Hector de Prassac aliàs Prescin est décédé à Reims 1814 non à Paris, 3ème régiment des Gardes du Corps

Voir aussi Les Gardes d’Honneur 3ème régiment : table de mes publications

J’ai termine le relevé de tout le 3ème régiment des Gardes d’Honneur, et je termine tous les décès de militaires à Reims, je vous les mets bientôt en ligne.

Nous avons déjà vu ici que Joseph d’Andigné était décédé à Tours et nom à Metz, et voici un autre décès curieux car il est mentionné décédé à Paris dans le rôle du 3ème régiment mais il est déclaré décédé à Reims. Et en outre encore une fois le nom est écorché, sans que je sache au final quel nom est le bon.

1473 PRASSAC (de) Hector Eugène 16 1798.02.29 1813.07.29 †Paris 5.5.1814

1814.04.02 PRESCIN Hector 16 ans °Lamot (Charente) Garde d’Honneur 3ème régiment †6.2.1814 (973 p 179)

Il semble que dans le rôle, même lorsqu’il y a la mention d’un décès, ce qui est rarement le cas, elle peut être erronnée. Par contre, je suis certaine que ces 2 sources (rôle à tours à la conscription, et état civil de Reims) concernent le même Hector car son âge, son lieu de naissance et son département sont identiques, en outre le prénom Hector est rare selon mon relevé de tout le rôle. Mais pour son âge le rôle a une date curieuse car je lis 30 ou 29 février 1798 qui sont des dates invalides, donc si vous pouviez me trouver la vraie date de naissance, merci de nous en faire part, car ce garçon avait à peine 16 ans à son décès et il est oublié de tous, comme de nombreux gardes d’honneur, et je souhaite honorer leur mémoire en leur mettant un nom et en publiant ces noms. Un vrai hommage !

Les enfants dans le 3ème régiment des Gardes d’Honneur

Voir aussi Les Gardes d’Honneur 3ème régiment : table de mes publications

J’ai terminé mon mémorial des volontaires du 3ème régiment de Gardes d’Honneur, 1813, et je vais vous le mettre en ligne. Auparavant, je reviens sur l’âge des Gardes d’Honneur.

Selon le lieutenant-colonel Housset, dans son ouvrage La Garde d’honneur 1813-1814, p.65-66 « les articles 14 et 15 du décret du 5 avril 1813 pour le recrurement précisent  » âge de 19 à 30 ans inclusivement » et l’auteur ajoute que Napoléon écrivait le 4 juin 1807 à Kellerman ; « … Les enfants de 18 ans sont trop jeunes pour faire la guerre si loin… »

Je vais vous faire une page sur les plus jeunes cas relevés dans le rôle du 3ème régiment, et voici un cas qui me pose problème, sachant que le secrétaire était parfois dans la lune (excusez mon expression, mais nous l’avons vu faire des fautes d’inattention) je me damande que penser de la date de naissance suivante, qui donne 9 avril 1805, ce qui met l’âge du Garde d’honneur à 8 ans, 1 mois et 19 jours

 

J’observe des âges assez variables, mais aussi des cas de très jeunes, qui me semblent si jeunes que je découvre ces enrôlements d’enfants. Voici l’un d’entre eux :

Pierre Garbini est né en 1795, mais la colonne de droite raconte qu’il serait entré auparavant volontaire en 1807. Or, en 1807 il n’avait que 12 ans. Il s’agit d’un Italien, département d’alors, dont je vais vous faire la statistique. Mais j’ai quelques autres enfants du même âge en département Français, et le terme « volontaire » à chaque fois. Comment des enfants de 12 ans peuvent-ils être volontaires ? Je viens de trouver la réponse sur un site https://forum.napoleon1er.net/viewtopic.php?t=58841 et il y avait bien des enfants dans les troupes. 

La longue carrière militaire de Louis Auguste CARNAVAN avant d’entrer au 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813

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Et sa légion d’honneur en 1807, mais dans le rôle du 3ème régiment des Gardes du Corps, sa date de naissance est pour le moins étrange, et encore une distraction, du moins je le présume, du secrétaire. Donc, voici le rôle de 1813 :CARNAVAN Louis Auguste, fils de François et Françoise Anne Fredy, né le 16 janvier 1796 à la Guadeloupe, dernier domicile Angers (49), taille 1,71 m, visage ovale, front rond, yeux gris, nez aquilain, bouche moyenne, menton pointu, cheveux et sourcils chatains, cicatrice à côté de l’œil gauche, 8ème escadron, 8ème compagnie, Membre de la Légion d’honneur le 1er octobre 1807 – Garde d’honneur, maréchal des logis le 20 juin 1813 – Entré au régiment de la Guadeloupe en 1788 – Fait prisonnier à la Guadeloupe, dans les ordre du Général Colot en 1793 – Entré en France par capitulation en 1793 – Incorporé dans le régiment des Antilles à Brest en 1794 – Parti à l’expédition de la Guadeloupe, sous les ordres du Colonel Cotin, en 1795 – Fait prisonnier à bord du Duras, au vent de la Désirade en 1795 – Conduit prisonnier à la Martinique en 1796, prisonnier en Angleterre à Cleautais à bord du Bristol en 1797 – Décrété des prisons d’Angleterre en 1800 – Entré volontairement au 5ème régiment de dragons le 11 vendémiaire an 9 – Fait brigadier le 19 novembre 1807 – Maréchal des logis le 20 février 1809 – Campagne en 1793 en Amérique an 12 an 13, aux côtes de l’océan antartique an 14 – 1806 en Autriche, … de Pologne en 1808-1809-1810-1811 en Espagne et Portugal, Blessé … d’un coup de sable en l’an 14 – Blessé d’un coup de sabre et de 2 coups de sabre à la bataille d’Austerlitz en 1805 – Blessé à la bataille de Friedland de 7 coups de sabre, 2 coups de lame et un coup de feu.

matricule 253 – arrivé au Corps 13 juin 1813 – vue 46

 

Et voici son parcours militaire sur son dossier de légion d’honneur en 1807 extrait de la base LEONORE :

Une énorme distraction du secrétaire dans le rôle du 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813

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Je poursuis la retranscription du rôle du 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813. J’y rencontre quelques distractions du secrétaire, probablement aussi quelques données erronées données par les jeunes gens arrivés à Tours en juin et juillet 1813, erreurs volontaires ou simple distraction, mais je termine prochainement mon relevé, à la mémoire de ces garçons, dont beaucoup ont disparu.

Voici la plus énorme distraction du secrétaire tenant le rôle, et elle est tellement énorme que je vous laisse la découvrir :

Donc, je n’ai pas de date de naissance, car bien entendu je laisse tomber celle qui figure ici, car il serait né après être arrivé au corps. Cela devait être si perturbant de voir défiler tous ces jeunes que je comprends la distraction…

L’état civil relatif des enrôlés en 1813 : exemple du 3ème régiment de la Garde d’Honneur

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Cliquez sur le titre pour lire  pleine page.

Pour honorer la mémoire de ces garçons, dont beaucoup sont probablement totalement oubliés des généalogistes actuels, je poursuis mon relevé du rôle du 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813. J’en ai déjà tappé 1400 sur 2600 donc je vous mettrai dans 10 jours le rôle entier en ligne. Mais cette lecture attentive que j’en fait, me laisse parfois perplexe sur l’absence manifeste d’état civil exact sur chacun d’eux. En effet, certains ne connaissent que leur année de naissance, d’autres ne la connaissent que dans le calendrier révolutionnaire, et manifestement sur le plan géographique la multiplicité des départements, tous récents, embrouillait soit l’enrôlé, soit le secrétaire qui tenait le rôle, car j’observe quelques erreurs. En voici une, et je vous laisse vous-même découvrir :

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Bon, vous avez bien lu que La ROCHELLE était mise en LOIRE INFERIEURE. A votre avis, qui a fait l’erreur, l’enrôlé ou le secrétaire qui tient le rôle ?

Année Napoléon : Joseph d’Andigné garde d’honneur

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Poursuivant ma table du 3ème régiment des gardes d’honneur 1813, je tombe sur :

Joseph DANDINIER né le 15 juillet 1791 à Segré, arrivé à Tours le 28 novembre 1813, décédé à l’hôpital de Metz le 3 avril 1814.

Ce DANDINIER qui dit êtré né à Segré attire mon attention, et je découvre après recherches sur les registres d’état civil de Saint Gault (53) qu’il y est né Joseph d’Andigné, donc pas DANDINIER mais d’Andigné, et pas né à Segré mais à Saint-Gault.

Puis, dans l’excellent ouvrage du monsieur d’Andigné, page 76, je le trouve, mais il serait décédé à l’hôpital de Saint Gault d’une chute de cheval.

Saint-Gault, état civil, année 1814 : «  L’an 1814 ke 25 décembre à 10 h du matin par devant nous adjoint du maire faisant les fonctions d’officier public de l’état civil de la commune de Saint Gault, canton de Chateaugontier, département de la Mayenne – Extrait mortuaire commune de Tours hôpital : au registre des décès dudit hôpital à été ce qui suit le sieur d’Andigné Joseph garde d’honneur à Tours natif de Saint Gaud canton de Chateaugontier, département de la Mayenne, est entré audit hôpital le (blanc) et y est décédé le 3 avril 1814 par suite de fièvre. Je soussigné économe dudit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès dudit hôpital, fait à Tours le 1er mai 1814 »

En conclusion, Joseph d’Andigné (écrit DANDINIER dans le rôle du 3ème régiment des gardes d’honneur 1813) n’est pas né à Segré mais à Saint Gault et ne serait pas décédé à l’hôpital de Metz comme l’indique ce rôle, mais serait décédé à l’hôpital de Tours comme semble indiquer la retranscription faite à l’état civil de Saint Gault. Alors, quelle est la vérité ? Où est-il décédé. Il faudrait vérifier les états civils de ces 2 hôpitaux.

Une chose est certaine, la famille a fait mettre sur le registre la retranscription de ce décès le jour de Noël, regardez-bien cette date sur l’était civil de Saint Gault, elle est impressionnante et témoigne de l’immense douleur de la famille, et surtout un fils aîné, et on sait combien les fils aînés étaient importants dans les familles nobles.

Ceci dit, pour ce qui est de la fièvre, les décès dans les armées autrefois étaient majoritairement d’origine infectieuse bien avant d’être blessures et suites de blessures. Cela nous ramène un peu au temps de pandémie que nous vivons… Je vais pourtant continuer ma table de ce régiment, car malgré ce qu’il faut bien appeler des approximations nombreuses y compris dans l’orthographe des noms de famille, ce sera surement intéressant.

A*

Odile