Travaux d’intérêt général : retranscription des baptêmes du Louroux-Béconnais 1578-1596

… Le dépouillement d’un registre présente en lui-même un attrait analogue à celui du miracle de Lazare. L’acte de naissance de ces morts du XVIIIe siècle, qui n’ont même plus de tombes, les restitue partiellement à la vie….
… La grande histoire peut mépriser les humbles en elle anonymes, comme sont en nous anonymes les millions de globule de notre sang. Mais ni elle, ni la petite histoire, ni même le roman, quelles que soient les précisions et la couleur de son récit, ne peuvent donner ce caractère d’authenticité, ce parfum de fleur desséchée…
Hervé BAZIN – Vipère au poing.

  • Retranscription des registres anciens du Louroux-Béconnais
  • Cette année, je vous livre chaque 13 du mois, la retranscription exhaustive d’un volume des registres paroissiaux du Louroux-Béconnais. Vous avez déjà gratuitement sur ce site les BMS 1596-1615 et les baptêmes de 1615-1635, les baptêmes de 1635 -1655.

    Voici ce jour les baptêmes 1578-1596 qui font la moitié du volume en ligne 1559-1596, dont la première partie vous sera livrée dans un mois exactement.

      Accéder à ma page sur Le Louroux-Béconnais, son histoire, mes dépouillements d’actes déjà faits, mes familles en cours de reconstitution…

    Je vous donne rendez-vous le 13 mai pour la livraison du volume des baptêmes 1559-1578, puis, chaque mois suivant, je compte vous livrer tout le 16e siècle volume après volume, si ce n’est que certains volumes sont si volumineux, que j’en cindrai sans doute en deux. Et vous aurez aussi l’énorme volume des sépultures bien sûr.

    Retranscription intégrale du registre paroissial du Louroux-Béconnais, collection communale, par Odile Halbert en janvier 2009. Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales auxquelles je lègue mon travail.

  • La retranscription totale
  • La nouvelle vague de généalogistes, peu experte en lecture, demande des retranscription d’actes, et c’est même devenu plus d’un tiers des demandes dans les forums.
    Ceci montre que ceux qui ont fait des tables se sont fourvoyés, car après avoir vu une table ces nouveaux généalogistes ne sont pas en mesure de lire l’acte. Il fallait donc faire des retranscriptions totales des actes et non des tables.

  • La méthode globale
  • Je préfère la méthode globale à celle du point par point, car je juge cette dernière source d’erreurs, puisqu’en l’absence d’une vue globale, on peut se contenter d’un point isolé, qui peut être un homonyme. Ceci est surtout vrai dans les périodes anciennes, qui sont mon terrain favori.
    En outre, comme la plupart des généalogistes ont quelques difficultés à appréhender les actes anciens, je juge préférable de leur faire la retranscription des actes.

  • La reconstitution des familles par la méthode globale
  • Après avoir retranscrit intégralement les registres, je reconstitue quelques familles.
    Un acte retranscrit, mis dans la famille concernée, est immédiatement marqué (chez moi, les actes utilisés à la reconstitution sont en bleu)

  • Un travail d’intérêt général, c’est bénévol et gratuit
  • Mes relevés retranscription sont totalement gratuits : pas de cotisation à payer.

      Voir tous mes relevés gratuits

    D’autres personnes ont le même esprit, certes rares encore, mais certains m’ont rejoint et je vous signalerai les autres sites d’intérêt général offrant des dépouillements totalement gratuits, sans cotisation. Vous pouvez aussi rejoindre toute mise en ligne totalement gratuite c’est à dire sans aucune cotisation en y versant vos dépouillements, si vous en êtes l’auteur, même lorsque vous avez déjà versé par mégarde à une association.
    Si c’est votre esprit n’hésitez pas à me signaler tous les travaux d’intérêt général de dépouillement accessibles en ligne totalement gratuits, sans aucune payement d’une quelconque cotisation.
    Donnez les numériquement aux Archives avec le droit ou non de mettre en ligne, etc…

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du projet européen d’éthique des blogueurs, disponible sur le site du Parlement européen.

    Marin décédé à terre, en permission

    Tous les marins ne meurent pas en mer ou au combat naval, et la permission a été fatale à celui-ci, relevé sur le registre paroissial de Bescon aliàs Bécon-les-Granits, Maine-et-Loire :

  • Voici la sépulture extraite du registre paroissial de Bescon :
  • Le vingtcinquiesme jour d’octobre mil six cens soixante quatorze a esté inhumé dans le grand cymetière par nous soubsigné le corps d’un jeune homme aagé de trente ans ou environ décédé dans la grange du Petit Chastaigner dont le nom estoit incognu, sur lequel a esté trouvé une petitte paire d’heures dans lequelles sont escripts ces mots

    faict par moy Jean Boureau bon garson demeurant au bourg de (blanc)

    dans lesquelles s’est trouvé un papier portant ces mots

    il est permis à Noël Gilet dit de maison de Moncontour soldat de marine d’aller chez luy pour y demeurer pendant le radoub du vaisseau nommé le Tonnant sur lequel il a servy la dernière campagne a condition d’y retourner servir au premier commandement qu’il en recevra, fait audit vaisseau le 25e novembre 1673 signé Dreully d’Humières et au dessous, vu Corbonnery

    lequel papier demeure cy attaché (j’ai présenté en exergue les passages qui retranscrivaient les papiers trouvés sur le jeune homme, pour que cet acte puisse être plus compréhensible que présenté sans alinéa, comme l’est le registre original, sans rien ajouter, et mes commentaires suivront )

  • Voici mes commentaires
  • Il est catholique, car il possède un livre d’heures. Généralement les prêtres avant d’inhumer un inconnu vérifient toujours qu’il est catholique soit par ses papiers de baptême sur lui, soit la présence d’un chapelet, mais j’avoue qu’un livre d’heures est un cas plus rare. Cela signifie qu’il savait lire, et était même issu d’une famille assez notable pour posséder ce type de lectures, ce qui n’était pas fréquent au 17e siècle.

    Heures, se dit au pluriel d’un livre de prieres, qui se recitent ordinairement selon les diverses heures du jour. Heures bien reliées. de belles heures. acheter des heures. heures en François. heures en Latin (Dictionnaire de L’Académie française, 1st Edition, 1694).

    Il a une permission de plusieurs semaines puisque le vaisseau doit être réparé :

    RADOUB, s. m. (Marine) c’est le travail qu’on fait pour réparer quelque dommage qu’a reçu le corps du vaisseau. Les matieres dont on se sert, sont des planches, des plaques de plomb, des étoupes, du bray, du goudron, & en général tout ce qui peut arrêter les voies d’eau. (Encyclopédie Diderot)

    Moncontour donne 3 hypothèses

      le château de Moncontour, à Vouvray (37)

      la commune de Moncontour, arrondissement de Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor (22)

      la commune de Moncontour, arrondissement de Châtellerault dans la Vienne (86)

    J’avoue que dans les 3 cas, il est difficile de comprendre ce qu’il faisait dans une grange à Bécon-les-Granits, qui n’est pas sur son chemin !

    Si vous avez des idées, merci de nous en faire part, cliquez sur COMMENTAIRES ci-dessous et vous avez la parole !

    Livre d’or d’Avril 2009

    Voir les livres d’or précédents listés sur ma page d’accueil. Vous pouvez également y accéder en cliquant à droite de ce blog la catégorie Livre d’Or.

    Depuis 3 mois, je ne réponds plus aux innombrables emails de questions personnelles, parce que le plus souvent elles étaient immédiatement d’emails d’insultes car je n’en fais pas assez à leur goût. Afin de me protéger des innombrables indélicats qui m’utilisent, désormais tout échange sera public, sur mon blog, et bien visible par tous.
    Par contre, je réponds à toute question d’intérêt général si elle relève de ma compétence.

    Chaque premier du mois une telle feuille est à votre disposition : remerciements, commentaires autres que ceux des sujets du blog, questions intéressantes et non personnelles… Ces feuilles sont toutes accessibles dans la catégorie Livre d’Or colonne de droite de ce blog.

    Cette page n’est pas destinée à mes habitués, mais uniquement destinée à remplacer mon email vis à vis de prétendus internautes de tous poils, armés de questions plus ou moins bienveillantes, afin que leurs interventions soient publiques, ce qui limitera leurs insultes en retour.

    Voir les pages précédentes, cliquez dans la catégorie Livre d’Or, à droite

    ATTENTION, les commentaires de cette page sont fermés, voyez la page du premier jour du mois en cours.

    Une jeune arrière-arrière grand mère, en 1563 au Louroux-Béconnais

    A vos calculettes, car voici une jeune trisayeule !

    L’acte de baptême dit textuellement (pour le voir, vous avez le folio indiqué) :

    Le Louroux-Béconnais : « Le dixseptiesme jour dudit moys (août 1563) fut baptizée Perrine fille de Estienne Boyleau et Jeanne Perier sa femme parrain vénérable et discret missire Jacques Rolard prêtre marraines Perrine Franczoys veufve de defunt Jehan Beron ayeule de l’ayeule c’est-à-dire mère grand de la grand-mère dudit enfant et agée de 80 ans et Vincente Valuche femme de Jean Fromy par Grandin » v°018-156

    Bon, d’accord, autrefois on ne savait pas trop bien compter ses années, et les 80 ans sont à prendre uniquement pour synonyme de très âgée. Si cela se trouve elle a près de 100 ans !
    Mais, chut, c’est une femme, on peut lui pardonner ce rajeunissement !

    En tous cas, l’acte est remarquable, car il y a peu de liens de famille dans les baptêmes au Louroux-Béconnais que je retranscris en ce moment, or, non seulement ici on a un lien, mais on a une explication de texte, car non content d’avoir écrit ayeule de l’ayeule, il a expliqué c’est-à-dire mère grand de la grand-mère dudit enfant

    On peut en conclure que cet enfant est un premier né du couple, car la coutume, pas toujours respectée mais tout de même existante, voulait que les grands parents, lorsqu’ils vivaient encore, ce qui était rare, parrainent le premier né.

    la Françoiserie : commune du Louroux-Béconnais – En est sieur Jean Leprestre 1553. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

    Cette Perrine François, née vers 1483, est probablement issue d’une framille François qui donna son nom au lieu de la Françoiserie, d’ailleurs le patronyme est relativement présent au 16e siècle au Louroux-Béconnais et environs.

    Travaux d’intérêt général : retranscription des baptêmes du Louroux-Béconnais 1635-1655

    … Le dépouillement d’un registre présente en lui-même un attrait analogue à celui du miracle de Lazare. L’acte de naissance de ces morts du XVIIIe siècle, qui n’ont même plus de tombes, les restitue partiellement à la vie….
    … La grande histoire peut mépriser les humbles en elle anonymes, comme sont en nous anonymes les millions de globule de notre sang. Mais ni elle, ni la petite histoire, ni même le roman, quelles que soient les précisions et la couleur de son récit, ne peuvent donner ce caractère d’authenticité, ce parfum de fleur desséchée…
    Hervé BAZIN – Vipère au poing.

  • Retranscription des registres anciens du Louroux-Béconnais
  • Cette année, je vous livre chaque 13 du mois, la retranscription exhaustive d’un volume des registres paroissiaux du Louroux-Béconnais.
    Vous avez déjà vu les BMS 1596-1615 et les baptêmes de 1615-1635.
    Voici les baptêmes de 1635 à 1655 et je ne compte pas allez plus bas dans le 17e siècle, me concentrant exclusiement sur ma spécialité, la retranscription des actes très anciens.

      Accéder à ma page sur Le Louroux-Béconnais, son histoire, mes dépouillements d’actes déjà faits, mes familles en cours de reconstitution…

    Je vous donne rendez-vous le 13 avril pour la livraison du volume des baptêmes 1578-1596, puis, chaque mois suivant, je compte vous livrer tout le 16e siècle volume après volume, si ce n’est que certains volumes sont si volumineux, que j’en cindrai sans doute en deux. Et vous aurez aussi l’énorme volume des sépultures bien sûr.

    Retranscription intégrale du registre paroissial du Louroux-Béconnais, collection communale, par Odile Halbert en janvier 2009. Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales auxquelles je lègue mon travail.

  • La retranscription totale
  • La nouvelle vague de généalogistes, peu experte en lecture, demande des retranscription d’actes, et c’est même devenu plus d’un tiers des demandes dans les forums.
    Ceci montre que ceux qui ont fait des tables se sont fourvoyés, car après avoir vu une table ces nouveaux généalogistes ne sont pas en mesure de lire l’acte. Il fallait donc faire des retranscriptions totales des actes et non des tables.

  • La méthode globale
  • Je préfère la méthode globale à celle du point par point, car je juge cette dernière source d’erreurs, puisqu’en l’absence d’une vue globale, on peut se contenter d’un point isolé, qui peut être un homonyme. Ceci est surtout vrai dans les périodes anciennes, qui sont mon terrain favori.
    En outre, comme la plupart des généalogistes ont quelques difficultés à appréhender les actes anciens, je juge préférable de leur faire la retranscription des actes.

  • Un travail d’intérêt général, c’est bénévol et gratuit
  • Mes relevés retranscription sont totalement gratuits : pas de cotisation à payer.

      Voir tous mes relevés gratuits

    D’autres personnes ont le même esprit, certes rares encore, mais certains m’ont rejoint et je vous signalerai les autres sites d’intérêt général offrant des dépouillements totalement gratuits, sans cotisation. Vous pouvez aussi rejoindre toute mise en ligne totalement gratuite c’est à dire sans aucune cotisation en y versant vos dépouillements, si vous en êtes l’auteur, même lorsque vous avez déjà versé par mégarde à une association.
    Si c’est votre esprit n’hésitez pas à me signaler tous les travaux d’intérêt général de dépouillement accessibles en ligne totalement gratuits, sans aucune payement d’une quelconque cotisation.
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    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du projet européen d’éthique des blogueurs, disponible sur le site du Parlement européen.

    Mariés deux fois, sans raison : Le Louroux-Béconnais, 1631

    J’ai une curiosité dans mes ascendants au Louroux-Béconnais.
    Le même mariage est écrit deux fois, et à deux dates différentes.

    « Le 29 novembre 1631 furent espousés ensemble chacuns de Mathurin Meslet fils de Jehan Meslet et de deffunte Fleurie Fourier d’une part, et Estiennette Brisebois fille de François Brisebois et de Marie Edeline paroissiens de ceste paroises lesquels ont dit ne savoir signer, fait par moi soussigné Leprêtre »

    « Le 25 novembre 1632 furent célébrés en l’église du Loroux les espousailles de Mathurin Meslet fils de Jehan Meslet et deffunte Florie Fourier d’une part, et de Estiennette Briseboys fille de François Brisebois et de Françoise Edeline tous deux paroissiens de cette paroisse, lesquels ont déclaré ne scavoir signer, fait par moi soussigné Brisebois »

    Les deux actes ont presque un an d’intervalle.
    Ils sont rédigés par deux prêtres différents, dont le second serait probablement apparenté à la mariée car porte le même nom.
    Le premier acte donne à la mère de la fille un prénom erroné Marie car elle est bien Françoise Edeline, comme le dit le second acte. Je peux l’affirmer, car j’avance dans mes retranscriptions des registres paroissiaux du Louroux-Béconnais, et j’ai reconstitué la fratrie d’Etiennette Brisebois en entier.

      Voir ma page sur le Louroux-Béconnais.

    Jusqu’ici, j’avais supposé que le premier acte était des fiançailles, et maintenant qu’on peut vérifier en ligne, j’ai vérifié, et il n’y a absoluement aucune fiançaille, que ce soit pour ce couple comme pour tous les autres d’ailleurs.

    Le premier enfant du couple est Etienne MELLET °Le Louroux-Béconnais 1er novembre 1633, donc bien un an après le second mariage, si tant est qu’il y a eu deux mariages.
    Mais alors comment expliquer le premier acte ?
    J’ai toujours eu la conviction que les actes étaient le plus souvent écrits bien après les cérémonies, souvent dans le presbytère, c’est pourquoi souvent ils sont aussi dans le désordre. Mais dans cette hypothèque qu’est ce qui a pris à ce Leprêtre, prêtre, de noter un mariage un an pus tôt ?

    Si vous avez d’autres hypothèses ou d’autres cas semblables, je vous lirai volontiers.
    Merci d’avance

    J’ai une page sur d’autres erreurs possibles dans l’état civil