samedi 14 juillet 1917 : Edouard Guillouard tente de mitrailler les avions


Edouard Guillouard, mon grand-père, est à droite.

Comme vous le savez j’ai mis son carnet de guerre et ses photos sur mon site.

Voici ce qu’il écrivait il y a juste 100 ans :

9.7 lundi On parle d’une relève prochaine
10.7 mardi Le 20e corps remplace le 33e, le 146e arrive à notre gauche, remplace le 515 de la 88e DI
12.7 jeudi Morville, les officiers du 155e viennent visiter le secteur, départ du capitaine Massé, le capitaine Tardieux intrigue, tous les soirs grande activité d’aviation direction Nancy, Pompey, Fouard
13.7 vendredi Nous quittons sans regret Morville malgré la tranquilité, la relève arrive à 23 h 30, dans cette soirée les avions font rage avec leurs fusées
ci-contre : la partie de cartes, à gauche Edouard
14.7 samedi Partis à 0 h 30, nous traversons la Forêt de Facq, avions nous survolent, en passant à Loisy un bombardement à Limey, nous arrivons à Marbache (18 km au S. de Morville) vers 6 h, mauvais cantonnement, petit déjeuné sur les cantines, après-midi malgré la fatigue remise de décoration au capitaine Leglaive
15.7 dimanche Messe à Marbache petit pays très agréable sur le bord de la Moselle, les permisions sont parties à 60 %, départ en masse mais on attend au 17 pour le train
19-24.7 Mr Leglaive part ainsi que Glorion, je reste seul à la Cie avec quelques sous-officiers et une trentaine d’hommes dont une partie employée aux travaux agricoles, nous allons chaque jour faire un peu d’exercice
25.7 mercredi C’est un peu monotone, je fais popote avec le commandant et le jeune Carré, quelques parties de bridge avec le 2e

Il y a 100 ans : la crèche de Noël dans la tranchée de mon grand père Edouard Guillouard


    Noël dans la tranchée : la crêche, et à droite, Edouard Guillouard
    14-18 au 84e R.I.T. carnet de guerre d’Edouard Guillouard, photos Leglaive
    le tout au son des shrapnels qui sifflent, et mon grand père va vous en parler ci-dessous

J’ai 76 ans, et j’atteste ici que ce Noël avait profondément marqué ma famille, et j’en ai souvent entendu parler. Aussi, j’ai été heureuse il y a quelques années, de pouvoir rassembler et numériser les papiers de famille, qui s’éparpillaient à droite et à gauche au fil des partages. Puis, ces documents rassemblés, j’avais mis le tout sur mon site, dont j’extrais ce jour le Noël 1914, qui a tant marqué ma famille !
Et pour cause, mon grand père a alors 3 enfants, et il est au front alors que son frère Adrien, qui n’a pas d’enfants n’est pas au front. Mon grand père effectuera les 4 années en totalité au 84e R.I.

En ce Noël 1914, voisi la bouleversante lettre qu’il écrit à son frère Adrien, et c’est cette lettre, dont ma famille parlait si souvent.
Puisse cette lettre vous éblouir quant à l’immense grandeur d’âme de mon grand père ! Comme elle a toujours ébloui ma famille !

Noël 1914 : lettre à Adrien, son frère, inventeur, qui possède une usine à Nantes, et fabrique pour l’armée. Adrien n’a pas d’enfants, et est à l’arrière, tandis qu’Edouard qui en a 3 est au frond. La lettre témoigne d’une telle grandeur d’âme ! et pas une plainte !
L’usine existe toujours, et voici son site en 2014. Elle fut créée par mes oncles Adrien et Louis Guillouard, d’où le sigle ALG.

Mon cher Adrien ma chère Gabrielle
Merci de votre postal que je reçois juste à temps pour joindre à ceux de mes camarades. Nous sommes gâtés, je n’avais jamais contenté autant de friandises.
Hier soir nous avons fait un vrai réveillon, et je n’ose pas vous en envoyer le menu. Si à la guerre il y a de fort mauvais moments, il faut bien se distraire un peu, malgré que nous ayons bien souvent lieu de nous faire du chagrin.
Hier il ne manquait rien pour se distraire car après le réveillon, nous avons assisté à une messe de minuit peu banale. Dans un ravin de chemin de fer à 12 m des boches, un abris de paille recouvre un autel, quelques branches de houx et 6 bougies dans de simples chandeliers. Un lieutenant d’artillerie, prêtre, dit la messe servie par deux soldats d’artillerie. Cette cérémonie est magnifique dans sa simplicité et son pittoresque. A un moment une forte voix chante un minuit chrétien dans cette obscurité, c’est émouvant et je conserverai longtemps le souvenir de cette nuit de Noël.
Que devenez-vous ? Louis m’écrit que vous êtes très peiné.
J’espère que Adrien obtiendra un nouveau sursis, et ne viendra pas voir les tranchées qui n’ont rien d’intéressant tant que les boches seront en France, mais qui m’ont encore appris la guerre. Je crois qu’Adrien, inventerait quelque chose de nouveau s’il y venait, mais, je me contente de faire des abris et installer des poëles, que nous n’allumons que la nuit pour ne pas être repérés.
J’en ai assez de cette vie de guerrier et nous ne voyons pas la fin venir, nous n’avons pas grande occupation, mais nous ne pouvons nous absenter de notre poste et malgré que nous n’ayons pas eu d’attaques heureusement, mais nous devons toujours être prêts à prendre les armes, et le plus dangereux et le moins agréable, c’est que jour et nuit nous avons toujours l’artillerie allemande qui, répondant à la notre, envoit des srapmells au petit bonheur. Gare à ceux qui les reçoivent et malgré qu’il y ai plus de trois mois qui nous en voyons éclater près de nous, on ne s’y habitue pas. C’est comme les balles, c’est toujours désagréable de les entendre siffler aux oreilles, surtout quant je suis aux tranchées de première ligne, dans ma compagnie. Nous n’avons pas eu trop de mal surtout depuis le 4 octobre, pas de mort pas de blessés sur les 250 hommes, espérons que la compagne se termine ainsi.
Je vous ai écrit voilà un mois une longue lettre, et je n’ai pas eu de réponse. Veuillez m’écrire longuement, vous me ferez plaisir. Et, si votre générosité vous le permet, vous pouvez m’adresser un autre postal. Je vais même vous en fixer le contenu (pour vous guider simplement). : un gâteau Lefèvre-Utile, quelques friandises, cigares et jambon ou un beau pâté de foie gras (pas autre chose).
Car je crois nos mauvais jours passés, et les camarades avec qui je me trouve aiment bien les bonnes choses. La plupart sont des messieurs de situation au dessus de la mienne, mais ce qui n’empêche pas que nous sommes tous très liés et de véritables amis, avec qui j’ai tout de même eu des jours de misère, que nous compensons quand nous le pouvons.
En attendant le jour heureux où il me sera possible de retourner vers Nantes, ce jour ne sera pas aussi agréable que nous l’aurions souhaité au départ, car notre pauvre Joseph manquera parmis nous. Sa disparition me fait beaucoup de peine. C’était un bien bon garçon, et un excellent frère, il n’a pas eu de veine, espérons qu’il ne m’en arrive pas autant, car il ne faut qu’un coup et comme je vous l’écris nous sommes souvent arrosés par la mitraille.
Je termine ma lettre en vous offrant mes bons vœux de bonne année, je vous encourage sérieusement à faire votre devoir de bons français en travaillant au repeuplement et je souhaite de bonnes affaires à Adrien, mais avec des sursis.
A vous lire, votre frère et beau-frère qui vous embrasse affectueusement, Edouard

Et comme le chante si bien Charles Aznavour dans les Noëls d’autrefois, on chantait dans les églises MINUIT CHRETIEN. Nul doute pour moi que ce chant fut entonné là-bas en 1914. Pour l’entendre il vous suffit de taper « minuit chrétien » sur un moteur. En voici les paroles :


Minuit  ! Chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d’espérance
À cette nuit qui lui donne un Sauveur
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

(Chœur)

Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’enfant
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour fiers de votre grandeur,
Ah ! votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

(Chœur)

Ah ! votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n’était qu’un esclave
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance  ?
C’est pour nous tous qu’Il naît, qu’Il souffre et meurt :
Peuple, debout ! chante ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! chantons le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! chantons le Rédempteur  !

Comme Charles Aznavour, j’ai moi aussi entendu autrefois à l’église ce merveilleux chant, et je peux même préciser qu’il était a cappella en une seule et unique voix grave, qui retentissait solennellement dans l’église. Ma paroisse, Saint Jacques de Nantes, avait l’immense bonheur d’avoir un paroissien possédant une belle voix.
Puis, hélais, vers les années 1950, l’église dans un souci sans doute de modernité, a balayé tous ces beaux chants, et je suis de ceux qui le déplorent. Je le déplore d’autant plus, que, en tant que catholique, voulant me sentir solidaire des chrétiens d’Orient persécutés, j’ai écouté beaucoup de chants de là-bas, et stupeur, si je ne comprends pas leur langue, j’ai entendu des mélodies qui sont loin de m’être inconnues. Preuve qu’ils sont fidèles à leurs chants ! Oh merveilleuse fidélité !

Bon Noël à tous
Odile

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

le mardi 11 novembre 1913 : analyse du journal du jour LE PETIT COURIER, quoditien – Angers

Ce journal est en ligne sur le site des Archives départementales du Maine-et-Loire, vue 30 du mois de novembre 1913. J’ai voulu voir de quoi les angevins s’occupaient à la veille de la Grande Guerre et je n’ai pas été déçue, car le plus souvent rien de neuf sous le soleil !!!

LES EMPOISONNEMENTS DE CHOLET
Encore un nouveau décès – L’enquête judiciaire – Notre enquête à Angers.

    à la une, en gros titre : nous ne faisons pas mieux et nous connaissons toujours les intoxications collectives, même si nous savons mieux les analyser et pourtant théoriquement les éviter.

    Je ne sais pas sur quelle partie du corps on utilisait cette crème ? le visage ?

La catastrophe de Melun

    Déjà le train en cause !

    l’électricité n’était pas encore installée sans toutes les maisons, ni dans tous les villages d’ailleurs !
    Pour moi c’est une plus grande invention qu’internet car sans elle Internet ne serait pas possible.

Actualité : les responsabilités
On a lu dans notre précédent numéro le remarquable de M. Frédéric Clément, sur les nouveux impôts qui seront nécessaires pour équilibrer le budget de 1914, qui se solde par un déficit de 794 millions, et par une augmentation de dépenses de 681 millions sur 1913.
Parmi les formidables dépenses de ce budget, il en est devant lesquelles le pays ne recule par, et qu’il accepte, ce sont celles qui intéressent la défense nationale et auxquelles, nous le répétons, nul ne songe à se soustraire, parce qu’elles sont indispensables…

    on sentait donc bien les nuages qui menaçaient ?

    je lis « pour les vieillards », je devrais en prendre !

Informations parlementaires : le XXIème corps d’Armée
On a distribué à la Chambre, un projet de loi portant la créstion du 21ème corps d’armée. Les motifs et dispositifs sont ainsi conçus :
Dans le but de renforcer les moyens d’action de la couverture, un certain nombre de régiments ont été ou vont être envoyés sur la frontière du Nord-Est, particulièrement dans le 20ème corps ou dans le 16ème corps d’armée, qui comptent (ligne illisible), les difficultés du commandement et de l’administration de ces corps d’armée. Il y a intérêt, par conséquent, à alléger les gros, c’est-à-dire à augmenter leur nombre tout en assurant un groupement national susceptible de procurer un meilleur fonctionnement …

    je n’ai pas compris si garden et charette étaient des automobiles ?

Grave accident d’automobile
Toulouse, 10 – Ce soir, à 5 h, M. de Castelnau, avocat, cousin du général, essayait une automobile de Millot et Saint-Privat, en compagnie de Mme Inguinbert, lorsque, par suite d’une embardée, la voiture fut précipitée en bas d’un talus. Mme Inguinbert a été tuée sur le coup. Le cheuffeur, nommé Gambières, qui avait été pris sous le véhicule, a expiré peu après. M. de Castelnau a été grièvement blessé.

    ma maman a élévé 6 enfants, nés de 1938 à 1950, sans machine à laver. Je ne me souviens que de l’immense lessiveuse au sous-sol où nous avions buanderie, et une buandière qui passait un jour par semaine.

jeu de gosses
Une enquête est ouverte contre trois fillettes de 9 à 12 ans qui ont trouvé divertissant d’enlever du zinc à la toiture du marché de la plage Grégoire-Bordillon.

    a-t-elle vu la guerre se préparer ?

sans billet
La nuit dernière, par le train de 1 h 38, deux individus, venant de Lorient, passaient en gare St-Laud. Leur allure suspecte ayant été remarquée par le contrôleur Pipart, celui-ci les pria de montrer leurs billets, qu’ils ne purent fournir.
N’ayant pas de quoi payer le montant de leur voyage, ils ont été menée à la police mobile qui leur a dressé procès-verbal.
Ce sont les nommés Plaçais Marcel, 18 ans, manoeuvre, sans domicile fixe, et Chevalier Jacques, 25 ans, manoeuvre, également sans domicile fixe.

    Ouf !
    Voici une pub qui existe encore 100 ans plus tard, enfin plus moderne !

Une femme est tamponnée par un tramway
Lundi matin, à 7 h, comme le tramway Ralliement-Lionnaise passait sur le pont du Centre, Me Hubert, 83 ans, voulut traverser la chaussée …

Chez les Carriers – pas de reprise du travail – Grande manifestation – Mesures d’ordre
Le Loci-out devait être terminé lundi. Le travail devait reprendre. Il n’a pas repris.
Une trentaine d’ouvriers italiens étaient arrivés dimanche soir dans notre ville, embauchés qu’ils avaient été par la Commission des Ardoisières…

    Tous ces actualités ressemblent tellement à celles de 2013 !

Saint-Pierre-Montlimard : scène grave
Italiens et Marocains – coups de couteau et de revolver – Trois blessés grièvement
….

    les mineurs Italiens et Marocains se battent dans un café

A la mémoire de Joseph Guillouard tombé au champ d’honneur à Bitry (Aisne) le 18 septembre 1914

Ce jour je vous présente une biographie complète de Joseph Guillouard, mon grand oncle.

En effet, ce jour, le programme complet des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale sera dévoilé par le Président de la République à l’occasion de son discours pour le lancement officiel du Centenaire en France.

Comme certains d’entre vous l’ont déja vu j’ai mis en ligne sur mon site, il y a des années, le cahier de guerre de mon grand père Edouard Guillouard avec toutes ses illustrations grâce au lieutenant et ami de mon grand père qui possédait un appareil photo.

Comme par exemple cette photo, prise en mars 1915, qui illustre l’arrivée des périscopes, qu’ils s’empressent de tester, car auparavant il fallait sortir la tête de la tranchée pour voir et tirer et alors difficile de ne pas être vu. Remarquez les sabots au pied, paille dedans.

Durant les années de la commémoration, vous aurez aussi chaque jour au haut de mon article du jour, l’équipée de mon grand père au jour le jour.

Odile

11 novembre

comme chaque année à cette date, je fais ici mémoire de mon grand-père, dont vous pouvez lire le carnet de guerre sur mon site, accompagné de ses nombreuses photos.

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés

cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite
cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite

Grand’père, tu as fait la guerre 14-18 à cheval, ici la cantine roulante.

les ânes - collection personnelle, reproduction interdite
les ânes - collection personnelle, reproduction interdite

et les ânes

collection personnelle, reproduction interdite
collection personnelle, reproduction interdite

mais tu as connu les premiers trains

Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite
Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite

et leurs gares

cours de défense anti-aérienne
cours de défense anti-aérienne

même les avions, pour tirer dessus

passage des avions
passage des avions

ou les regarder

à larrière, repos en attendant de relever les autres
à l'arrière, repos en attendant de relever les autres

tu as connu l’électricité

sergent télégraphiste - collection personnelle, reproduction interdite
sergent télégraphiste - collection personnelle, reproduction interdite

et tu as connu la communication moderne

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés

Jaudelaincourt – collection personnelle, reproduction interdite

11 novembre


I don’t forgot !

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés

cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite
cantine roulante - collection personnelle, reproduction interdite

Grand’père, tu as fait la guerre 14-18 à cheval, ici la cantine roulante.

les ânes - collection personnelle, reproduction interdite
les ânes - collection personnelle, reproduction interdite

et les ânes

collection personnelle, reproduction interdite
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mais tu as connu les premiers trains

Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite
Jaudelaincourt - collection personnelle, reproduction interdite

et leurs gares

cours de défense anti-aérienne
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même les avions, pour tirer dessus

passage des avions
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ou les regarder

à larrière, repos en attendant de relever les autres
à l'arrière, repos en attendant de relever les autres

tu as connu l’électricité

sergent télégraphiste - collection personnelle, reproduction interdite
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et tu as connu la communication moderne

Voir sur mon site le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard, 3e bataillon du 84e RIT, Somme, Doubs, Lorraine, Alsace – Photos prises par le capitaine Leglaive, tous droits de reproduction réservés