Procuration d’Alain Royer à son frère Olivier, pour gérer ses biens en Anjou, La Chapelle-sur-Erdre 1611

Selon l’armorial de Bretagne de Potier de Courcy, cette famille ROYER serait originaire de Normandie où elle est maintenue de noblesse en 1666) – sieur de Louvinière, – marquis de la Brisolière, en 1672, paroisse de Lucé, – de Septforges, au Perche, – de la Poignardière, paroisse de La Chapelle-sur-Erdre. Elle fut maintenue en 1712 au ressort de Nantes. Et portait « d’or à une fleur de lys de gueules, abaissée sous deux merlettes affrontées de sable » et avait pour devise « Fortiis et prudens simul »

Cette famille ROYER a dû avoir une alliance en Anjou, car la procuration suivante montre qu’elle y a des intérêts, au point de déléguer la gestion des biens en Anjou à l’un des membres.

La Chaussée, terre dont il est question ci-dessous, est un nom de lieu si répandu en Loire-Atlantique comme en Anjou, que j’ignore de laquelle il s’agit.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le mardi 23 mars 1611 avant midy, fut présent devant nous René Serezin notaire royal à Angers, allain Leroyer escuyer sieur de la Chaussée, demeurant au lieu de Forges paroisse de la Chapelle sur Erdre près Nantes, lequel a fait nommé créé et constitué et par ces présentes créé et constitué Ollivier Leroyer escuyer sieur de la Pougnardière (la Poignardière, La Chapelle-sur-Erdre, 44) son frère, son procureur auquel il a donné pouvoir et mandement spécial de faire pour et au nom dudit constituant toutes et chacunes les affaires et négoces de sa maison, recepvoir toutes et chacunes les sommes qui luy sont et seront cy après deues soit pour les principaulx, intérests, rentes, fruits, fermes et toutes autres choses et en bailler tels acquits et quittances que besoing sera, mesmes des extinctions et admortissements de rentes si aulcunes se trouvent à faire, bailler à ferme si besoing est ses terres ou partie d’icelles de telles personnes et pour tel prix que sondit procureur verra bon estre, poursuivre tous et chacuns les procès meuz et à mouvoir où ledit constituant se trouvera avoir intérests jusques à sentence et arrests et mesmes le procès pendant en la chambre de l’Ordre à Paris, touchant la terre de la Chaussée, et faire en ce qui en despend ce que ledit constituant ferait ou pourroit faire si présent en personne y estoit mesmes pour intenter actions si aulcunes se trouvent à intenter pour la conservation de ses droits, substituer ung advocat pour plaider ou tels autres procureurs que besoing sera, eslire domicile etc et généralement etc promettant etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents à ce Me Fleury Richeu et Estienne Mestivier demeurant Angers tesmoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
et voyez la signature d’Alain Royer, dans laquelle les lettres se ressemblent toutes

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19 réponses sur “Procuration d’Alain Royer à son frère Olivier, pour gérer ses biens en Anjou, La Chapelle-sur-Erdre 1611

  1. Je m’intéresse beaucoup a l’histoire de la Poignardiàre à La chapelle sur Erdre et votre article sur la famille le Royer est très intéressant. Auriez vous des informations sur les familles de Coutances et Canuel auxquelles les le Royer était alliés…?
    savez vous si ces falmilles avaient été proches des réformés ( huguenots?)
    Merci d’avance

    Christian Kerlovéou

      Réponse d’Odile :

    Je suis désolée, je n’ai rien de plus que ce que donne mon blog au jour le jour au fil de mes trouvailles et retranscriptions de minutes anciennes car je maîtrise la paléographie, et je pense ainsi être utile en mettant au clair des textes anciens.
    Je ne fais pas de recherches sur les familles dont vous parlez, uniquement des relevés de minutes notariales qui seront utiles.
    Odile

  2. bonjour a nouveau,

    J’ai rencontré Mr Villemain actuel propriétaire de la Poignardière à la Chapelle sur Erdre à qui j’ai parlé de votre article. il est très intéressé…serait il possible de le lui communiqué?

    cordialement,

    Christian Kerlovéou

      Note d’Odile :

    Vous pouvez lui communiquer cette page.
    Odile

  3. J’ai avancé sur l’histoire de la Poignardière: Alain le Royer sieur de la chaussée et de forge pourrait en fait détenir une ensemble de terres comprenant la Poignardière à La Chapelle sur Erdre car ce domaine est situé le long d’une très ancienne voies ( chaussée qui conduit à un ancien passage vers Nantes,) et surtout i l y a également un lieu dit la forge ( ainsi qu’une « fontaine de forge ») juste de l’autre côté de cette chaussée par rapport à La Poignardière; Je suis à la recherche de la généalogie ascendante de Alain le Royer qui serait dans le branche bretonne des « Le Royer(s) » de la Brisolière et Domfront , Septforges en Mayenne…olivier le Royer a été marié à une très riche famille de marchand écossais de Nnates : les Spadine( Spalding)si vous avez des infos…je suis preneur

      Réponse d’Odile :

    Je ne suis pas une spécialiste des preuves de recherches sur Nantes, mais sur Angers.
    L’acte que je mettais ci-dessus montrait effectivement un lien entre Angers et Nantes à un moment T
    Mais, il s’avère que :
    1 – le patonyme ROYER LEROYER est très répandu
    2 – les familles LEROYER d’Anjou ont été longuement étudiées et publiées par Bernard Mayaud, dont les ouvrages sont en usuels ayx Archives Départementales rue de Bouillé à Nantes. Mais malgré le grand nombre de recherches qu’il a faite sur plusieurs familles angevines de ce nom, aucun membre cité par lui ne porte le prénom Alain, et le prénom Olivier.
    3 – le dictionnaire de la Mayenne de l’abbé ANGOT également disponible aux mêmes Archives en usuel rue de Bouillé, cite plusieurs autres familles LEROYER, sans suite généalogique possible cependant.

    Mon blog et mes travaux ont pour unique but la recherche, retranscription et publication de PREUVES qui serviront sans doute à des chercheurs sérieux un jour, comme des pièces d’un puzzle, qui leur sera probablement utile.
    Le type de généalogie que vous demandez répond à un travail de titan, si toutefois on parvenais à réunir les preuves.
    Or, en Loire-Atlantique les notaires ne permettent pas de remonter au delà de 1600
    sauf à trouver une succession,
    ou à trouver les chartriers des lieux
    vous devez donc imprérativement vous rendre aux Archives Départementales rue de Bouillé, et tenter de trouver ces documents.
    Odile
    PS : par contre j’attire votre attention sur toutes les généalogies qui circulent actuellement sans PREUVES, et ce que j’en pense sans PREUVES
    En effet vous devez tout vérifier par des preuves car certains ouvrages m’ont traumatisée depuis longtemps, tant j’y ai découvert de fantaisies.
    J’ai même écrit il y a longtemps des pages sur mon site, que je vous conseille vivement de relire, car j’y explique toutes les erreurs et fantaisies de certaines sources et certaines généalogies encore actuelles.

    J’y explique toutes les sources d’erreurs, mais aussi comment travailler uniquement par les preuves.
    Mon blog et mon site ne traitent que de preuves, et les copies de généalogies sans preuves vérifiées n’y ont pas de place.
    Ce qui signifie que si l’un de mes lecteurs venait y déposer une génélogie Leroyer, je demanderai les preuves.
    Désolée.
    Odile

  4. Merci une fois de plus pour toutes ces indications. Je tiens cependant de source sûre que la famille Le Royers de la Brisslolière à une branche cadette qui s’est implantée à Nantes et acquis le domaine de la Poignardière à l’occasion d’un mariage probablement roturier..je vais pouvoir consulter les archives du comte d’Elva à la Roche sur Yon ( il s’agit du dernier survivant de cette branche cadette bretonne)

    Je vais donc continuer ces recherches en vous remerciant une fois de plus pour vos commentaires;
    Christian

  5. Cher Monsieur Kerloveou,
    Je descends de ces LeRoyer et j’ai fait une recherche exhaustive aux AD44, ceux de la Mayenne et au Fonds d’Hozier, recherche qui fut publiée. Votre source que vous qualifiez de sûre concernant les Royer de la Brissolière est fausse. D’Hozier a d’ailleurs rejeté les deux seuls documents qui relient nos Le Royer de la poignardière aux Le Royer normands. Il me fera plaisir de vous envoyer l’extrait de l’article que j’ai publié à ce sujet – je ne monte pas plus haut que René Le Royer x Isabeau Texier pour l’instant, mais je poursuis une piste qui, je l’espère, me permettra de remonter plus haut. Comme je publie tout ce que je trouve, si je trouve, je le publierai et vous le saurez. Cordialement, R.-Yves Gagné

  6. Rebonjour, il est aussi possible qu’Alain était alors de passage à Angers car il fit son testament l’année suivante en 1612 à Orléans – voici un extrait de mon article :
    « Qualifié de sieur de la Chaussée et de Forges lors de son testament. Le 1er avril 1612, devant Me Charles Contant, notaire au châtelet d’Orléans, « surnommé frere Pacifique religieux novice au couvent des Capucins de cette ville », il fait son testament  » (source : Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, no 262, hiver 2009, p. 283).

      Note d’Odile :

    La Loire était alors l’autoroute (si l’on peu ainsi s’exprimer de nos jours) de la France.
    Alain Leroyer avait cependant des biens en Anjou, ce qui signifie qu’il avait un lien familial quelconque qui lui y avait valu une succession directe ou collatérale, ou à sa femme.
    Bonne journée à vous
    Pas de soleil ! Mais ceci est devenu une manie du soleil depuis cette année !
    Odile

  7. Bonjour Madame Odile, vous écrivez qu’Alain Leroyer avait des biens en Anjou, je lis et relis l’acte et ne vois aucune référence à des biens en Anjou. Pouvez-vous m’éclairer? Si c’est à la Chaussée que vous faites référence, elle appartenait auparavant à la famille Texier, la mère d’Alain Leroyer étant une Texier, c’est sûrement en Loire-Atlantique. Tout cela est dans mon article de 2009 cité dans mon message précédent. J’aimerais savoir si vous avez un acte de photographié sur votre disque dur, est-ce possible d’avoir une adresse de courriel directe hors le blog (vous avez déjà mon adresse). Cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Bonjour monsieur
    J’ai programmé pour les 30 et 31 mai prochains sur ce blog la retranscription de 2 actes angevins qui donnent les collatéraux d’Ollivier et Alain Leroyer.
    Votre article n’étant pas sur Internet et n’ayant pas les références de cet article, j’ignore toujours quel ascendance vous avez trouvée et surtout à travers quelles preuves.
    Pour ce qui est des actes originaux que je retranscrit sur mon blog au fil des jours, sachez que les Archives Départementales du Maine et Loire interdisent qu’on transmette les copies, et ce parce qu’ils veulent garder leur emploi en ayant toujours des lecteurs.
    Je vous suggère donc de leur écrire entre-temps pour qu’ils me donnent l’autorisation de vous transmettre les actes qui sont programmés les 30 et 31 mai. Vous leur expliquez la situation, et que ces pièces sont des preuves nécessaires à la connaissance de la vérité et qu’il faut donc autoriser madame HALBERT à les publier aussi en originaux.
    Sachez cependant que d’habitude mes lecteurs savent que je ne retranscrit que des preuves et me font confiance et savent, oh combien, qu’on peut me faire confiance, et j’ajouterais même qu’on peut me faire confiance alors que sur certains forums on peut se méfier de tout !!!

    et je maintiens donc grâce aux preuves que j’ai !
    Les 28 cohéritiers d’Olivier et Alain, côté Leroyer, sont tous Angevins.
    Bonne journée à vous
    êtes vous Canadien ?
    Odile

  8. Il est évident que le blog d’Odile Halbert comporte une accumulation de preuves pour chaque sujet qu’elle traite, et je pense que tous les habitués de ce blog seront d’accord avec moi.
    On ne peut pas mettre en doute ses conclusions.

  9. Depuis ce matin, le site des Archives Départementales de Loire-Atlantique a un immense problème, du genre attaque.
    Odile

  10. Bonjour ,
    Si Mme Halbert ,grâce à ses recherches et transcriptions , a constaté que cette famille a des biens en Anjou ,on peut lui faire toute confiance.

      Note d’Odile :

    La procuration ci-dessus est la preuve qu’Alain Leroyer a des intérêts en Anjou.
    S’il nomme son frère Olivier Leroyer c’est qu’Alain va vivre plus loin et surtout religieux.
    Le fait que M. Gagné ait trouvé la famille Texier en Loire-Atlantique n’est pas en cause.
    Les alliances entre Angevins et Bretons étaient bien existantes, et à cette époque, citons le maire de Nantes qui avait épousé une Angevine, et que je retrouve à Angers régulièrement traitant chez les notaires ses affaires.
    Dans le cas des Leroyer, on verra lorsque j’aurais publié ici les 30 et 31 mai prochains, qu’une partie de la famille est Angevine.
    Odile

  11. Chère Madame Odile,
    Je crains qu’on ait énormément mal interprété mon propos. Je n’ai jamais mis en doute votre travail, ni vos transcriptions, et je suis surpris que tout à coup, des gens se liguent d’un côté comme si j’avais voulu critiquer votre travail que je trouve admirable – c’est bien là le problème des blogs. J’étais tout simplement intéressé à savoir si vous aviez en votre possession un testament qui est cité dans l’inventaire des Archives de la Maine et Loire mais que vous n’avez pas encore transcrit – de là ma question – c’est problablement ce testament en question qui contient le nom des cohéritiers – si vous le transcrivez je n’ai nullement besoin d’avoir la copie. Il est évident pour moi que Georges Le Royer, sieur de la Motte a eu 7 frères et soeurs, dont j’ai retrouvé les noms et la descendance, et qu’il est d’origine angevine. Je vous disais tout simplement que l’acte cité en particulier ne mentionait pas spécifiquement de biens en Anjou et j’ai cru que vous seriez personllement intéressée par ma petite contribution que celui qui a donné la procuration s’est retrouvé à Orléans l’année suivante. J’ai publié un article sur cette famille (sans toucher un seul centime de revenu, c’est un hobby, cet article cite quelques actes impliquant Georges), dont je voulais vous envoyer copie si vous vouliez bien m’envoyer un courriel pour me donner une adresse de courriel à vous. Ce n’est nullement pour qu’il soit copie-collé sur internet mais seulement pour vous tenir au courant. Vous avez mon adresse de courriel, si vous désirez poursuivre cette conversation. J’ai bien hâte de vous lire les 30 et 31 mai (et n’importe quel autre jour) et recevez entretemps, mes plus sincères salutations. R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Georges avait effectivement 7 frères et soeurs
    et Allain et Olivier avaient 2 soeurs, qui sont sur mon blog :
    http://www.odile-halbert.com/wordpress/?p=25073

    Les actes que j’ai trouvés, et qui ne sont pas mentionnés dans les inventaires des Archives, car il s’agit de mes recherches personnelles, concernent tous la succession de Georges en Anjou.
    Ne vous fâchez pas !
    Mes lecteurs ont l’habitude de ce blog, et savent que tous ces actes sont le fruit de mes dépouillements et de mes retranscriptions personnelles, et qu’il ne contient que des preuves.
    D’ailleurs, mes lecteurs ont tellement l’habitude d’ouvrir mon blog chaque matin, qu’hier matin, plusieurs d’entre eux se sont inquiétés de voir le blog muet, et pour cause j’étais en panne de connexion.

    Je ne descends pas des Leroyer dont il est question ici, mais d’autres Leroyer, et le patronyme est relativement fréquent en Anjou.
    La parentèle de Georges Leroyer aussi.
    Odile

  12. Monsieur Gagné
    Je pense que votre message ci-dessus fait allusion à un testament que vous attendriez.
    Un testament est totalement religieux et pour les pauvres, mais ne porte jamais de données familiales ni des biens. Parfoit la domestique est citée, et seulement la domestique, jamais la famille.
    Par contre en fin de testament, les exécuteurs testamentaires, toujours au nombre de 2 minimun, sont souvent des proches, et le lien assez souvent mentionné.
    Odile

  13. Rebonjour, je vous remercie de votre réponse – je vous aime trop pour être fâché. Je n’attends pas de testament en particulier, seulement des renseignements supplémentaires. Mes Le Royer sont aussi dans l’ascendance des chanteuses Céline Dion et Isabelle Boulay. Après vos transcriptions du 30 mai et 31 mai, je pourrai vous les envoyer pour votre blogue, si cela vous intéresse. Quant à la référence de l’article, je l’ai donnée ci-haut (voir la mention d’un article de 2009). Cordialement, R.-Yves Gagné

  14. Sur mon blog, vous avez déjà d’autres actes concernant cette famille, tous passés à Angers.

    Ollivier Leroyer sieur de la Poignardière cède une rente, La Chapelle sur Erdre 1622

    Georges Leroyer avait laissé à ses neveux 1 800 livres de rente annuelle, assise sur la gabelle du grenier à sel de Paris, Casson et Maisdon et Angers 1609

    Donc, avec l’acte ci-dessus cela fait 3 actes passés à Angers, et avec les 2 actes qui seront publiés les 30 et 31 mai, cela fera 5 actes publiés à Angers, pour une famille qui ne me concerne pas, mais pour laquelle j’ai noté ce que j’avais trouvé, pour l’intérêt d’autre lecteur, le cas échéant.

    Les 2 filles qui vivant en Loire-Atlantique actuelle, mariées l’une à Louis Du Houssay et l’autre à Spadine, sont, selon moi, et en pure déduction de ces 5 actes les soeurs d’Olivier et Alain, et elles sont cohéritières avec eux de leur oncle Georges.
    Mais les actes à venir vont vous donner les autres cohéritiers, cette fois à Angers, donc cette famille Leroyer est bien assise au début du 17ème siècle en Bretagne (vos ascendants directs) et en Anjou (leurs cousins, oncle et tante)
    Lorsqu’on fait des recherches, il est parfois intéressant de tenter de remonter les parentèles collatérales, car ce sont souvent elles qui permettent de remonter.
    D’ailleurs, je vous signale que les Archives du Maine et Loire ont concervé un siècle au delà des Archives de Loire Atlantique, et les notaires commencent donc en 1502, comme d’ailleurs vous pouvez le constater sur bcq d’actes de mon blog, qui remontent aussi haut.
    Ceci dit les actes de cette période, hors les dégâts du temps, des souris, insectes, et eau, sont très lisibles.
    J’ai bien noté votre intérêt pour cette famille, et si je trouve à l’avenir d’autres actes la concernant, croyez bien que je m’empresserai de les retranscrire.
    Bonne journée à vous
    Odile

  15. Bonjour, pour faire complet, les interessés pourront trouver un acte numérisé en ligne sur l’appel fait à Paris par plusieurs des héritiers de Georges Le Royer le 10 mai 1604 –
    http://doc.geneanet.org/registres/zoom.php?idcollection=1264&page=710&r=1&Larg=1280&Haut=1024
    Source : AN Paris (Paris, Ile-de-France, France) Tutelles 1603 – 1605 | Cote : AN Y3881.
    Le frère de Georges, René, épousa Isabeau Texier, dame de la Poignadière, de la Chaussée, de Beauregard et des Forges, fille de Pierre Texier: ils sont les parents de Renée Le Royer, épouse de Louis du Houssay, dont Aliette du Houssay (épouse de Thomas Morel), mère d’Olivier Morel de la Durantaye qui s’est installé au Canada et a une nombreuse descendance (dont le soussigné, Céline Dion, etc).
    Bon week end, cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Le monde est petit, j’étais occupée à retranscrire un acte MOREL, car cette famille est l’une des familles nobles à cheval sur l’Anjou et la Bretagne.
    Par contre, je suis surprise que vous ayez droit de mettre des originaux sur Geneanet, car les Archives du Maine et Loire, entre autres, interdisent toute copie ou que ce soit.
    Il est vrai que la France est remplie de petits chefs qui font chacun leur loi ! Donc chaque conservateur en chef doit avoir la sienne !!!
    Odile

  16. Bonjour, ce n’est pas moi qui ai mis cet acte sur Geneanet, mais bien des gens qui sont à numériser les ANFr, travail extraordinaire – voir http://www.famillesparisiennes.org, où j’ai trouvé la référence – il y a un instrument de recherches sur le site pour les patronymes déjà numérisés. Quant aux Morel, j’ai publié en trois parties (env. 60 pages au total), un article sur cette famille jusqu’au XVe et les familles collatérales dans l’ascendance dans les Mémoires de la Société généalogique canadienne française en 2009, c’est pour cela que, dans la partie 3, il est question des du Houssay et des Le Royer. J’avais trouvé la trace de « notre » Georges Le Royer, par exemple ce qui suit, tiré du Cabinet des Titres, Dossiers Bleus 590 (pièces au soutien de sa requête qui est au Nouveau d’Hozier 295): Le 19 mai 1607, à Nantes, Me Pierre Bougaud sieur de la Motte reconnaît avoir reçu d’écuyer Alain Le Royer sieur de la Chaussée la somme de 559# 11 e 6 s en deduction de 750# pour laquelle le dit Bougaud avait cédé audit Le Royer le seizième de la dette due par les héritiers de feu Jean Damard, « dont noble Jacq Giquel sr du Lermont et Dlle Charlotte Damard sa femme et noble homme Olivier Le Moine se sont obligés tant en leur noms que caution des autres heritiers du dit feu Damard a feu Ec Georges le Royer vivant sr de la Motte ». Le 14 novembre 1607, le même confesse avoir reçu 24 livres d’Alain Le Royer en déduction de ce qu’il s’est obligé à payer audit Bougaud. Bonne journée, R.-Yves Gagné

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