Impossible de savoir le patronyme du père de ces 3 enfants : Ménéac 1590

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Mon relevé exhaustif de Ménéac se poursuit, malgré la mauvaise tenue du registre. Voici 3 baptêmes d’une même fratrie, mais le patronyme paternel est pour le moins variable, sans parler de celui de la mère qui ressemble même une fois à Oreal alors qu’elle est manifestement Areart à ce qu’il semble. Cliquez toujours sur mes images pour les agrandir.

1586.04.12 ELIX Ermyne « fille Robert et Jeanne Areart parrain Alain Guiho marraine Ermyne Guillemot et Guillemette Oreal »
1588.11.22 … Julienne « fille Robert et Jeanne Areal parrain Julien Collin marraine Jeanne Dommeron et (blanc) »
1592.10.12 OREAL Françoise « fille Robert et Jeanne Areal parrain François Lespec marraine Jacquette Terrien et Catherine Pinczon »

 

 

Beaucoup de distractions et blancs dans les actes de baptême : Ménéac 1587

Je poursuis ma retranscription des baptêmes de Ménéac, mais je suis effondrée par la qualité de ce registre, et surtout par le sérieux des prêtres. Je vous mets demain une très longue et fort triste analyse, qui me laisse très ahurie de ce que je découvre. J’ai dû lire plusieurs travaux sur les prêtres en Bretagne à cette époque etc… tant je tombais de haut, habituée à des registres mieux tenus. Donc demain je vous livre une analyse sanglante.

En attendant ma très longue analyse demain, voici un petit avant-gout. Ici, le prêtre prend tellement le prénom du parrain qu’il attrape du même coup son patronyme. Je précise que vous avez un tilt sur ce patronyme pour le N, ce qui est tout à fait autorisé et lisible. Enfin, vous voyez qu’il se reprend ensuite et que nous avons le patroyme du père, alors que dans l’immense majorité de ces baptêmes jamais le patronyme du père n’est repris dans la mention « fils » uniquement suivie du seul prénom du père;

1587.08.26  « Jean Durant fils Thomas Destaye et Jacquette Trillart parrain Jehan Durant Yvon … marraine Renée Trillart »

 

Baptêmes, mariages et sépultures du Loroux-Bottereau : un prêtre faché avec le masculin et féminin en 1711

On ne s’ennuie pas dans le registre paroissial du Loroux-Bottereau. L’autre jour je vous signalais un casseur en 1688, et lisant ce terme, j’avais d’abord réagi en bonne Nantaise de 2020, habituée aux casseurs !!! Enfin, rassurez-vous je me doutais bien d’un sens moins destructeur.

En 1711 cette fois, un prêtre, pourtant issu d’une famille notable et certainement très éduquée (les Coquin), est totalement faché avec le masculin et le féminin. Il met d’innombrabes prénoms incompréhensibles car il écrit par exemple « Jeanne fils de  » etc… Et comme je suis sur cette année depuis 3 jours, je fatigue beaucoup… pour ne pas dire que je m’énerve un peu. Je viens donc vous faire participer en vous en donnant un exemple :

° 1711.07.25 JOUIS Julien « fils de Perrine (sic) Jouis et Marie Esnaudeau, parrain Julien Arnaud marraine Ane Jouis – vue 18 »

Et rassurez-vous, là encore il ne s’agit en aucun cas de manière de faire les couples en 2020, mais uniquement d’un prêtre faché avec le féminin et masculin.

Pierre POIROUX était décédé bien avant sa seconde épouse Mathurine Grignon

Il est à noter que Mathurine GRIGNON épouse de Pierre POIROUX met au monde en 1720 à Saint-Clément-de-la-Place :

Mieux, elle survit même à son époux car elle est présente au mariage de Louis Bessonneau et Perrine Poiroux en 1731 :

ce mariage fait les BESSONNEAU à partir des POIROUX

Conclusion :

Mathurine Grignon a vécu plus longtemps que son époux Pierre Poiroux, et celui-ci ne peut en aucun cas avoir épousé Julienne Grandière.

 

Saint-Clement-de-la-Place le 8 mars 1708 inhumé Jeanne Huau, 32 ans, femme de Pierre Poirou. (Elle avait mis au monde déjà au moins 2 enfants en 1704 et 1705)

Saint-Clément-de-la-Place, le 5 juin 1708 mariage de Pierre Poirou veuf de Jeanne Huau, et Mathurine Grignon fille de defunt Mathurin Grignon et defunte Jacquine Cherbonnier, présents Pierre Poirou, Jean Huau, Mathurin Grignon, Marie et Jacquine Grignon

 

Encore des copistes qui copient mal sur ROGLO

Ces temps-ci, il ne vous a pas échappé que je suis un peu contrariée donc grincheuse devant les erreurs des copistes… J’aimerais tant voir des choses bien faites…

Clisson St Jacques le 30 avril 1752 baptisé Louis Honnoré fils de messire Jean Baptiste L’Enfant seigneur de Louzil et dame Françoise de Monti son épouse la parrain a esté messire Honnoré L’Enfant non marié

Clisson Saint Jacques le 12 novembre 1752 a est inhumé dans le cimetière Jean Louis Honnoré L’Enfant âgé de 6 mois, fils de messire Jean Baptiste L’Enfant et dame Françoise de Montis son épouse

et le voici sur ROGLO en double petit bonhomme, une fois mis en 1742 soit 8 ans avant le mariage de ses parents, et une seconde fois en 1752

Je signale également aux copistes de ROGLO que Clisson avait 5 paroisses, donc 5 séries de registres, et qu’il n’est pas digne d’un généalogiste quel qu’il soit de faire l’économie du nom de la paroisse, d’autant qu’elles étaient socialement très différentes, comme c’est souvent le cas dans les villes aux multiples paroisses.

Analyse critique d’une copie de copie : contrat de mariage d’André L’Enfant et Jeanne Pelaud, Angers 1505

Ce jour, je vous livre point par point, mon esprit critique sur un document. Auparavant, qu’il me soit permis de remercier André qui m’a adressé cet acte afin que je m’exprime. De son Canada, pas si chaud que cela, il partage son immense intérêt pour les PELAUD/PELAULT avec moi pour ce qui concerne les Angevins. Merci encore André.

Donc, l’acte est le contrat de mariage d’André L’Enfant et Jeanne Pelaud en 1505

  • Même la référence à cet acte dans les DOSSIERS BLEUS (BNF en ligne sur GALLICA) comporte 2 erreurs. Cette référence dit l’acte « passé à Angers par Martin et Pelaud notaires ». Or, le document dit l’acte passé « au Moigne, en présence du curé du Moigne » et par « Martin et Peraud »

 

  • Votre servante (moi, Odile) est une grande habituée de l’écriture et des termes des notaires d’Angers en 1505, pour en avoir retranscrit beaucoup. Or, ni l’écriture ni les termes ne sont de cette époque sur cette « copie ». Si cette « copie » est marquée en marge « copie délivrée en 1511 » c’est que le document qui a servi a établir cette « copie de copie » était la grosse établie en 1511 pour la famille, restée dans des papiers de famille, et que l’acte dont nous disposons ici n’est qu’une copie très ultérieure de la grosse. Probablement du 18 voire 19ème siècle. C’est une copie tardive de grosse.

 

  • Pire, cette « copie tardive d’une grosse » n’est aucunement signée ni précisée par qui et quand cette ultime copie a été faite. Or, JAMAIS un copiste ne doit se passer de mentionner ces points précis.

Voici la première page qui porte mention COPIE de 1511 en marge et aussi, regardez bien, mention COPIE en commençant la copie, ce que ne font jamais les copistes du 16ème siècle

Et voici la dernière page où on trouve lieu et notaires comme je vous expliquais ci-dessus, mais aucune signature du copiste ni la date de cette ultime copie