Un cheveu sur la langue ou originaire d’une région différente ? : Saint Sébastien 1618

L’un des prêtres de Saint Sébastien prieuré de Pirmil saint Jacques, avait manifestement une oreille différente des autres.
Voici ce que cela donne sur un baptême en 1618 :

Le 26 janvier 1618 « Guillemette fille de Jullien Arnoult et Marguerite Dutail, parrain Clement Tresbiglard non marié marraine Sébastienne Leroy non mariée »

Mais ce TRESBIGLARD ne bigle pas du tout !!!! Il suffit aussi de lire comment le brave prêtre écrit FILLE figle avec un g


car voici sur un autre baptême une magnifique signature TREBILLIARD

Bon, vous avez comme moi l’habitude des patronymes écorchés sur le registre !!!

Une bisaïeule au baptême de Benoît Boucher : Nantes Saint Jacques 1620

Autrefois la moyenne d’âge était faible, et on avait rarement ses parents le jour de son mariage.
Encore plus rarement bien sûr des grands parents, mais ici, encore mieux, une longévité exceptionnelle !!!

Nous sommes à Saint Sébastien d’Aigne, fillette du prieuré de Pirmil, aliàs Saint Jacques, devenu Nantes St Jacques lors de la Révolution. Le quartier est un très grand mélange social de notables, artisans et laboureurs.

Les baptêmes regorgent de signatures, couvrant souvent une demi-page voire une page entière. Il y a peu de baptêmes sans ces impressionnantes signatures, et sans les qualificatifs « honorable » « honnête » etc…
Ce baptisé ne semble pas appartenir à la classe sociale des notables d’alors, mais je n’ai encore aucune certitude sur ce point.

Voici dont cette formidable bisaïeule Benoîte Douillard !!!


Le 26 novembre 1620 baptisé « Benoist Boucher fils Laurans et Marguerite Recoquille parrain honnorable homme Benoist Gicqueau marraine Benoiste Douillard bisayeule dudit Benoist Boucher »

Cela fait 5 ans que les parents du baptisé sont mariés :

1615.09.22 BOUCHER Laurens
RECOQUILLÉ Marguerite, en présence de André Recoquillé, Jullien Levesque

Vous trouverez ces mariages dans mes relevés en ligne

et mes pages sur Saint Sébastien

De Cologne (Allemagne) à Pirmil (Nantes) : 1618

Il se trouve que j’ai habité à Cologne où j’ai travaillé 18 mois, là où j’avais autrefois découvers les fameux paternosters :

Il y a « paternoster » et « paternoster » !

Et, retranscrivant le registre de Pirmil (autrefois Saint Sébastien devenu Nantes St Jacques) je rencontre :


« Le 22 mai 1618 baptisée Marye fille de Jan Martoz et Marthe Sinjont du pays de Collougne en Allemagne en l’évesché du Liege parrain Jean Henoc de la paroisse de St Pierre en la ville de Doue en l’évesché d’Arras, marraine Françoisse Lucas femme de Jan Monard »

Il est vrai que Pirmil était un faubourg à la fois mondain avec des rues ouvrières, et que c’était un grand mélange de populations à en croire l’immense diversité des patronymes.

Les armoiries de la famille de la Rivière d’Orvaulx ressemblement étrangement à celles de la famille de la Faucille

La Jaillette relevait de la Roche d’Iré et vous avez sur mon site sur ma page de Loiré, les premiers seigneurs de la Roche d’Iré.

Si vous regargez ma page sur Loiré, vous découvrez des armoiries tout à fait semblables à celles de la famille de la Faucille, à savoir les armoiries de la famille éteinte de la Rivière d’Orvaulx

La Rivière d’Orvaulx en Loiré, Maine et Loire :a pris au 15e siècle le nom de la famille d’Orvauxqui portait « de sable à la bande d’argent accompagnée de deux cotices d’or »Thiebault d’Orvaux figure comme gendarme dans la montre de Bonabes, sire de Rougé et de Derval, en 1651 (Dom Morice, Preuves, 1, 1473) – Pierre d’Orvaux, chevalier, comparaît à Montrelais, dans la montre d’Olivier de Clisson, le 1er août 1379 (idem) – François d’Orvaux, ligueur 1592 -la famille posséda la Bévrière en Montrelais -cette maison s’est éteinte au 18e
Il existe une immense ressemblance avec les armoiries de la Faucille, ci-dessous, de sorte que je pose la question : les armoiries de la litre de la Jaillette ne pourraient-elles être celles de la famille de la Rivière d’Orvaulx, et je vais d’ici demain compléter la liste des seigneurs de la Roche d’Iré sur mon site.

 

Les armoiries de la Faucille : D’azur à la bande d’argent accompagnée de deux cotices d’or, à l’orle de six losanges de même posés deux et un en chef et deux et un en pointe

Héritier de la Rivière d’Orvaulx : Loiré 1587

Je suis encore en train de retranscrire exhaustivement, selon ma méthode, sachant que de nombreuses personnes ne sont pas et ne seront pas en mesure de lire les textes anciens, le registre paroissial de Loiré, dont j’avais déjà sur mon site depuis longtemps les plus anciennes années de 1549 à 1575.

J’ai aussi sur mon site une magnifique page sur Loiré

Et vous avez sur Wikipedia une page plus moderne très documentée, qui donne même dans ses sources l’ouvrage de Mr de l’Esperonnière que j’avais courageusement numérisé, et le lien de Wikipedia est bien vers mon site.

J’ai presque terminé ma retranscription 1576-1589, et je note soigneusement, en les surgraissant en rose, toutes les maigres informations de métier et/ou lieu, quans elles veulent bien apparaître, car elles sont rares, et vous l’avez bien compris, je suis à la recherche minutieuse d’une telle information pour l’un de mes ascendants, et à ce jour je suis bredouille.
Mais hier, j’ai été particulièrement amusée par celle qui suit, même si elle ne me concerne pas du tout, aussi je vous la livre :

Eh oui ! Le premier parrain est qualifié :

« héritier de la Rivière d’Orvaulx »

Avouez que c’est un métier formidable !

Mais après avoir bien ri, je me suis souvenue avoir souvent entendu dans un milieu non noble du tout, l’expression :

« elle attend un héritier »

pour parler d’une femme qui attend un enfant. Donc, le terme « héritier » est encore utilisé de nos jours pour désigner « fils », mais je pense que dans le cas du registre paroissial de 1587 de Loiré on peut en conclure tout de même que ce fils allait vraiement hériter d’un bien important !!!

Ceci dit, je ne connais pas bien les familles nobles de Loiré car le registre paroissial ne les désigne pas « écuyer », mais « monsieur du Gué » etc… et on s’y perd beaucoup dans ce registre, compte-tenu de l’existence de plusieurs terres seigneuriales ainsi toujours dénommées.

J’ai bientôt terminé, et je vous livrerai une étude très complète.

Bon dimanche

Odile

Le calendrier Julien fausse les données : qui rectifie ou non ? et si oui, comment ?


Bon, d’accord, c’est du latin.
Bon, d’accord, il se trouve que sans en être tout à fait consciente, autrefois, j’ai été mise au lycée Guist’hau de Nantes, en 6ème avec latin. Autrefois, en répétant inlassablement comme le fit plus tard Jacques Brel « rosa, rosa, rosam… », je ne pouvais me douter qu’il me servirait un jour. Pourtant je dois avouer que des décennies plus tard, en recherches dans les registres et ailleurs, il m’a beaucoup servi*. Donc, merci mes parents.
Nous devons tout de même être quelques uns (unes) dans mon cas ! Désolée pour les autres, mais voici une aide.

Nous sommes au Lion d’Angers, en 1529 sur le registre paroissial. Et c’est le plus vieux acte Delahaye, même si il est là tout à fait par hasard sans aucun lien possible avec mes Delahaye, sinon que hyper hasardeux.

Bref, voici la traduction entre crochets :

Jean DELAHAYE x Philippe
1-Nicole DELAHAYE °Lion-d’Angers 19 février 1529 [calendrier Julien, donc le 19 février 1530] « ledit jour baptisée Nicole fille de Jean Delahaye et Phelippe sa femme parrain Nicolas Thuau et marraine Petronille femme de Jean Anger et Jehanne femme de Guillaume Danneau »

ou bien :
Jean DELAHAYE x Philippe
1-Nicole DELAHAYE °Lion-d’Angers 19 février 1530 [calendrier Julien, donc le 19 février 1529 sur le registre] « ledit jour baptisée Nicole fille de Jean Delahaye et Phelippe sa femme parrain Nicolas Thuau et marraine Petronille femme de Jean Anger et Jehanne femme de Guillaume Danneau »

A votre avis, que doit-on choisir entre ces 2 formes ? Laquelle vous semble la plus satisfaisante ?
Et question subsidiaire, comment font les bases de données ?
Odile

* En fait, il m’a toujours beaucoup servi, car j’ai appris l’Allemand sans difficultés, déclinant beaucoup plus facilement. Puis quelques années plus tard le Russe, et là encore déclinant facilement, et surtout me rémémorant toutes les racines latines, ou encore les racines allemandes en russe etc… bref, j’ai adoré autrefois recouper ces langues entre elles, et j’avais même un cahier de mots passé d’une langue à l’autre.