Julien Desalleuz était le père de Jean et René et grand oncle de Jean Rinault : Angers et Laval 1590

L’acte est banal puisqu’il s’agit d’une forme de contre-lettre, mais on y trouve les liens et ce à 2 reprises.
Une première fois Jean Rinault est dit neveu de René Desalleuz.
Puis plus loin Julien Desalleuz père desdits Desalleuz.

Enfin, on remarque encore une fois les liens entre Laval, Craon et Angers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 13 mai 1590 avant midi, en la cour du roy nostre sire Angers endroit par devant nous (Chuppé notaire) personnellement estably Me Jehan Rynault sieur de Doueste demeurant à Laval soubzmetant confesse que combien que Me René Desalleuz sieur de la Cuche marchand bourgeois en la ville d’Angers oncle dudit Rynault fut intervenu en certaine quittance et promesse faite par davant Jehan Chuppé notaire royal Angers avec Me Jehan Desalleuz advocat audit Angers, lequel auroit receu la somme de 500 escuz sol de Jehan Fauveau et Jehan Laballeur suivant arrest contre eulx obtenu par Me Jullien Desalleuz sieur de la Cusche père desdits Jehan Desalleuz et Rynault, auxquels ledit Julien Desalleuz auroit fait cession de la réparation et despens qui seroient jugés contre lesdits Fauveau et Leballeur et aultres par acte passé par davant Poipail notaire à Craon le 27 décembre 1588 ; et estant intervenu arrest de la cour de parlement de Tours le 7 décembre 1589 en l’exécution duquel arrest lesdits Fauveau et Leballeur auroient payé ladite somme de 500 escuz audit Me Jehan Desalleuz, tant pour luy que pour ledit Rynault suivant ladite cession (f°2) néanmoings ledit Me René Desalleuz seroit interveneu à ladite quittance et auroit promis auxdits Leballeur et Fauveau ou aultre pour eulx que ledit estably ne pourroit faire à l’advenir aulcune poursuite de ladite somme de 500 escuz auxdits Fauveau et Leballeur ; duquel payement ainsi fait audit Me Jehan Desalleuz ledit Rynault estably l’a eu pour agréable tout ainsi que s’il eust esté présent et en quitte pour son regard ledit Me René Desalleuz à ce présent stipulant et acceptant pour sa descharge et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc oblige etc renoncant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers en la maison de nous notaire présents Michel Audraint sergent royal et Michel Chotaud praticien demeurant Angers tesmoings

Guillaume Leconte a prêté 13 livres : Pouancé 1519

Eh oui, ce prêt a 5 siècles !!! Et le papier existe encore, et même très lisible. Nous, nous fabriquons le numérique et l’éphémère. Qu’est ce qu’il en restera dans 5 siècles ?

J’ai ici un curieux prénom CRISTON et je vous mets la vue car je suis certaine de ma lecture.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121/1081 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :



Le 29 mars 1518 (avant Pâques qui était le 4 avril, donc le 29 mars 1519 n.s. – Huot notaire Angers) en notre cour à Angers personnellement estably missire Macé Churzon prêtre demourant à Carbaye soubzmectant soy ses hoirs etc confesse debvoir et estre tenu et encore promect rendre et paier à honneste personne sire Guillaume Leconte seigneur du Boismorin la somme de 13 livres tz dedans le jour et feste de la Panthecouste et Notre Dame myaoust prochainement venant par moitié à cause de pur et loyal preste faict paravant ce jour par ledit Leconte audit Churzon ainsi que iceluy Churzon a confessé par davant nous ; et oultre a promis ledit Churson audit Leconte de l’acquicter et faire tenir quicte de certaines ventes qu’il pourroit debvoir à la seigneurie de Pouencé pour raison du lieu et appartenances de la Saulnerie autant et pourtant qu’il en y a audit fyé et pareillement a iceluy Churzon promis acquicter ledit Leconte envers frère Criston de Faigots [que Célestin Port donne Gaston, mais il est clairement écrit Criston ici – il le donne en 1530,1533 et ici je l’ai en 1519] prieur à présent de la Magdelaine de Pouencé du reste des ventes qu’il peult devoir audit de Fagotz pour raison dudit lieu de la Saulnerie, et en rendre et bailler dedans ledit jour de la Panthecouste prouchaine audit Leconte bonnes et vallables lettres dudit de Fagotz et fermiers de ladite terre et seigneurie de Pouencé et à la peine de tous intérests, ces présentes néantmoins demourans en leur force et vertu, et à ce tenir etc dommaiges amendes etc oblige ledit Churzon soy ses hoirs etc à prendre vendre etc sans ce qu’il etc renonçant etc foy jugement et condampnacion etc présents maistre Pirrre Ledevin sergent et Jehan Frogier dict du monde témoins

René Hiret sieur de Malpère vend une vigne en friche : Pruniers 1615

Pour mémoire, le qualificatif « noble » dont il se pare ne signifie en rien une appartenance à la noblesse. Seul le qualificatif écuyer ou encore mieux chevalier permet de conclure à la noblesse, quoique que j’ai déjà renconré des individus usant du qualificatif écuyer induement !

Enfin, il semble que la vigne vendue n’était pas entretenue depuis plusieurs années.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 septembre 1615 avant midy, devant nous René Serezin notaire royal à Angers personnellement estably noble homme René Hiret sieur de Malpère demeurant en cette ville paroisse saint Maurice lequel soubzmis soubz ladite cour a recogneu et confessé avoir ce jourd’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vend quite cèdde délaisse et transporte perpétuellement par héritage et promet garantir de tous troubles hypothèques et empeschements quelconques envers et contre tous à noble homme Guillaume Liger sieur de la Tranchaudière greffier criminel en la sénéchaussée de ceste ville et y demeurant paroisse st Maurille à ce présent stipulant et acceptant et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc une pièce de vigne contenant 4 quartiers ou environ appellé la vigne de la Tenillière sis au cloux de la Tranchaudière près Mollière paroisse de Pruniers joignant d’un costé la vigne de la damoiselle Anthoinette Mingon, d’autre costé la vigne de Lemanceau ung fossé et une petite sante entre deux, abouttant d’un bout une pièce de terre déppendant dudit lieu de la Tranchaudière audit (f°2) aquéreur appartenant d’autre bout aux vignes de Mollières, ainsi que ladite pièce de vigne se poursuit et comporte ses appartenances et dépendances, sans rien en réserver, au fief et seigneurie de Mollières aux cens rentes et debvoirs anciens et coustumiers que les parties adverties de l’ordonnance ont vériffié ne pouvoir déclarer que ledit acquéreur paiera et acquitera pour l’advenir quite des arréraiges du passé ; transportant etc… la présente vendition faite pour le prix et somme de 200 livres tz que ledit acquéreur a promis et s’est obligé poyer et bailler audit vendeur dedans 3 ans et ce pendant la rente ou intérest à la raison de 12 livres 10 sols par an le premier paiement commençant à la Toussaint prochainement venant et à continuer audit terme d’an en an sans que la stipultation d’intérests ou rente puisse empescher ne retarder le paiement du principel ledit temps passé, et d’aultant que ladite pièce de vigne est pour la plupart en gast buissont et frische pour avoir esté délaissée de faczons longtemps et qu’il ne reste que fors peu de ceps, a esté accordé que ledit acquéreur la pourra faire (f°3) defrischer et clore quand bon luy semblera et que ce qui luy coustera pour ce faire luy viendra en loyalles abondances en cas de retrait seigneurial ou féodal ; ce qui a esté stipulé et accepté par les parties ; à laquelle vendition et ce que dessus tenir etc obligent lesdites parties respectivement etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Nicolas Jacob et Pierre Boyleau praticiens demeurant à Angers tesmoings ; et en vin de marché et médiateurs de la présente vendition ledit acquéreur a payé du consentement dudit vendeur la somme de 10 livres tz dont il s’est tenu à content »

Tugale Lehirbec veuve de Daniel Duchemin s’accorde avec Pierre Simon sur les comptes de la succession : Laval 1643

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E2/775 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 12 novembre 1643 avant midi devant nous Jean Barais notaire du comté de Laval y demeurant ont esté présents et deument establis honorable Tugalle Lehirbec veuve Me Daniel Duchemin vivant sieur de Courgé, au nom et comme ayeulle et tutrice naturelle de René, Daniel et Louise Simon enfants mineurs de deffunts Me Charles Simon sieur du Tertre et honorable Tugalle Duchemin d’une part, et Me Pierre Simon sieur du Tertre aussi enfant desdits deffunts d’aultre, et encore damoiselle Françoise Simon émancipée assistée de Me Magdelon Duchemin sieur de l’Espinay son coadjuteur, tous demeurant en cette ville, lesquels soubmettans etc confessent avoir fait entre eulx ce qui ensuit, c’est à scavoir que comptant des bestiaux estant sur les lieux du Tertre l’Esablière et Rouarière suivant la clause rapportée en leurs partages il s’en est trouvé sur ledit lieu du Tertre escheu audit Me Pierre Simon 78 livres qui est pour (f°2) la moitié appartenant audit Simon la somme de 389 livres suivant l’estimation qui en a esté faite par Christofle Perier mestayer demeurant au lieu de la Pouplinière paroisse de Louverné et François Fouassier laboureur demeurant au lieu de la Bordelière paroisse de Bouchamps, experts convenus par les partyes pour le fait de ladite prisée, comme il paroist par le mémoire qui en a esté fait paraphé de nous notaire et attaché à ces présetntes ; sur les lieux de Lysablière escheu audit René pour la somme de 429 livres qui est pour la moitié en laquelle ils sont pareillement fondés 219 livres 10 sols recours à l’acte de prisée qui en a esté fait devant nous avec les fermiers judiciaires dudit lieu qui s’en sont chargés à cette raison ; sur la closerie des Ravarières exploitée par Angot pour la somme de 118 livres faisant pour (f°3) la moitié la somme de 59 livres, et sur la closerie tenue par Pierre Besnier pour la somme de 70 livres tz appartenant pour le tout auxdits Simon comme ayant achapté la part et portion dudit Besnier d’Anthoine et Nicolas les Mignots adjudicataures d’icelle par vente faite sur luy recours semblablement à la prisée faite d’iceulx ave le fermier judiciaire d’iceulx lieux ; toutes lesquelles sommes reviennent à la somme de 737 livres 10 sols qui est à chacun la somme de 147 livres 10 sols, en sorte que ledit Me Pierre Simon doibt de reste 241 livres 10 sols et ledit René la somme de 72 livres, et est deub auxdites Françoise et Louise qui n’ont aucuns bestiaulx ceulx qui estoient sur le lieu de Galbert ayant esté vendus à Pierre Carré marchand acquéreur dudit lieu et le prix d’iceulx partagé entre lesdits Simon chacun la somme de (f°4) 147 livres 10 sols, et audit Daniel la somme de 18 livres 10 sols qui ont esté payées scavoir par ledit Me Pierre Simon présentement à ladite Louise la somme de 147 livres 10 sols, à ladite Françoise 75 livres 10 sols, et audit Daniel 18 livres 10 sols, et à ladite Françoise sera fait raison par ladite dame de Courgé pour ledit René de la somme de 72 livres pour la resaisir de sa part desdits bestiaulx ; quant à la jouissance par eulx daite indivisièrement des héritages et biens immeubles compris en leurs partages jusques au jour de la Toussaint dernière conformément à la clause rapportée en iceulx ont recogneu lesdites partyes avoir receu leurs parts et portions de tous les fruits revenus et arrérages desdites choses et les avoir partagées ensemble à mesure qu’elles ont esté receues scavoir la somme de 300 livres (f°5) touschée par les mains dudit Me Pierre Simon pour une année d’arrérages de la rente de 300 livres deue par monsieur le marquis de Hautefort escheue au mois d’août dernier, 132 livres 7 sols 6 deniers aussi pour l’arrérage de cette année deue par la veuve et héritiers de la Vigne Bidallier, 53 livres 10 sols pour la moitié du prix de 2 bœufs effeillés (du terme « effoil ») sur le lieu du Tertre, 40 sols pour retour d’un bœuf eschané sur ledit lieu de Lysablière auquel n’y a eu autre effoil cette année fors une vache vendue 18 livres dont le prix n’a encore esté payé, 6 livres pour moitié du prix de queslques bestiaux du lieu des Ravarières, 29 livres pour prix de 2 pippes de cildre du lieu du Tertre vendues en détail, 13 livres pour une autre pippe dudit lieu vendue en gros, 7 livres 7 sols 6 deniers pour prix de (f°6) quelques volailles desdits lieux, 30 sols par chastaigner, 28 livres 10 sols pour prix de 28 boisseaux et demy de bled noir dudit lieu de Lysablière, 19 sols pour demy boisseau de bled, et parce qu’il est deu 15 livres de laine provenue des lieux du Tertre et des Ravardières ledit René en a eu 10 livres, ledit Me Pierre Simon 4 et ladite Françoise une, le prix desquelles demeure réglé à 16 sols la livre, et pour les 32 livres de beurre en coing et 98 livres en pot receuz desdits lieux ils ont estés receuz par ledit Simon qui en tiendra compte à raison de 5 sols le beurre en coing et de 3 sols 6 deniers pour le beurre en pot, comme aussy de 3 pippes de pomme des lieux de Lysablière et du Tertre à raison de 4 livres la pippe, le surplus desdits revenus et arrérages consistent en la somme de 100 livres deue par le sieur du Tertre Rousseau pour l’arrérage de cette année de la rente par luy constituée et sa femme, 72 livres pour la ferme du lieu de la Jouasière, la somme de 150 livres deue par ledit Simon pour les loyers de la maison par luy exploitée, les grains provenus sur lesdits lieux, scavoir 6 charges 4 boisseaux de bled et une charge 8 boisseaux (f°7) 75 livres pour le prix des bestiaulx du lieu de Galbert, 242 livres pour le reste du principal et intérest de la somme de 400 livres debuz par le sieur de la Hunaudière dont ledit deffunt sieur du Tertre portoit jugement sur le sieur de la Bellangerie obligé avec luy

Aveu au roi de Philippe Tessard pour les biens de son épouse Jeanne Bontemps : Angers 1553

Le roi a alors délégué au maire cette fonction de réception des aveux qui lui sont dus.
On voit que Jeanne Bontemps possédait plusieurs maisons à Angers.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4346 magnifique parchemin en bon état – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 août 1553 Je Philippes Tessard mary de Jehanne Bontemps déclare par davant vous messieurs les maire et eschevins d’Angers commissaires en ceste partye suyvant le vouloyr et lettres patentes du Roy notre sire données à Compiègne le 14 juillet dernier passé que à cause de la maison de madite femme en laquelle je suys demeurant, située en la rue de la Poyllerye en ceste ville, joignant d’un cousté à la maison Jehan Lemoyne d’autre à la maison Jehan Apveline, je doy la somme de 4 livres de rente à l’abbé de Mélynays, plus je doy 22 soulz 6 deniers à l’abbé de la Boessière à cause d’une maison et jardrin situez en la rue du Morier près les Aisses joignant ledit jardrin d’un bout aux jardrins et maison de la Boessière d’un cousté au jardrin maistre Jullien Goupillau, plus pour lesquelles maisons et jardrins je doy aux cens d’Anjou 4 soulz 6 deniers ; Item à cause de 2 journaulx de terre à madite femme appartenant, vulgayrement appellez les Prebendelles sainct Martin près le pré d’Allemaigne je doy 10 soulz de rente à maistre Estienne Delaistre chanoyne du chappitre sainct Martin de cestedite ville ; Item il m’est deu à cause de madite femme 12 livres 10 soulz de rente sur une maison située en la rue de la Poyllerye joignant d’ung cousté la maison Jehan Aveline d’autre cousté la maison Jehan Tessard ; Plus m’est deu comme dessus 60 soulz de rente sur une aultre maison et jardrin situez à la barrière de Brecigné les cesdite ville joignant d’un cousté ladite maison et jardrin le chemin de rue Cheure d’aultre cousté le cloux de vigne de Pissouse abouté au pavé tendant à la Magdeleine ; Auxquelles choses ainsi déclarées je fays arrest et vériffié la présente déclaration estre véritable soubz mon seign cy mins le 14 août 1553 et aussy soubz le seign du soubscript à ma requeste »

Coupures de courant : je vis dans la peur ! (Résolu, j’ai une batterie)

Je vis dans la peur !
La CGT a encore annoncé des coupures de courant.
Je respire la nuit avec un appareil dit PPC

La CGT a annoncé des coupures de courant.

La dernière fois (l’an dernier, car j’habite Nantes royaume de la CGT), j’ai subi 2 nuits avec des coupures, sans me réveiller lors de la coupure.

je me suis réveillée le lendemain vers 10 h chaque fois totalement HS restant affalée dans le fauteuil, sans pouvoir même dire mon nom durant quelques heures tant j’étais abrutie.
J’ai peur
Je vais dormir ce soir dans mon fauteuil sans la machine tant je vous redis que les dernières coupures de courant, je ne me suis pas réveillée lors de la coupure.
Odile