Bientôt Pâques : les poules de mon enfance sont visibles en ligne !

Enfin le poulailler seulement ! Cela revient à la mode, mais sans le coq, car mes parents avaient un coq, et tout le quartier profitait du réveil matin !!! enfin, de nos jours, j’ai cru comprendre que le coq n’est plus désiré en ville, et même dans les bourgs il se peut qu’il soit mal vu.
Lorsque nous allions à la mer, nous ramassions les os de seiches que les poules appréciaient, pour nous donner une coque d’oeuf plus solide, à ce dont je me souviens. Dans le même but, nous leurs donnions les coquilles d’huîtres.
J’ai souvent porté les épluchures de légumes au fond du jardin, car le poulailler était au fond d’un grand jardin, les épluchures aux poules, et aussi ramassé les oeufs, ce que je n’aimais que moyennement car il fallait marcher dans le caca de poule et d’ailleurs les oeufs ramassés en avait parfois. Rassurez-vous on les lavait ensuite.

Mais, ce dont je me souviens le plus, c’est la précaution prise pour casser l’oeuf.
Ma maman avait-elle pris cette habitude pendant la guerre, où les oeufs étaient « conservés » dans la grande lessiveuse à la cave ? Je ne sais. Toujours est-il que jamais je ne devais préparer l’omelette du soir sans avoir casser les oeufs un par un dans un bol avant de verser le contenu du bol dans le saladier avant de battre le tout à la fourchette !
Les oeufs avaient alors la mauvaise réputation d’être parfois moins frais que frais, et auraient pu gacher tous les autres oeufs déjà cassés.
Actuellement, à la télé, qui abonde de magazines cuisine, c’est à la mode, j’observe, et je constate les 2 méthodes, avec ou sans bol préalable.

Le poulailler de mes parents était depuis 2 ans sur Geoportail et désormais on peut mettre la vue de 1949, entre autres années, sur le même écran que la vue actuelle vue du ciel, et ce sur le site
http://vuduciel.loire-atlantique.fr/


Cliquez l’image pour l’agrandir

Voici la licence d’utilisation telle qu’elle figure sur le site de Loire-Antique, auquel j’ai donc emprunté la vue ci-dessus, que je dois marquer « © Département de Loire-Atlantique », ce que j’espère avoir fait correctement.

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C’est bientôt Pâques, alors à vos oeufs !
Nous avons déjà vu ici les oeufs de Pâques autrefois,

Mais surtout, si vous habitez en Loire-Atlantique, allez vite vous plongez dans les vues du passé, et si vous habitez un autre département, tentez votre chance et informez nous des départements qui sont aussi complaisants en matière de vue aérienne.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

3 réponses sur “Bientôt Pâques : les poules de mon enfance sont visibles en ligne !

  1. -Extraordinaire de retrouver ainsi ses lieux d’enfance !
    -Aller » dénicher » les oeufs,avec les petits enfants,était un grand plaisir,j’étais alors devenue « Mia Cocos »pour me distinguer de l’autre grand-mère,et ce nom est encore parfois utilisé…

  2. Effectivement, chez moi aussi on cassait les œufs un par un dans un bol avant de les mettre dans le saladier pour battre l’omelette.
    C’est à la guerre que nous avons pris cette habitude, en effet à la saison où les poules pondent beaucoup, il y en avait trop pour la consommation familiale, et on les mettait dans un bain d’eau de chaux pour les conserver, mais le procédé n’était pas infaillible, et il y en avait parfois de mauvais sur la quantité. Il ne fallait pas contaminer l’omelette pour un seul œuf vite reconnaissable à son odeur nauséabonde

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