René Lemerle et Julienne Gendron prennent un bail à ferme au Douet, Saint-Sébastien-sur-Loire 1716

avec des vignes à la Persagotière, également située alors sur la paroisse de Saint Sébastien, et depuis 1791 sur la commune de Nantes.
Les logements, probablement en mauvais était vont être réparés rapidement par la propriétaire, et les terres sont dites en friche. Aussi, si j’ai bien compris, le premier paiement ne sera qu’à la Toussaint 1717, puisqu’il n’y aura pas de récolte en 1716 et qu’il faut défricher en 1716.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 avril 1716, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumission et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, a comparu demoiselle Jeanne Barleuf veuve de Me Guillaume Philippes procureur au présidial dudit Nantes, demeurante en la ville de Clisson paroisse de la Trinité, laquelle aferme par le présent acte avecq promesse de garantie vers et contre tous pendant 7 ans qui commenceront à la fête de Toussaintz prochaine qui finiront à pareille de l’an 1723,
à René Lemerle laboureur et Jullienne Gendron sa femme qu’il autorise, demeurants au village du Doüet paroisse de St Sébastien sur ce présents et acceptants
scavoir est une maison située audit village du Doüet consistant en une chambre basse un grenier au dessus, une soue, une écurie et une grand chambre à côté le tout couvert à thuilles, un jardin au derrière,
25 boisselées de terre labourable situées scavoir 20 dans la pièce de la Grande Garillère,une dans celle de la Petite, et 4 dans celle du Fougeré,
avecq 5 hommées de vigne domaine en plusieurs endroits du clos de la Persagotière,
le tout situé en ladite paroisse de St Sébastien, ce que lesdits Lemerle et femme disent bien connaître,
à la charge à eux d’en jouir en bons ménagers
et d’entretenir et rendre lesdits logements en bon état de réparations loccatives conformément à l’usage du pays par ce que ladite demoiselle Phelippes promet les y faire mettre même de faire faire un plancher neuf au lieu du vieil et de faite mettre ce vieil en forme de plancher à ladite écurie, même de faire bien ouvrir et fermer les portes et fenêtres le tout incessamment
et tiendront les terres labourable et vignes bien closes de leurs haies et fossés
et en faire les dites vignes de tous leurs tours et façons aussi suivant l’usage du pays en temps convenable
sans coupper aucun arbre par pied
auront seulement les émondes de ceux qui sont émondables aussi en temps et saison convenables
pourront lesdits preneurs commencer de labourer dès ce présent les dites terres afin de les préparer à cause qu’elles sont présentement en friche
et au parsus a été la présente ferme ainsi et de la manière faite au gré desdites parties pour lesdits Lemerle et femme preneurs en payer quite de frais à ladite demoiselle Philippes en sa demeurance la somme de 40 livres chacun an au terme de Toussaintz à commencer le payement de la première année à payer le terme de l’an 1717 et à continuer à l’expiration de chacune des autres années
à tout quoy faire et à délivrer quite de frais dans quinzaine une copie du présent acte à ladite demoiselle Philippes lesdits Lemerle et femme s’obligent solidairement l’un pour l’autre un d’eux seul pour le tout renonçant au bénéfice de division ordre de droit et de discussion, sur l’hypothèque de tous leurs biens meubles et immeubles présents et futurs pour en défaut de ce y être contraints en vertu du présent acte par exécution saisie et vente d’iceux biens comme gages tout jugés par cour même par emprisonnement dudit Lemerle à cause que c’est pour jouissance d’héritages de campagne …
consenty jugé et condamné au tabler de Bertrand situé à Pirmil où ladite demoiselle Phelippes a signé et pour ce que les autres ont dit ne scavoir signer ont fait signer à leur requête scavoir ledit Lemerle à Me Jean Janeau et ladite Gendron à Gabriel de Bourgues sur ce présents lesdits jour et an que devant

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie >partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

2 réponses sur “René Lemerle et Julienne Gendron prennent un bail à ferme au Douet, Saint-Sébastien-sur-Loire 1716

  1. Bonjour,
    Je vous remercie vivement de mettre le fruit de vos recherches en ligne, d’autant plus qu’elles touchent d’assez près à mes propres recherches sur mes ancêtres de la région nantaise dont Janne Barleuf et Guillaume Phelippes. Mes ancêtres Phelippes et Ferronnière de Rezé sont liés à la famille Halbert mais je ne parviens pas à identifier précisément la filiation Halbert concernée. Si jamais cela vous intéresse, je peux vous communiquer mes informations.

      Réponse d’Odile
      Voyez mes propres travaux sur les Halbert de Rezé et St Sébastien
      Ce n’est pas ma lignée paternelle, mais une très ancienne grand mère Halbert, et j’ai fait quelques recherches sur elle.
      Par contre, je suis totalement en panne sur ma PHELIPPE
      et si vous avez des pistes, je suis preneuse
      J’ai encore des actes à mettre, mais je suis débordée et je n’arrive pas à aller plus vite sur le blog, mais j’ai déjà mis plus de 2 000 actes et ma base de données devient appréciable
      Odile

  2. J’ai bien sûr consulté vos travaux mais je ne parviens pas à y voir beaucoup plus clair tout seul car plusieurs pistes évoquées me paraissent contradictoires. Certains remariages non identifiés doivent compliquer les choses… Je confirme cependant l’info suivante : « Michel Phelippes, boulanger … est le fils de Pierre Phelippes « hôte vendant vin » à St Saturnin , Nantes, et de Marie Letourneux. Pierre Phelippes s’est marié en seconde noce à Perrine Buron (Bureau?) et a eu pour fils Christophe, greffier et notaire royal de Rezé (+1 Marguerite Foucher +2 Jeanne de Ramée) et Guillaume Phelippes (+Jeanne Barleuf), ce dernier procureur au siège présidial et prévosté de Nantes. Perrine Buron fut également mariée en seconde noce à Guy Lemerle, tonnelier, et ils demeuraient au village du Mortier Vachu à Rezé.

    (selon Phelippes Couillaud, mars 2007) – Quelle est cette référence?
    Je peux peut-être vous en dire plus sur mes sources mais il faudrait que je puisse vous communiquer des pièces jointes.

      Réponse d’Odile
      Je ne connais pas de Mortier Vachu ni de Mortier à Rezé.
      Je ne peux pas vous aider plus que ce que j’ai mis en ligne. Désolée.
      Je n’ai plus les coordonnées de mars 2007.
      Si vous souhaitez que d’autres de mes lecteurs vous soient utiles, merci de poser vos questions ici, avec des dates, lieux, et sources citées.

Répondre à Ronan Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *