
    yannick 02 51 82 28 68

      Note d’Odile :
      Désolée, je fais partie de ceux qui pensent que le téléphone est une calamnité et même pire, une agression.
      Posez ici une question et j’y répondrai.
      Merci de ne pas me tutoyer, car j’ai d’autres règles de la bienséance. Pour les gens de ma génération le tutoiement est un manque de respect.
      En tout cas, bon courage, car la vieille dame que je suis n’a jamais eu une seconde de formation.
      Et merci de respecter ma galerie d’images personnelles et mon blog en général
      Cordialement

  3. bonjour et bravo pour votre travail. En cherchant des infos sur Pirmil, Rezé ou St Seb, j’arrive souvent sur votre site. Je viens de découvrir le livre de Henri Barbot « Nantes en flânant » et vous nous apprenez qu’il habitait rue Frère Louis. Sauriez-vous qui était l’auteur des illustrations RYLEM? J’ai l’intuition que c’était Henri Barbot lui-même. Je me trompe peut-être?
    Cordialement
    Benoît Lesne
    Groupe Mémoire Nantes sud

    1. Bonjour monsieur
      Le monde est petit, car lorsque j’ai préparé ma page sur la chapelle Bonne Garde il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir de découvrir vos aquarelles, et je les déguste avec un plaisir fou ! Je ne me suis pas permis de reproduire en mettant un lien vers vous, car je respecte trop le travail des autres.
      Non seulement j’ai l’ouvrage d’Henri Barbot, mais je l’ai connu, hélas losque je n’étais qu’une enfant qui prénait des leçons de piano près de madame, chez eux, rue du Frère Louis.
      Je vais ressortir mon ouvrage Nantes en Flanant, version originale papier, et le refeuilleter avant de vous répondre.
      Par ailleurs, dans les jours qui suivent, je vais mettre en ligne plusieurs travaux impressionnants sur le quartier Pirmil autrefois.
      Mais ces jours ci, non seulement mon appartement m’offre plus de 30° malgré mes aérations à 5 h du mat, mais j’ai eu la mauvaise idée de relire une lettre du 13 août 1944 qui m’a bouleversée, à cause d’un seul mot, terrifiant, que j’avais totalement oublié : PILLAGE
      Je tente de refaire surface dès que la température descendra au dessous de 27° dans l’appartement, et je reprends contact.
      Odile
      PS par contre je viens de passer 5 jours dans l’abstinence totale de la télé pour cause de l’invasion des messages irritants contre les personnes âgées qui ne boivent pas…. J’ai fait une overdose de sectarisme contre les seniors. Je suis née rue Saint Jacques en 1938

    2. J’ai ouvert mon ouvrage papier, dans l’espoir que les souvenirs de ce que racontait ma grand mère reviennent, et je crois qu’en laissant passer quelques nuits, ils referont surface s’ils le souhaitent.
      J’ai pour le moment seulement en tête un couple d’artistes, et il est possible que les illustrations aient été premières, puis l’artiste aura écrit quelques lignes
      d’ailleurs, le titre complet n’est-il pas NANTES EN FLANANT (Souvenir, scènes et croquis)
      ce qui semblerait indiquer que les croquis sont de l’auteur.
      Alors pourquoi RYLEM ?
      Odile HALBERT

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