Handicap – comment vivre SANS EPAULES : quelques astuces

J’ai perdu mes épaules depuis des années. J’ai alors reçu d’un médecin de médecine physique le plus extraordinaire conseil : BATTEZ-VOUS ! Chaque jour je le remercie ! Je viens partager avec vous mes astuces pour me battre. J’ai un avantage culturel, car à mon époque on apprenait à coudre pour le bac : je modifie les vêtements, et même je les fais, etc… 

astuces vêtements : supprimer les cols

Quand on ne peut plus mettre correctement un col, faute de pouvoir relever le bras pour le tendre, et que dans l’ascenseur, au lieu de vous dire « bonjour« , on vous dit « vôtre col est mal mis« , il n’y a qu’à supprimer les cols. J’en connais une qui les a tous supprimés, sans doute parce qu’un conseiller en image lui a fait remarquer qu’elle n’avait pas de cou, donc le col l’engonçait, et il fallait des vestes sans col, c’est Madame MERKEL. Ses vestes, et un pli creux dans le dos, c’est le rêve. C’est assez facile de supprimer cols et/ou capuches de la plupart des vêtements, avec une paire de ciseaux. Laisse un tout petit peu de tissu, et on le rentre à l’intérieur avec un tout petit surget. Si on ne peut faire un petit surget invisible, ce qui est le cas de mon manteau de laine, violet, voici ma solution. Prenez un l’un de vos vieux foulards, du bon temps où ils étaient carrés par exemple, ou autre plus moderne s’il vous va mieux. Vous le fixez au manteau juste en 3 petits endroits : milieu du dos, et sur les 2 côtés devant, de sorte qu’installé définitivement en foulard sur le manteau, il cache le col coupé à cru (rassurez vous les tissus ne s’effilochent pas pour autant qu’ils sont coupés, et une fois caché ainsi, c’est ni vu ni connu.) et après avois laborieusement enfilé le manteau vous pouvez attraper les 2 bouts du foulard qui se trouvent désormais devant et vous pouvez les nouer. Et personne ne vous fera plus remarquer que votre col est mal mis ! Ceci dit, il y a aussi la solution extrême : faite une veste comme Madame MERKEL en lui faisant un pli creux dans le dos. J’en fais une en ce moment, car j’arrive à coudre à la machine. A la semaine prochaine, on voit les fermetures éclairs. Et oups ! on oublie ensemble les jours, où comme moi sans doute, après s’être très laborieusement habillée, il a fallu le soir se déshabiller… au cutter. Eh oui, cela m’est arrivé !!!

astuces vêtements : faire un pli creux dans le dos

J’ai créé un grand pli creux dans le dos, c’est facile à faire et c’est fou ce qu’il apporte, surtout quand la mode est aussi peu faîte pour nous ! Je coupe le vêtement de haut en bas dans le milieu du dos. Surtout n’hésitez pas, et ceux que cela dérange, on s’en fout ! Je prépare une bande de 40 cm de largeur et de la hauteur du dos. Je l’insère, par 2 coutures latérales. Et je replis à l’encolure. Peu importe si le pli est ceux à l’intérieur ou à l’extérieur (l’amplitude gagnée, soit environ 36 cm) est la même. Peu importe la couleur de la bande, mais il est certes préférable de mettre un tissu uni, et s’il tranche totalement par la couleur, c’est encore plus esthétique.

Bien sûr, j’ai quelques heures d’aide par semaine, et ce n’est pas moi qui pose la machine à coudre sur la table. Elle est très légère et peu onéreuse (Lidl) 

astuces vêtements : fermeture éclair au milieu devant

Je partage mes astuces pour vivre épaules bloquées. Aujourd’hui, je vous présente l’une de mes astuces pour les vêtements. Je suis une inconditionnelle de la jupe. Or les jupes ont toutes la fermeture éclair sur le côté ou au milieu derrière. C’EST TOUT BONNEMENT IMPOSSIBLE et difficile de fermer devant puis tourner la jupe fermée pour remettre la fermeture éclair à gauche ou derrière !!! bien trop difficile et surtout cause de douleurs !!! On trouve très très peu de jupes évasées capables d’être portées devant-derrière, de sorte que la fermeture éclair viennent se positionner milieu devant.  J’en ai, mais elles sont très très rarissimes. La seconde solution consiste à les faire ou faire faire, évasées, fermeture éclair devant. Elles sont faciles à faire. Par exemple 6 panneaux évasés etc… J’en fais et je les porte. Une couturière professionnelle vous prendra 100 euros, mais cela vaut le coût ! Enfin, si vous préférez un beau tissu, voici le site fabrication française de la fabrique de tissus CARDAILHAC

Michel Gohier baille à moitié la closerie de Molembert : Angrie 1677

Le preneur est forgeur, et non closier. Est-ce à dire qu’il cultive l’été et forge l’hiver ???
En tous cas ce Michel Gohier possède la closerie dont il est déjà relativement aisé. D’ailleurs sa signature l’atteste.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E95 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 novembre 1677, par devant nous Jean Brossais notaire royal en la maréchaussée d’Anjou résidant à Candé ont esté présents establys et duement soumis sous ladite cour honneste personne Michel Gohier marchand demeurant en la paroisse de La Cornuaille et Charles Garnier forgeur demeurant au lieu de Molambert paroisse d’Angrie, entre lesquels a esté fait le bail à moitié qui ensuit, par lequel ledit Gohier a baillé audit titre audit Garnier ce acceptant pour le temps de 5 années qui ont commencé au jour de Toussaint dernière et finiront à pareil jour le lieu et closerie à luy appartenant situé audit lieu de la Molambert où il demeurant et comme il se poursuit et comporte sans aucune réservation, pour par ledit preneur jouir dudit lieu en bon père de famille sans rien desmolir n’abatre aucuns arbres par pied branche fors les émodables en saison ordinaire, tenir et entretenir les maisons et dépendances de couverture terrasse coings des portes et fenestres jardin pré terres labourables de leurs façons ordinaires et rendre le tout à la fin dudit bail bien et deuement réparé de leurs réparations ; rendra ledit preneur chacun an la moitié de tous et chacuns les grains et fruits qui proviendront sur ledit lieu et fourniront de moitié par moitié de sepmances ; paiera les cens rentes charge et debvoirs deubz à cause desdites choses aux seigneurs dont elles sont tenues par moitié quittes du passé ; baillera ledit preneur audit bailleur au jour de Toussaint 12 livres de beurre en pot, 2 chapons et 2 poulets au jour de Pentecoste ; fera 6 toises de fossé neuf ou relevé ; plantera 3 anthures et 3 sauvaigeaux qu’il entera ; lequel preneur a recogneu que ledit bailleur luy a baillé des bestiaux sur ledit lieu a prisage pour la somme de 101 livres au jour de Toussaint dernière, 2 vaches et 2 thores poil rouge, 14 chefs de bergail, un porc de nourriture, prisés par chacuns de Pierre Boullay et Denis Aubert marchands demeurant dite paroisse d’Angrie … »

François Rigault, demeure au prieuré de la Jaillette et convoque aux assises du prieuré : 1683

François Rigault est manifestement fermier du prieuré de la Jaillette. Ici, j’espère pouvoir lister un jour tous ceux qui y ont habité, ou bien permettre au propriétaire actuel de faire cette liste.

Depuis l’année 2000, le prieuré de la Jaillette est à nouveau en travaux de restauration, visitez son site, cela va vous donner envie d’aller le 6 juillet prochain fêter don 825ème anniversaire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de la Sarthe, H486 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 20 octobre 1683, je soussigné François Rigault sieur de la Touche, demeurant à Angers la Trinité ou j’ai esleu domicile et d’abondant en la maison seigneuriale dudit prieuré au bourg de la Jaillette, ayant charge et pouvoir des Révérends pères Jésuites du collège royal de la Fleche auquel est annexé l’abbaye de saint Jean l’Evangéliste de la Melinaye dont dépend le prieuré de la Jaillette, donne pouvoir à Pierre Piron sergent royal au Lion d’Angers de signifier à ma requeste et desdits Pères Jésuites toutes les déclarations mouleïs que je luy ay mis en main conformes à celle de l’autre art, contenant l’avertissement que je donne à tous les particuliers détempteurs des héritages sujets aux rentes anciennes dues audit prieuré en grain, vin, argent et autre espèce de rentes non féodales qu’ils ayent chacun en leur esgard à se trouver audit prieuré les 19 et 20 du présent mois d’octobre pour y donner des tiltres nouveaux desdites rentes par devant nous et tesmoins ou autrement, durant le cours des assises assignées à tenir audit prieuré les jours susdits, faute de quoy ils y seront contraints à leurs frais et despens comme le conscent ladite déclaration imprimée, de laquelle ledit Piron laissera autant à chacun desdits sujets en foy de quoy j’ai signé le présent pouvoir à la Jaillette le 2 octobre 1683 »

ALERTE : l’ANTS ne reconnaît plus LA BAULE en 1944 pour faire vos cartes d’identité !!!

La clinique où on accouchait en 1944, avenue Pavie, était située à La Baule mais il n’y avait pas de mairie à La Baule, et il fallait aller se faire enregistrer à celle d’Escoublac. En effet, la commune était une seule commune et portait de 1923 à 1962 le nom de commune « Escoublac-La Baule » Si vous faîtes désormais refaire vos papiers d’identité, l’ANTS modifie votre naissance en vous déclarant désormais né à Escoublac en 1944, alors que tous vos papiers sont marqués La Baule depuis des décennies, puisque vous êtes réellement né à la Baule. En fait la commune a changé de nom au fil du temps Escoublac-la Baule en 1923, avant de devenir en 1962 l’inverse, La Baule-Escoublac Merci à tous ceux qui pourront éclairer ma lanterne dans les mélanges de noms de commune qu’a entrepris l’ANTS, d’autant qu’avec tous les changements en cours ces dernières années le nombre de papiers d’identité aux noms de commune variables doit devenir totalement incompréhensible, surtout pour un ordinateur borné au passage à la frontière. Vous devez donc être déjà nombreux en France à avoir une naissance sur une commune qui a changé de nom !!! Quid de vos papiers d’identité. Odile car l’ordinateur de l’ANTS est particulièrement CON (je n’ai pas d’autres termes) et dans mes soupçons de ce SCHMILBLICK je me demande si les Archives Départementales sont claires là dessus.

C’est l’inventaire des Archives départementales qui a fait une erreur et les archives refusent (au téléphone) de reconnaître qu’elles aient pu faire une erreur

Pire, je viens de vérifier ma carte d’identité, refaite en 2014, elle porte bien la mention « Loire-Atlantique », pour ma naissance à Nantes, mais désormais l’ANTS écrit « Loire-Inférieure ». Pour moi tout cela c’est un énorme SCHMILBLICK pour tous ceux qui franchiront les frontières et autres formalités.

Et pourtant le Journal Officiel en 1943 ici dit bien LA BAULE-ESCOUBLAC :

Jeanne Lelièvre entend garder l’enfant naturel que lui a fait François Bellier : La Jaillette et Saint Martin du Bois 1716

Le père identifié devant souvent payer la pension, et manifestement c’est bien ce qui se passe, si ce n’est qu’il doit trouver la pension un peu élevée, et préfèrerait élever lui-même l’enfant, sans doute à moindre coût.
Ce qui est encore plus surprenant dans ce qui suit c’est que j’ai beau avoir les actes concernant les maisons du bourg de la Jaillette à cette époque je ne trouve pas de Lelièvre, donc Jeanne Lelièvre ne peut être que locataire.
Et encore plus surprenant, c’est que François Bellier, le père de l’enfant qu’il réclame, a envoyé une femme pour porter l’enfant jusque chez lui ! Je croyais qu’à cette époque les hommes portaient les enfants à l’église dès la naissance pour le baptême, donc qu’ils avaient bel et bien l’habitude d’en tenir dans leurs bras.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 mai 1716 avant midy nous Jacques Bodere notaire royal résidant à Montreuil-sur-Maine et les tesmoings cy après nommés sommes de notre domicile exprès transporté à la Jaillette paroisse de Louvaines, maison de Jeanne Lelièvre, demeurante audit lieu, où étant lui aurions déclaré à la requête de François Bellier métayer au Coudray paroisse de St Martin du Bois, que par l’acte receu de nous notaire le … dernier quoiqu’elle ait consenti nourrir l’enfant issu dudit Bellier et d’elle, il entend le retirer de sa maison et l’avoir en la sienne, le nourrir, traiter et gouverner de sorte qu’elle n’en soit jamais inquiétée ni recherchée en aucune manière que ce soit, à l’effet de quoy nous aurions aussi fait venir la nommée Françoise Berton servante domestique de ladite métairie pour transporter iceluy enfant ; laquelle Lelièvre ensemble Jeanne Aubry, veuve de René Lelièvre, ladite Lielièvre nous a déclaré ne s’en vouloir denantir et entend le nourrir vettir et gouverner ainsi qu’il appartient, ce que nous et tesmoins stipulant pour ledit Belier luy avons déclarer que si ladite Lelièvre ne le veul t délivrer lle le nourrira entretiendra à ses propre cousts et despens … et a ladite Lelievre reconnu avoir tant ce jourd’huy 18 livres pour 12 mois de pension de ladite Levièvre écheue le 4 de ce mois, ensemble la somme de 36 livres sont ils étoient convenu sur ledit acte

La maison Lemanceau au bourg de la Jaillette reste dans la famille : 1775

Mais elle avait été achetée par Mathurin Lemanceau à son oncle lui, et en fait il avait acheté pour « un ami », c’est à dire pour la céder aussitôt à Pierre Chauvin mari de Marie Lemanceau.
A vrai dire, je n’ai jamais bien compris l’intérêt de ces achats à titre de prête-nom.
Voir mes travaux sur la famille LEMANCEAU

Depuis l’année 2000, le prieuré de la Jaillette est à nouveau en travaux de restauration, visitez son site, cela va vous donner envie d’aller le 6 juillet prochain fêter don 825ème anniversaire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 mai 1775 après midy, par devant nous Pierre Allard notaire royal à Louvaines fut présent Mathurin Lemanceau sarger demeurant à la Creusardière paroisse d’Aviré, qui auroit acquis de Louis Lemanceau son oncle sarger, une maison grenier sur la moitié d’icelle la moitié d’une cour rues et issues en dépendant, une toit à porcs, un grenier sur la maison de Michel Lemanceau, avec la moitié d’un jardin le tout situé au bourg de la Jaillette sur Louvaines, suivant l’acte au rapport de nous notaire du 13 février dernier, et en cette qualité il a nommé pour ami et acquéreur en son lieu et place, desdits héritages , Pierre Chauvin, aussi sarger, mari de Marie Manceau, laquelle est issue du dernier mariage dudit defunt Louise Lemanceau avec defunt Marie Mourin, demeurant à la petite Courie paroisse de Saint Martin du Bois, à ce présent et acceptant, qui a pour luy et ladite Marie Lemanceau sa femme leurs hoirs et ayant cause, lesdits héritages, ainsi qu’ils se poursuivent et comportent, circonstances appartenances et dépendances, et qu’il sont spécifiés et confrontés par l’acte cy-dessus daté, pour en jouir faire et disposer à l’avenir comme de leurs autres biens propres en pleine propriété à partir du jour que ledit Chauvin entra en propriété tout ainsi qu’il eut fait et pu faire, ces présentes cessant, ledit Mathurin Lemanceau qui à cette fin met et subroge iceluy Chauvin et ladite Lemanceau … moyennant le prix de l’acquisition dudit Mathurin Lemanceau desdits héritages, 21 livres pour 6 boisseaux de froment que devoit délivrer ledit Mathurin Lemanceau audit Louis Lemanceau, et 19 livres pour les salaires dudit Lemanceau, laquelle somme de 340 livres ledit Chauvin a présentement payée … »