Vente des meubles et marchandises de mercerie de défunt Pierre Chauvin : Louvaines 1774

J’avais envie ce matin de me distraire un peu, alors je reviens à ce que j’adore faire : voir les meubles et marchandises de nos anciens. Mais, comme j’ai aussi souvent à l’esprit beaucoup de réflexions lorsque j’observe quelques termes, je vais vous les exprimer, donc mes réflexions apparaîtront en couleur différente, pour que ma retranscription reste tout de même tant soit peu sérieuse.

Voici le début, dédié à Marie-Laure :

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 26 juillet 1774 sur les 9 h du matin (devant Pierre Allard notaire royal à Louvaines), vente publique des meubles et marchandises de mercerie dépendant de la communauté de biens qui était acquise entre defunt Pierre Chauvin Md mercier et Jeanne Hegu sa femme, et continuation d’icelle entre ladite Hegu, Pierre Chauvun issu du premier mariage dudit defunt Pierre Chauvin avec defunte Marie Vignais, et François, Gervais et René Chauvin enfants mineurs sous bas âge issus du mariage de defunt Gervais Chauvin, vivant cordonnier, avec Françoise Thibault, lequel dit Gervais Chauvin estoit aussi issu du premier mariage dudit defunt Pierre Chauvin avec ladite defunte Marie Vignais, faite en la maison où demeure ladite Hegu et où est décédé ledit defunt Pierre Chauvin au bourg et paroisse de Louvaines, en présence et à la réquisition de ladite Hegu, veuve dudit defunt Pierre Chauvin, dudit Pierre Chauvin tisserant en couty, demeurant à la petite Gilardière paroisse d’Aviré, héritier pour moitié dudit defunt Pierre Chauvin, et de ladite Françoise Thibault, au nom et comme tutrice naturelle desdits François Gervais et René Chauvin ses enfants mineurs issus de son mariage avec ledit defunt Gervais Chauvin son mari, par la représentation duquel ils sont aussi héritiers pour une moitié dudit defunt Pierre Chauvin leur ayeul, demeurante audit bourg et paroisse de Louvaines, et pour faire valoir et proclamer laquelle vente lesdites parties, ès noms et qualités qu’elles procèdent, ont mandé et fait venir h. h. René Valleray Md demeurant au bourg et paroisse de Ménil, apréciateur ordinaire de meubles, lequel à ce présent, après avoir presté devant nous notaire soussigné, le serment en tel cas requis et accoûtumé, a promis de faire ladite vente en son honneur et conscience. A laquelle vente a été procédé comme ensuit. Par devant nous Pierre Allard notaire royal en Anjou résidant à Louvaines, soussigné,

Une paile à feu et un soufflet : 11 sols à ladite Hegu veuve Chauvin quand je retranscris, je vous ai parfois indiqué qu’il fallait lire à haute voix dans sa tête, puisque le notaire écrivait parfois phonétiquement, donc PELLE – Heureusement que la veuve va encore pouvoir faire du feu !!!  Dire qu’il fallait qu’elle assiste à tout cela pour récupérer de quoi vivre !!!

La suite demain

 

 

 

 

 

 

 

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