Philippe Bitault, un Angevin devenu Nantais, 1619

Certainement, car il vient emprunter à Angers à l’aide de ses proches et relations pour cautions.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 13 avril 1619 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably Phelippes Bitault escuyer sieur du Plessis demeurant en la ville de Nantes, lequel soubzmis a recogneu et confessé que aujourd’huy auparavant ces présentes à sa prière et requeste et pour luy faire plaisir seulement damoiselle Renée Bitault dame de Charain demeurant à Angers paroisse saint Jehan Baptiste s’est avecq luy solidairement mise et constituée venderesse de la somme de neuf vingt sept livres 10 sols de rente hypothécaire vers noble homme monsieur Me Gabriel de Blavou sieur de Launay conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne demeurant à Angers

    je vous ai surgraissé noble homme monsieur Me, car le plus souvent il n’y a qu’un seul de ces trois qualitifatifs ! La redondance me semble amusante !

pour la somme de 3 000 livres tz et combien que par le contrat qui en a esté fait et passé par devant nous apparaisse que ladite damoiselle de Charain ait eu et reçu ladite somme comme ledit estably, néanmoings la vérité est qu’à l’instant dudit contrat ladite somme a pour le tout esté prise et retenue par ledit estably sans que d’icelle il en soit rien demeuré ès mains de ladite damoiselle de Charain, ne tourné partie d’icelle tourné à son profit,
partant a ledit estably promis rendre payer et continuer ladite rente au jour et terme porté par ledit contrat et de tout le contenu en iceluy acquiter libérer et indempniser tirer et mettre hors ladite damoiselle de Charain et luy en fournir et bailler dudit sieur de Blavou lettre d’extinction et admortissement bonne et valable tant en principal qu’arréraiges dedant deux ans prochains venant, à peine de toutes pertes despens dommages et intérests stipulés et acceptés par ladite damoiselle de Charain en cas de défaut
et pour l’effet et exécution des présentes et ce qui en dépend ledit estably a prorogé cour et juridiction en ceste ville par devant monsieur le lieutenant général de monsieur le sénéchal d’Anjou Angers pour estre traité et poursuivi commepar devant son juge ordinaire, renoncé à tous déclinatoires pour quelque cause et privilège que ce soit et eslu domicile en ceste ville maison de Me Chirstophe Camus advocat Angers située paroisse saint Pierre pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effets force et vertu comme si faits et baillés estoient à sa propre personne ou domicile naturel
à laquelle contre-lettre tenir etc et aux dommages etc oblige etc renonçant etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers à notre tablier présents Me Nicolas Jacob et Pierre Blouin praticiens demeurant à Angers tesmoins

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Merry Chalopit et Jean de Vitré vendent une closerie à Saint-Saturnin-du-Limet, 1522

Au début du 16ème siècle en Anjou, j’ai parfois rencontré le rénom Merry, et j’avais fait un billet sur ce prénom.

J’avais remonté il y a environ 12 ans les CHALOPIT jusqu’en 1545 grâce à mon travail sur le chartrier d’Armaillé d’une part, et sur les GAULT d’autre part.
Vous avez également vu sur ce blog un billet sur la graphie du P au 16ème siècle, si particulière que beaucoup l’ont, autrefois et encore de nos jours, pris pour un X
Or, voici un acte encore plus ancien, donnant un Mery Chalopit covendeur avec Jean de Vitré d’une closerie en 1522. Le fait qu’il soit copropriétaire de la closerie laisserait penser, surtout à cette date, qu’il pourrait être apparenté à Jean de Vitré.
Il s’agit d’une vente avec condition de grâce, sans doute pour emprunter la somme et la mention de la rescousse effectuée en 1526 atteste que c’est bien Jean de Vitré qui fait la rescousse. Je suppose que ce Jean de Vitré appartient à la famille citéé ci-dessous par l’abbé Angot !

Vitré, commune de Livré. – mouvant de Craon, 1484. – Une famille de ce nom est plusieurs fois citée dans le cartulaire de la Roë au XIIIe siècle. – Au seigneur de la Roë, 1484. – Vendue par Jean de Mondière, seigneur de la Borderie, à Bernardin de Scépeaux, seigneur de la Charbonnière, 1537. (Abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

Dans tous les cas, il est probable que ce Merry Chalopit soit de la même famille que les Chalopit que j’ai remonté jusqu’en 1545 pour une amie, je dirais même qu’on pourrait le penser le père ou tout au moins un oncle.

J’ai trouvé l’acte qui suit aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici ma retranscription : Le 6 mai 1522 en la court du roy à Angers endroit estably noble homme Jehan de Vitré sieur de la Barre et Mery Challopyt merchant paroisse de Saint Saturnin en la baronnie de Craon


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soubzmetant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens confessent avoir vendu et encore vendent perpétuellement à honneste homme Me Robert de Blavou licencié ès loix sieur du Plessis Fromentin paroisse de St Michel du Bois à ce présent et ce acheptant pour luy ses hoirs
c’est à savoir une closerie appelée Boullière sise en ladite paroisse St Saturnin autrement appellée Gilbert ainsi qu’elle se poursuit et comporte tant en maisons jardrins terres labourables vignes prés pastures et autres choses et ainsi que Jehan Poisson closier de ladite closerie de présent la tient et exploicte comme closier
du fief des sieurs de Beauchesne et de Parvy aux cens debvoirs anciens et acoustumés pour toutes charges et debvoirs

Le Parvis, commune de La Selle-Craonnaise. – La terre du Parvis, 1371 (Maison de Craon, t. 1, p. 381) – Terre seigneuriale mouvante de Craon, à charge de la garde des prisonniers dans les prisons de Craon et de fournir un exécuteur, et donnant le titre de fondateur de l’église de Saint-Saturnin. –
Seigneurs : Zacharias, villicus, du consentement de Guillaume, son fils, donne sur le Parvis une rente de 2 pipes de vin aux Bonshommes de Craon, 1226. – Geoggray Machefer, mort avant 1370, époque où le baron de Craon jouissait du domaine par déport de minorité de Marguerite Machefer, laquelle fut femme de Louis de Landivy, puis de Guy de Laval-Loué. – Jean de Landivy, mari de Marguerite Papin, après 1405. – Jean de Landivy, 1446. – Pierre de Laval-Lezay, par cession de Gilles de Laval-Loué, 1553. – François de Juigné, acquéreur de Pierre de Laval, 1616 † 1656. – René de Juigné, fils de Jacques de Juigné et de Françoise de Cherbonnier, remariée à Jean de Bourgon ; il épousa Anne Poyet, 1680, 1696 – René-François de Juigné.
Sources : Bodard, Chron. craonnaises, p. 567. – Bibli. nat. lat. 22 450 f°235. – Arch. nat. P 337/1338 – Arche. de la Mayenne, B2978, 2985, 3026, 3043, 3049 (Abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 205 livres tournois payées comptant et nombrées par ledit achepteur auxdits vendeurs qui ladite somme ont eu prinse et recue en présence et à veue de nous en 100 escus d’or au merc du soleil bons et de poix et le parsus en monnaie et dont ils l’en ont quité
et demeurent tenuz lesdits vendeurs faire ratiffier ces présentes à leurs femmes dedans ung an prochain venant à la peine de tous despends, ces présentes néanmoins demeurent en leur force et vertu
o pouvoir donné par ledit achapteur auxdits vendeurs de rescourcer et rémérer lesdites choses dedans du jourd’huy jusques à deux ans prochainement venant etc remboursant et refondant le fort principal arrérages et loyaux coustz et mises
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc obligent lesdits vendeurs chacun seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division etc

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En marge : Le 12 mai 1526 Anthoine de Vitré chevalier et seigneur de Tours procureur de noble homme Jehan de Vitré vendeur en conséquence de la grâce et ralonge d’icelle qui encore dure jusques à ce jour a rescoussé la closerie de la Boullière qui avoit esté par ledit Jehan de Vitré vendue à Me Robert de Blavou ainsi qu’il est plus amplement porté en la quittance de ladite rescousse escripte au dos du contrat de ladite vendition par ledit de Blavou et rendue audit de Vitré

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Bail à ferme d’une maison par Guyonne Boucault épouse de Donation Coiscault, Angers 1598

Donatien est le même prénom que Gatien, et même si je descends d’une Donatienne Coiscault, non encore déterminée avec certitude, j’avoue qu’il existe plusieurs Gatien aliàs Donatien, et je ne me prononce pas encore sur les liens éventuels entre tous.
Manifesment la maison qui est ici louée, située à Angers St Denis, et un bien de Thibaude de Blavou, qui est bien dite ici, mère de Guyonne Boucault. Signalons au passage que cela signifie qu’en date du 4 avril 1598 Thibaude de Blavou est encore en vie.

L’acte sui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E70 – Voici la retranscription de l’acte : Le 4 avril 1598 en la court du roy notre sire Angers par devant nous Michel Lory notaire d’icelle personnellement establys damoiselle Guyonne Boucault femme de honnorable homme Me Donatien Coyscault Sr de la Lice

    la Lice en Combrée, et il est aussi souvent dénommé sieur de la Quarte qui est située à Angers Saint Laude. En tous cas, le fait qu’il ait possédé la Lice, le met proche des Coiscault de cette région, bien que son ascendance reste encore inconnue.

et sa procuratrice ainsi qu’elle a dit et damoiselle Lucresse Denouault femme de noble homme Me Adrien Jacquelot conseiller au parlement de Bretagne autorisée à la poursuite de ses droits ainsi qu’elle a dit demeurantes en ceste ville paroisse St Maurille et ladite Denouault paroisse St Denis d’une part soubzmettant lesdites parties esdits noms respectivement et en chacun d’eulx seul et pour le tout sans division confessent avoir fait et font entre elles le bail à louage tel que s’ensuit c’est à savoir que ladite Boucault audin nom a baillé et baille à ladite Denouault qui a prins audit tiltre de louaige et non autrement pour le temps de trois ans entiers et consécutifs qui commenceront au jour et feste de St Jehan Baptiste prochainement venant et finiront à pareil jour lesdits trois ans finis une maison sise en ladite paroisse de saint Denis appartenant à ladite Boucault esdits noms en laquelle de présent demeure Me (2 lignes mangées en haut de page) et tout ainsi qu’en jouist ledit Guillon pour en jouïr par ladite preneuse audit nom comme ung bon père de famille doibt faire à la charge de payer les charges cens rentes et debvoirs si aulcuns sont deubz pour raison desdites choses et tenir et entrenir ladite maison pendant le présent bail et la rendre à la fin d’iceluy en bonne réparation de vitre, careau, terrasse, couverture

    remarquez au passage que c’est une belle maison, qui a vitres, ce qui n’existait pas à cette date dans beaucoup de maisons

tout ainsy qu’elle luy sera baillée par ladite bailleresse audit nom dedans ledit jour et feste de Saint Jehan
et est fait le présent bail outre les charges susdites pour en payer et bailler par ladite preneresse audit nom à ladite bailleresse par chacune desdites années aulx jour et feste de St Jehan Baptiste et Noël par moitié la somme de 40 escuz

    pour ce prix, qui fait 120 livres par an, c’est une belle maison

la première demie année payable par advance et est accordé entre lesdites parties esdits noms au cas que damoiselle Thibaude de Blavou mère de ladite bailleresse décède pendant le présent bail et en cas ladite bailleresse aura adverty ladite preneresse qu’elle ne veult le présent marché sans que ladite bailleresse soit pour ce tenue en aulcuns dommages et intérests laquelle promesse (2 lignes mangées en haut de page)
et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir à la charge etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement esdits nom et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens à prendre etc renonczant etc et par especial esdits noms au bénéfice de division discussion d’ordre de priorité et postériorité et encores lesdites parties au droit vélléien à l’epite divi adriani a l’autenticque si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes qu’elles nous avons donné à entendre estre tels que femme ne peuvent s’obiger mesmes pour leur mari sinon qu’elles aient expressement renoncé auxdits droits autrement elles en pourroit estre relevées foy jugement condemnation etc
fait audit Angers maison de ladite preneresse présent Jehan Bouju tailleur d’habits et René Piton praticien demeurant en ceste ville ledit Piton a dit ne savoir signer

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Transaction de René Joubert à Saint-Lambert-du-Lattay, 1607

La dispute ci-dessous concernait des vignes sur lesquelles un moulin à vent avait été arenté, et au fil des successions, les héritiers avaient quelque peu oublié de payer des rentes.
René Joubert, mon ancêtre, a laissé de nombreuses traces dans les archives notariales, car j’en ai déjà trouvé beaucoup, et je vais vous les restituer ici, mais vous pouvez en trouver les résumés dans mon étude de la famille Joubert

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le 31 janvier 1607 avant midy (Mathurin Guillot Nre à Angers) Comme procès fust meut pendant au siège présidial d’Angers entre Pierre Martin tant en son nom que comme ayant les droits et actions de Jehan Forest & Renée Galicher sa femme héritière de défunte Renée Martin sa mère par cession passée par Mesnard notaire de la Cour de Pierre le 19 juillet 1606 et encores comme créditeur de défunt Jehan Homeau d’une part,
et Me René Joubert advocat audit siège présidial tant en son nom que comme tuteur naturel des enfants de lui & défunte Louise Davy sa femme d’autre part,
ou de la part dudit Martin esdits noms estoit dit qu’il était seigneur en partie d’un petit cloux de vigne contenant 4 ou 5 quartiers ou environ situé au lieu des Badières en la paroisse de StLambert-du-Lattay en la cormière duquel lopin y a un moulin à vent en lequel lopin de vigne ou terre et ledit moulin dessusdit avoit été baillé anciennement par defunt noble homme Jehan de Blavou vivant sieur de la Chamelière à défunt missire Lambert Joleau prêtre pour lui en payer un septier de bled mesure de Cour de Pierre de rente foncière par chacun an par bail à rente passé par défunt Me Toussaint Boylesve vivant notaire de la Cour de Pierre le 10 février 1553, et que par partages faits entre defunt Estienne Martin mari de Marie Joleau et mère dudit Sr et desdits cohéritiers de la succession dudit defunt Joleau, et en de Marie Loyse leur mère passé par ledit Boylesve le 23 novembre 1556 seroit demeuré audit défunt Homeau le nombre de 10 planches de vigne faisant partie dudit cloux de vigne où y a 25 planches qui sont à présent plantées en boys et la quatriesme partie dudit moulin à vent & de la terre ou il est situé qui est à présent plantée en vigne, et que par contrat de bail à rente passé par ledit Boylesve le 30 mai 1565 ledit defunt Martin aurait baillé à rente audit défunt Homeau le moulin suzerain à eau de Chauveau à charge d’en payer 6 septiers de bled de rente aux y desnommés et les 3/4 dudit moulin à vent et les 3/4 de la terre ou il estoit situé, à la charge de payer audit sieur de la Chauvelière ledit septier de bled de rente foncière à ladite mesure et luy payer en outre 3 septiers de bled de rente, ce que ledit defunt Homeau n’ayant fait, il auroyt eté contraint payer plusieurs années d’arréraiges desdits septiers de bled de rente deue sur ledit moulin à eau, outre ce que ses cohéritiers n’ont esté payés desdits 3 septiers de bled de rente à eux due et que ledit cloux de vigne et moulin à vent estant en iceluy auroit esté saisy à la requeste de défunte damoiselle Anne de Blavou vivante fille et héritière unique dudit defunt de Blavou dès le 21 septembre 1593 à faute de payement de 13 années dudit septier de bled et les arréraiges d’icelui ayant été cédé et transporté auxdits Jullien par François de Messac escuyer sieur de la Hunaudière et damoiselle Renée de Fesques sa femme héritière principalle de ladite de Blavou, et partant ledit Martin et ses cohéritiers appelez à la requeste dudit Joubert pour lui payer les aréraiges de ladite rente, et leur part des rentes féodalles dues aux dames de la Cour de Pierre et icelles rentes continuer à l’advenir, lesdits cohéritiers auroient été contraints faire expertiser lesdites choses, de laquelle expertise lesdits cohéritiers auroient obtenu longue suite d’expertises contradictoires Il aurait été refait autre monstre et visitation d’icellui par expert Jacques Chauvigné sergent royal le 24 juin 1605 par lesquels auroit été rapporté qu’il seroit plus de 200 livres à réparer ledit moulin et qu’il n’en trouveroit un septier de bled franc à cause du grand nombre de moulins à eau et à vent qui sont en ladite paroisse et que ledit procès verbal aurait été cause qu’il a laissé ledit moulin sans le faire réparer sinon qu’il l’auroyt fait couvrir à neuf de bardeau de meran et qu’il a perduz depuis le montage dudit moulin 30 livres voyant qu’il lui était inutille et par ces raisons disoit que ledit Martin n’était recevable en une demande, et concluant à ce qu’il en feust déboutté & condamné en ses despens et néanmoins sans aucunement l’approuver recevable, et pour éviter des procès auroyt offert lui rembourser les 60 sols qu’il disoit avoir payé audit Forest et Gallicher sa femme, ce que ledit Martin n’aurait voulu accepter …,
avec le conseil de leurs amys ont transigé devant nous notaire comme s’ensuit,
c’est à savoir que led. Martin s’est désisté & départy tant de son chef que de ce dont lui auroyt été fait par ledit défunt Homeau que n’y etant recevable accepter l’offre à lui faite par ledit Joubert de lui rembourser lesdits 60 solz pour les droits et actions qu’il avoyt dessus Forest & Galicher sa femme et en tout ce qui touche lesdits planches de vigne et autres choses appartenant audit défunt Homeau esdites choses par lesdites parties cy-dessuss mentionnéz, renonce comme cy-davant à en poursuivre la vente ou autre action ou hypothèque & consent que led. Joubert cy-davant seigneur incommutable comme de chose à lui appartenant par le moyen dudit acquet et transaction fait entre lui et lesdits de Messac & de Fesques sa femme héritiers de ladite de Blavou anciens seigneurs desdites choses, et néanmoins ledit Joubert lui a payé 9 livres outre lesdits 60 solz pour lesdits droits, le tout revenant à 12 livres qu’il a reçu en présence et à vue de nous …
fait audit Angers maison dudit Joubert présents Pierre Pineau Yves Esperon marchand demeurant audit St Lambert

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