Quittance de René de Ballodes pour 450 livres, Angers 1595

Les obligations, et leur amortissement ou les problèmes de paiement de la rente, attestent le plus souvent des liens entre toutes les parties. Mais j’avoue qu’ici les liens me paraissent difficiles à éludicer, d’autant que l’histoire aussi est compliquée, car si j’ai bien compris ils se sont mis à plusieurs pour payer une métairie à La Cornuaille quelques années plus tôt.
Bref, cet acte a le mérite néanmoins de nous apprendre qu’en 1595 René de Ballodes vivait à la Rachère, et nous avions vu ces jours-ci que sa famille avait vendu cette terre, manifestement rachetée. La Rachère, pour mémoire, relevait du Bois-Bernier.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série E4269 – Voici la retranscription : Le 7 septembre 1595 en la cour du roy notre sire encroit par devant nous (Grudé notaire) personnellement estably noble homme René de Ballodez tant en son nom que comme soy faisant fort de damoiselle Loyse de La Forest son espouze et honneste homme Hieremy Bellanger aussi tant en son nom que pour et au nom de Jehanne Lemesnier sa femme, et Pierre Mesnier filz de Jehan Mesnier et de deffunte Renée de La Forest demeurant savoir ledit de Ballodez au lieu de la Rachère paroisse de Noëllet, lesdits Bellanger et Mesnier en la paroisse de Chantossé, soubzmetantz esdits noms et qualitez et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir aujourd’huy eu et receu de Françoys Duboys escuyer sieur de la Farbe mary de damoiselle Renée Rouxele héritière par bénéfice d’inventaire de deffunt François Rouxel escuyer vivant sieur de la Pluvig ? près Le Mans et noble homme René Michel sieur de la Roche et des deniers dudit Duboys comme il a déclaré la somme de 150 escuz sol evaluez à la somme de 450 livres restant de la somme de 500 livres deue audit de Balodes audit nom et auxdits Mesniers par obligation passée par Sébastien Royer notaire soubz la court de Candé le 14 décembre 1588 suivant la sentence obtenue par lesdits de Balodes et Jehan Mesnier père dudit Pierre et ledit Bellanger à l’encontre de Françoys Symon escuyer curateur aux causes de ladite Rouxele donnée au siège présidial d’Angers le 6 février 1593 et pour les causes à plein mentionnées par ladite sentence quelle somme de 450 livres lesdits establiz ont eue prinse et receue en présence et a veue de nous en quartz d’escu jusques à concurrence de ladite somme dont ils se sont tenuz à contant et en ont quité et quitent lesdits Duboys et Michel et lesquels establiz esdits noms ont dit recepvoir lesdits deniers sur les dommaiges intérestz et despens esquelz ledit Duboys audit nom est vers eux condamné par sentence décernée audit siège présidial d’Angers le 4 avril dernier et lequel Michel a dict pour ledit Duboys faire ledit payement pour ladite somme principalle de 500 escuz et auquel Michel pour ledit Duboys ledit Bellanger à présentement baillé une copie de ratiffication de ladite somme de la vendition du lieu et mestairie du Tertre sise en la paroisse de la Cornuaille faite audit defunt François de (effacé) par ledit de Balodes et sa femme lesdits Jehan Mesnier et Bellanger esdits noms pour le payement de la somme de 550 escuz …

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René Pelaud sieur du Bois-Bernier emprunte 513 écus, Angers 1582

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription : Le 13 juillet 1582 après midy en la court du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire d’icelle présent et personnellement estably noble homme René Pellault Sr du Boys Bernyer demeurant audit lieu paroisse de Nouellet soubzmettant confesse debvoir et loyalement estre tenu et par ce sprésentes promet rendre bailler et payer dedans le jour et feste de Toussainctz prochainement venant en ceste ville d’Angers à noble homme Jacques Ernault conseiller du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou Angers Sr de la Daumerye demeurant audit Angers à ce présent stipulant et acceptant la somme de 513 escuz deux tiers 13 sols 4 deniers quelle somme ledit Pellault e reveue à vue de nous en 2000 quartz d’escuz et un franc et 20 solz pièces et 13 sols 4 deniers, et en a quicté et quite ledit Ernault ses hoyrs à laquelle somme de 520 escuz deux tiers 13 sols 4 deniers rendre et payer ainsi que dict est et aux charges oblige etc renonczant etc foyr jugement et condemnation etc fait Angers maison dudit Ernault en présence de Jehan Blechard Me Pierre Ogereau Sr de la Jumeraye advocat Angers et Jehan Adellée demeurant Angers tesmoings –

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

    La signature de René Pelaud est typique de celle des nobles de son époque

PS (sur le même acte que le précédent) : Le lundy 24 janvier 1583 après midy en la court du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite court personnellement estably noble homme Me Jacques Ernault Sr de la Daumerye conseiller du roy notre sire et juge magistrat au siège présidial d’Angers soubzmettant confesse avoir quicté et par ces présentes quicte noble homme René Pellault Sr du Boys Bernier au nom et au profit de Jehan Ernault grenetier de Craon à ce présent stipulant et acceptant avecques nous notaire tant pour luy que pour ledit Pellault absent de la somme de 513 escuz ung tiers en laquelle ledit Pellault est obligé vers ledit Jacques Ernault pour les causes portées et contenues par l’obligation passée par devant nous le 13 juillet dernier au moyen de l’obligation ce jourd’huy consentye par ledit Jehan Ernault audit Jacques Ernault de plus gande somme receue par devant nous et moyennant laquelle obligation ledit Jacques Ernault a consenty et consent que ledit Jehan Ernault son fils se fasse payer par ledit Pellault de ladite somme de 513 escuz ung tiers et a ceste fin luy a ceddé et cédde par ces présentes les droictz et actions qui luy compètent et appartiennent et peuvent compéter et appartenir à l’encontre dudit Pellault le moyen de ladite obligation dudit 13 juillet dernier, ce qui a esté stipulé et accepté par ledit Jehan Ernault pour luy ses hoirs

    En fait, je crois comprendre que René Pelaud n’ayant pas remboursé le prêt à la Toussaint, comme il aurait dû le faire, le prêteur se doute qu’il va avoir du mal à se faire rembourser et demande à son fils qui demeure à Craon d’aller réclamer l’argent sur places à Noëllet à René Pelaud

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Pierre Pelaud emprunte à Julien Fournier concierge des prisons de Sablé, 1596

Le patronyme Pelault est rare en Anjou, je descends des Pelaud du Bois-Bernier, mais voici un autre porteur du patronyme, qui fait des souliers à Angers et ne sait pas signer.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription : Le 12 juin 1596 après midy en la court du roy nostre sire à Angers endroit par davant nous (Jean Chuppé) personnellement establiz Pierre Pelault Me Careleur en ceste ville et Margarite Fournier sa femme de sondit mary séparée et autorisée à la poursuite de ses droitz demeurant en la paroisse de St Maurille et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent devoir et estre tenuz et par ces présentes promettent rendre payer et bailler à Me Jullian Fournier concierge des prisons de la ville de Sablé absent Me Nycollas Bodin cirurgien son gendre à ce présent et acceptant et encore nous notaire pour ledit Fournier dedans le jour et feste de Toussaint prochainement venant la somme de 22 escuz sol et demy quelle somme est à cause de prêt loyal fait auxdits establiz ce jour par ledit Fournier dont lesdits establiz se sont tenuz à contant et bien payez et en ont quité et quictent ledit Fournier etc à laquelle somme rendre etc obligent lesdits establiz chacun d’eulx seul et pour le tout sans division renonczant au bénéfice de division discussion et d’ordre mesmes ladite femme au droit véllian à l’espitre du divi adriani à l’autenticque si qui mulier et à tous autres droictz faictz et introduits en faveur des femmes que luy avons donnez à entendre estre tels que femme ne se peult obliger ne interceder pour autre mesmes pour son mary qu’elle n’ai expréssément renonczé à ses droits etc foy jugement condempnation etc fait et passé audit Angers à notre tabler ès présence de Jacques et Guillaume les Bernier marchands demeurant à Loyré tesmoings lesdits establys ont dict ne savoir signer

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Amortissement de rente par Mandé de Chazé, le même jour que sa vente du Bois-Hubert, 1539

Noua vons vu le 2 août dernier sur ce blog, Mandé de Chazé vendre une partie du Bois-Hubert. Voici, le même jour, chez le même notaire, la raison de cette vente, qui est en effet utilisée pour amortir une rente obligataire.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le 18 octobre 1535 en la cour du roi notre sire à Angers par devant nous (Oudin notaire royal Angers) endroit personnellement estably honneste personne Guillaume Duboys marchand apothicaire demeurant en ceste ville d’Angers tant en son nom privé que comme tuteur naturel de Charles Duboys fils dudit Guillaume Duboys et de défunte Renée Colin en son vivan mère dudit Charles Duboys héritier à cause de sadite mère de défunts Julien Colin l’aîné et de Julien Colin le jeune, soubzmetant ledit Guillaume Duboys èsdits noms que dessus et en chacun d’iceux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens luy ses hoirs etc confesse avoir esdits nom ce jour eu et reçu de noble Mandé de Chazé seigneur du Bois Bernier demeurant en la paroisse de Noellet lequel Sr du Bois Bernier en vertu de grâce et faculté de réméré qui encore dure par prorogation ainsy que ledit estably a ce jour cognu et confessé par devant nous, qui luy a payer compté et nombré comptant en présence et au vu de nous audit Duboys qui auxdits noms a pris et receu présentement comme dessus dudit de Chazé la somme de 392 livres 13 sols 4 deniers pour la rescousse de la somme de 23 livres 10 sols tz de rente estant sur partie de la somme de 26 livres tournois aussi de rente créé et constituée par ledit Mandé de Chazé audit défunt Julien Colin l’aîné par trois contrats passés sous la cour de La Chapelle Glain mesme deux d’iceux scavoir l’ung touchant la somme de 18 livres tz de rente par G. Guiboust et P. Morin le 15 juin 1528 et l’autre de la somme de 76 livres ausis de rente par R. Morel et P. Morin le 18 may 1529 et depuis rédigé en forme et signé J. Gauvrait et G. Boyron P. Quinsson et une de laquelle somme de 312 livres pour ladite rescousse et amortissement de ladite rente dessus déclarée par ledit Guillaume Duboys esdits nom que dessus et en chacun d’iceulx s’est tenu et tient à comptant etc et en acquitte et quicte et promis acquitter ledit de Chazé ses hoirs etc envers et contre tous, et au moyen de ce est demeuré ladite rente de 23 livres 10 sols esteinte et partie de ladite somme de 27 livres 10 sols de rente pour bien et duement rescoussée et admortie par iceluy de Chazé et lesdits contrats de ce faits et passés nuls, cassés et de nul effet et valeur et est ce fait et au moyen de grâces et rallongements d’icelles qui encore durent comme dit est rescoussé et amortir lesdites rentes, ainsi que lesdites parties ont respectivement cognu et confessé etc son demeurés à ung et d’accord par devant nous pour les arrérages de ladite rente echue de tout le passé, ledit Dubois esdits noms en a quicté et quitte ledit de Chazé moyenant la somme de 110 livres que ledit de Chazé luy a payée ce jour comptant et en notre présence et à vue de nous et dont il s’est tenu à contant et bien payé et moyennant outre que ledit de Chazé a quicté ledit Dubois esdits noms des sommes de deniers que ledit de Chazé lui auroit baillé en dépôt et garde par avant ce jour et en quelque manière que ce soit

    Voit l’état des travaux sur la famille de Chazé du Bois-Bernier

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Quittance de Jean Desalleuz, Angers 1595

Les Desalleuz de Cossé-le-Vivien étaient partis à Angers dans la judicature. En voici quelques uns :

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription : Le 16 avril 1595 après midi, en la court royale d’Angers endroit par devant nous Jehan Chuppé notaire d’icelle demeurant audit Angers paroisse de St Maurille personnellement establys honneste personne Me Jehan Desalleuz sieur de la Paillardière advocat audit Angers fils et cessionnaire de Me Jullien Desalleuz sieur de la Cusche advocat fiscal de Craon

Cessionnaire. adj. de tout genre, Celuy qui accepte une cession, un transport (Dictionnaire de l’Académie française, 1st Edition,1694)

soubzmetant etc confessent etc avoir eu et receu présentement et à veu de nous de Jehan Fauveau et Jehan Leballeur par les mains de François Juchereau sieur de la Bretonnière oncle dudit Leballeur bourgeois demeurant en la ville du Mans paroisse du Crucify et des mains de Adrian Bourgouing recepveur de monseigneur le maréchal de Noirmoutier demeurant à St Mars de la Jaille en Bretagne stipulant et acceptant la somme de 500 escuz sol reduitz à 1 500 livres tz en quartz d’escu le tout de monnoye ayant de présent vours dont ledit Desalleuz s’est tenu à contant et en a quicté et quite ledit Fauveau et ledit Leballeur faisant icelle somme de 500 escuz le reste et parfait paiement de la somme de 1 000 escuz sol en quoy ledit Me Jehan Desalleuz a dit lesdits Fauveau et Leballeur estre redevables vers ledit Me Jullien Desalleuz par arrest de la court donné à Tours le 7 décembre dernier dont ledit Me Jehan Desalleuz fils et Me Jehan Rinault Sr d’Oeste son beau-frère sont cessionnaires comme appert par cession passée en la court de Craon par devant Poipail notaire d’icelle le 27 décembre 1588 par ce qu’il avoit pareille somme de 500 escuz cy-davant receue par provision payée par lesdits Balleur et Fauveau nonobstant et sans préjudice de l’appel et opposition d’un nommé Fontaine Marye par jugement de monsieur le juge de la prévosté de ceste ville commissaire et exécuteur dudit arrest de laquelle somme de 200 escuz ledit Desalleux s’est tenu à content et bien payé et en a quicté et quite lesdits Fauveau et Leballeur et pour les en acquiter vers tous qu’il appartiendra a esté décerné acte auxdits Juchereau et Bourgouain pour lesdits Fauveau et Leballeur …
fait et passé en ceste ville d’Angers maison de Me Loys Lemarié Sr de la Moixnaie advocat Angers ès présence de Me Anne Jousselin advocat audit Angers et y demeurant paroisse de St Michel du Tertre
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Cession de droits à Chazé-sur-Argos, 1595

Un immense merci à Philippe de m’avoir signalé que les évolutions des navigateurs Internet allaient plus vite que moi, et que mon site manquait depuis de navigabilité… J’ai tenté une forme acceptée par tous navigateurs de tous temps (enfin je l’espère, le brave lien HTML), merci de vérifier sur les pages suivantes :

    Voir ma page Accueil
    Voir ma page Modes de vie
    Voir ma page Métiers
    Voir la navigation par mots-clefs

Merci de me signaler si les liens de ces pages ne fonctionnent pas chez vous…
Par ailleurs, le moteur de mon blog est puissant, ses tags aussi, et il est bourré de liens. Utilisez-les…
ENFIN, sur les moteurs de recherche, comme Google, mettez votre mot à chercher, puis prenez RECHERCHE AVANCEE, et dans la case blanche qui fait face à DOMAINES entrez odile-halbert.com, et il vous donne tout ce que mon site donne sur ce mot, ou expression entre guillemets. Je ne peux rien lui cacher…
Et surtout, merci de me signaler les manques de navigabilité car mon service informatique (le chef, moi, et les informaticiens de service : moi + moi + moii) n’a jamais eu de cours d’informatique… ni investi. Je n’ai même pas de box. Le plus fort c’est que c’est vrai, et cela tourne. 🙄
J’allais presque dire que cela tourne depuis 5 siècles ! car je n’en suis pas loin !

Voici des droits, manifestement de lignage, sur un lieu. Malgré tout le language hermétique, il est certain que tout ce petit monde est lié, et comme il est difficile à Chazé-sur-Argos, faute de registres anciens, de remonter le temps, ceci sera sans doute un petit morceau du puzzle sur ces patronymes.

    Voir ma page sur Chazé-sur-Argos
Chazé-sur-Argos, collection particulière, reproduction interdite
Chazé-sur-Argos, collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription de l’acte : Le 30 octobre 1595 avant midi, en la court du roy nostre sire Angers endroit par devant nous (Chuppé notaire) personnellement estaby vénérable et discret Me François Grandin prêtre curé de St Jean Baptiste de ceste ville d’Angers et y demeurant confesse que ayant cy-davant et dès le 29 décembre 1579 achapté de René Dohin et Renée Gernigon sa femme le lieu de la Gaullière paroisse de Chazé-sur-Argos

la Gaulerie, commune de Chazé-sur-Argos – En est sieur Yves Brundeau 1604, Mathurin Gasnier, prêtre, 1640, Nicolas-Elie Brundeau, conseiller, secrétaire de roi aux comptes de Bretagne, 1767 (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

mentionné par le contrat passé par Bertran notaire royal en ceste ville et par jugement donné au siège présidial de ceste ville d’Angers le 20 avril 1572 donné à la poursuite et requete dudit Dohin, ledit Dohin auroit obtenu qu’il cedda le lieu de la Bigottière pour le lieu de la Gaullerie lequel lieu de la Gaullerie estoit demeuré du propre des enfants dudit Dohin au lieu dudit lieu de la Bigottière qui estoit leur propre maternel faisant lequel jugement ledit Grandin estably auroit céddé ses droitz aux enfants dudit Dohin en la personne dudit Dohin leur père et tuteur naturel …
ledit Grandin a d’abondant par ces présentes en tant que besoing est ou seroit quité ceddé et transporté et par ces présentes quite cèdde et transporte à Pierre Gernigon et à Renée Garnier veufve de deffunt René Gernigon mère et tutrice naturelle des enfants mineurs dudit deffunt et d’elle et à leurs enfants héritiers des enfants dudit défunt Dohin ses droits d’hypothèque et priorité et autres droits qui luy compétaient et appartenaient et peuvent compéter et appartenir par le moyen dudit contrat passé par ledit Bertran notaire et les a subrogez et subroge en ses droits et actions et consent que d’abondant ils y soient subrogé par justice si besoing est … sans aucunement préjudicier ne desroger au au garantaige dudit lieu de la Bigotière…

    ceci signifie, malgré le verbiage peu facile à déchiffrer, que toutes ces personnes ont un lien de famille, et que si cela se trouve, elles sont apparentées à Yves Brundeau, que Célestin Port donne propriétaire en 1604

ce qui a esté stipulé et accepté par lesdits Gernigon et Garnier audit nom et par eux et pour leurs consorts à laquelle cession et tout ce que dessus tenir etc obligent etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en la maison dudit Grandin en présence de Pierre Joulain teinturier demeurant à Angers et Isaac Jacob praticien demeurant à Angers

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