Je viens de vivre plusieurs heures sans eau, mais tout s’est bien passé. J’avais prévu des bassines d’eau et un flacon de produit pour les mains.
Mais, tappant le registre de baptêmes de Loiré, années 1576 et suivantes, je constate encore une fois, les surprenantes suites de décès à la naissance, donc manifestement des enfants nés sans de réelles conditions d’hygiène.
J’ai donc aussitôt relu attentivement l’ouvrage de François Lebrun : les hommes et la mort en Anjou aux XVII et XVIIIe siècles, Flammarion, 1975
C’est édifiant, lu avec nos yeux, mais j’avoue que vivre seulement quelques heures sans eau me déroutait tellement que je ne pouvais que tenter d’imaginer la vie de nos ayeules !