Recensement route de Clisson Nantes, 1946 : du début à la pharmacie

Ceci est le 74ème billet concernant la catégorie NANTES SAINT JACQUES que vous trouvez sous les billets dans la fenêtre à menu déroulant sous la catégorie HISTOIRE REGIONALE.
Nantes possède 2 séries différentes de recensement, qui n’avaient pas le même but, l’une étant manifestement d’ordre fiscal plus que démographique. L’une est conservée aux Archives Municipales l’autre aux Archives Départementales. Voici celle des Archives Municipales en 1946 du début jusqu’à la pharmacie.
C’est le parcours que je faisais souvent à pied, pour faire les courses jusque chez le pharmacien. En tant qu’aînée j’avais ce devoir, et chaque matin je me levais une demie heure avant les autres pour aller au pain et au lait, le bidon de 5 litres plein et 2 gros pains de 4 livres). Ce mode de vie a ensuite disparu avec l’apparition des grandes surfaces qui obligent tout le monde à posséder une voiture pour aller jusqu’à eux. Pire, en ce moment à la télévision, il y a une publicité hallucinante d’une très grande surface qui pleure littéralement parce que ses clients ne viennent plus voir les produits… Ils en ont marre effectivement de faire leurs courses aussi loin dans ces immenses couloirs obligés autant qu’inutiles. Peu, comme moi étant âgée, se souviennent du temps heureux où tout était à proximité !
Les métiers sont très variés et on trouve encore un meunier, et beaucoup plus de cordonniers que de nos jours, car désormais nous achetons neuf au lieu de réparer… Nous vivons l’époque du tout jeter. J’ai sur moi ces jours-ci une jupe qui a plus de 40 ans, mais j’ai peur qu’on me prenne pour une rétrograde, alors que je pense que je suis seulement écologiquement responsable de mes gestes.
La majorité des maisons ont été rasées pour laisser place à la pénétrante sud de Nantes. Et je vous mets le début du chemin de la Gilarderie, car il donne littéralement route de Clisson, comme vous le voyez sur la photo de 2019 ci-dessous. On y voit à droite la pénétrante qui a tout détruit.

route de Clisson
2 Haury Léon chef 1900 jardinier
Haury Louise épouse 1900 jardiniere
Haury Louise fille 1927 néant
Haury Benjamin fils 1930 jardinier
Haury Léon fils 1928 jardinier
Haury Jean fils 1931 néant
Haury Paul fils 1933 néant
Haury Charles fils 1935 néant
Haury Joseph fils 1937 néant
Olivier Jean employé 1925 jardinier
3 Boureau Gilles chef 1891 miroitier
Boureau Marie épouse 1901 néant
Boureau Anne Marie fille 1922 employée
Boureau Lucienne fille 1924 néant
Boureau Alain fils 1628 néant
Dénécheau Marie Louise chef 1869 néant
5 Gaudin Emile chef 1896 restaurateur
Gaudin Marguerite épouse 1896 restauratrice
Gaudin Emile 1924 fils restaurateur
Perrochaud Joseph pensionnaire 1906 maçon
Gendronneau Léon pensionnaire 1916 pointeur
Gautier Léon chef 1874 viticulteur
Gautier Marie épouse 1880 néant
Gautier Léon fils 1913 SNCF
Leroux Gaston chef 1924 cordonnier
Artus Louis chef 1925 employé PTT
Lebrun Julien chef 1908 cultivateur
Cesbron Georgette chef 1918 néant
6 Demarchi Antoine chef 1884 mécanicien chef
Demarchi Marie épouse 1889 néant
Demarchi Hélène fille 1923 dactylo
7 Halbert Madeleine chef 1886 néant
Halbert Marie Louise fille 1914
Leduc Anne Marie petite fille 1938
8 Burgaud Léon chef 1903 camionneur
Burgaud Marie Anne épouse 1917 néant
Cottenceau Aimé chef 1909 ajusteur
Cottenceau Madeleine épouse 1911 manutention
Duret Edmond chef 1895 manœuvre
Duret Reine épouse 1899 néant
Duret Yvonne fille 1927
Boisselier Philomène chef 1876
Boisselier Roger fils 1912 menuisier
Salleron Jean chef 1891 cordonnier
Salleron Armande épouse 1895 néant
Salleron Ernest chef 1918 ajusteur
Salleron Gilberte épouse 1920 fourreuse
Ménard Henri chef 1881 ajusteur
Ménard Gabrielle épouse 1886 néant
Ménard Gabrielle fille 1913 mécanicienne
Renaud Marie chef 1884 ravaudeuse
Fonteneau Marie chef 1885 néant
Guicheteau Anne Marie chef 1907 aide infirmière
Guicheteau Michel fils 1939 néant
Guicheteau Hubert fils 1941 néant
12 Grolleau Jacques chef 1921 boulanger
Grolleau Denise épouse 1921 empl. commerce
Grolleau Joël fils 194 néant
Bourget Marie chef 1881 néant
Bourget Roger fils 1939 néant
12bis Terrien Emile chef 1902 boucher
Terrien Anna épouse 1907 bouchere
Terrien Renée fille 1937 néant
13 Gaultier Gabrielle chef 1907 glaceur
Gaultier Jeanne épouse 1911 giletière
Gaultier Jean fils 1932
Gaultier Jocelyne fille 1935
Hivert Marie chef 1893 néant
Hivert Henriette fille 1921 aide comptable
Hivert Jean fils 1925 électricien
Hivert André fils 1930 apprenti électr.
Bessonnet Germain chef 1897 tôlier
Bessonnet Auguste fils 1935 ajusteur outilleur
Frion Camille gendre 1920 mécanicien
Frion Germaine enfant 1922 communauté
Frion Albert petit fils 1943
Grelet Léon chef 1911 ouvrier spécialisé
Grelet Marie épouse 1910 fille de salle
Sorin Auguste chef 1896 cheuffeur
Sorin Berthe épouse 1896 néant
Sorin Denise fille 1922 dactylo
Sorin Berthe fille 1925 empl. bureau
Huchet Eugénie chef 1903 servante
Huchet Marie Thérèse enfant 1928 app. couturière
Huchet Eugène fils 1932 néant
Huchet Yvette fille 1936 néant
Huchet Gerard neveu 1938 néant
Berthe Albert chef 1903 fonctionnaire
Berthe Germaine épouse 1899 néant
Berthe Albert fils 1929 néant
Relet Lucie chef 1885 néant
Pelletier André neveu 1922 tourneur
Plouhinec Jean chef 1917 empl. SNCF
Plouhinec Pierre chef 1914 jardinier
Plouhinec Germaine épouse 1908 néant
Plouhinec Allain fils 1943 néant
Lesault Gilberte chef 1892 empl. SNCF
Lesault Eugénie épouse 1895 néant
Lesault Annick fille 1929 néant
Lesault Guy fils 1932 néant
Lesault Yolande fille 1936 néant
Bonnet Marie chef 1889 néant
Perraud Léon gendre 1916 typographe
Perraud Madeleine fille 1914 empl. commerce
Faucheux Marie chef 1907 infirmière
14 Retière Joseph chef 1897 gardien de la paix
Retière Amélie épouse 1893 néant
Retière Yvette fille 1923 couurière
Retière Jean Claude fils 1937 néant
Favreau Marcel chef 1889 manœuvre
Favreau Angèle épouse 1895 néant
Favreau Marcelle fille 1929 néant
Favreau André fils 1930 néant
Dupont Raymond chef 1909 lithographe
Dupont Renée épouse 1905 dactylo
Dupont Yves fils 1946
Stéphany Paul chef 1907 modeleur
Duteil Albertine domestique 1906
Thibaut Marcelle chef 1924
15 Bureau Emile chef 1881 Md de chevaux
Bureau Anne Marie sœur 1871 néant
Bureau Emile chef 1911 Md de chevaux
Bureau Anne Marie épouse 1921 néant
Bureau Marie Claire fille 1942 néant
Bureau Bernard fils 1945
16 Thibaut André chef 1896 scieur ajusteur
Thibaut Yvonne épouse 1902 néant
Thibaut Claude enfant 1930 apprenti
Thibaut Edith petite fille 1942
16bis Redois Eugène chef 1871 gardien
17 Douineau Henri chef 1894 empl. SNCF
Douineau Jane épouse 1890 néant
19 Poiraud Lucien chef 1890 empl. SNCF
Poiraud Marie épouse 1897 néant
Poiraud Eliane fille 1936
20 Silvestre Jean chef 1908 gardien de la paix
Silvestre Yvonne épouse 1913 néant
Silvestre Fernand fils 1936 néant
Silvestre Jeannine fille 1939 néant
21 Basty Jules chef 1898 empl. boucher
Basty Marie épouse 1898 néant
Basty Suzanne fille 1923 comptable
23 Grisillon Léon chef 1899 camionneur
Grisillon Léon chef 1870 gardien
Grisillon Anne Marie épouse 1865 néant
Petithomme Jean chef 1911 maçon
Petithomme Eugénie épouse 1915 démarcheuse
Petithomme Jacqueline enfant 1938 néant
25 Le Ster Charles chef 1905 coiffeur
Le Ster Jeanne épouse 1912 coiffeuse
Le Ster Jean Claude fils 1934 néant
Pennarun Jean beau-frère 1921 coiffeur
25bis Paquereau Victor chef 1905 manœuvre
Paquereau Maria épouse 1905 néant
Paquereau Léone fille 1930 néant
Paquereau Danielle fille 1943 néant
Paquereau Louise mère 1880 néant
26 Crespin René chef 1879 bourrelier
Crespin Isabelle épouse 1891 débitante
Guillard Paul chef 1895 menuisier
Guillard Marie épouse 1899 néant
Guillard Paul fils 1932 néant
26bis Boutin Pierre chef 1897 manœuvre
Boutin Yvonne épouse 1903 néant
Boutin Paulette fille 1928 néant
Boutin Yvonne fille 1931 néant
Boutin Pierre fils 1937 néant
Tendron François chef 1877 cultivateur
Tendron Angélique épouse 1883 épicière
Tendron Gabriel fils 1914 menuisier
Rozen Jean chef 1898 manœuvre
Rozen Marie épouse 1894 néant
Rozen Odette fille 1931 néant
Baron Henri chef 1909 tonnelier
Baron Madeleine épouse 1912 néant
Baron Yvette fille 1937 néant
Baron Jean Yves enfant 1941 néant
Pasco victorine chef 1895 néant
Pasco Pierre enfant 1927 tourneur/métal
Pasco Jean enfant 1924 ajusteur
Morel Constant chef 1874 néant
27 Parois Eugénie chef 1903 chef expédition
Parois Marcelle épouse 1906 néant
29 Pauvert Auguste chef 1890 manœuvre
Pauvert Célina épouse 1894 néant
Pauvert Michel fils 1923 comptable
30 Ganachaud Pierre chef 1871 néant
Ganachaud Lucie épouse 1873 néant
Avril François chef 1899 agent des douanes
Avril Clotilde épouse 1898 néant
Avril Georges fils 1923 néant
Avril Georgette fille 1928 étudiante
31 Baraud Olympe chef 1883 poissonnière
Guillot Simone chef 1906 empl. SNCF
Guillot Eliane fille 1932 néant
Bouvet Désirée chef 1887 cuisinière
Bouvet Fernande fille 1924 couturière
Fleury Henriette chef 1891 femme de ménage
Fleury Jacqueline fille 1930 employée
Jousse Paul chef 1911 chauffeur
Jousse Paule épouse 1917 néant
Jousse Paul fils 1939 néant
Huet Auguste chef 1864 néant
32 Bellisson Jeanne chef 1871 néant
Bellisson Madeleine fille 1899 néant
Bellisson Edmée fille 1903 néant
Bohers Germain chef 1921 gardien de la paix
Bohers Gilberte épouse 1924 néant
Bohers Gérard fils 1945 néant
35 Cassard Ernestine chef 1878 néant
Hervouet Armandine domestique 1896 domestique
Bédier Louis chef 1905 gardien de la paix
36 Renault Georges chef 1883 industriel
Renault Henriette épouse 1890 néant
Fleurance Marguerite domestique 1887 domestique
38 Louis Marie chef 1887 couturière
Truhin Angélique domestique 1862 domestique
Tallé Albert chef 1868 néant
Tallé Clémentine épouse 1873 néant
39 Laigle Léontine chef 1876 néant
Guérin Paul chef 1912 empl. commerce
Laigle Marie Anne chef 1875 néant
Corgnet Hélène domestique 1902 domestique
40 Fort Victor chef 1903 infirmier
Fort Léone épouse 1907 manutention
40bis Turbellier Léontine chef 1873 néant
Bertineau Charles chef 1927 étudiant
41 Couteau Léon chef 1895 constructeur
Couteau Marie épouse 1896 néant
Briand Thérèse cousine 1906 ouvrière
Dené Georges neveu 1926 ajusteur
Pasco Jean locataire 1924 ajusteur
42 Voisin Louis chef 1897 comptable
Voisin Jeanne épouse 1901 caissière
Voisin René fils 1923 néant
Voisin Andrée fille 1927 néant
Voisin Huguette fille 1932 néant
42bis Rane Rémy chef 1895 comptable
Rane Léontine épouse 1895 néant
Pineau Célestine tante 1865 néant
43 Ferrand Emile chef 1875 ébéniste
Ferrand Marthe épouse 1887 néant
Brossais Georges gendre 1908 agent technique
Brossais France enfant 1908 néant
44 Niglais Victor chef 1909 épicier en gros
Niglais Jeanne épouse 1912 néant
46 Vidy Robert chef 1917 récept. en cuirs
Vidy Odette épouse 1920 néant
Vidy Michel fils 1940 néant
Vidy Danielle fille 1942 néant
48 Mouillé Telcide chef 1873 néant
Mouillé Marcel fils 1898 représentant
Maugay Marie Josèphe domestique 1891 domestique
49 Couvrand Joseph chef 1918 chaudronnier
Couvrand Fernande épouse 1916 néant
Couvrand Marie Thérèse fille 1942 néant
Couvrand Annick fille 1943 néant
Couvrand Jean Paul fils 1944 néant
Couvrand Maryvonne fille 1945 néant
Couvrand André chef 1908 chaudronnier
Couvrand Françoise épouse 1912 néant
Couvrand Jeannine fille 1939 néant
50 Potin Albert chef 1908 débitant
Potin Yvonne épouse 1909 néant
Potin Yvonne fille 1935 néant
Potin Michelle fille 1936 néant
Potin Jeanne fille 1939 néant
Potin Simone fille 1942 néant
Pivert Madeleine nièce 1927 néant
Trique Antoinette chef 1914 néant
52 Laurent Joseph chef 1875 néant
Laurent Marie épouse 1879 néant
Fortin Marcel chef 1912 menuisier
54 Auvinet Gabriel chef 1904 boulanger
Auvinet Marie épouse 1904 boulangere
Auvinet Gabriel fils 1931 boulanger
56 Dabin Jean chef 1909 meunier
Dabin Madeleine épouse 1916 épicière
Dabin Jean Pierre fils 1936 néant
Dabin Jacques fils 1943 néant
Hervouet Marie employée 1929 employée
Lepavec Clément chef 1887 manœuvre
Lepavec Alice épouse 1896 néant
Lepavec Michel fils 1932 néant
58 Huet Joseph chef 1881 empl. de mairie
Huet Eugénie épouse 1889 employée
60 Desbouit Eugène chef 1876 pharmacien
Desbouit Pierre fils 1919 étudiant
Taillat Alice employée 1888 employée
chemin de la Gilarderie
2 Halbert Georges chef 1912 négociant
Halbert Marie-Thérèse épouse 1914 néant
Halbert Odile fille 1938 néant
Halbert Nicole fille 1939 néant
Halbert Bernard fils 1941 néant
Halbert Marie-Annick fille 1942 néant
Halbert Christine fille 1944 néant
Guérin Françoise domestique 1926 domestique
Daudin Amédée chef 1905 mécanicien
Daudin Yvonne épouse 1908 néant
12 Bichon Victor chef 1882 néant
Bichon Augustine épouse 1887 néant
Bichon Anne fille 1919 rédactrice

Comment respirer cet hiver avec nos appareils Resmed ou Philips contre l’apnée ,

Hier soir à 17 h 30 coupure de courant, d’origine volontaire (selon mon hypothèse) et elle a duré 2 heures sur Basse-Goulaine, Saint-Julien-de-Concelles etc… Et il est totalement mensongé de s’inscrire sur le site monecowatt.fr, car j’étais inscrite et ils ont totalement ignoré cette coupure géante localement.

Je viens de lire le forum allemand sur les pannes d’électricité sous traitement de l’apnée, et je dois en conclure 2 choses : 1/on se réveille – 2/en Allemagne les pannes d’électricité doivent être plus fréquentes qu’en France, car les victimes de pannes de courant sont nombreuses sur le forum. 

Je lis chaque jour le FRANKFURTER ALLGEMEINE journal allemand et j’échange avec des amis Allemands, et je sais qu’ils ont foncé sur l’achat d’appareils électriques de chauffage, et ce en grande quantité. Donc, je suis certaine que l’Europe, qui est connectée en énergie, aura des coupures cet hiver et que cela peut être de nuit.

Je viens de laisser un message au ministre de la Santé pour qu’ils nous disent (nous sommes 1 million de Français équipés de la VPC contre l’apnée) comment faire, car je ne peux pas dormir sans ma machine, sinon j’étouffe, donc j’ai dormi autrefois durant 19 ans dans un fauteuil.

Ceci dit, je sais que quand on a plus d’air on se réveille car autrefois, quand j’avais une baignoire et travaillait trop, je me suis endormie dans la baignoire, et je certifie qu’on se réveille immédiatement.

Selon moi, le minimum est que le Ministre de la Santé nous écrive et donne des directives et surtout qu’il exige d’EDF de prévoir une alerte par téléphone portable. Je dors toujours avec mon portable près du lit, et je demande à être alertée par un système d’EDF. Ensuite, je me demande bien comment je pourrai me rendormir autrement qu’assise dans un fauteuil, ne sachant pas combien de temps la panne durera….

Il y a un siècle la première pompe à essence arrivait en France, remplaçant les bidons

En vous écrivant ces lignes, je souhaite vous exprimer mon grand regret que nous ayons tous oublié en 2020 le centenaire de la pompe à essence. Nous ne pouvons pas ouvrir un média papier ou télé sans qu’on nous rabache pétrole, gaz… mais cet histoire du pétrole pour les sacro saintes voitures, on l’a oubiée !!!

En 1979 j’achetais l’ouvrage de J.A. Grégoire « Vivre sans pétrole » et depuis je l’ai relu plusieurs fois, tant je crois l’histoire du pétrole sous-estimée par les écologistes en voiture. Certes, depuis 1979 on a trouvé du pétrole dans des lieux que J.A. Grégoire ne connaissait pas encore, mais les utilisateurs se sont multipliés bien plus vite et le pétrole est devenu en 2022 un enjeu mondial.
Vous avez sur mon blog depuis 2013 quelques voitures les plus anciennes du département de Loire Atlantique : Darracq et Cie, Chenard et Walcker, et autres innombrables fabricants de voitures du début du 20ème siècle
Sachant que la première pompe à essence en France date de 1922, et encore toutes les villes n’ont pas eu immédiatement des pompes à essence partout, pire Donges, première raffinerie installée en France n’a été programmée qu’en 1928, alors voici comment ces anciennes voitures s’approvisionnaient en essence .
L’essence arrivait en France par bateaux à Bordeaux puis les bateaux qui faisaient la navette entre les ports acheminaient au port de Nantes les fûts commandés par les drogueries. Car la droguerie ne vendait pas que de la térébenthine et de l’huile de pin, aussi arrivant par la même voie, mais aussi l’essence. Je vous avais parlé sur mon blog de la droguerie MARTINETTI  pour l’huile de pin et la térébenthine, mais je n’avais pas alors encore compris le commerce de l’essence qui était livrée en fûts de métal bien entendu.
Née en 1938, j’ai connu et même joué près de ces vieux fûts rouillés, abandonnés et j’ai une photo de mon enfance près de ces fûts, qui atteste de ce commerce de l’essence jusqu’à l’arrivée des pompes à essence.
A Nantes, il y avait environ 12 drogueries et voici celle qui importait les fûts d’essence, la droguerie MARTINETTI située sur les quais, elle possédait chevaux pour aller chercher les fûts et surtout pour les livrer, car elle livrait loin, même voici ce que j’ai trouvé sur Internet, une trace de livraison jusqu’à Montaigu en 1917, dans les dernières années avant l’apparition des pompes à essence. Et les fûts rouillés dont je me souviens étaient chez FAGAULT à Guérande, donc avant l’apparition de la pompe à essence, FAGAULT livrait la presqu’île en essence.
Donc, après l’apparition des pompes à essence, le commerce ne fut plus tout à fait le même, car le commerce en gros des fûts d’essence rapportait.
Aujourd’hui on ne parle plus de fûts d’essence, mais on parle de baril, car nous copions tout le vocabulaire anglo-saxon. Donc, aujourd’hui le baril est un petit tonneau de 159 litres qui mesure 50 cm de large sur 80 cm de haut.

Cette vue est extraite de la Presse en ligne sur le site des Archives Départementales et montre une livraison de fûts à Martinetty. Les bateaux de navette entre Bordeaux et Nantes étaient alors fréquents, et c’est bien le moyen de transport qui a le plus disparu de nos jours.


Sur cette photo de la droguerie MARTINETTI vous voyez non seulement les fûts et les chevaux mais regardez bien l’un des commis porte un fût sur les épaules. Je suppose que c’est un fût vide pour la pose car je pense bien qu’il fallait s’y prendre autrement pour manipuler et porter les fûts.

Voici ce que j’ai trouvé sur Internet ces temps-ci, qui est un vieux papier sur un site de vente de vieux papiers, et qui illustre une livraison jusqu’à Montaigu.