Vente de la maison de la Violette au bourg de Thorigné d’Anjou, 1629

par les héritiers Bordier, en fait pour payer les dettes de leur père, qui sont longuement listées sur 3 pages à la fin de l’acte, car ce sont les créanciers du défunt qui sont payés par cette vente.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) : Le mardi 6 février 1629 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establys Pierre Bodere marchand demeurant en la paroisse de Montreuil sur Maine tant en son nom privé que comme père et tuteur naturel des enfants mineurs de luy et de deffuncte Jehanne Bordier, Pierre Hubert demeurant à Cantenay tant en son nom que pour et au nom et comme soy faisant fort de Loyse Bordier sa femme, et Jacques Marin mestaier au lieu du Port paroisse dudit Montreuil tant en son nom que comme procureur de Perrine Bordier sa femme, tous enfants et héritiers de deffunt Jehan Bordier vivant mestaier dudit lieu du Port
lesquels ont recogneu et confessé avoir ce jourd’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté perpétuellement par héritage et promettent garantir de tous troubles hypothèques et empeschements quelconques
à vénérable et discret missire Pierre Hiret prêtre curé de Monguillon y demeurant présent et acceptant et lequel a achapté et achapte tant pour luy que pour Gabrielle Hiret sa sœur leurs hoirs et ayant cause,
scavoir est le lieu de la Violette au bourg et paroisse de Thorigné

la Violette, maison commune de Thorigné, dans le bourg, appartenant en 1671 à noble homme Claude Foussier, avocat, qui y meurt le 28 mars ; aujourd’huy à M. Hervé-Benoist.L’habitation porte la date 1716 – et sur un joli cadran solaire en ardoise, on lit : Dessiné et gravé par T. –D. –M. –G. Limier, prêtre, curé de Champteussé, Déclinant de 7 degrez, du midy vers l’Orient M DCC XVII – avec armoiries : de … au chevron de … accompagné de 3 roses de …, 2 et 1 (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

composé de maison grange estable cour jardin vigne saullaye clotteau et clos de vigne le tout en un tenant, joignant d’un costé le grand chemin tendant de Thorigné au port de Montreuil d’autre costé le clos de vigne de Me Gilles Bouchard d’un bout le grand clos de vigne, d’autre bout aulx jardins de François Coulon Guillaume Mellois et au chemin tendnat dudit bourg de Thorigné à Sceaulx,
Item un clotteau de terre contenant 5 boisselées ou environ joignant d’un costé les jardins de la Hardaye d’autre costé le clos de vigne de la cure de Thorigné,
Item un autre clotteau contenant 4 boisselées ou environ joignant le tout d’un costé aulx enfants Jehan Rideau d’autre costé à la ruette tendant du Bril à Grez,
Item 2 planches au grand jardin l’une joignant d’un costé le jardin de la veufve Rideau d’autre costé au jardin du curé dudit Thorigné, d’un bout le chemin tendant de Thorigné à Grez d’autre bout les prés du prieuré de Thorigné et l’autre planche joignant d’un costé (blanc) Guioullier d’autre costé les jardins dudit Rideau d’un bout le chemin tendant dudit Thorigné à Grez, et d’un bout ladite prée dudit prieuré
Item un clotteau de terre contenant 11 boisselées joignant d’un costé la terre du Virdet d’autre costé la terre de Timon d’un bout ledit grand chemin de Monstreuil et d’autre bout ledit Timon
Item un loppin de vigne contenant 8 hommées au clos du Grand Panlou joignant d’un costé le grand chemin tendant dudit Thorigné d’autre costé la gast de (blanc) d’un bout le chemin tendant de Thorigné à Champigné et d’autre bout la vigne de Me Gilles Gautier
le tout ainsi qu’il se compose et poursuit avec leurs appartenances et dépendances et qu’elles sont eschues de la succession dudit deffunt Bordier sans rien en excepter retenir ne réserver
des fiefs et seigneurie de Thorigné, la Hardaye, la Laleu et autres si aulcuns sont, aux cens rentes et debvoirs seigneuriaux et féodaulx anciens qui en sont deubz
transportant etc la présente vendition faite pour le prix et somme de 620 livres laquelle ledit aquéreur a présentement solvée payée et baillée en l’acquit desdits vendeurs
à noble homme Charles Rousseau ( ?) marchand demeurant en ceste ville paroisse St Pierre père et tuteur naturel des enfants de luy et de déffunte Marguerite Doisseau fille et héritière de deffunt Jacques Doisseau la somme de 315 livres tz que ledit deffunt Bordier debvoit audit deffunt Doisseau savoir huit vingt dix sept livres tz pour le contrat d’acquest que iceluy deffunt avoit fait de honneste homme René Villyer dudit lieu de la Violette devant Deille notaire soubz ceste cour le 7 juillet 1617, 100 livres pour autres … (il y en a 3 pages comme cela, que je saute)
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de vénérable et discret Me René Verger prêtre chapelain de St Hervé en l’église de la Trinité de ceste ville, Me Jehan Granger, François Chauvet demeurant audit Angers

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Et voyez la belle signature de Bodere, qui semble être le seul héritier à savoir signer.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie >partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

20 réponses sur “Vente de la maison de la Violette au bourg de Thorigné d’Anjou, 1629

  1. Bonjour Odile

    Voilà très longtemps que nous n’avons échangé et j’espère que vous allez bien

    Je viens de découvrir que parmi les nombreuses transcriptions que vous mettez sur le Net et qui doivent faire le bonheur de quantité de vos lecteurs, il y en a une qui relate la vente de la maison de la Violette au bourg de Thorigné d’Anjou le 06.02.1629. Votre acte y indique que l’acquéreur a remis une partie du prix de vente, soit 315 livres à « noble homme Charles ROUSSEAU, marchand demeurant en ceste paroisse de St-Pierre, père et tuteur naturel de luy et de deffunte Marguerite DOISSEAU fille et héritière de deffunt Jacques DOISSEAU »

    Cet acte m’a beaucoup intéressé mais je suis interrogateur sur sa date. Etes-vous sûre qu’il s’agit bien de 1629 ? Dans l’affirmative il y aurait alors une homonymie de couple assez curieuse. Jugez plutôt.

    J’ai connaissance d’un couple Charles ROUSSEAU / Marguerite DOISSEAU mais plus tardif puisque cette dernière était née à Saint-Gilles du Vieux Marché en 22 le 19.06.1644. Elle était bien fille d’un Jacques DOISSEAU, lequel sr. de Poulancre et de la Hardouinaye (cela va vous rappeler Merdrignac la patrie de vos ancêtres paternels) était maître de forges dans la forêt de Poulancre. Il mourut le 18.10.1674 en sa maison de la Chaussée au château de la Hardouinaye dont il était le propriétaire. Il avait épousé une femme qui porte un patronyme que j’ai relevé dans plusieurs de vos travaux. Elle s’appelait Marguerite PASQUERAYE mais je sais peu de chose d’elle sinon qu’elle avait un parent (sans doute un frère), Mathurin PASQUERAYE né vers 1610 qui fut chantre et chanoine de l’église Saint-Martin d’Angers.

    Le couple Jacques DOISSEAU / Marguerite PASQUERAYE eut au moins 5 enfants :

    – Catherine DOISSEAU morte le 25.04.1675 à Guitté. Elle avait épousé le 16.10.1662 à Guichen (35) Siméon HAY, chevalier, comte de Couellan, dont deux enfants.
    – Marthe DOISSEAU
    – Marguerite DOISSEAU, celle-là même qui épousera Charles ROUSSEAU. Elle naquit comme dit plus haut à Saint-Giiles-du-Vieux-Marché (22) le 19.06.1644. Elle ne pouvait donc pas figurer sur un acte de 1629 pas plus que son père ne pouvait être dit décédé à cette date puisqu’il ne mourut qu’en 1674. Elle avait eu au moins une fille, Renée ROUSSEAU qui épousera Jacques HAMELIN.
    – Charles DOISSEAU, ° même endroit, le 07.04.1647
    – Jacques-Siméon DOISSEAU, ° idem, le 07.04.1647 comme son frère jumeau.

    Siméon HAY, le mari de Catherine DOISSEAU, décéda le 09.09.1683 à Rennes et fut inhumé à Caulnes. Sa femme était décédée quelques années plus tôt au château de Couellan en Guitté. Le couple laissait deux enfants mineurs d’où la nécessité de leur nommer un tuteur qui en l’occurrence fut une tutrice, à savoir leur tante Marthe DOISSEAU. J’ai trouvé le jugement de tutelle aux AD 56 sous la Sénéchaussée royale de Ploërmel. C’est cet acte qui m’a fait découvrir que la parenté maternelle via Marguerite PASQUERAYE devait être originaire d’Angers ou environs. Y sont cités entre autres des personnes comme, outre Mathurin PASQUERAYE, le chantre déjà évoqué, Charles AMELIN, écuyer, sieur de Narcé, conseiller du roy au présidial d’Angers, noble homme Charles BAZOURDY ancien échevin d’Angers, noble homme François QUOTIN, Me François de la PORTE conseiller du roy, receveur des consignations d’Angers, noble homme Jan PASQUERAYE sieur de la Touche, Missire François COUSTARD sr. de Narbonne , prêtre et chanoine de l’église collégiale de St-Maurille. Leur lien de parenté avec les mineurs n’est pas indiqué mais tous sont dits leurs parents en l’estoc maternel. Tout cela me laisse supposer que Marguerite PASQUERAYE devait donc elle-même être angevine et peut-être même son mari Jacques DOISSEAU . J’ai en effet remarqué que dans vos travaux vous faisiez assez fréquemment allusion à ce dernier patronyme et je n’ai pas trouvé la naissance de Jacques sur les paroisses où j’ai pisté les DOISSEAU. Par ailleurs la rareté du nom en Bretagne me fait supposer que les porteurs du nom devaient au départ être étrangers à la province.

    Ce Jacques DOISSEAU m’intéresse personnellement, non pas que j’en descende mais je me demande s’il ne serait pas le frère d’une de mes lointaines aïeules, Sébastienne DOISSEAU laquelle s’était mariée deux fois : d’abord à Charles HERVIEU sr. de Quilliempre (d’une très vieille famille normande), puis Claude PIVERT, sr. de Blanlin en Loudéac. Elle avait un frère, Pierre DOISSEAU sr. de la Fontaine du Chesne qui avait épousé Marie de SOURDY. Chronologiquement ce couple aurait pû engendrer Jacques DOISSEAU ép. PASQUERAYE.

    Si dans votre abondante documentation vous trouviez matière à insérer quelques compléments à ce qui précède, je vous en serais infiniment reconnaissant et vous en remercie par avance.

    Bien cordialement
    Maurice OREAL

      Réponse provisoire d’Odile, en attendant plus longue :

    Un immemse bonjour à vous Maurice, et très heureuse de vous savoir encore en activité de recherches, et vous intéresser à mon petit coin d’Anjou.
    Serezin, le notaire royal à Angers, a officié d 1604 à 1645, ce qui est en soi une longue carrière, compte-tenu de la durée de vie de l’époque, et il a eu beaucoup de clients chaque année, et beaucoup d’actes importants.
    L’année est bien 1629, par contre je m’aperçois que j’avais eu un doute à l’époque de ma retranscription sur la lecture du patronyme ROUSSEAU aussi je vais ressortir mon original et revoir ma lecture.
    Bien à vous
    à votre disposition
    Odile

  2. Voici le passage qui donne Charles Rousseau et aussi Marguerite Doisseau fille de Jacques etc… Je lis difficilement ROUSSEAU mais nettement le R du début et pour le reste sa signature est parlante, donc c’est bien un Charles Rousseau, d’ailleurs il est sans doute connu de mes lecteurs.

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

    Dans un premier temps avez vous vu tous les actes DOISSEAU de mon blog ? Pour cela il vous suffit de cliquer sur le tag (mot-clef) DOISSEAU qui est au bas du billet, et vous avez alors tous les actes ayant ce mot en mot-clef.
    Je regarde ensuite le reste de votre question.
    Bien à vous
    Odile

  3. Merci Odile pour ces actes. Je crois lire effectivement comme vous « noble homme Charles ROUSSEAU » et c’est effectivement confirmé par la signature. Par ailleurs puisque votre acte est bien de 1629 et que mes personnages à moi vivaient une génération après il faut en conclure que nous avons là deux couples homonymes. J’ai déjà rencontré ce type de situation mais ici ce qui est remarquable c’est que dans les deux cas, les épouses ont chacune un Jacques DOISSEAU comme père. La généalogie est finalement pleine de curiosités. Le summum serait si les deux Marguerite DOISSEAU avait chacune comme mère une Marguerite PASQUERAYE.

    J’ai consulté 2 ou 3 des actes où vous parlez des DOISSEAU mais sans doute n’ai-je pas vu toute votre collection. Sauf erreur de ma part, il n’y a pas de tag « DOISSEAU » au bas de votre billet. Voici les patronymes qui y figurent :
    Tags: Bodere, Bordier, Hubert, marin, Montreuil-sur-Maine, Thorigné-d’Anjou

    Par Google je dois pouvoir me débrouiller.
    Encore merci et je vous souhaite une bonne fin de soirée

    Amicalement
    Maurice OREAL

      Note d’Odile :

    Exact, j’ai oublié DOISSEAU en mot-clef. Merci de me l’avoir signalé.
    Pour ce qui est des couples homonymes, j’en ai déjà rencontrés, et signalés. J’ai même rencontré une fois au Loroux-Bottereau, une homonymie encore bien pire. C’était lorsque j’effectuais le relevé des baptêmes du Loroux-Bottereau, et brusquement je trouvais une naissance à peine quelques 3 ou 4 mois après, alors croyant avoir commis une erreur sur le précédent baptême, je refais le tout, et totale homonymie, puis je m’apercus alors au fil des relevés, que le fils aîné du premier couple, affublé du même prénom que son père comme cela l’était souvent, avait eu la bonne idée d’épouser une fille homonyme de sa mère, de sorte que pour déméler les naissances des deux couples c’est mission impossible par la suite.

    Par ailleurs, vous avez une réponse intéressante, et c’est la raison pour laquelle je vous avais suggéré de poser la question sur le blog, car ainsi plusieurs personnes peuvent tenter de répondre.

  4. Mayaud 10ème vol des Recueils de généalogies Angevines, famille Pasqueraye :

    I-François Pasqueraye sieur de la Giradière et de la Taudonnière
    échevin, consul des marchands
    x Mathurine Terrier
    dont 7 enfants
    1-Claude Pasqueraye
    x Pierre Testard sieur de l’Auberdière
    2-Françoise Pasquerayse
    x Jean Coustard sieur de Nerbonne
    3-François Pasqueraye, qui suit
    4-Jean Pasqueraye sieur du Rouzay
    x Madeleine de Crespy
    (7 enfants dont Mathurin, prêtre, aumônier du Roi, archidiacre d’Andard, chantre de Saint Martin d’Angers et Mathurine x Charles Basourdy )
    5-Etienne Pasqueraye sieur de la Giradière
    x Françoise Trochon
    6-autre François Pasqueraye sieur des Closteaux
    x Renée Bourget
    7-André Pasqueraye sieur du Bordage et de Gaigné
    x Marguerite Trochon

    II-François Pasqueraye sieur de la Tousche
    marchand de draps de soie, échevin à Angers
    °v 1575
    + ap 1647
    x v 1605 Catherine de la Roche
    dont 5 enfants :
    1-François Pasqueraye sieur de la Touche
    ° v 1606
    x 13 7 1631 à la Trinité d’Angers Renée Lailler
    2-Ne Pasqueraye religieuse à Fontevraud
    3-Marguerite Pasqueraye
    x Jacques Doisseau sieur de Poulancre ( S Mayeux 22), maître de forges
    4-Françoise Pasqueraye
    x 1641 André du Reau de Souzené
    5-Jean Pasqueraye
    ° v 1611
    contrôleur au grenier à sel des Ponts de Cé puis Ingrandes
    x 5 12 1635 à Saint Pierre d’Angers Marguerite Jollivet

  5. Charles AMELIN, écuyer, sieur de Narcé ne serait pas plutôt de la famille AVELINE de Narcé ? j’ignore le lien de parenté

      Note d’Odile :

    Merci.
    Suis de votre avis, et dans la foulée, je suggère également à Maurice QUETIN au lieu de Quotin.

  6. Marguerite Bourdays, fille de feu Louis et Renée Cerizay, épousa en 1ères noces Jacques Doisseau dont elle avait au moins Marguerite, puis en 2èmes noces vers 1565 Pierre Aveline, veuf
    Mathurin Aveline, fils aîné de Pierre Aveline et de sa 1ère épouse, dont le nom est inconnu, épousa en 2èmes noces Catherine Bourdais fille de Louis, beau-frère de son père.
    Dont Charles Aveline né à Angers St Maurille le 10 septembre 1589, filleul de sa grand mère Renée Bellet, et de Jacques Doisseau.
    Sources : Gilles d’Ambrières « Un fief Angevin, le Grand Bigon d’Ecuillé », 2009
    Je note que Gilles d’Ambrières orthographie DOYSSEAU et je me pose la question pour mon mot-clef à retenir, dois-je mettre aussi Doysseau ?

  7. E.3529.(Carton.)-88 pièces,papier.
    1623-XVIIIe siècle.-PASQUERAYE.
    -Compte entre François Pasqueraye,sieur de La Tousche,marchand,et Jean Pasqueraye,avocat,pour l’acquisition en commun de la maison de La Fontaine;-acquêt par François Pasqueraye d’une maison en la rue Saint-Laud d’Angers;-par Mathurin Pasqueraye,archiprêtre d’Angers,d’une créance de 1,000 livres sur René Blouin,sieur des Varennes;-déclaration rendue par Etienne Pasqueraye,sieur du Rouzay,conseiller en l’Election d’Angers,pour ses fiefs et tenures dans la mouvance de La Motte-Mottereux;-partage de la succession de Perrine Maugin,veuve de René Dupas,entre Etienne Pasqueraye,Mathurin Pasqueraye,sieur du Rousay et François Maunoir;-acquêt par Madeleine Leconte,veuve de René Pasqueraye,avocat,d’une maison au village du Temple en Mozé;-thèses de René Pasqueraye Du Bordage pour les grades de bachelier et de licencié;-acquêt par Anselme-Etienne Pasqueraye Du Rouzay,sieur de Saint-Jean-des-Mauvrets,d’un champ en Villevêque;-lettres des avocats Benoist et Brevet sur les questions de droit féodal;-de Cotelle de La Blandinière et Chatizel,concernant le paiement de rentes;;-quittances du serrurier,du jardinier,du plombier,de l’armurier,du maître d’armes O’Sullivan,du chirurgien Fouquet,de l’orfèvre;-lettre d’invitation au convoi de René Pasqueraye Du Bordage,avocat;-compte du ménage et des domestiques;-notes et extraits généalogiques par le feudiste Audouys.;etc.
    (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  8. Magnifique tout cela. Je retrouve la plupart des personnes citées dans mon acte de tutelle du coté de l’estoc maternel et l’ensemble cadre parfaitement. Merci à tous deux.
    Par ailleurs vous avez raison, AMELIN est bien AVELINE et QUOTIN est QUETIN.

    Odile en prenant appui sur une autre de vos transcriptions mettant en cause des DOISSEAU j’ai pu accéder à l’ensemble de vos billets les concernant. Je n’ai malheureusement rien trouvé permettant de prolonger Jacques, le sr. de Poulancre.

    Symphorien : Jacques MAYAUD dans son Recueil de Généalogies Angevines donne t’il des enfants au couple Jacques DOISSEAU / Marguerite PASQUERAYE ? Je leur en connais 5 mais je n’ai pas trouvé la naissance de deux d’entre eux : Catherine et Marthe. Ne seraient-elles pas nées en Anjou, pays de leur mère ?

    Dans le jugement de tutelle en ma possession, Jacques HAMELIN sr. de Richebourg époux de René ROUSSEAU (fille de Charles et Marguerite DOISSEAU) est dit « conseiller ès chemin perpétuel en la ville d’Angers ». L’un d’entre vous a t’il une idée de ce que peut bien représenter cette fonction ?

    Encore merci et bonne journée à tous

      Note d’Odile :

    Donc il y avait bien des HAMELIN mais sieurs de Richebourg, et les sieurs de Narcé sont des AVELINE. Il faut vous préciser que Gilles d’Ambrières est un chercheur exceptionnel, travaillant depuis des années les notaires anciens à Angers et Paris.
    En outre, il faut vous préciser qu’ici nous avons un dictionnaire du Maine et Loire, de Célestin Port, 1876, qui donne par lieu les seigneurs successifs, donc par rapport à un titre de lieu, nous possédons des éléments.

  9. E.1526.(Carton.)-4 pièces,parchemin;12 pièces,papier.
    1560-1752.- AVELINE.
    -Prise à bail par Pierre Aveline,marchand poëlier,et Anne Pélerin,sa femme,du jeu de paume des Aisses;-acquêt sur Marin Nouleaux par Daniel Aveline de la closerie du Bout- du-Moulin en Blaison et de prés en la paroisse de La Bohalle;-acquêt par Anne Aveline de la cour des Lauriers aux Ponts-de -Cé;-prisée judiciaire des biens propres de la succession de Louise Aveline,à la requête de Charles Du Tremblier,son mari et légataire,de Laurent Aveline,sieur de Saint-Mars,et de Louis Guérin,sieur de La Guimonnière;-licitation de la terre de Narcé entre lesdits héritiers;-présentation par Charles-Laurent Aveline,écuyer,à la chapelle de Sainte-Madeleine en son château de Narcé.
    (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  10. Les renseignements tombent comme à Gravelotte. J’ai eu à peine le temps de répondre qu’il y avait déjà d’autres messages. merci aussi à Marie.

    Odile pour répondre à votre question sur l’orhographe DOISSEAU, vous avez le choix / DOISSEAU, DOYSSEAU, voire-même DOUESSEAU. J’ai vu le patronyme orthographié sous toutes ces formes.

      Note d’Odile :

    L’inventaire de la série E des Archives Départementales du Maine et Loire, que met ici Marie, a déjà été étudié par les chercheurs de ces familles, mais il est remis ici pour mémoire, et pour que vous constatiez aussi que mes travaux dans les archives notariales sont des compléments à cet inventaire de la série E

    Pour mot-clef, je dois choisir une orthographe et sachant que DOISSEAU est la forme la plus utilisée autrefois et la plus moderne, je conserve celle-ci. Ce qui fait d’ailleurs que je viens de remettre un acte que j’avais avec DOYSSEAU en mot-clef, à l’orthographe DOISSEAU

  11. Odile, je ne vous ai pas proposé une copie de mon acte de tutelle. Si vous la souhaitez, dîtes le moi, ce sera de bon coeur. le document est très riche et cite bien d’autres patronymes angevins. Seul problème, ma transcription fait 9 pages sous pdf ou word et je ne sais pas si c’est compatible avec votre blog.

      Note d’Odile :

    Ce serait effectivement une bonne chose que cette tutelle soit vue ici par les Angevins, et cela n’est pas difficile vous m’envoyez l’acte et votre retranscription au format Word et je mettrai dans un bilet, en spécifiant que c’est de vous bien entendu. Vous aurez ensuite possibilité d’intervenir dans les commentaires et je ferai un lien vers ce que nous avons déjà écrit ici

  12. Odile, je viens d’aller voir les DOISSEAU qu’on peut trouver sur le 49 sur BIGENET. Rien de bien concluant pour ceux que je recherche. Par contre j’y ai trouvé ce qui doit-être le couple Charles ROUSSEAU / Marguerite DOISSEAU qui figure dans votre acte. Je vous le donne à toutes fins utiles. Si cela ne vous concerne pas personnellement, cela peut éventuellement intéresser certains de vos lecteurs.
    Le mariage eut lieu à Angers – St-Maurille le 11.02.1624. Le marié était fils d’Etienne ROUSSEAU et de Suzanne BOURREAU, la mariée, fille de Jacques DOISSEAU et de Renée MARTINEAU.

  13. je serai intéressée par des recherches concernant une maison sise au bourg de thorigné maison datant de 1779 et ayant appartenue à ma famille jusqu’en 2006 je possède des actes datants de 1916 ètes vous intéressée ? ces actes correspondent au nom de dolibard

      Réponse d’Odile :

    Votre maison a son cadastre en ligne, pour l’époque Napoléonienne, en ligne sur le site des Archives Départementales du Maine et Loire.
    Vous aurez alors le numéro de parcelle.
    Puis vous devez vous rendre aux Archives rue de Frémur consulter la matrice du cadastre, qui vous donnera le nom du propriétaire à cette époque.
    Ensuite, ils vous indiqueront ce que vous pourriez, ou non, faire et rechercher.
    Odile

  14. Bonjour Madame,

    Sur la transcription de Cherré bien vérifier que ce n’est pas Martin mais Marthou ce qui serait plus logique cat c’est une seigneurie de Cherré.

    Bonne journée.

      Réponse d’Odile :


    Je lis MARTTIN ou MARTUN
    Regardez le N final en haut à CHEMIN et en bas à VENDICION, qui a la queue en bas comme tous les N finaux, et il n’u a donc pas de U final à MARTTIN
    Pas de H non plus, et pas de O
    Il est possible que le nom de MARTHOU ait varié au fil des siècles, compte tenu que l »acte aura un demi millénaire prochainement. De plus, il est délavé, et partiellement mangé par les vers. Je crois bien faire en sauvant à ma manière ses documents par mes retranscriptions, qui sont fidèles.
    Je crois également bien faire en vous restituant des actes que manifestement vous n’avez pas vus, aussi vous pouvez m’en être reconnaissant.

  15. A moins que ce ne soit le notaire qui ait compris phonétiquement différemment, car autrefois il n’existait pas de dictionnaire des noms de lieux d’Anjou, et le notaire se contentait le plus souvent des dires oraux des parties, d’ailleurs vous avez probablement remarqué que le notaire ajoute souvent « comme il dit »

  16. Pour M. Oréal Concernant les DOISSEAU.

    Bonjour M. Oréal,
    Je retrouve souvent votre nom dans le cadre de mes recherches concernant les HERVIEU et je vous remercie donc de votre travail et du partage de celui-ci.
    Sauf votre respect, je ne crois pas que Sébastienne et Pierre DOISSEAU soit frère et sœur.
    En effet, pour moi, nous retrouvons Pierre DOISSEAU dans les actes du couple HERVIEU – DOISSEAU car celui ci est le demi-frère de Charles HERVIEU et non pas car il serait le frère de Sébastienne.
    En effet, la mère de Charles HERVIEU, Florimonde DUPRE, s’est remariée à Pierre DOISSEAU sieur de Launay pour engendrer Pierre DOISSEAU en 1600 et Florimonde DOISSEAU en 1599 à MOHON (56).
    Mais au vu de la date du message, vous avez peut être déjà découvert.
    cela.
    Cordialement

  17. Bonjour à tous
    Bonjour M. Rossi

    Vous avez-tout-à-fait raison. Pendant un temps dans le passé j’avais travaillé sur l’hypothèse que Sébastienne DOISSEAU était peut-être la fille du couple Pierre DOISSEAU sr. de la Saullaye (et non de Launay) / Florimonde DUPRE. Chronologiquement c’était possible. De plus des DOISSEAU en Bretagne il n’y en avait pas des quantités Enfin pendant ses deux mariages Sébastienne avait vécu surtout sur Loudéac et ses environs. Or c’est aussi à Loudéac que le couple Pierre DOISSEAU / Florimonde DUPRE avait acquis de Catherine de PARTHENAY veuve René de ROHAN le fief de la Bellière pour lequel Florimonde rendit aveu le 25.06.1638 auprès des notaires de la Chambre des Comptes à Nantes à la suite du décès de son mari. Le problème est qu’avec cette hypothèse je risquais de m’attirer les foudres de l’Eglise dans la mesure où Sébastienne DOISSEAU et son premier mari Charles HERVIEU sr. de Quilliempre étaient tous les deux enfants de Florimonde DUPRE, chacun d’un des deux mariages de cette dernière. Je mariais donc un demi frère avec sa demi-soeur. Quand j’ai pris conscience de cela, pour éviter l’excommunication je me suis empressé il y a plusieurs mois de remiser mon hypothèse aux oubliettes et suis donc tout-à-fait d’accord avec vos propres conclusions.
    Reste que suite à cela je ne sais pas d’où peut venir la ditte Sébastienne et si vous avez la moindre idée je l’accueillerais volontiers.

    Bien cordialement

  18. Madame Halbert, j’aurais du mettre ce commentaire dans un article Doisseau ou Doysseau.
    Désolé,
    William LUCAS

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