Jean Gouyn, le cordonnier, avait une splendide signature : il devait fabriquer de bien belles chaussures : Angers 1526

Les Gouyn ont fait l’objet d’un ouvrage de Gilles d’Ambrières « Les cinq premières générations de la famille Gouyn d’Angers », dans lequel il étudie à travers actes notariés et chartriers la position sociale de cette famille. Je dois beaucoup à cet ouvrage, paru en 1993, qui m’a conforté dans ma méthode de recherches sur les familles.
Des années plus tard, je devais découvrir, à travers mon ascendance CADY que je descendais des mêmes GOUYN que M. Gilles d’Ambrières.
Dans son ouvrage, il avait, comme je le fais aussi, laissé une place en fin d’ouvrage, aux familles non rattachées. Et, parmi ces Gouyn non rattachés Gilles d’Ambrières cite bien Jean Gouyn, fils de Jean et Gillette Remembras, et maître cordonnier à Angers. Et bien sûr, il s’agit d’un fabriquant de chaussures et je dois dire que sa signature est vraiement splendide, et aussi tout à fait originale par 2 points :

    par le fait que le floriture, habituellement placée en fin de signature, occupe ici une place centrale entre le prénom et le nom,
    par le fait qu’il écrive en toutes lettres son prénom, car habituellement le fait d’écrire en toutes lettres son prénom est le fait des nobles et des femmes, ces deux derniers cas sans floriture.

Ici, il vend des vignes situées aux Ardillers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 janvier 1523 (avant Pâques, donc 9 janvier 1524 n.s.) en la cour du roy notre sire à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably honneste personne Jehan Gouyn marchand cordonnier demourant en la paroisse de sainct Michel de la Paluz de ceste ville d’Angers soubzmectant confesse avoir ajourd’huy vendu et octroyé et encores vend et octroye dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritaige à honorable homme et saige Me Jehan Bressouyn licencié ès loix sieur de la Templetey qui a achacté pour luy et Nicolle sa femme absente leurs hoirs etc le nombre de 2 quartiers et demy de vigne ou environ sis et situés aux Ardeilliers en la paroisse de St Samxon les Angers lesquels il a naguères retirez de Pierre Doysseau marchand apothicaire demourant à Angers, joignant d’un cousté aux vignes dudit Doysseau et d’autre cousté à ung champ qui fut feu Me Françoys Binel abouctant d’un bout au chemyn tendant d’Angers au boys l’abbé et d’autre bout aux vignes dudit Doysseau, ou fyé de l’abbé de St Cierge et St Bach lez Angers, et tenuz de là à 13 sols tz de cens rente ou debvoir paiables par chacun an au jour de l’Angevine pour toutes charges quelconques, réservé la dixme ; transportant etc et est faicte ceste présente vendition pour le prix et somme de 60 livres tz que ledit vendeur confesse avoir euz et receuz dudit acheteur de paravant ce jour en escuz d’or au merc du solleil bons et de poids valant la somme de 60 livres tz ainsi que ledit vendeur a confessé par devant nous estre vray, et dont ledit vendeur s’en est tenu par devant nous à bien payé et content et en a quicté et quicte ledit achacteur ses hoirs et tous autres ; à laquelle vendition et tout ve que dessus est dict tenir etc et à garentir etc et aux dommaiges etc oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnaiton etc présents à ce Jehan Huot lesné clerc et Jehan de Montortier demourans à Angers temsoins, fait et donné à Angers les jours et an susdits

4 réponses sur “Jean Gouyn, le cordonnier, avait une splendide signature : il devait fabriquer de bien belles chaussures : Angers 1526

  1. E.2680.(Carton.)-13 pièces,parchemin:112 pièces, papier.
    1606-XVIIIe siècle.-GOUIN..
    -Contrat de mariage de René Gouin,sieur de Livré,avocat,avec Renée Arnoul:-partage de la succession de François Gouin entre René Gouin de Livré et François Gouin d’Ardanne;-licitation entre les deux frères de la métairie de La Cruardière en Saint-Clément de Craon;-provisions pour René Gouin de l’office de secrétaire de la maison et couronne de France;-lettres royaux qui maintiennent ledit Gouin,propriétaire de l’office supprimé,en ses privilèges de noblesse,ainsi que ses deux filles;-contrat de mariage de René Bélocier,sieur de Vallière,avec Renée Gouin;-inventaire des meubles dépendant de la succession,de René Gouin ,sieur de Livré,et de Renée Arnoul,sa femme;-procédure au sujet du partage entre René Bélocier et Marie Gouin d’une part et Marie Gouin,femme de Louis de Lantivy;-notes généalogiques du feudiste Audouys,etc.
    (Série E .Titres de famille.AD de Maine et Loire C.Port.)

  2. E.2681.(Carton.)-1 pièce,papier.
    1591.-GOUIN (de)-
    -Contrat de mariage de Jean de Gouin,sieur de La Tremblaye,avec Jeanne Legauffre,veuve de Théodore Hayau.
    (Série E.Titres de famille.AD de Maine et Loire.C.Port.)

    1. Bonjour Madame
      Merci.
      Les GOUYN ont été entièrement dépouillés et même longuement par Monsieur d’Ambrières, et il a publié son énorme travail.
      Bonne journée au chaud si vous pouvez
      Cordialement
      Odile

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