Tous les Clissonnais réfugiés à Nantes : 1793-1796

A mes petits neveux qui m’ont posé la question!

Quand vous serez au collège, on vous apprendra que la France a connu en 1789 et les années suivantes, une révolution qu’on appelle LA REVOLUTION.
Mais tous les Français n’étaient pas d’accord : des royalistes, des catholiques n’étaient pas contents, surtout début mars 1793 parce qu’il y avait une levée en masse de 300 000 soldats, et beaucoup ne voulaient pas de cela.
Dans votre région, celle de Cholet, et une grande partie de la Vendée, les paysans se soulevèrent, et le gouvernement envoya une armée pour les combattre.
Ce fut une GUERRE CIVILE qu’on appella les Guerres de Vendée.
Une guerre civile c’est quand on se fait la guerre entre habitants d’un même pays.
L’armée envoyée par le gouvernement contre les révoltés portait un habit bleu alors on les appela LES BLEUS
et on appella tous les révoltés insurgés des BLANCS.

Même s’il n’y avait ni le télépone ni la télé … les informations allaient vite à travers la campagne.

Voici le passage qui vous concerne raconté par le comte de Bertou dans son ouvrage CLISSON ET SES MONUMENTS qui est numérisé sur mon site.

Le jeudi 14 mars 1793, l’infanterie venue de Nantes retourna dans cette ville. Les cavaliers et le canon restèrent à Clisson. Pendant toute la journée, une pluie abondante empêcha de faire des sorties. On caserna la cavalerie Nantaise au château.
Durant la nuit qui fut affreuse, pluvieuse et obscure, arrivèrent tout à coup 32 dragons de l’ancien régiment de Roussillon, échappés de Cholet qui venait de tomber au pouvoir des paysans de Cathelineau . Ils annoncèrent que les royalistes étaient maîtres de Cholet et de Montaigu, et allaient fondre le lendemain sur Clisson, au nombre de 10 000 hommes, avec treize pièces de canon.

A cette nouvelle, une véritable panique s’empara de la ville. Les troupes furent rangées en bataille ; mais renoncèrent à défendre Clisson, et décidèrent de se retirer de suite à Nantes. Le commandant refusa même de différer le départ de quelques heures, et les soldats, accompagnés de toute la garde nationale et des autorités, district, tribunal et municipalité, se mirent en route pour Nantes le 15 mars, à six heures du matin. A eux se joignirent presque tous les habitants qui avaient quelques moyens d’existence, tant royalistes que révolutionnaires, craignant les uns d’être faits prisonniers, les autres d’être mâtés forcément à la guerre. L’intention générale et avouée était de revenir le lendemain, avec des renforts, reprendre la ville.
La caravane s’achemina donc vers Nantes, « sans avoir Le temps de prendre une chemise », laissant derrière elle les vieillards, les femmes et les enfants, à qui l’on pensait avec raison que les royalistes ne feraient pas de mal. Sur tout le parcours, elle fut harcelée par les paysans des paroisses qu’elle traversa, et arriva à Nantes, harassée, après douze heures de marche et neuf escarmouches. Pendant le voyage, on dut abandonner et brûler sur la route des papiers publics, entassés sur des chariots, et dont le transport retardait la colonne.
A Nantes, les Clissonnais virent bien qu’ils n’obtiendraient pas des forces suffisantes pour leur permettre de retourner chez eux. Ils s’installèrent comme ils purent dans cette ville encombrée, et où cependant la plupart d’entre eux allaient être forcés de résider pendant trois ans ; car c’est seulement au mois de mai 1796 que leur municipalité put regagner Clisson .
Le district, le tribunal et la municipalité de Clisson trouvèrent un local pour se réunir, dans une maison appartenant à M. Trastour, rue de la Casserie, 30. C’est là que furent rédigés ces registres des délibérations du district de Clisson, réfugié à Nantes, qui nous ont été conservés .

Ils devaient être beaucoup par pièce à se tasser, souvent sans lits, car Nantes n’avait pas tant de places, et à cette époque on y vivait encore beaucoup de personnes par maison et par pièce, cela n’était pas comme maintenant.

Vos ancêtres AUDINEAU s’étaient réfugiés à Nantes, comme tous les Clissonnais, et j’avais trouvé sur les registres de Nantes plusieurs mentions les concernant pendant cette période.

Et pour les adultes, qui souhaitent mieux connaître CLISSON, vous avez toute la numérisation de cet ouvrage sur mon site. La numérisation est de moi, faite il y a quelques années lorsque j’avais compris que l’ouvrage que j’avais était rare et pas sur Gallica ou Google.

De Cologne (Allemagne) à Pirmil (Nantes) : 1618

Il se trouve que j’ai habité à Cologne où j’ai travaillé 18 mois, là où j’avais autrefois découvers les fameux paternosters :

Il y a « paternoster » et « paternoster » !

Et, retranscrivant le registre de Pirmil (autrefois Saint Sébastien devenu Nantes St Jacques) je rencontre :


« Le 22 mai 1618 baptisée Marye fille de Jan Martoz et Marthe Sinjont du pays de Collougne en Allemagne en l’évesché du Liege parrain Jean Henoc de la paroisse de St Pierre en la ville de Doue en l’évesché d’Arras, marraine Françoisse Lucas femme de Jan Monard »

Il est vrai que Pirmil était un faubourg à la fois mondain avec des rues ouvrières, et que c’était un grand mélange de populations à en croire l’immense diversité des patronymes.

Histoire de la mesure de la superficie : du jet de pierre au satellitte, du Moyen-âge aux grands yeux de Mr Darmanin

Relisant cette semaine, en salle d’attente d’un spécialiste, l’ouvrage de Michel Molat du Jourdin : Génèse médiévale de la France moderne, le Seuil, 1977, je découvre qu’au Moyen-âge on ne connaissait pas beaucoup de précision dans l’arpentage et le cordelage, et que c’est Bertrand Boisset,fin 14ème siècle, qui a écrit le premier traité d’arpentage et de bornage.
De retour chez moi, j’ai voulu en savoir plus sur ce traité d’arpentage, et j’ai découvert le merveilleux site de l’histoire des géomêtres. Allez le voir, il vaut le détour, surtout regardez aussi les autres époques qui ont suivi.

Car nous avons fait des pas de géant dans la mesure de la superficie depuis quelques années avec les satelites de Geoportail utilisés par le ministère des Finances pour surveiller votre déclaration foncière et votre impôt foncier.

En résumé :
Avant le cadastre Napoléonien, le pied et la corde donnaient une mesure peu précise, et le notaire avait TOUJOURS soin de noter scrupuleusement « environ » après chaque mesure.
Vient ensuite le cadastre Napoléonien, toujours imprécis, puisque le code civil précise alors son imprécision, et je vous l’explique dans ce qui suit :

  • législation actes de vente
  • Le notaire demande un extrait de la matrice cadastrale. Tout bien immobilier a une adresse cadastrale connue sous des références cadastrales, mentionnées sur le fichier immobilier tenu à la conservation des hypothèques. Ce document sera indispensable pour accomplir les formalités de publicité foncière. Un certificat d’urbanisme est demandé par le notaire.

    Le vendeur a une obligation de délivrance à l’égard de l’acquéreur,
    Aux termes de l’article 1616 du code civil,  » le vendeur est tenu de délivrer la contenance portée au contrat. L’incidence d’une différence de contenance entre le terrain délivré et le terrain désigné dans l acte varie selon que la vente ait été faite pour un prix global ou un prix au m².
    Il semble en l’espèce que la vente a été faite pour un prix global, le défaut de contenance en général n’est pas retenu, au motif que le mode de fixation du prix révèle que la contenance du terrain n’était pas déterminante dans l’intention des parties.
    Cependant les articles 1619 et 1620 du code civil prévoient que si la différence est au moins 1/20ème, (contenance moindre) l’acheteur a droit à une diminution du prix. Délai pour agir : 1 an. article 1622 du code civil ..

    Article 1619
    • Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
    Dans tous les autres cas,
    Soit que la vente soit faite d’un corps certain et limité,
    Soit qu’elle ait pour objet des fonds distincts et séparés,
    Soit qu’elle commence par la mesure, ou par la désignation de l’objet vendu suivie de la mesure,
    L’expression de cette mesure ne donne lieu à aucun supplément de prix, en faveur du vendeur, pour l’excédent de mesure, ni en faveur de l’acquéreur, à aucune diminution du prix pour moindre mesure, qu’autant que la différence de la mesure réelle à celle exprimée au contrat est d’un vingtième en plus ou en moins, eu égard à la valeur de la totalité des objets vendus, s’il n’y a stipulation contraire.
    Article 1620
    • Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
    Dans le cas où, suivant l’article précédent, il y a lieu à augmentation de prix pour excédent de mesure, l’acquéreur a le choix ou de se désister du contrat ou de fournir le supplément du prix, et ce, avec les intérêts s’il a gardé l’immeuble.

  • Le cadastre rénové
  • Le cadastre dit « rénové », réalisé de 1930 à 1955, a fait suite au cadastre Napoléonien, qui avait lui-même demandé des décennies de travail.
    Il est sur Geoportail, outil très utile.

    Il a été remplacé en 2001 par le cadastre numérisé GPS terminé en 2006.
    Les géomêtres mesurent physiquement la superficie sur le terrain, pas sur le plan cadastral, même si leurs outils se sont modernisés au fil du temps.

  • cadastre actuel numérique
  • Le cadastre numérisé utilise les données GPS
    Sur Geoportail (IGN) qui relève du Gouvernement, même chose que sur le site du cadastre du gouvernement (ils fonctionnent ensemble). L’ordinateur calcul à partir des données GPS

    sur le site du gouvernement, on peut calculer la superficie d’un terrain, il suffit d’entrer l’adresse postale du propriétaire
    https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/rechercherPlan.do#
    aller à « outils avancés – mesure – surface »

    Alors, allez mesurer votre terrain vous même en ligne ! Allez voir comment les grands yeux de Mr Darmanin vous surveillent, et avec des outils plus précis que le pied et la corde d’autrefois. Il vous suffit d’entrer l’adresse et de suivre ce que je viens de vous expliquer.

    Mais, avec humour, je vous signale que si les outils numériques de Mr Darmanin sont plus précis qu’autrefois, le code civil lui est inchangé et autorise donc toujours les 1/20ème d’erreur !!!

    Respect missire André Ernaud : vous traitiez les femmes sur le même rang que les hommes : prieuré Saint Jacques de Pirmil, 1615

    Vous êtes rare, si rare que je reste infiniement admirative et respectueuse : vous avez osé traiter les femmes comme les hommes, ou plutôt vous avez traité les hommes comme ils avaient l’habitude de traiter les femmes.

    Car à l’époque où vous viviez, et ce durant des siècles, les femmes étaient nommées par leur nom de jeune fille, mais immédiatement suivi du nom de leur mari.

    Mais, jamais l’inverse dans les parrainages.

    Les hommes existaient pour eux-mêmes, sans mention de leur épouse. Elle était transparente.

    Vous, vous avez osé écrire l’inverse. Vous avez traité les hommes comme on traitait les femmes.
    Vous avez nommé un parrain en faisant suivre son nom de celui de son épouse !

    Donc, vous écriviez sur le registre paroissial :

    René Leroy mary de Sébastienne Bureau, marraine Marie Chouet femme de Louys Charpantier

    Chapeau bas missire André Ernaud, je vous témoigne ici tout mon respect. Vous aviez mis les femmes égales des hommes !!!

    Dispense de consanguinité, Gastines, 1734 : Renée Cointet et Renée Acaris, par Louis Beasse

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G

    Voici la retranscription de l’acte : Le 19 octobre 1734 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur le Gouvello vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en date du 9 octobre 1734, signée Le Gouvello, pour instruire de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter René Denis et Renée Acaris tous deux de la paroisse de Gastines, et des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âge des dites parties, et du bien qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties, savoir ledit René Denis âgé de 28 ans, et ladite Renée Acaris âgée de 24 ans, accompagnés de Renée Denis, de Pierre Acaris, de Mathurine Lemoine, de Michel Denis, tous de la paroisse de Gastines, qui ont dit bien connaître lesdites parties et serment pris séparément d’eux de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le rapport qu’ils nous ont fait et les éclarcissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit :

    Louis Beasse

    • François Beasse – 1er degré – Pierre Beasse
    • Julienne Beasse qui a épousé Pierre Acaris – 2e degré – Françoise Beasse qui a épousé Marin Denis
    • Pierre Acaris – 3e degré – René Denis
    • Renée Acaris – 4e degré – René Denis

    Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empêchement de consanguinité du 4e au 4e degré entre ledit René Denis et Renée Acaris, à l’égard des raisons qu’ils sont pour demander ladispense dudit empêchement ils nous ont déclaré que ledit René Denis a recherché ladite Renée Acaris depuis longtemps et de bonne foi pour le mariage sans qu’ils seussent être parents, et que les 3 bans de mariage ont été publiés dans l’église de Gastines sans qu’ils seussent qu’il y eut aucun empêchement entre eux, ce qui tient que ladite Renée Acaris ne soit plus recherchée par aucun garçon qui lui pu convenir.
    Et comme leur bien ne monte qu’à la somme de 25 livres de rente en tout, ledit René Denis n’ayant que 15 livres et ladite Renée Acaris n’ayant que 10 livres de rente en tout, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empeschement ce qui nous a été certifié par lesdits témoins cy-dessus dénomés qui ont signé avec nous. Signé René Denis, Pierre Acaris, M. Foucaul prêtre, Julien Veillon, de Villiers curé de Cuillé.

    Nous curé de Gastines soussigné certifions avoir publié par trois dimanches consécutifs les promesses de futur mariage aux prônes des grandes messes qui ont été célébrées aux jours d’entre René Denis fils de René Denis et de deffuncte Michelle Chamaillard ses père et mère, demeurant à la Paquerie d’une part, et Renée Accarie fille de Pierre Accarie et de Catherine Lemoine ses père et mère, demeurante avec eux à la Frêcherie tous deux de cette paroisse, sans qu’il se soit trouvé opposition qui soit venu à notre connaissance, fors un empeschement légitime du 4e degré pour lequel les parties sont renvoyées vers Monsieur le Gouvello grand vicaire de Monseigneur l’evêque d’Angers pour obtenir la dispense, fait le 22e jour d’octobre 1734. Signé Isaac Pelley

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet seule une citation ou un lien sont autorisés.

    Mathurin Halbert, veuf, rembourse la dot de sa femme à ses beaux frères et soeurs : Saint Sébastien sur Loire, 1711

    Elle est décédée sans enfants, ou plutôt « sans hoirs » comme on disait alors. Donc, dans la succession de sa femme, il doit rendre à la famille de sa femme ce qu’elle a apporté en dot, mais toutefois on en déduit le montant de la dot qui entrait dans la communauté. D’ailleurs, il est facile ici à calculer puisqu’on a les chiffres.
    La dot était de 200 livres et il ne garde que le 1/3, et rembourse les 2/3 à la famille de sa femme.

    La famille de sa femme est grande, en particulier, l’un d’eux, Guillaume RENAUD est absent du royaume. Sans doute parti dans les colonies.

    Et pour ce HALBERT, qui signe ALBERT, sans H, il n’est pas mon ancêtre du tout, car le patronyme était très présent, et je vous renvoie à mon étude des HALBERT de Saint Sébastien et Rezé.

    Vous allez remarquer que ce Mathurin HALBERT, bien que beau-frère de beaucoup de RENAUD, sait signer alors que les RENAUD ne savent pas signer. Ce sera toujours pour moi une énigme que cette différence importante de culture entre personnes d’un milieu comparable.

    Acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 29 janvier 1711 après midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumisson et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, ont comparu Pierre Renaud laboureur demeurant au village de la Gillardrie paroisse de Saint Sébastien, Sébastien Renaud boutonnier demeurant audit Nantes rue et paroisse de St Léonard, faisant pour luy et pour Guillaume Renaud son frère, dont il dit estre procureur spécial à cause qu’il est absent de de royaume, François Renaud laboureur, demeurant au village de la Boirie dite paroisse de St Sébastien, Jeanne Renaud fille majeure demeurant à Pirmil susdite paroisse de St Sébastien, et Jean Viau laboureur fils de Pierre et de feue Marguerite Renaud, demeurant au village de Beautour, paroisse de Vertou, tous lesquels ont eu et receu réellement devant nous du sieur Mathurin Halbert Me serrurier demeurant à Nantes rue et paroisse de St Clément, sur ce présent et acceptant, la somme de 133 livres 6 sols 8 deniers en espèces de bonne monnaie ayant cours, et ce par (f°2) égalles portions fors que ledit Sébastien Renaud a outre sa part eu et receu seul la part et portion revenante audit Guillaume Renaud et que ledit Viau n’a receu qu’une 1/12 partie à cause qu’il n’est fondé que pour autant, le tout pour les 2/3 parties de celle de 200 livres payées audit Halbert par missire Pierre Legay prêtre en conséquence du contrat de mariage passé entre iceluy Halbert et deffunte Marie Renaud en aucun temps sa femme le 10 août 1699 au rapport de Gasnier notaire royal registrateur portant stipulation desdites 2/3 parties pour les propres patrimoniaux et deniers dotaux de ladite Marie Renaud, qui est décédée sans hoirs ; de laquelle somme de 133 livres 6 sols 8 deniers pour ladite cause lesdits Renaud et Viau déclarent chacun quite ledit Halbert et en particulier vers ledit Guillaume Renaud, et (f°3) consentent qu’il dispose de tous les biens meubles et augmentations de la communauté avec ladite feue Renaud en quoi ils ne prétendront aucunes choses, parce que ledit Halbert promet et s’oblige de les acquiter garantir libérer et indemniser en principal intérests et frais vers et contre tous de toutes debtes de ladite communauté, mesme des frais funéraires de ladite femme sans qu’il leur en couste aucunes choses ; ce que dessus a sinsi esté voulu, stipulé consenti accepté et promis tenir par lesdites parties et de leur consentement les condemnons de l’entretenir ; fait et passé audit Pirmil au tabler de Bertrand ou ledit Halbert a signé, les autres ont dit ne savoir signer … »