Mes familles GEFFRAY, GASCOIN, GENDROT, LABOR de Merdrignac (22)

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Je poursuis la mise à jour de mes travaux de 2006 sur Ménéac et Merdrignac, et je viens de mettre en ligne celle de  mes familles  GEFFRAY, GASCOIN, GENDROT, LABOR, toujours dans l’ascendance de mon breton Jacques Mounier, venu à Nantes en 1842. Voici ma ligne directe résumée :

mon ascendance à Julien Geffray, Merdrignac  x /1616 Guillemette Gendrot, Le tout en Bretagne (Côtes d’Armor et Ile et Vilaine) avant 1900, puis Nantes

12-Julien Geffray †Merdrignac 19.10.1626 x /1616 Guillemette Gendrot

11-Guillaume Geffray x Merdrignac 12 février 1652 Julienne Gascouin

10-Jean Geffray x Merdrignac 25 octobre 1688 Catherine Vetil

9-Marie Geffray x Merdrignac 12 février 1714 Claude Amiaux

8-François Amiaux x Merdrignac (22) 24 juin 1739 Roberde Moreul

7-Pierre-Jean Amiaux x Ménéac (56) 13 février 1783 Perrine Urvoy

6-Perrine Amiaux x Ménéac 20 février 1805 Jacques Mounier

5-Jacques Mounier x Saint-Sébastien-Sur-Loire (44) 29 avril 1851 Victorine Fortin

4-Marie Monier x Nantes 28 septembre 1875 Edouard Halbert

3-Madeleine Allard x Nantes 23 septembre 1907 Edouard Halbert

2-mes parents

1-moi

J’ai fait beaucoup de retranscriptions des registres de Ménéac (56) et Merdrignac (22) que je vous ai mis ici en ligne ;

JMerdrignac : baptêmes 1609-1619 notes rapides alpha indexées vues

Merdrignac : baptêmes 1619-1629 notes rapides alpha indexées vues

Merdrignac : baptêmes 1629-1639 notes rapides alpha indexées vues

Merdrignac : baptêmes 1639-1649 notes rapides alpha indexées vues

Ménéac 1566-1579 : baptèmes, retranscription exhaustive. Parrainages filiatifs, lacunes importantes et beaucoup de blancs

Ménéac 1580-1599 : baptêmes, retranscription exhaustive. Parrainages non filiatifs, lacunes importantes.

Ménéac 1600-1625 : baptêmes, retranscription exhaustive. Parrainages non filiatifs, lacunes importantes.

 

mes familles de Ménéac (56) : Dabareul 1600-1720 et Merdrignac | Guillotin 1629-1677 | Lemercier 1556-1750 et Merdrignac | Meance 1578-1730 | Moreul 1600-1740 | Pinel 1629-1670 | Urvoy 1650-1780

mes familles de Merdrignac (22) Amiaux 1610-1780 | Belot 1610-1650 | Chaix 1630-1740 | Cheramy 1621-1650 | Chereu 1611-1640 | Cousdé 1614-1720 | Davy 1610-1614 | Doméon 1621 | Esmeril 1630-1700 | Gaborel 1611-1720 | Gascoin 1620-1697 | Gaultier 1610-1640 | Geffray 1630-1700 | Gilles 1621-1720 | Gorge 1609-1700 | Guyomart 1621-1650 | Hervart 1640-1680 | Jallet 1609-1680 | Labor 1620-1650 | Mabihan 1620-1700 | Michel 1622-1650 | Mousnier 1634-1823 | Ollivot 1630-1700 | Renault  1600-1650 | Surleve  1610-1670 | Trameleu 1635-1680 | Vétil 1629-1700

 

Guillaume Guyomar et son beau-père Julien Cheramy sans doute victimes de dissenterie suite à l’été caniculaire de 1648

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Rassurez-vous autrefois dans certaines paroisses, on enterrait tout le monde dans l’église, même en cas d’épidémie… J’ai déjà cependant rencontré des curés et leurs paroissiens, qui renonçaient au bout de quelques semaines tant l’odeur était pestilentielle dans l’église, et ouvraient alors un cimetière. Pour Merdrignac, l’église a été refaite en 1834 donc plus de traces d’ossements.

Voici le plus breton de mes patronymes, celui de Guillaume GUYOMAR, et pour tous les détails sur cette branche voyez mon étude approfondie en .pdf des GUYOMAR, CHERAMY et VETIL de Merdrignac dont je desends :

Il est inhumé « Guillaume Guyomart du Pont Hervart, en la 2e passée[1] de la haute église vers l’autel St Jacques ». Et l’acte suivant le 16.11.1648 « Julien Cheramy du Pont-Hervart, inhumé au mitan de la haute église, proche Guillaume Guyomart son gendre ci-devant enseveli en la 2e passée ». Cet acte donne une information importante, à savoir le nom du père de Roberde Cheramy.

[1] passée est l’ancien terme pour passage, allée

Les mentions telles que liens de famille, métiers, lieux, si riches d’informations utiles, sont excessivement rares à Merdrignac.  Aussi je vous surligne la mention « proche Guillaume Guyomart son gendre », tant elle est exceptionnelle, et concerne mes ancêtres.

D’ailleurs, un autre bonheur d’information rare dans le décès de la veuve de Guillaume Guyomar :

Elle est inhumée à Merdrignac le 8 février 1664 « honorable femme Roberde Cheramy, en la chapelle de St Christophe de l’église de Merdrignac ». Le qualificatif « honnorable femme » est peu utilisé à Merdrignac, donc il signifie bien une personne notable, et bien sûr aussi son époux, sans qu’on puisse savoir si c’est un officier de juridiction ou un marchand. Je souligne cette honnorable femme ici car il s’agit de l’ascendance de Jacques Mounier venu à Nantes, mon ancêtre, qui a beaucoup de laboureurs dans ses ascendants, et donc quelques notables.

mon ascendance à Guillaume Guyomart x/1621 Roberde Cheramy

Le tout en Bretagne (Côtes d’Armor et Ile et Vilaine) avant 1900, puis Nantes

12-Guillaume Guyomart †Merdrignac 12.11.1648 x /1621 Roberde Cheramy †Merdrignac 8.2.1664

11-Louise Guyomart x2 Merdrignac 15.2.1670 Jacques Vetil

10-Catherine Vetil x Merdrignac 25 octobre 1688 Jean Geffray

9-Marie Geffray x Merdrignac 12 février 1714 Claude Amiaux

8-François Amiaux x Merdrignac (22) 24 juin 1739 Roberde Moreul

7-Pierre-Jean Amiaux x Ménéac (56) 13 février 1783 Perrine Urvoy

6-Perrine Amiaux x Ménéac 20 février 1805 Jacques Mounier

5-Jacques Mounier x Saint-Sébastien-Sur-Loire (44) 29 avril 1851 Victorine Fortin

4-Marie Monier x Nantes 28 septembre 1875 Edouard Halbert

3-Madeleine Allard x Nantes 23 septembre 1907 Edouard Halbert

2-mes parents

1-moi

Je vous ai surligné mon Jacques Mounier, car c’est mon ancêtre breton, celui pour lequel, comme en 2006, je passe des semaines sur Ménéac et Merdrignac, car il habitait le village de Lescouet à la frontière entre les deux paroisses. Mon quadriaïeul Jacques Mounier est venu de Merdrignac (22) à Nantes en 1840 vendre de l’avoine aux chevaux, et l’ascendance bretonne qui suit est un clin d’œil au cheval puisque le patronyme Guyomarch fait allusion au cheval. Le patronyme GUYOMAR aliès GUYOMARCH est issu du breton ancien et signifie « digne d’avoir un cheval[1] ».

[1] MORLET Marie-Thérèse, Dictionnaire étymologique des noms de famille, 1991

Ses ascendants sont majoritairement laboureurs, avec quelques notables et même nobles, tels les nobles appauvris étudiés par Michel Nassiet dans « Noblesse et Pauvreté »

 

 

 

 

Les épidémies de dissenterie 1707 en Anjou et 1708 à Merdrignac (22)

Les épidémies étaient nombreuses autrefois et je relis souvent l’un des meilleurs ouvrages de ma bibliothèque :

  • François LEBRUN, les Hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles, Flammarion, 1975

Grâce à ses travaux, j’ai pu comprendre au fil de toutes mes recherches en Anjou, les épidémies vécues et subies par mes ancêtres.

En Anjou l’épidémie de dissenterie sévit en 1707 qui commence l’été, donc avec la pollution des eaux, fait de très nombreuses victimes. François Lebrun l’étudie p. 251 et suivantes de l’ouvrage ci-dessus, avec beaucoup de chiffres.

A Merdrignac, dans les Côtes d’Armor, elle sévit en 1708 et ce matin, je suis sur les pages serrées de victimes très nombreuses. Là encore l’épidémie commençe l’été, donc certainement une cause identique à celle d’Anjou, à savoir une pollution des eaux,.

Voici l’une des mes ancêtres décédée de cette épidémie :

Renée Ollivo est inhumée à Merdrignac le 3 septembre 1708, au début de l’épidémie qui fit de très nombreuses victimes « épouse de Jean Gorge, présents ledit Jean Gorge, Mathurin Gourier et Jean Gaultier »

Hélas, je ne suis pas parvenue à trouver sur le site du CAIRN, tenu par les historiens, d’étude satisfaisante de ces dissenteries. J’ai même lu, avec une grande stupéfaction, qu’il fallait fuir les villes, alors que moi,  j’observe dans toutes mes recherches qu’on mourrait très bien d’épidémie à la campagne, car l’eau polluée l’été y sévissait aussi bien grâce au puits près du fumier, des déjections dans les rivières à sec etc… Les villes n’avaient pas le privilège des épidémies…

 

Angers paroisse Saint-Jean-Baptiste Saint-Julien, un nom curieux car double

Il a existé plusieurs saints du nom de Saint Jean, dont Saint Jean l’Evangéliste et Saint Jean Baptiste, entre autres.

Angers possède un célèbre hôpital Saint Jean  qui était en fait l’hôpital Saint Jean l’Evangéliste, donc autrefois ce nom était bien connu à Angers

Angers possède une paroisse dont le nom prête à confusion et pour vous en faire une idée historique précise, allez lire en lire page 57 tome 1 le Dictionnaire de Célestin Port en ligne sur le site des Archives Départementales. En effet cette paroisse est dite :

Saint Jean Baptiste, vulgairement appellé, sans aucune dédicace, Saint Julien.

Les anciens angevins ont pu parfois confondre Saint Jean L’Evangéliste (hôpital) et Saint Jean Baptiste aliàs Saint Julien (paroisse) et mélanger les 2 saint Jean. Mais, les Archives Départementales, sur leur site en ligne, vous aident clairement à choisir la paroisse.

Choisissez COMMUNE Angers, puis choisissez  PAROISSE et là vous avez clairement SAINT JEAN BAPTISTE SAINT JULIEN sur une seule et unique ligne, donnant clairement à entendre que le nom est bien identique quand on veut chercher sur Saint Jean Baptiste ou sur Saint Julien. C’est une seule et même paroisse.

Mais allez lire cette page 57 du dictionnaire de Célestin Port.

Aveu de Pierre Boulay mari de Jeanne Thibault à la seigneurie du prieuré de la Jaillette : 1674

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Je descends d’une famille BOULAY mais je ne relie pas ce Pierre Boulay aux miens, et ceci dit le patronyme est assez répandu. Je vous mets ci-dessous 2 aveux pour le même cloteau Pineau, que Pierre Boulay tient de sa femme Jeanne Thibault fille de Georges, mais comme vous l’avez comme moi constaté, autrefois c’était monsieur qui gérait les biens de madame. Dans le 2ème acte, il est écrit qu’il se désavoue et je ne saisis pas la subtilité entre désavouer et avouer.

Depuis l’année 2000, le prieuré de la Jaillette est en travaux de restauration, visitez son site, cela va vous donner envie d’aller le voir, lorsque le Covid le permettra.

J’ai trouvé ces actes aux Archives Départementales de la Sarthe, H486 – Voici sja retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Assises de la seigneurie du Prieuré de la Jaillette, le 18 décembre 1674 Pierre Boullay mari de Jeanne Thibault fille et héritière de défunt George Thibault deffendeur, a comparu ledit Boulay en sa personne, lequel s’est advoué sujet de cette seigneurie pour raison de la moitié d’un cloteau de terre appellée « le Pineau » contenant le tout 9 boisselées, joignant d’un costé le chemin tendant de St Martin du Bois aux moulins de la Hinebaudière, d’autre costé le cloteau de la Presle appartenant à Charles de Scépeaux écuyer sieur du Chalonge, abutant d’un bout à une pièce appellée les Besnaudières dépendant de la mestairie du Grand Pineau, et d’autre bout une pièce de terre appellée le Carrefour du Pineau, pour raison de quoi il confesse debvoir avec Michel Thibault propriétaire de l’autre moitié, 9 deniers de cens et debvoir féodal chacuns ans à la recepte de cette seigneurie … a déclaré ne savoir signer et fait signer Jean Couanne »

« Le 19 octobre 1683, ledit procureur demandeur aux fins de l’exploit cy devant mentionné du 6 de ce mois, le sieur Pierre Boullay mari de Jeanne Thibault présent en personne qui s’est désavoué d’acquest dont l’avons jugé et présentement baillé par déclaration, conjointement avec Michel Thibault, leurs héritages consistant en un cloteau nommé le Cloteau Pineau sous le devoir 9 denirs de cens et devoir féodal deus chacuns ans au jour et feste d’Angevine, à laquelle il a ait arrest dont l’avons jugé à ce moyen condemné solidairement avec ledit Thibault payer les arrérages dudit cens et à continuer à l’advenir tant qu’ils seront détempteurs desdites choses. »