Partages de la succession de Jean Auger, prêtre, Angers, 1541

Voici une succession qui concerne à la fois Juvardeil et Angers, en 1541.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 24 janvier 1541 en la court du Roy notre sire à Angers endroit pardevant nous (Boutelou notaire Angers) personnellement establiz chacun de honnestes personnes maistre André Coquereau tant en son nom que comme ayant les droits actions parts et portions de plusieurs de ses cohéritiers héritiers en partie de deffunt vénérable et discret missire Jehan Auger en son vivant prêtre
comme aussi au nom et comme soy faisant fort des hoirs de feu Marye Coquereau et Jehan Pasquer d’une part

et Mathurin Manceau marchand et Simone Pasquer sa femme de luy suffisamment autorisée par davant nous quant à ce paroissiens de Saint Maurille d’Angers, tant en leurs noms et à cause d’icelle Symonne, que esdits noms et comme ayant les droits actions parts et portions de plusieurs autres cohéritiers aussi héritiers en partie dudit deffunt missire Jehan Augers d’autre part

soubzmetans esdits noms eulx leurs hoirs avecques tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et advenir quels qu’ils soient au pouvoir et juridiction de ladite court quant à cest effet confessent de leur bon gré sans aulcune pourforcement avoir fait et encore par la teneur de ces présentes font entre eulx les partaiges et divisions des choses héritaulx à eulx escheuz et advenus par le décès dudit deffunt Auger et ce tant de leur chef que des choses par iceulx Coquereau et Manceau respectivement acquis de leurs cohéritiers aussi héritiers dudit feu missire Jehan Augers,

c’est à savoir que audit Coquereau tant pour et en son nom que au nom et comme ayant lesdits droits de sesdits cohéritiers comme aussi pour lesdits trois enfants de ladite feu Marie Coquereau et Jehan Pasquer et ce qui leur peult compéter et appartenir en toute ladite succession dudit feu Auger qui est une huitiesme partie, est advenue pour eulx leurs hoirs et ayant cause une maison vieille ruisnée et caducque ainsi qu’elle se pourduit et comporte sise près et audavant de la petite porte des Cordeliers de ceste ville d’Angers abutant du bout davant à la rue tendant dudit couvent des Cordeliers à Lospital d’Angers d’autre bout à la maison de la chappellenye de Sainte Anne joignant d’’un cousté à la rue tendant desdits Cordeliers à Saint Maurille dudit Angers et d’autre cousté à la maison d’honorable homme maistre Jocahin Martineau licencié ès loix Sr de Paradis
Item les maisons jardins estraiges avecques leurs appartenances et déppendances sises au bourg de Juvardeil ensemble unze boisselées de terre labourable ou environ faisant partie d’une pièce de terre dont ledit Coquereau est aussi seigneur sise près ledit bourg de Juvardeil appellée la pièce de la Croix, aultrement les Herbes et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent et comme ledit feu Auger les tenoit et possédoyt en son vivant ou autre de par luy et sera tenu ledit Cocquereau esdits noms payer à l’advenir les debvoirs deuz pour raison desdites choses aux seigneurs des fiefz dont elles sont tenues

et audit Lemanceau et Symone Pasquer sa femme tant en leurs nom que es nom et comme ayant les droits parts et portions en ladite succession de leursdits cohéritiers est advenu pour eulx leurs hoirs et ayant cause les choses qui s’ensuivent
savoir est le lieu et closerie de la Damoysellerye avecques le bestial y estant

    que je n’ai pas identifiée

ensemble la piecze de terre jardin et appartenance appelée le Rocher et tout ainsi que icelles choses se poursuivent et comportent sans aulcune chose en excepter ne réserver le tout sis en la paroisse de St Samson les ceste ville d’Angers
Item quatre quartiers de vigne ou environ sis au cloux de vigne appelé les Barrelys en la paroisse de saint Aoustin près ceste ville d’Angers pour raison duquel lot et choses héritaulx iceulx Manceau et sadite femme payeront à l’advenir les charges rentes et debvoirs qu’elles doibvent

ce fait et pour ce que ledit Coquereau par lesdits acquets par luy faictz de sesdits cohéritiers avoit plus mys à desbours que ledit Lemanceau de la somme de 100 livres tournois et plus comprins ses frays et mises et par appointement faict entre iceulx ledit Lemanceau a promis et promet, doibt et demeure tenu payer et bailler audit Cocquereau la somme de 25 escuz d’or au marc du sol bons et de prix pour remboursement de ce qu’il pourroit debvoir à esté tenu vers ledit Cocquereau en son nom pour lesdits acquets et ce dedant la feste et la Penthecouste prochainement venant

et au reste demeurent iceulx Cocquereau et Manceau quites les ungs vers les autres de toutes et chacunes les choses dont ils s’entre pourroient faire question et demande jusques à ce jour tant de ce qu’ils et chacun d’eulx ont auparavant ce jour payé et baillé pour les rentes desdites choses faczons de vignes réparations de ladite maison de cestedite ville d’Angers que pour toutes autres choses touchant la dite succession …
fait et passé audit Angers en présence de Alexandre Jousset praticien en court laye, honnestes personnes Bertran Cameau marchand et Guillaume Cronnier sergent royal demeurant audit Angers
Signé : Cosquereau, Jousset, Cronniern Boutelou, mais Manceau ne signe pas

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Pierre Porcher et Mathurine Lebeaupin ne savaient pas signer : 1732

Mais leur fils saura signer !!!

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de Loire-Atlantique, série AD44-4E2 – Voici la retranscription de l’acte (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 27 décembre 1732 après midy par devant nous soussignés notaires royaux au diocèse de Nantes ont comparu Pierre Porcher jacquetier et Mathurine Lebeaupin sa fmme, de lui deument autorisée, demeurants à Pirmil paroisse de St Sébastien, lesquels ont reçu devant nous de René Pidou laboureur, demeurant au village de Beautour, paroisse de vertou, sur ce présent et acceptant, la somme de 60 livres tournois en espèces de Louis d’or et monnaye ayant cours jusqu’à la concurrence d’icelle somme de 60 livres qu’il leur devaoit payer pour reste de celle de 180 livres prix des héritages qu’ils luy ont vendus, mentionnés et débornés au contrat passé entre eux à notre rapport le 10 de ce mois, contrôlé et insinué le lendemain à Nantes par Lemoyne, de laquelle dite somme de 60 livres pour ladite cause ils se contentent et l’en quittent ; consenty fait et passé au tabler de Bertrand sis audit Pirmil, et pour ce que lesdits Porcher et femme ont dit ne scavoir signer ils ont fait signer à leur requeste scavoir ledit Porcher à Me Jean Janneau sergent et ladite Lebeaupin à Pierre Louvier chirurgien sur ce présents demeurent audit Pirmil »

Ulrick Herzog venu de Mulhouse se marier à Nantes en 1789

Maurice Herzog a été de ceux que les jeunes de ma génération ont admiré !
Je ne m’étais jamais demandée de quelle région il tirait son nom.

Mais hier je rencontre son patronyme à Nantes, venu de l’est.

Lisant le registre paroissial de Saint Sébastien fillette de Saint Jacques et Pirmil, je rencontre ce nom peu Nantais.
Et par curiosité je commence la lecture !
Le prénom est original « Oualerie » et je cherche à le comprendre en vain pendant un long moment.
Le lieu de naissance « Meluse ville en Alsace dépendant des cantons suisses » ce que j’avais oublié. C’est Mulhouse.
La signature est claire, et il a signé « Ulrick ». Qui se prononce OULRICK. Avec cette signature, je comprends enfin le prénom.

Mais pour pouvoir épouser Marie Françoise Regnau, il a dû oublier Calvin, et on a donc sur le registre on a son abjuration et sa profession de foy catholique apostolique et romaine.

Ainsi depuis plusieurs semaines je découvre beaucoup d’aspects de mon quartier de naissance : Saint Jacques à Nantes.
J’avais déjà les départs par mer, par Loire, les armuriers etc… mais voici plus loin avant les mouvements militaires engendrés par la Révolution.

Compte de la curatelle d’Etienne Brillet, Angers 1552

Manifestement Gervais Brillet aurait eu fils prénomé Etienne, donné par la publication de Bernard Mayaud, et un neveu aussi nommé Etienne Brillet, dont est ici question. J’ignore ce qu’est devenu ce second Etienne Brillet, qui est dit avoir 21 ans en 1552, donc serait né vers 1531. Une chose est certaine, cet Etienne Brillet signe bien, de même que l’oncle et curateur Gervais Brillet.

Je suis toujours aussi stupéfaite de constater avec quelle minutie on faisait autrefois les comptes des enfants mineurs, car je pense que de nos jours on fait n’importe quoi. Et, compte-tenu du nombre élevé de ménages recomposés, et décomposés-recomposés de nos jours, je crois qu’on a oublié la préservation des intérêts financiers des enfants à travers le compte de tutelle, qui était une bonne chose, même si on peut toujours être surpris d’y voir que l’enfant devant payer sa pension sur ses biens propres.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 28 janvier 1551 (Quetin notaire Angers ; calendrier Julien, donc 1552 nouveau style)) Sur les différends meuz ou esperez mouvoir entre Gervaise Brillant marchant cordonnier demeurant en ceste ville d’Angers au nom et comme tuteur ou curateur ordonné par justice à Estienne Brillet son nepveu paternel fils mineur d’ans de feu Estienne Brillet et de Bernardine Serizay d’une part et sire Thomas Perdriau à présent mary de ladite Cerisay d’autre part
sur ce que ledit Brillet disoit que depuis le 25 février 1545 fut fait certain compte entre eulx ledit Perdriau avoir joui de la clouserie et appartenances de Saint Lambert en tant et pourtant qu’il en compète et appartient audit mineur qui a par cy davant esté baillée audit Perdriau par ledit Brillet curateur tant pour le droit de douaire de ladite Serizay que pour son droit des acquests faits durant la communauté dudit feu Brillet et de ladite Serizay et pour ce que ledit lieu valoit mieulx que ne se montoit ledit douaire et acquestz ledit Perdriau avoir promis et est tenu et obligé payer 4 livres tz par chacun an audit Brillet comme appartient par l’accord sur ce fait et passé
aussi auroit ledit Perdriau joui depuis ledit temps des vignes de la clouserie de la Sainte Anne demy quartier de vigne près Chauflent dont il doibt et est tenu paye 100 soulz tournois de ferme par chacun an
davantaige par l’accord fait entre lesdites parties au mois de mars 1536, ledit Perdriau fut trouvé redevable envers ledit Brillet audit nom en la somme de 43 livres 11 soulz tournois pour laquelle ledit Perdriau vendit et constitua par hypothèque universel sur tous et chacuns ses biens présents et advenir la somme de 50 soulz tz de rente o puissance de faire assiette et que ledit Perdriau seroit tenu de rendre ladite somme du sort principal audit mineur à son usage s’il plaisoit audit mineur
toutes lesquelles sommes revenant ensemble et se montant 11 livres 10 soulz tz par chacun an dont ledit Perdriau n’auroit et n’a rien payé depuis ledit 25 février 1545 et auroit levé 6 années les fruits desdits choses
à raison de quoi demandoit ledit Brillet paiement de 6 années des arréraiges desdites choses qui reviennent à la somme de 69 livres
aussi disoit que ledit Perdriau avoit coupé ou fait couper certains arbres ès dites choses en ce que appartient audit mineur dont il demandoit des intérests

par lequel Perdriau estoit dit que par ledit dernier compte fait audit an 1545 le 25 février, ledit Brillet audit nom luy estoit redevable de la somme de 53 soulz 6 deniers tz, davantaige qu’il auroit depuis ledit temps nourry et entretenu ledit mineur par ung an et demi dont il debvoit avoir par chacun an à la raison de 15 livres de pension qu’il convenoit desduire sur ladite somme
davantaige disoit que après le décès dudit feu Estienne Brillet ledit Gervaise avoit receu la somme de 18 livres tz qui furent baillées par la Maynière pour certain retrait fait et exécuté de certain acquest de certaines choses héritaulx acquises durant la communauté dudit feu Brillet et de ladite Ceryzay sa femme dont luy appartenoit la moitié
et quant auxdits bois et arbres ledit Perdriau disoit qu’il n’en a abatu ne démoli aucuns mais seulement élagués sans y faire aucun dommaige

finalement en notre cour royale à Angers ont esté présents et personnellement establiz ledit Gervaise Brillet et ledit Estienne Brillet mineur à présent d’aage de 21 ans ou environ d’une part
et ledit Perdriau d’autre part, tous demeurans en ceste ville d’Angers
soubzmectans eulx et chacun d’eulx leurs hoirs etc avec tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et advenir etc ou pouvoir etc confessent etc avoir du jourd’huy transigé pacifié et accordé et encores par la teneur de ces présenes transigent pacifient et accordent comme s’ensuit
c’est à savoir que pour éviter procès et paix et amour nourrir entre lesdites parties elles ont convenu que sur ladite somme de 69 livres tz due par ledit Perdriau audit Brillet audit nom a esté déduit la somme de 22 livres 10 soulz tz par une part pour la pension d’une année et demie dudit mineur plus la somme de 53 soulz 6 deniers par autre et sur ladite somme de 9 livres que prétendoit ledit Perdriau faisant moitié desdites 18 livres par ce que ledit Brillet a dit avoir employé ladite somme de 18 livres ès affaires nécessaires de ladite communauté en a seulement esté déduit la somme de 7 livres 6 soulz 6 deniers tz de leurs consentements et pour éviter débats
partant toutes lesdites sommes déduites ledit Perdriau est seulement demeuré revevable envers ledit Brillet audit nom de la somme de 39 livres dont ils ont convenu ensemblement et oultre ladite somme 41 livres 10 deniers de revenant ensemble à 80 livres 10 deniers tz
et par ce que ledit Perdriau n’a présentement deniers a vendu et constitué audit Brillet audit no pour ladite somme de 80 livres 10 deniers la somme de 6 livres tz de rente sur tous et chacuns ses biens présents et advenir par hypothèque universel o pouissance d’en faire assiette etc et lequel Perdriau demeure tenu rendre audit mineur quand bon semblera audit mineur ladite somme de 80 livres 10 deniers et amortir ladite rente quand bon semblera audit mineur, icelle rente de 6 livres payable par les quartes de l’année par égales portions savoir est aux 1er mai, août, novembre et février le premier commençant au 1er mai prochainement venant et à continuer
et par ce faisant, demeure ledit Brillet quite envers ledit Perdriau et sadite femme de ladite somme de 9 livres faisant moitié desdites 18 livres et pareillement ledit Perdriau des intérests que pourroit demander ledit mineur pour raison desdits prétendus bois abatus sans ce que toutefois il soit permis audit Perdriau en abatre ne démolir, l’action néanmoins réservée audit Brillet et son mineur contre le clousier dudit lieu par ce que ledit Perdriau a dit que ledit clousier les avoit abatus sans charge ne commandement
et a esté expressement dit et accordé que ledit Perdriau jouira encores jusqu’au mois de mars prochainement venant seulement de la ferme des biens dudit mineur et demeure ladite rente de 40 soulz par le moyen de ce que dessus nulle et amortie
et demeure pareillement quicte ledit mineur des pensions de quoi ledit Perdriau et sadite femme luy eussent pu faire question et demande
auxquelles choses dessus dites tenir etc garantir etc obligent etc et mesmes ledit Perdriau ses biens meubles et immeubles présents et advenir à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condempnation
ce fut fait et passé à Angers ès présence de Guillaume Millet et Macé Gaultier demourans audit Angers tesmoings ad ce requis et appelés le 28 janvier 1551

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Et constatez que Gervais Brillet et son neveu signent fort bien. Je pense qu’ils sont au milieu, l’un au dessous de l’autre, et que la signature à gauche est celle du témoins nommé Millet.

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Retranscription exhaustive des baptêmes de Saint Sébastien d’Aigne fillette (succursale) du prieuré Saint Jacques de Pirmil, Loire Atlantique : 1615-1623

… Le dépouillement d’un registre présente en lui-même un attrait analogue à celui du miracle de Lazare. L’acte de naissance de ces morts du XVIIIe siècle, qui n’ont même plus de tombes, les restitue partiellement à la vie…

… La grande histoire peut mépriser les humbles en elle anonymes, comme sont en nous anonymes les millions de globule de notre sang. Mais ni elle, ni la petite histoire, ni même le roman, quelles que soient les précisions et la couleur de son récit, ne peuvent donner ce caractère d’authenticité, ce parfum de fleur desséchée… Hervé BAZIN – Vipère au poing.

J’ai eu ce plaisir, et voyez plutôt en quelle quantité !!!

Voici la table des baptêmes de Saint Sébastien d’Aigne, fillette (succursale) du prieuré Saint Jacques de Pirmil, Loire Atlantique – Saint-Sébastien-d’Aigne, aujourd’hui Saint-Sébastien-sur-Loire, a perdu en 1790 la moitié d’ellemême par le rattachement du prieuré Saint Jacques de Pirmil à la ville de Nantes. août 1615 – mai 1623

  • analyse
  • Ce registre est parfois difficile à déchiffrer car trop d’encre ou pas assez. J’ai donc mis beaucoup de points d’interrogation

    624 baptêmes sur 8 années
    soit 78 baptêmes par an.

  • variété des patronymes et des classes sociales
  • Pirmil montre une immense variété des patronymes mais surtout des classes sociales, avec la présence de très nombreux bourgeois ayant des postes importants au château de Pirmil, à la Chambre des Comptes de Bretagne, au Présidial …
    Chaque baptême est une occasion de rassemblement bourgeois, avec de très nombreuses signatures, sauf pour les classes modestes, que l’on reconnaît vite à l’absence de rassemblement bourgeois de signatures.
    Après avoir passé 3 semaines sur ce dépouillement, je constate que les exploitants agricoles, moins cultivés, fuyaient ces bourgeois et fréquentaient l’église du bourg de Saint Sébastien, malgré la distance.
    Gens de 2019, songez que sans automobile, vos ancêtres allaient à la messe et aux sacrements, dont le baptême dans les 3 jours après la naissance, depuis le village de la Gillarderie jusqu’au bourg de Saint Sébastien dont ils étaient les paroissiens, avant d’être assimilés à la ville de Nantes en 1790. Et rien d’étonnant qu’en 1790 ils se soient sentis malheureux de devenir Nantais, eux des cultivateurs et pas des artisants ou marchands !!!

  • orthographe et accent
  • L’orthographe des patronymes dépend du prêtre qui baptise et varie beaucoup, car manifestement au prieuré de St Jacques, les prêtres n’étaient pas issus de cette paroisse.

    Je viens de refaire ma page HTML (page de mon site en mode HTML) qui donne la liste et les liens de tous mes relevés gratuits, et j’ai été émue de revoir tant d’années après l’immensité de mon travail gratuit et bénévole, totalement libre d’accès sur mon site sans aucune adhésion, contrairement aux associations qui vendent et demandent une adhésion payante.

    J’ai par contre, à cette occasion, fait le tour d’Internet, à la recherche des relevés gratuits, et j’ai été tristement stupéfaite de constater que la gratuité n’est pas de mise !!! et pourtant, rien de plus simple sur Internet !!!

    Voir mes relevés gratuits, qui concernent l’Orne, la Mayenne, La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, et même les Côtes d’Armor.

    le lundi de Pentecôte : jour sans assistante ménagère chez les personnes âgées : cas de l’ADAR de Nantes

    Je ne peux plus faire mon lit depuis 22 ans. Ni passer l’aspirateur.
    Je dors sans lit bordé, et il est fait une fois par semaine (enfin sauf lundi férié)

    J’ai 2 h d’aide ménagère par semaine, de l’ADAR (la plus importante association de Nantes). Pour changer le drap de dessous et mettre de l’ordre sur la couette. Et passer l’aspirateur et la serpillère dans la cuisine. TOUTES CHOSES QUE JE NE PEUX PLUS FAIRE.

    Je paye 20,91 euros l’heure, enfin théoriquement, car chaque mois, il est facturé en outre 6 euros de prétendus FRAIS DE GESTION. Je dis « prétendus » car lorsque j’avais pris le contrat, les frais de gestion étaient inclus dans le prix à l’heure.
    D’ailleurs ce prix à l’heure est élevé, quand on sait que les aides ménagères ne touchent que la moitié.

    Dans la tour que j’habite, certains payent le même service seulement 5 euros de l’heure, car l’ADAR opère une redistribution à sa guise des fonds collectés sur les gens de mon espèce, c’est à dire prétendus « riches ».

     

    Hélas, mes 2 heures sont le lundi.
    Et les lundis fériés sont légion en France.
    L’ADAR ne juge pas utile de me donner 2 heures un autre jour dans la semaine.
    Je suis priée de rester 15 jours sans lit fait ni poussière faite.
    Car à l’ADAR, association aux innombrables clients âgés, on considère encore le lundi de Pentecôte comme les autres lundis fériés
    Monsieur DARMANIN, je voudrais bien savoir si l’ADAR vous paye ces journées frauduleusement chômées alors qu’elles devraient être travaillées, car j’ai lu et entendu dans les média que les journées non travaillées devaient être payées à un soit disant fonds pour personnes âgées !
    C’est un comble, !!!