° | 1688.01.09 | LIMOUZIN Louis « fils d’Adam Limouzin et Georgine Berrais, parrain Louis Piou, marraine Mathurin Berrois – vue 2 » |
Le prénom Agatange : Clisson 1671
Clisson paroisse Notre Dame « le 30 août 1671 baptisé Agattange fils de Jan Branger et Françoise Ligneau parrain honorable homme Martin Pillon marraine Françoise Leroy »
Très étonné par ce prénom curieux, j’ai fait des recherches, et j’ai trouvé une page bien faite sur ce prénom, et je crois même que je vais prendre contact pour lui signaler l’existence du prénom à Clisson en 1671.
Ceci dit, je cherche à comprendre comment il est arrivé à Clisson !!! Car chose étrange l’auteur du site que je viens de vous mettre en lien ci-dessus, raconte que le saint était né sous le nom de François Noury. Or ce nom sonne fort bien dans la région. Qui est donc ce François Noury ?
Les prénoms Marquis et Marquise
Je reçois par voie postale la question, car d’aucuns croient à un titre de noblesse.
Le prénom était aussi bien masculin MARQUIS que féminin MARQUISE
Ainsi, chez les garçons dans notre Haut-Anjou, on le trouve à Senonnes dans la famille du seigneur du lieu, avec Jean-Marquis de la Motte-Baracé, que certains historiens du 19ème siècle, ont affublé du titre de marquis de la Motte, alors que c’était son prénom. Et naturellement, ceux qui recopient n’importe quoi, surtout du 19ème siècle si riche en erreurs, ont recopié l’erreur.
J’ai déjà retranscrit des actes concernant ce personnage, qui ne laissent aucun doute sur le prénom et non le titre.
Chez les filles il est certes rare, mais on le trouve néanmoins en Anjou chez plusieurs filles.
En fait, le prénom n’a rien à voir avec un saint, alors qu’autrefois au baptême il était obligatoire de donner un prénom de saint ou tout au moins dérivé d’un saint. Je suis moi même catholique pratiquante, et je n’ai aucune explication à vous fournir sur ce point du doit canon de l’époque.
Le prénom est cependant connu car porté par une célèbre actrice Marquise-Thérèse de Gorla, dite Mademoiselle du Parc.
Outre la page de Wikipédia que je viens de vous signaler ci-dessus par mon lien, il existe un livre de Nadine Audoubert publié en 2001 par Publibook, qui a l’immense mérite de s’être penché sur ce prénom, et en voici l’extrait de la page 11 :
Chapitre 1 : Marquise-Thérèse de Gorle
Jusqu’à présent, personne n’a pu préciser la date exacte de sa naissance, son acte de baptême n’ayant pas été retrouvé.
Peut-être qu’elle même l’ignorait : 1630 ? 1633 ?
Une chose certaine : la petite fille reçut les prénoms de Marquise-Thérèse.
Marquise, n’étant nullement un titre, mais un prénom fréquemment usité à l’époque de Louis XIII
Revenons au postal que je viens de recevoir, car il concerne Saint-Aubin-du-Pavoil, paroisse que j’ai personnellement étudiée et qui est sur mon site et en voici l’occurence du prénom (entre crochets la retranscription exacte de l’original) :
x 1591.07.29 BUSCHER Aubin « furent epoussés Aulbin Buscher et Marquise Pasquer »
° 1593.04.28 BUSCHER Christine « Christinne Buscher fille de Aulbin Buscher et Marquise Pasquer métaiers à la Tremblaie, et sont les parains Michel Melloys métaiez à la Perdrillère, Magdellaine Pasquier jeune fille, fille de Pierre Pasquiez Dt à Challain, et Christinne Bonvallet jeune fille et fille de René Bonvalet fermier d’Orvau »
Par contre la demande postale reçue était curieuse, car elle évoquait une prétendue (je cite) « fiche individuelle »
Une fiche individuelle n’est pas une source en généalogie, mais du n’importe quoi fait par n’importe qui, je suis formelle sur ce point, et hélas la généalogie actuelle avec les bases numériques et autres généalogies non toutes vérifiées, a accentué la manie de lire et recopier n’importe quoi.
En outre, la prétendue fiche individuelle annoncé un mariage avant 1550 alors que les registres que j’ai dépouillés ne commencent qu’en
B du début 9.9.1583 au 7.3.1594
M du début 1.7.1584 au 2.11.1593
S du début 3.7.1574 au 31.12.1592
au délà, j’ignore totalement s’il existe des sources ou si on est dans le domaine des hypothèses voire de l’invention.
Odile HALBERT
sur ce blog, voyez aussi :
Anceau, Anseaulme, Anselme
Avoie
Barbe
Blaise
Bomer aliàs Bommer, Baumez
Brice
Brivaud ou Britwald, ou Brisegault
Chrysostome
Drouet
Émerence
Eustesse
Fiacre
Fort et les communes Saint-Fort
Gatien
Hénoch, aliàs Enoch
Innocent
Jouin
Lézin
Loup
Maimboeuf
Mamers, Pancrace, Servais, les saints de glace
Marquis et Marquise
Maurille
Merry
Mesme aliàs saint Maxime
Nectaire
Paquier, Paquière
Paterne
Patience
Radegonde
Sapience
Sérène
Sotère
Symphorien
Tiphaine
Toussaint, Sainton
Vigor
Sainte Odile, honorée le 13 décembre
« ODILE ou ODILLE (Sainte), Othilia, vierge, abbesse de Hottenbourg, au huitième siècle, patronne de l’Alsace, honorée le 13 décembre.-
Odile était fille d’Aldaric, troisième duc d’Alsace ; elle naquit aveugle.
Le duc, par un préjugé barbare de cette époque, croyait voir dans cette infirmité un déshonneur pour sa famille ; d’ailleurs il était trompé dans ses espérances, parce qu’il avait ardemment désiré un fils. Il conçut une haine cruelle contre sa fille, et ordonna qu’elle fût emmenée hors du château.
L’enfant fut confiée par sa mère désolée à une fidèle nourrice et conduite au monastère de Palme, dont l’abbesse était parente de sa famille. Le premier soin de l’abbesse fut de faire baptiser l’innocente victime, et on lit dans les actes de la vie de sainte Odile, qu’au moment où le prêtre prononça sur elle les saintes paroles qui effacent le péché originel, elle fut délivrée de son infirmité et recouvra la vue.
Cette guérison miraculeuse inspira à Odile, quand elle eut l’âge de raison, la pensée de se consacrer à Dieu ; elle y persista, et devenue religieuse dans la maison où elle avait trouvé un asile, elle voulut se charger des plus humbles fonctions, et fut pur toutes ses soeurs un modèle accompli des vertus chrétiennes.
Dieu récompensa la sainte résignation d’Odile en lui rendant la tendresse de son père qui, pour réparer ses torts, voulut que le château seigneurial de Hohenbourg, qu’il avait habité jusqu’alors, fût transformé en monastère, et il en fit don à sa fille avec toutes les terres qui en dépendaient ; c’est dans ce monastère que sainte Odile passa le reste de sa vie, au milieu des compagnes que sa piété savait attirées et qu’elle gouverna avec une admirable sagesse pendant plus de trente ans.
Tous les revenus, qui étaient considérables, furent consacrés à des oeuvres de charité : elle fit batir un hôpital qui était toujours ouvert aux pauvres, aux malades, à tous les malheureux. Sa mort tut aussi sainte que sa vie. » G. Beleze, Dictionnaire des noms de baptême, Hachette, 1863
Un site incontournable
Merci à tous ceux qui m’ont souhaité ma fête, de nos jours reportée du 13 au 14.
Une pensée ici à Ghislaine Le Dizès, poétesse, qui connut aussi la vue recouvrée.
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet seule une citation ou un lien sont autorisés.
saint Jouin, honoré le 1er juin
Selon l’encyclopédie MIGNE, Dict. hagiographique des saints, abbé Pétin. disponible sur Gallica.il a existe 3 saints portant le nom de JOUIN en latin jovinus
un martyr à Rome avec saint Basile, souffrit sur la Voie-Latine, l’an 258, sous les empereurs Valérien et Gallien.
Honoré le 2 mars
un martyr à Romes, souffrit avec saint Pierre, saint Marcien et plusieurs autres.
Honoré le 26 mars
un solitaire qui florissait dans le Ve siècle. L’ermitage qu’il avait fondé dans un désert du Poitou se changea dans la suite en monastère, qui prit son nom, et qui est aussi connu sous celuy d’Abbaye de Marne ou d’Ausion
honoré le 1er juin
saint Brivaud ou Britwald, ou Brisegault : archevêque de Cantorbery, honoré le 9 janvier,
L’acte que j’ai mis ce jour l’acquisition de bêtes et meubles par Pierre Doisseau, elle comportait la présence en tant que témoin d’un nommmé Brisegault Lefeuvre marchand.
Or, cela n’est pas la première fois que je rencontre ce prénom à cette époque reculée. J’ai donc voulu en connaître l’origine.
Rien sur Nominis
Rien dans le l’encyclopédie Migne, Dict. hagiographique des saints, abbé Pétin. disponible sur Gallica. Mais cette encyclopédie donne la saint suivant, dont le nom latin me fait penser qu’il a pu être traduit par BRISEGAULT :
saint Brivaud ou Britwald, en latin BRITHWALDUS
honoré le 9 janvier
Archevêque de Cantorbery, né dans le milieu du VIIème siècle, fut d’abord abbé de Glastenbury ; mais il se démit de sa dignité pour se retirer dans le petit monastère de Riculf, près de l’île de Thouet, afin de se livrer tout entier, dans cette solitude, aux exercives de la pénitence et à l’étude de l’Ecriture sainte ; il voulait aussi se rapprocher de saint Théodore, archevêque de Cantorbéry, pour lequel il avait une profonde vénération, mais il ne pensait guère que la Providence le destinait à devenir son successeur, et c’est cependant ce qui arriva en 692.
Il édifia son troupeau par la pratique de toutes les vertus, et mourur, après un épiscopat de 39 ans, l’an 731.
Son corps fut inhumé, non dans le porche de l’église de Saint-Pierre et de Saint-Paul, où étaient inhumés ses prédécesseurs, à partir de saint Augustin, mais dans l’église même, ainsi que saint Talwin, son successeur.