Hommage à feu Gérard de Villeneuve, aliàs le général de Guerre Lasse : mon maître à penser en généalogie

Internet vous a oublié, même ceux qui vous doivent tant !
Certes, le CGVY (Cercle généalogique de Versailles et des Yvelines) se souvient que vous fûtes son président fondateur.
Mais ceux qui ont compilé allègrement la revue Héraldique et Généalogie se gardent bien de louer vos mérites. Vous en fûtes pourtant l’infatiguable rédacteur en chef, portant haut et fort la voie des sources d’erreurs.
Ils ont tous mis sur Internet, compilant et mélangeant les vérités avec les contre vérités.

Rassurez-vous la BNF vous a soigneusement archivé, pour le cas où à l’avenir quelques curieux auraient le courage de revenir à vos écrits :

Langue : français
Titre complet : Héraldique et généalogie : bulletin de la Fédération des sociétés françaises de généalogie, d’héraldique et de sigillographie
Date de création : 1969
Périodicité : Bimestr. puis trimest.
Numéros : [1ère année], n ° 1 (1969, janv./févr.) –
Anciens titres : Héraldique & généalogie : revue nationale de généalogie et d’héraldique, toutes périodes, toutes régions
Note : Dernier n° reçu au titre du dépôt légal : n° 219 (juin 2016)
Lieu de publication : Versailles (Yvelines, France)
ISSN : 1142-4966

Vous m’avez, monsieur, initiée à l’analyse critique en généalogie, par vos avertissements appuyés contre les compilations erronnées !
Que dis-je ? Vous m’avez littéralement ouvert les yeux en généalogie !
Vous étiez parfois si las de toujours devoir répéter vos avertissements, et ce en vain, que vous utilisiez la signature : « le Genéral de Guerre Lasse ».
Car vous meniez une Guerre : celle de la chasse aux fausses ascendances et contre vérités en généalogie.
Comment oublier la qualité de vos avertissements ! En effet, les familles tant soit peu élitistes qui étaient au menu de cette revue oubliaient parfois que certaines ascendances divergaient selon les sources.
Alors troublée par ce que je découvrais à travers votre plume, je me rémémorais ma première année de généalogie, et ma première assistance à une AG du CGO dans un endroit exceptionnel : la maison des compagnons. Un peu attardée, j’entrais dans la salle à manger déjà pleine. Soudain, miracle, on me désigne l’unique place vide : face à Bernard Mayaud. Enfin, je ne sus pas intentannément qui il était, mais au fil des conversations, je surpris un monsieur distingué lui faire remarquer que dans sa dernière publication sur la famille UNTEL il avait indiqué X au lieu de Y et Bernard Mayaud de répondre que c’était la famille qui le lui avait demandé.
Ainsi les familles donnent la généalogie qui leur convient ! Les feudistes d’autrefois étaient même payés par les familles pour ce faire.
A tel point d’ailleurs que Maurice Oréal m’indiquait peu après que dans les sources sur les familles élites publiées il avait 4 ascendances différentes pour un seul ancêtre. Il avait donc compris et arrêté net.
Entre-temps, un historien, professeur en fac d’histoire à Nantes, trouvait bon de vanter les mérites des logiciels de généalogie. Il avait en fait mis dans ce logiciel les ascendances des membres de la Chambre des Comptes de Nantes. !!! Incroyable !!! Comment mettre dans un logiciel de généalogie une source aussi peu fiable, car bien évidemment pour accéder à ce poste il fallait présenter son ascendance élitiste et respectable, et bien entendu les postulants donnaient l’ascendance qui convenait quitte à altérer la vérité ou l’inventer.
Puis, en retraite, j’entamais mes recherches dans les archives notariales et autres, et je découvrais plusieurs fausses ascendances, dont je ne peux pas parler car les descendants m’ont menacée. Mais pour d’autres erreurs découvertes par mes soins je peux parler puisque sur mon site je n’ai rien de moins de 100 ans.
Jamais je ne vous ai oublié monsieur Gérard de Villeneuve, et vous avez été mon maître à penser. Il est vrai que j’étais faite pour l’analyse critique, puisque dès le premier quart d’heure de mes études de chimie, je me souviens émue du professeur Juhel, au ton solemnel : « mesdames, messieurs, la chimie est une science exacte. Aucune tricherie ne vous sera jamais possible. » J’en avais été heureuse, car cela ressemblait assez à mon tempérament et plus tard, au fil de ma carrière très variée, j’ai été confrontée à ce choix.
Et en ce début d’année 2019, quand Roglo et les autres bases de données ont tout compilé, ne laissant plus aucune trace de vous, monsieur Gérard de Villeneuve, qu’il me soit permis de crier à tous mon respect pour votre oeuvre trop vite oubliée. Moi je ne vous ai pas oublié !
Respects éternels !
Odile HALBERT

Doisseau : en voici d’autres, contemporaines de Jacques Doisseau

On nous cite hier un Doisseau à Azé !

Oui, il existe beaucoup de Doisseau, enfin assez pour penser qu’ils ne sont pas tous liés.

D’ailleurs hier sur Angers St Pierre j’en ai vu d’autres moi aussi.

 

x Angers St Pierre 29 septembre 1618 « mariage Jehan Guyet fils de René Guyet marchand et défunte Marguerite Doysseau et Françoise Joubert fille de François Joubert marchand Me boucher et de Gabrielle Doysseau »

 

Donc, des DOISSEAU, il en existe beaucoup !

 

Merci de clore le sujet, car tous ne peuvent être raccordés sans d’énormes recherches de preuves, en ces années reculées, et, je n’en descends pas personnellement.

Et mon site ne travaille qu’avec des sources prouvées (registres paroissiaux filiatifs ou indirectement filiatifs, minutes des notaires, aveux, etc…)

 

Odile

Quelques diffultés rencontées dans les registres paroissiaux en Loire-Atlantique


Vous avez bien lu.  Marie Bertin veuve de Guillaume Brossaud épouse Guillaume Brossaud.

Marie BERTIN x1 Guillaume BROSSAUD °ca 1664 †Vertou 13.4.1712 x2 Vertou 15 janvier 1714 Guillaume BROSSAUD (cf ci-dessous)

Guillaume BROSSAUD x1 Michelle PERTUIS x2 Vertou 15 janvier 1714 Marie BERTIN « mariage Guillaume Brossaud veuf de defunte Michel (sic) Pertuis avec Marie Bertin veuve de defunt Guillaume Brossaud, les deux de cette paroisse, présents Honoré Farineau, Pierre Landais, Michel Brossaud, Simon Metereau qui ne signent » †lui/ soeur de Pierre

Vertou est un registre tout plein de ces difficultés ! 

Entre autres difficultés !

Car non seulement les guerres de Vendée ont sévi, mais la grosse qui nous reste depuis 1668 est mitée, le plus souvent sans encre ou trop d’encre, avec une écriture le plus souvent serrée, et pour comble de bonheur, les vues n’ont pas été prises numériquement (ce qui aurait considérablement amélioré la lisibilité) mais par le photographe des archives avant l’ère numérique, ce qui nous vaut tout un département mal photographié, et hélas on a numérisé ces vues mal prises. Et pour ajouter à notre malheur, en Loire-Atlantique, les registres en ligne sont accessibles par année, manifestement pour compter plus de registres téléchargés par les lecteurs, donc prétendre être plus consultés que des voisins qui nous offrent généreusement des registres de 387 pages dont on peut faire nos choux gras. Ce compte, ainsi optimisé en truquant, fait que Archinoe, qui comptent ses lecteurs en nombre de registres téléchargés et non en nombre de pages, rouspète les lecteurs qui ont trop téléchargé de registres. Ce fut mon cas récemment car j’avais eu la mauvaise idée de prendre les tables de Nantes, année par année, puis munie de ces références les registres année par année. En peu de temps j’avais donc téléchargé plusieurs dizaines de registres peu épais puisque chacun une année, mais cela a déplu à Archinoe. J’espère seulement que la facture des AD n’est pas corrélée avec ce maudit compteur. Je remercie profondément les Archives du Maine et Loire qui n’ont pas ce travers de tout couper année par année !!!!!

 

 

 

Michel Lemerle, 78 ans précis, avait conservé son extrait de baptême : Vertou 1769

Le 1er janvier 2010 je vous mettais un billet :
L’anniversaire de la naissance d’un individu est une fête récente : autrefois il était donc difficile de connaître son âge et celui de ses proches.
Je vous indiquais qu’on fêtait seulement l’anniversaire de la naissance du Christ. Et tout autre anniversaire était purement et simplement péché d’orgueil, que même Louis XIV n’a pas osé franchir.

Il s’en suit que personne ne connaîssait vraiement son âge exact.

Donc tous nos actes d’alors portent un âge approximatif le plus souvent d’ailleurs qualifié « ou environ ».

Mon ancêtre Michel Lemerle non plus, mais comme beaucoup d’autres sans doute, il gardait soigneusement ses papiers de famille dont la copie de son acte de baptême. Et, manifestement, lors de son décès, ses enfants ont montré cet extrait de baptême au prêtre, de sorte que ce dernier a calculé l’âge exacte, et a bien inscrit dans son acte de décès, que l’âge était PRECIS.
On peut aussi supposer que ce prêtre a demandé les papiers alors que ses confrères ne demandaient jamais rien de tel !


Vertou « le 22 juillet 1769 fut inhumé le corps de Michel Lemerle veuf de Michelle Phelippe décédé hier aux Sorinières âgé de 78 ans précis [il est rare que l’âge soit précis, et ceci signifie que son extrait de baptême l’accompagnait encore], présent Michel, Jean, Michelle, Janne Lemerle ses enfants qui ne signent »

Je descends de Michel Lemerle et je dois avouer que c’est la première fois que je rencontre la mention PRECIS car j’ai toujours rencontré OU ENVIRON pour l’âge.

Le délais de viduité (veuvage) ne s’est jamais appliqué aux hommes : 40 jours après son veuvage il se fiance et se marie : Vallet 1733

Il y a 2 jours, je vous mettais les règles pour les femmes et l’exemple de ma Marie Guérin remariée 62 jours après son veuvage.

Voici, dans la même paroisse de Vallet, paroisse où on semble très pressé :

Louis MAILLARD x1 Jeanne ROULLÉ †Vallet 12 septembre 1733 « inhumée au petit cimetière Jeanne Roullé épouse de Louis Maillard, morte d’hier dans ce bourg, âgée de 55 ans environ en présence de Louis Roullé et Louis Bouchaud qui ne signent » x2 Vallet 9 novembre 1733 « fiançailles le 23 octobre, bénédiction nuptiale Louis Maillard veuf de defunte Jeanne Roullé et Olive Cherbonier veuve de defunt René Robert tous deux de cette paroisse »

Entre le 12 septembre (inhumation de la première épouse) et le 23 octobre, date des fiançailles, il n’y a que 40 jours.