Parrain et marraine au baptême catholique : rôle et choix au fil des siècles

Autrefois, l’église exigeait le baptême des nouveaux-nés dans les 3 jours. L’enfant était amené à l’église, sur les fonts baptismaux, quelque soit le temps, et le plus souvent à pieds, car la charrette à cheval était rare. Emmailloté comme je l’ai encore connu jusque dans les années 1950 dans un immense lange serré, il faisait donc plusieurs km dès sa naissance. J’y pense souvent quand les baptêmes étaient l’hiver ! et j’y pense de nos jours quand je vois des tout juste nouveaux nés en grande surface ! nouvelle église de la consommation, baptême de la consommation !

  • Pourquoi un parrain et une marraine

Les persécutions des premiers siècles ont donné l’occasion de l’institution de parrains, pour pourvoir à l’éducation religieuse des enfants en cas de décès ou autre défaillance des parents.
Jusqu’en 1580 environ, on prend 2 parrains et une marraine pour un garçon, et un parrain et 2 marraines pour une fille.
Parrain et marraine tiennent l’enfant lors du baptême, et ce sont eux qui répondent aux prières et demdandes du prêtre. D’ailleurs, les signatures présentes sur un acte de baptême sont celles du parrain et de la marraine, quand ils savent signer. Et, pour trouver la signature du père de l’enfant, il faut chercher dans le registre un acte dans lequel il sera parrain, donc signera, s’il sait signer. Même chose pour les femmes, car il est plus fréquent de trouver une signature de femme lorsqu’elle est marraine, qu’ailleurs.
Dans l’acte de baptême, ils sont souvent précédés de « nommé par » car ce sont eux qui présentent l’enfant au baptême et qui lui imposent son nom. D’ailleurs, assez souvent le parrain donne son prénom au garçon, la marraine à la fille. D’où une transmission de prénoms, et lorsque ces prénoms sont rares voire originaux, on doit chercher du côté des parrain et marraine. Mais bien sûr, ceci n’était pas systématique…
On appelait aussi les parrain et marraine « compères », parce que le fait d’avoir tenu ensemble un enfant sur les fonts baptismaux, créait entre eux une alliance spirituelle. Hélas, cette alliance sprituelle était ensuite un empêchement au mariage. Il fallait alors demander une dispense à cet empêchement dit « empêchement spirituel », ce qui était une complication pour les liens matrimoniaux.

  • Choix du parrain et de la marraine

Au premier enfant d’un couple, lorsque les grands parents vivent encore, ils sont choisis. Cette pratique a perduré longtemps puisque je suis née en 1968 et j’ai eu ma grand’mère maternelle et un grand oncle paternel à défaut de grand’père paternel décédé auparavant.
Aux enfants suivants, les pratiques varient, souvent les oncles tantes cousins, mais aussi les seigneurs du lieu etc… et s’agissant de célibataires on évite dans la mesure du possible le risque d’empêchement futur pour affinité spirituelle qui empêcherait le mariage. Pourtant il arrive des baptêmes ou parrain et marraine sont célibataires, et j’ignore comment on s’y prenait pour prévoir qu’ils ne se marieraient pas ensemble ?

  • Sont exclus du parrainage

• Les célibataires ci-dessus, prévoyant un risque d’affinité spirituelle.
• Les excomunniés, interdits et autres personnes ayant commis des infamies (voir ci-après le Rituel du diocèse de Nantes en 1776, malheureusement en latin)
• Les personnes ne présentant pas de connaissance suffisante de la religion. (voir ci-après le Rituel du diocèse de Nantes en 1776, malheureusement en latin). Ces connaissances étaient parfois vérifiées par le prêtre, quand il avait des doutes, et il demandait alors à la personne de réciter le Symbole des Apotres, et posait quelques questions clés sur la religion. Aucun âge minimal n’est fixé, même si ces connaissances dépendent de l’âge de raison, défini pour faire sa communion, mais éminement variable au fil des siècles, et en tout cas jamais directement lié à l’aptitude au parrainage.
Le Symbole des Apotres, c’est bien entendu le Credo, qui avait autrefois, et jusqu’il y a peu de temps, la particularité d’être en latin, et je ne suis pas certaine que la plupart des adultes aient compris ce qu’ils avaient appris par coeur comme un perroquet, car autrefois le catéchisme et la Miche de Pain de notre enfance n’existaient pas.

Voici, en Français, le Symbole des Apotres

  • De patrinis et Matrinis (Rituel de Nantes, 1776)

L’ouvrage est en latin ! Désolée !

Quandé baptismus selemniter confertur in ecclesia, necessarium est patrinorum et matrinatim ministeriam, non autem adhibeatur si baptismus confertur extrà ecclesiam.
Parochus, antequal ad baptizandum accedat, ab iis, ad quos speciat, exquirat, quantum fieri poteris, diligenter, quos susceptores elegerint, qui infantem de sacro fonte suscipiant ; ne plures quam diceat, aut indigni, vel minus apti, accedant.
Ad hoc munus non admittat infideles, aut hereticos ; publicé excommunicatos, aut interdictos ; publicé criminosos, aut infames ; nec eos proetereà qui fana mente non sunt : nec qui ignorant Symbolum Apostolorum, Orationem Dominicam, Praecepta Dei et Ecclesia ; haec enim Patrini eos, quos de baptismi fonte susceperint, ubi opus fuerit, docere senentur. (Rituale Nannetense, 1776)

  • âge record

Je suis née en 1938, et je suis la marraine de l’une de mes sœurs née 46 mois après moi. Oui, vous avez bien lu, je n’avais pas 4 ans ! N’en concluez pas que je savais par cœur mon Credo, et je suis la première intriguée, aussi la seule explication valable est qu’en période extraordinaire (ici 1942) mesures extraordinaires, d’autant que les barrages Allemands ne facilitaient pas la libre-circulation des personnes.
Maintenant, si vous avez plus jeune à nous proposer, je suis toute prête à perdre mon record !

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

30 réponses sur “Parrain et marraine au baptême catholique : rôle et choix au fil des siècles

  1. Merci encore pour ce billet fort intéressant …
    Deux remarques : je m’étonnais pour ma part d’une marraine de 7 ans, je suis donc loin de votre record !
    En Haute-Marne, les pères sont de façon systématique présents au baptême et signent (le pourcentage élevé d’hommes qui signent dès 1600) m’étonne !

      Note d’Odile :
      La signature des pères au baptême est rare en Anjou, tout comme le nombre d’hommes sachant signer en 1600 ! Comme quoi il y a beaucoup de différences d’une province ou évêché à l’autre !
      Sur le baptême voir aussi mes billets précédents :
      Le baptême d’antan : prière pour effacer le péché originel en chassant Satan.
      Une gondole d’argent pour baptiser les enfants, Angers Saint-Pierre, 1597
  2. Merci, c’est très interessant. Un enfant nouveau-né en 1630, comment ont ils fait pourque le petit ne mort pas en route, quand c’est environs 10 km et froid? Est-ce que la marraine le pris contre soi, à son peau, pour le tenir chaude? Est-ce qu’om a eu des trucs speciaux pour prende les nouvaux-nés en route, en porte-bébé?
    Moi je me suis plongé dans les archives d’Allier, et j’aime bien savoir comment on a vecu à l’époque. Et ou de trouver plus d’info, les meubles dans la maison, les ustensiles de cuisine, la fabrication et le traitement des tissus (laine, cuir, chanvre, lin).
    Je suis de Pays Bas, et j’ai un maison à La Presle, (03250 La Chabanne) dans le Montagne Bourbonnaise.

    1. Bonjour
      Autrefois, et j’ai moi même connu cela, on emmaillotait les bébés dans des langes, qui remontaient jusqu’à la tête. Certes un petit bout de la tête dépassait, mais on mettait sans doute aussi un bonnet sur cette petite tête.
      Autrefois, la religion catholique imposait le baptême sous 3 jours, sinon le prêtre refusait de baptiser et il fallait aller à l’évêché demander une dispense. Seuls les gens riches pouvaient se permettre cette dispense, en payant et en racontant que la famille habitait loin et ne pouvait se déplacer immédiatement.
      Vous êtes non seulement sur mon site mais aussi mon blog, riche d’inventaires après décès, de contrats de mariage, etc… et riche de tenter de restituer les modes de vie autrefois.
      Moi aussi j’aime comprendre comment on vivait autrefois, et depuis 24 ans que je ne travailler plus je consacre une grande partie de mon temps pour tenter de comprendre.
      Bonne journée, avec le soleil chez moi, dans la région de Nantes
      Odile
      PS n’hésitez jamais à poser ici des questions, je suis toujours heureuse d’y répondre dans la mesure où j’ai un peu de connaissances sur le sujet

      1. Bonne journée. Merci pour votre réponse si vite. Moi je connais très bien maintenant les alentours de La Presle (La Chabanne), et je me demande encore: comment le bébé il/elle était porté. Un petit chariot n’est pas logique: les chemins sont remplis des cailloux qui montent après l’hiver ou de la pluie. Est qu’on a eu dans des petits hameau peut-être un âne pour aller en route avec un bébé?
        Le porter dans les bras, ça me semble impossible quand on marche en même temps, monter-descendre, glissant parfois. On a besoin des mains, on ne peu pas porter un enfant, même pas quand c’est juste 3 à 4 kilogrammes.
        Si on peu pas se mettre sur un animal (âne, bœuf), il vaudrait quelque chose pour le fixé au corps, sur le dos au devant en profitant de chaleur du corps du porteur. Autrement on peu aussi le mettre dans un panier, avec une vessie du porc rempli de l’eau chaude à côté ou même un caillou chauffé enveloppé dans un tissu. Si on le porte à deux, c’est bien possible. Est-ce qu ‘on a jamais trouver par quel moyen on l’a fait dans l’époque? Parce que tous les nouveaux-nés étaient transporté, c’est étrange que on ne peut rien retrouver. Bon journée, aux Pays Bas ça semble aussi de devenir un dimanche bien ensoleiller.

        1. Bonjour Annelies
          J’ignorais que vous évoquiez une région moins plate.
          Mais pour les cailloux, autrefois toute la France n’était qu’ornières (trous), boue et cailloux, et tout ce qui roulait en charette, même la marquise de Sévigné, qui le raconte fort bien, était épouvantablement cahoté.
          Alors, ne peut-on imaginer qu’un voisin allait immédiatement emprunter au plus proche un cheval ou un âne. Peu de cultivateurs possédaient alors un cheval, coûteux et non utilisé pour le labour où on préférait les boeufs. Mais je pense que la solidarité existait plus que maintenant, et qu’on pouvait emprunter un cheval ou un âne.
          Ou même une charette à cheval, et je vous renvoie à ce que raconte la marquise de Sévigné.
          Bon dimanche
          Odile

          1. Bonjour Odile,

            Oui, bien sûr tout le monde a aidé tout le monde. Un homme âgé qui en connait beaucoup de l’histoire de la région (mr Robert Gay) me racontait que La Presle était commencé avec 4 familles, dans une maison. Maintenant je sais que c’était plutôt une famille, les femmes sont des sœurs des hommes et des hommes ont marié des sœurs, et le dernière famille c’est un père et la fille a marié un des hommes. C’était une grande famille compliqué. Mais je doute qu’ils ont eu un cheval; des bœufs, oui, mais ils n’étaient pas riche au début, ces 4 familles sous une toit. (Même le père de mon copain a fait encore du travail dans le bois et sur des terrains bois avec des bœufs. J’ai vu des photos et même un film.)

            J’ai jamais vu des bébé emmailloter, mais j’adore le site avec l’information. Emmailloter comme ça, changer des couches n’était pas facile. Comment est-ce qu’on a fait ça? Les couches étaient fait de quoi chez des paysans pauvre? C’est drôle, on trouve partout l’histoire des hommes, les outils qu’ils utilisent, les outils agricoles… Mais les outils dans des cuisine à l’époque, comment les femmes ont fait des vêtements et les outils pour faire ça, comment la femme était soigné après la naissance, tout ça, ça se trouve pas si facile.

            Merci pour tous les réponses j’ai lu ici. J’adore l’histoire des gens commun. J’aimerais connaitre la situation entre 1600 et 1950 dans « mon » petit hameau tellement bien, que je peu m’imaginer de voir les hommes, les femmes et les enfants se promener sur le chemin. Connaitre tellement leur vie, que je peux presque les parler. Et de voir les maisons avec leurs toits de l’orge quand je ferme à moitié mes yeux.

        2. Le bébé était sans doute dans l’équivalent  » d’une écharpe de portage  » d’alors , à l’abris d’une sorte d’ houppelande de berger portée par la personne l’emmenant à l’église ( comme les Santons de Provence ).
          Fort contente que tout soit rentré dans l’ordre pour vous Madame : santé , eau , ascenseur …

  3. Moi-même, (j’aurai 86 ans en décembre,) j’ai été emmaillotée jusqu’à 6 mois.
    J’ai eu 7 enfants , les 6 premiers ont tous été emmaillotés au moins 2 mois. A la naissance du 7ème né en 1966, la « bambinette » ayant été inventé, il n’a été emmailloté que pendant 1 mois. A cette époque, l’emmaillotage ne commençait que sous les bras et pas au niveau de la tête.
    Au sujet du baptême, nous avons effectivement été baptisées dans les 3 jours suivants notre naissance.
    Seules mes 2 jeunes sœurs nées en 1943, ont été ondoyées dans les 3 jours, avec permission de Mr le Curé, les parrains étant l’un prisonnier en Allemagne, l’autre dans l’armée du général de Gaulle.
    Elles ont reçues les compléments du baptême après la guerre.

    J’espère que vos problèmes de grippe et d’ascenseur sont résolus. Bonne journée près du radiateur.
    Françoise

    1. Bonjour Françoise
      J’ai trouvé sur Internet un site sympa BEBE A TRAVERS LES SIECLES
      http://marishka-moi.over-blog.com/article-22653731.html
      Elle donne bien une photo des bébés emmaillotés encore pire que ce que vous avez connu, mais que les siècles précédents ont connu, à savoir y compris les bras dans le maillot jusqu’au cou.
      En regardant de plus près ce blog il semble qu’elle soit à Nantes
      je vais y laisser un mot
      Odile

  4. Bonjour
    J’ai moi-même langé les plus petits (je suis l’aînée et ma mère sous traitait beaucoup). Le bébé portait sur le corps une forme de sous-vêtement, appellé « brassière » qui se tricotait verticalement en rond (je sais les tricoter)
    Mais le plus dur quand on langeait était de « souquer ferme » pour le bébé n’en bouge surtout pas, et ma maman savait rappeler à l’ordre quand je n’avais pas assez souqué.
    Et pour fermer, on utilisait un outil très dangereux : l’épingle anglaise. Il en fallait plusieurs compte tenu de la longueur à fermer.
    Il m’arrive souvent de me souvenir de cette méthode de fermeture, très efficace, mais de nos jours qui met des épingles anglaises sur les bébés ?
    Odile

    1. Oups !
      j’ai oublié que l’épingle anglaise, comme je l’appelle de nos jours, s’appelait autrefois « épingle de nourrice », ce qui explicite bien son usage d’autrefois.
      Odile

      1. Bonjour à tous.
        l Epingle de nourrice : je garde un souvenir visible sur ma joue gauche.la personne qui me gardais tout bébé m avait prise sur ces genoux et portait sur son corsage des épingles une était ouverte et je garde un souvenir inéfacable et au bon endroit de la joue ce qui me fait une fossette. je pense souvent à elle.
        j ai vue votre photo s agit t-.il du moulin du diable à Guérande
        Amitié
        n de laHardouinaye.

        1. Bonjour Madame
          Oui, il s’agit bien du moulin du Diable. Nous étions dans la Poche et nous avons fait partie du premier train d’évacuation des civils obtenu par les Américains, pour libérer enfants et vieillards en priorité.
          Nous ne pouvions pas être au Poulignen, car la villa était occupée par des réfugiés des bombardements de Saint Nazaire.
          J’avais une tante à Guérande, rue Saint-Michel
          Odile

  5. Bonjour,
    Quand il s’agissait (siècles passés) d’un parrain ou d’une marraine qui était cousin (ou cousine), savez-vous si, il ou, elle pouvait-il être mineur(e)?

    1. Bonjour Louis
      Je fus moi même marraine très jeune et je vais laisser à ma filleule le soin de calculer exactement l’âge que j’avais alors, tellement j’étais très jeune.
      Donc, autrefois aussi, d’autant que l’âge de la majorité a fortement varié et qu’au 16ème et 17ème siècles qui sont mon principal intérêt sur mon blog, il fallait avoir 25 ans pour être majeur civilement parlant, c’est à dire pour hériter et/ou gérer son bien seul.
      Mais à la même époque, la majorité dit « âge nuptial » était très nettement au dessous, et on pouvait se marier à 12 ans pour les filles et 15 pour les garçons, certes avec l’autorisation des parents, et disons plus clairement que les parents pouvaient arranger (et marier) les mariages de leur fille de 12 ans.
      Revenons aux parrains et marraines à cette époque lointaine des 16 et 17èmes siècles.
      Et vous avez bien compris qu’on pouvait en effet être très jeune, ceci dit il fallait sans doute savoir marcher et réciter une prière telle que l’ave maria par exemple
      Nous avions déjà discuté de ce sujet de l’âge des parrainages et je laisse à mes lecteurs le soin de se souvenir du lien sur lequel mon blog doit se pointer.
      Et de mon côté je vais ressortir mon rituel, car j’ai le rituel du diocèse de Nantes avant la Révolution (le tout en latin, donc à lire au repos)
      Cordialement
      Odile
      PS revenez demain, vous verrez mon âge car ma filleule aura surement bondi
      PS PAR CONTRE, ATTENTION, LE FAIT D ETRE PARRAIN ET MARRAINE ENTRAINAIT L INTERDICTION D UNE ALLIANCE ENTRE CES PARRAIN AVEC MARRAINE, CONSULTEZ SUR CE SUJET MA SERIE G qui vous donne quelques dispenses répondant à cet empêchement au mariage

      1. 🙂 🙂
        Je vous remercie pour toutes ces informations et votre rapidité 😎 .
        J’avais effectivement lu que les parrains et marraines célibataires devaient solliciter une dispense en vue d’un éventuel mariage.
        Vous l’aurez probablement compris, j’effectue des recherches de généalogie et je ne voyais que cette possibilités quant à certains choix de parrain et/ou marraine.

        J’attends patiemment demain… 😀

        Excellente journée!

  6. Bonjour

    Ma marraine avait donc 4 ans à mon baptème,
    et je me souviens que ma tante m’avait dit
    qu’elle avait récité les prières à la place de
    ma « grande soeur » encore trop petite.

  7. Bonjour,

    En 1984, j’avais 7 ans quand je suis devenu parrain de mon petit frère. Et le même jour, nous fêtions les noces d’or de mes grands-parents, et je faisais ma première communion ! Le tout pendant la messe paroissiale…

    1. J’ai remarqué que le lien avait été tout simplement supprimé. Dommage ça apportait quelque chose de le mettre à jour dans le texte.

      Non ?
      Que pensez vous d’ajouter celui que je proposais dans le corps de l’article ?
      Bonne journée

  8. Bonjour,
    Je viens de découvrir dans les registres de Teillé en 1592 les termes de compères et commères pour indiquer les parrains et marraines. Avez-vous déjà rencontré ces appellations ?

    1. Bonjour Philippe
      Merci de votre question.
      Oui, j’ai souvent rencontré compère et commère pour désigner le parrain et la marraine, et à celà rien d’étonnant car voici ce que dit le dictionnaire du moyen français :

      COMPERE, subst. masc.
      « Parrain d’un enfant par rapport au père (ou à la mère) ou bien par rapport à la marraine (le parrain d’un enfant est le compère du père, de la mère et de la marraine) ; père de l’enfant considéré par rapport au parrain (le père est le compère du parrain) »

      Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
      http://www.atilf.fr/dmf/

      Bien cordialement et n’hésitez pas une autre fois car cela sert à tous
      Odile

  9. Les hérétiques étaient aussi exclus du parrainage lors d’un baptême catholique, le texte latin du Rituel de Nantes le dit pourtant…oubli ?

    guy héroux,
    Montréal.

    1. Bonjour
      A l’époque du Rituel que je cite, celle qui précède la Révolution Française, le baptême tenait lieu d’état civil, mais comme vous avez pu le lire ci-dessus, le prêtre vérifiait le degré de connaissances catholiques en posant des questions.
      En outre, à cette époque, mais cela existe encore ici de nos jours, les parents responsables ne choisissent pas les parrains et marraines hors de leurs convictions. Soit ce sont donc des proches soit des employeurs ou notables connus.
      Enfin, j’ose affirmer qu’à l’époque les esprits tordus n’existaient pas comme de nos jours, donc aucune personne non catholique se serait glissée dans les parrainages, car cela n’était pas sa conviction.
      Certes, de nos jours, tout à changé, et les esprits tordus sont légion. Mais je reste certaine que cela n’était pas le cas autrefois.
      Odile

  10. Une personne de confession religieuse différente ne serait pas entrée dans l’église à ces époques pour une raison à ne pas oublier :
    C’était interdit et vu comme une offense, voire un crime de religion, ce qui pouvait coûter très cher par la suite.

    1. Bonjour
      Où avez-vous trouvé cette affirmation, car selon moi seule la religion des parrains et marraines était vérifiée.
      Lorsque vous donnez de telles affirmations que la vôtre, vous devez obligatoirement citer vos sources, et elles doivent être fiables, ce qui n’est pas le cas de toutes les sources sur Internet.
      J’ai le rituel de cette époque, écrit entièrement en latin, et j’ai toutes les données concernant le baptême autrefois.
      Odile

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *