PREUVES DE LA LÉGION d’HONNEUR d’EDOUARD GUILLOUARD

14-18 au 84e R.I.T.
PREUVES DE LA LÉGION d’HONNEUR d’EDOUARD GUILLOUARD

La base LÉONORE, est une atteinte à la dignité de la Légion d’Honneur. Elle est incomplète faute de conservation exhaustive des archives, et la Chancellerie refuse de réintégrer sur justicatifs les dossiers perdus, et pire, de faire figurer sur chaque écran un bandeau très lisible annonçant que cette base est lacunaire. Et elle n’est même pas capable de relire et exploiter le journal officiel, qui est disponible en ligne (cf ci-dessous). Dans la base LÉONORE vous ne trouverez ni Edouard Guillouard, ni tant d’autres. Ces lignes leur sont dédiées, à travers le dossier d’Edouard.

La notification du décret du 5 novembre 1931 est adressée en novembre 1931 à Edouard par la poste.

L’extrait du décret, ci-dessous, reçu par Edouard Guillouard, est conservé par ses descendants

L’extrait du décret, ci-dessous, reçu par Edouard Guillouard, est conservé par ses descendants

Journal officiel du 8 novembre 1931, p. 11637, sur GALLICA de la BNF

Ensuite arrive par la poste le rouleau de la Chancellerie

Dans ce rouleau, le diplôme non plié mais soigneusement enroulé. Le diplôme est émis le 5 novembre 1931. Le nom est écrit à la plume avec pleins et déliés. Le copiste a manifestement fait des fantaisies avec le patronyme d’Edouard, car on peut aussi bien lire GUILLMARD que GUILLOUARD

Puis, une lettre ci-contre lui fixe le lieu et la date de la remise de la décoration.

Le samedi 6 février 1932, tout le monde est au garde à vous sur la place Louis XVI à Nantes. Edouard est le second à gauche, place Louis XVI à Nantes

Edouard reçoit la médaille

Edouard sourit … Il y de quoi !

Son costume est un peu serré, car depuis 1918 l’embonpoint a légèrement enveloppé Edouard. Puis il rend les honneurs au sabre

La presse rédige sa bafouille, en mobilisant Edouard au 81e RIT mais vous savez maintenant qu’il fallait écrire 84e RIT

Edouard s’éteint le 20 septembre 1946 –  A sa mémoire !

2 réponses sur “PREUVES DE LA LÉGION d’HONNEUR d’EDOUARD GUILLOUARD

  1. Bonjour Marie-Thèrèse
    Allez sur FILAE qui a fait une base à partir du JO et qui donne mon grand père, contrairement à la Chancellerie qui a fait une base LEONORE qui est fautive, sur leurs dossiers, malheureusement ils en ont perdu.
    Sur vos papiers de famille, partez de la date de la nomination et lisez comme j’ai fait le JO quelques jours suivants. Il est en ligne sur GALLICA.
    Généralement quelques jours après la nomination vous avez les noms au JO.
    J’écris à Mr Macron. Je l’avais fait en vain à Chirac en son temps.
    La Chancellerie m’avait répondu qu’elle n’avait pas le dossier, ce qui est une réponse choquante.

    Je compte demander à Mr Macron de revoir avec la chancellerie le bien fondé de son travail dans LEONORE et lui demander de bien vouloir reprendre le JO puisqu’elle a des dossiers disparus, mais que le JO lui dit vérité.

    bien cordialement
    et si vous écrivez comme moi à Mr Macron, cela appuiera la demande
    Odile

    PS et sur l’erreur de département signalée hier mettant Clisson en Seine Maritime, je dois ajouter que le même Charles Audineau a cumulé les erreurs sur ses papiers car sur son acte de naissance en 1882 à Clisson il est clairement écrit en marge décédé à Pornic en 1959, puis plus loin on lit C.D.C. et en fait il s’agit de Binic Côte du Nord, qui comme chacun sait est l’ancien nom des Côtes d’Armor. Incroyable ce cumul d’erreurs gigantesques sur une seule personne. J’insiste car sur mon blog il y a quelques jours, je signalais encore qu’il fallait toujours se méfier des possibles erreurs, même sur l’état civil.

  2. Oui, règle des 70 ans.
    Par ailleurs j’ai oublié de vous préciser que FILAE est mormon et que je regrette que la France ne soit pas à la hauteur de cette église, d’autant que si je ne m’abuse la France se prétend laîque.
    Odile
    PS je vous mets le 11 novembre le discours sur la tombe d’un médaillé à Guérande, qui n’eut que 3 légions d’honneur pour 14-18 dont celui que je vais mettre, décédé des suites des gaz au mois d’octobre 1918, peu avant l’armistice.

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