Jean Fourmont possédait 2 chevaux : Le Lion d’Angers 1706

Je poursuis l’inventaire après décès d’Anne Bonneau, épouse de Jean Fourmont, au Lion d’Angers en 1706. Il est alors marchand fermier du Mas et y demeure.
En tant que marchand qui se déplace pour acheter et vendre il a pistolets et cheval.
Non seulement il a un cheval entier mais aussi une jument, et compte-tenu du prix des 2 bêtes, elles sont en bon état ! Je précise ce point car nous avions vu il y a quelque temps ici que les marchands tanneurs avaient aussi un cheval aveugle, mais manifestement pour un travail dans la tannerie.
A ce sujet, j’ai commencé une page pour récapituler qui a et qui n’a pas de cheval (elle est en début de construction)

Mais je ne suis pas parvenue à tout déchiffrer ce qui suit, donc je viens vous demander assistance, si vous avez une idée.
Ci-dessous la ligne que je ne comprends pas et que je vous ai surgraissée.
Une ??? roullante 2 ??? à bras, une … et corde à puits 2 livres

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Un cheval antier et une jument avecq 2 selles et un bas 300 livres
Une ??? roullante 2 ??? à bras, une … et corde à puits 2 livres
7 mères vaches et une thore de 2 ans estimés 13 livres piesse, avecq 2 autres pettites thores venant à 2 ans 156 livres

2 réponses sur “Jean Fourmont possédait 2 chevaux : Le Lion d’Angers 1706

  1. Bonjour Mme Halbert

    C’est toujours un grand plaisir de lire vos précieux travaux très enrichissants.
    Je pense au mot « civière » (brancard pour transporter toutes sortes de marchandises). J’ai déjà rencontré ce terme dans un inventaire après décès d’un marchand tisserand.

    « Item unne sivière roullante, deux sivières à braz, unne ??? ».
    Curieusement, le notaire rédacteur ne fait pas ses « s » de la même manière (voir les mots « selles » et « somme ») !
    Qu’en pensez-vous ?

    Frédéric Chopin

    1. Bonjour Frédéric
      Merci infiniement.
      Et heureuse d’avoir de vos nouvelles.
      En effet, cela semble la solution, et il n’y a donc pas que la brouette pour rouler des charges, sans doute que la civière roulante était un peu plus large et permettait de rouler des charges plus importantes que la brouette.
      Quant à l’orthographe et l’écriture de Me Pierre Bodere, ils sont désespérants ! J’ai bien du mal parfois avec lui pour les choses les simples, et je doit faire de la phonétique mentalement.
      Cordialement
      Odile

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