Cession de dettes à François Pillegault, Saint-Aubin-du-Pavoil, 1630

J’aime bien mes Pillegault, car leur patronyme est unique dans la région. Ici, François Pillegault rachète une dette pour se charger de la recouvrir. Nous avons déjà souvent vu cette cession de dettes à un tiers, qui la recouvrera, mais ce que je ne comprends jamais c’est que le preneur, qui va aller se faire payer, ce qui n’était sans doute pas toujours facile, ne prend aucune commission !

    Voir la famille PILLEGAULT
    Voir ma page sur Saint-Aubin-du-Pavoil
Saint-Aubin-du-Pavoil, photo personnelle, 2006
Saint-Aubin-du-Pavoil, photo personnelle, 2006

L’acte qui suit est extrait Archives Départementales du Maine-et-Loire série 5E6 – Voici la retranscription : Le 13 décembre 1630 après midy, par devant Me Louys Coueffe notaire royal Angers fut présent estably et deument soubzmis Jullien Leconte marchand demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité lequel a ceddé et transporté et par ces présenes cèdde et transporte à honorable homme François Pillegault Sr de la Garelière aussi marchand demeurant à la Planchette paroisse Saint Aubin du Pavoil à ce présent et acceptant la somme de 480 livres à luy deue de reste de plus grande somme par Nicolas Piret et Hélaine Clement sa femme par jugement donné de messieurs du siège présidial de ceste ville le 9 mai 1616 pour les causes y contenues pour par ledit Pillegault s’en faire payer et en faire les poursuites requises soubz son nom ou dudit ceddant ainsi qu’il verra estre à faire … et à ceste fin l’a subrogé en ses droits actions et hypothèques et le constitue son procureur irrévocable … sans aucun garantage … et est faite ladite vendition cession pour pareille somme de 480 livres payée ce jour d’huy paroisse rledit Pillegault audit Leconte qui l’a prise et receue contant … fait à notre tablier en présence de Me François Allard et Jehan Myette
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Bail à ferme de la seigneurie de l’Isle Baraton, Saint-Aubin-du-Pavoil, 1531

Je vous emmêne ce jour en un lieu totalement disparu, mais qui était important autrefois. Le bail de 1531, qui suit, donne une idée de l’importance de cette terre, d’une part par l’énumération des métairies, closeries, moulins et fiefs qui en dépendent, situés sur Saint-Aubin-du-Pavoil, mais aussi sur Sainte-Gemmes-d’Andigné, et d’autre part, par le montant de la ferme, et je dois même dire que c’est la première fois que je vois un bail aussi important.
J’ai déjà rencontré l’Isle Baraton à plusieurs reprises car les anciens seigneurs avaient fait des fondations notamment au prieuré Saint Blaise de Noyant la Gravoyère et au prieuré de la Jaillette.

Enfin, j’avais traité de ce que j’avais pu identifier de la famille Baraton, dans l’étude du prieuré Saint Blaise de la Gravoyère, en même temps que cette partie de la famille de Sévigné, sur la même étude.

Ce bail ne donne aucune mention de lieu d’exploitation du fer, tout au moins en date de 1531 !

La disparition de ce lieu s’explique par l’éloignement des seigneurs qui le possèdent, résidant dans l’évêché de Saint-Brieuc. Renée Baraton, l’héritière, l’avait apportée à Christophe de Sévigné, puis s’était remariée à Charles Du Quelenec.
Ici nous assistons à une résilition de bail, suivie d’un nouveau bail énumérant les biens, suivi du réméré de quelques dépendances qui avaient été aliénées par Olivier Baraton o grâce de rémérer.

Non seulement le lieu a disparu, mais l’acte qui suit, long de plus de 22 pages, a l’encre partiellement effacée par une humidité autrefois affrontée. J’ai fait ce que j’ai pu. Certaines noms ont changé, même saint Melaine se voit aujourd’hui changé de sexe ! mais les moulins de Quinquempoix et de Court Pivert, dépendances de l’Isle Baraton, sont bien là en 1531.

Saint-Aubin-du-Pavoil, photo personnelle
Saint-Aubin-du-Pavoil, photo personnelle

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le 28 avril 1531 en notre court royale à Angers par davant nous notaire (Guyon notaire) personnellement estably noble homme Jehan de Rosmadec seigneur de Buen (Buhen en Plourhan) évesché de St Brieu au nom et comme soy faisant fort de noble et puissant Charles Le Quenelec seigneur dudit lieu de la Ville Pépin de l’Isle Baraton et de la Granacie et viconte du Fou et de damoiselle Renée Baraton son espouse

    Il est écrit « Le Quenelec » mais il s’agit « Du Quelenec vicomte du Faou en Rosnoën » selon l’armorial de Bretagne

tant en leurs noms privez que comme estant iceluy seigneur du Fou tuteur et garde naturel de nobles personnes Joachim et Olive de Sévigné mineurs d’ans enfants de ladite damoiselle et de feu noble et puissant seigneur Christofle de Sévigné son premier mary en son vivant seigneur dudit lieu de Sevigné, de Tréal, et des Rochers d’une part,
et sire Jehan Briend garde de la monnaye d’Angers et Estienne Pichart marchand demeurant à Segré chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens d’autre part souzmettant lesdits establiz eulx leurs hoirs etc confessent etc avoir aujourd’huy faict accordé et encores par ces présentes font conviennent et accordent entre eulx le marché de ferme et convention qui s’ensuyvent
c’est à savoir que lesdits establiz et chacun d’eulx ont baillé et consenti veullent et consentent par ces présentes que le marché de ferme fait et passé le 16 décembre 1525 (acte ensuite effacé) de Cornal seigneur de la Pasqueraye au nom et comme soy faisant fort de ladite damoiselle Renée Baraton d’une part et ledit Jehan Briend d’autre touchant la ferme des terres de l’Isle Baraton et autres choses contenues audit marché de ferme soit et demeure nul et comme finy du jour 16 décembre 1530 dernier passé et y ont renoncé et renoncent lesdites parties moyennant la somme de 371 livres tz en quoy le dit Sr du Fou et son espouse sont et demeurent tenuz vers ledit Briend tant pour reste des deniers qu’il avoit advancez sur ladite ferme que pour les intéresté que demandoit ledit Briend de ce qu’il disoit la mestayrie de Lesbaupinière est comprinse en ladite ferme et n’en avoir jouy pourtant qu’elle auroit esté vendue auparavant ladite ferme par ledit feu sieur de Sevigné à Nicollas Fayau de Segré et aussi les intérestz que ledit Briend prétendoit demander …
et ladite ferme demeurant nulle ainsi que dit lesdits establiz ont fait et accordé font et accordent entre eulx le nouveau marché de ferme tel et en la forme et manière qui s’ensuit c’est à scavoir que ledit Sr de Buen pour et au nom dudit Sr du Fou et son espouse a baillé par ces présentes auxdits Jehan Briend et Estienne Pichart et chacun d’eulx qui ont prins et accepté audit tiltre par manière de ferme dudit 16 décembre 1630 dernier passé jusques à 14 ans et 14 cueillettes entières et parfaites l’une ensuyvant l’autre sans intervalles les choses héritaulx qui s’ensuivant c’est à scavoir la terre seigneurie et appartenances de l’Isle Baraton tant en fye et seigneurie qu’en domaine avecques les métayries du Hault Pineau, Saint Melayne, la Ruffinaye, la Beuveryie, la Payscière, les closeries de Gillier et de la Gallepiaye, le moullin de Court Pivert, les vignes sises ès cloux de la Hynière de la Gallepiaye des Plantes et de Janneau autrement la Grant Prée et appartenances, sans rien en excepter ne réserver… et chapelles qui en dépendent, la seigneurie de la Cousche B… cens rentes debvoirs et autres appartenancs et déppendances tant en fyé que justice et seigneurie (6 lignes effacées) Item …. de Saint Vincent Item la chastellenie terre et seigneurie de la Granaie tant en fyé que en domaine composée de 2e stangs des boys anciens et taillys le boys des Palluelles la métairie de la Couldre et les terres que tient comme métayer ung nommé Bouilledé, la fyé cens rentes et debvoirs et autres esmoluements de fyé qui en déppendent, avecques toutes les autres appartenances et dépendances réservé ce qui en fut vendu par feu messire Olivier baraton en son vivant seigneur de ladite chastelennie, Item les mestayries de l’Esbaupinière du Boys de la Maritaye et de Cherment, le moullin de Quinquanpoix le pré d’auprès ledit moullin la fruose ? de Sainte Gemmes et les pescheries d’iceluy moullin, 4 rivaulx sis auprès la veufve Jehan Delanoe cellier une pièce de terre de Julien Touzelays et le Boys taillis et messire Pierre Cochin prêtre avec (effacé) 3 septiers (effacé) et 40 solz tz le tout de rente deus sur les lieux du moullin neuf et de la Tarinaye ? sauf et réservé les fruits desdites mestayries de l’Esbaupinière du Boys de la Maritaye et de Chermont dudit moullin de Quinquempoix de ses prescheries d’auprès de ladite puose ? de Sainte Gemmes desdits 4 rivaulx de ladite pièce de terre que tient ledit Touselays dudit boys que tient ledit Cochin, et desdites rentes qui escheront jusques à ce que rescousse doit faicte sur les personnes cy aprèsnommées qui les ont acquises o grace de rémérer qui encore dure pour desdites choses ainsi bailées et prinses à ferme comme dit est jouyr par lesdits preneurs et par chacun d’eulx comme ung bon père de famille pouroit faire et en prendre iceulx preneurs les fruictz et revenus ou autrement desdites choses ainsi qu’ils verront estre à faire et est fait le présent marché de ferme pour en payer par lesdits preneurs par chacun d’eulx pour le tout auxdits bailleurs (3 lignes effacées) la somme de 400 livres tournois pour chacun desdits 14 ans de ferme qui est en somme pour toute ladite ferme la somme de 5 600 livres tz laquelle somme lesdits preneurs et chacun d’eulx ont promis et sont tenuz payer ainsi et par la manière qui s’ensuit c’est à savoir à Guillaume Chauviré escuyer Sr de l’Esperonnière la somme de mil ? livres pour la rescousse racquet et admortissement de 50 livres tournois de rente par hypothèque général autrefois à luy vendue par ladite damoiselle Renée Baraton et les anciens arréraiges escheus de ladite rente payant ladite rescousse lesdits preneurs seront tenuz payer iceulx arréraiges à leurs despens et en rendre quictes et indempnes lesdits bailleurs et chacun d’euls et seront tenuz lesdits preneurs rendre auxdits bailleurs les déclarations de ladite rente avecques lettres de rescousse et admortissement d’icelles dedans la fin du temps dudit présent marché de ferme à Jehan Vivien marchand demeurant à Nantes (3 lignes effacées) etc…

    suivent 14 autres pages

ledit sieur du Buen pour lesdits sieur et dame du Fou a prorogé juridiction et quant à ce … auquel marché de ferme et tout ce que dessus tenir et lesdites choses ainsi baillées à ferme garantir par lesdits sieur et dame du Fou audits preneurs leurs hoirs etc…

Propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

    Remarquez la signagure de Jean de Rosmadec, fort différente de celle des nobles en Anjou

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Accord entre les Macault, Jacob, Leblay, Pauvert, Gallisson et Goubert, Angers 1531

Le petit acte suivant, fort banal, est riche d’enseignements. Il nous livre :

    Jeanne Leblay, épouse de Jean Galiczon, avait pour soeurs en lignée maternelle, Claudine Jacob décédée avant juillet 1531 femme de Jean Goubert, Nycolle Macault femme de Jacques Pauvert chaussetier, et Jeanne Macault veuve de Jacques Corbon. Ce qui fait que leur mère, dont on ne sait le nom eut au moins 3 lits : Leblay, Macault et Jacob, sans qu’on sache l’ordre.

    Jean Galliczon est marchand pelletier, métier que l’on rencontre peu souvent, et nous n’avions pas encore trouvé dans une preuve le métier de ces Galliczon. Je pense d’ailleurs que son fils, dont nous n’avions pas le métier selon une preuve, était aussi pelletier, car ce métier devait surement se transmettre, comme bien d’autres du reste.

    Enfin, cerise sur le gâteau, il y a bien un Z et non un H à Galliczon, et on peut vraiement supposer, ce dont je me doutais depuis toujours, que les Gallichon, sont des Galliczon au Z qui a mal tourné !

    Voir la famille Gallichon, selon les preuves que j’ai étudiées

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le 3 juillet 1531 en notre court royale à Angers par davant nous notaire (Guyon notaire) personnellement establyz chacuns de Jacques Pauvert chaussetier mari de Nycolle Macault et soy faisant fort d’elle et aussi au nom et comme soy faisant fort en ceste partie de Jehanne Macault veufve de feu Jacques Corbeon et promettant luy faire avoir agréable ces présentes touteffois que mestier sera et Jehan Galiczon Me Pelletier en ceste ville d’Angers mary de Jehanne Leblay et soy faisant fort d’elle d’une part, et Jehan Goubert courayeux naguères mary de deffuncte Claudine Jacob en son vivant sœur en ligne maternelle desdites Nycolle et Jehanne les Macaulx et de ladite Jehanne Leblay femme dudit Galiczon, iceluy Goubert en son nom et comme soy faisant fort en ceste partie de Jehan Jacob frère en ligne partienel de ladite Claude Jacob d’autre part, soubzmettant lesdites parties esdits noms et qualitez eulx l’un vers l’autre chacun d’eulx etc confesse avoir fait et accordé entre eulx que que s’ensuit c’est à scavoir que lesdits Pauvert et Galiczon esdits noms et qualitez ont quicté et délaissé quictent et délaissent par ces présentes dès maintenant et à présent audit Goubert audit nom ses hoirs tous et chacuns les droitz et actions qu’ils auroient et pouroient avoir et demander des biens meubles et choses réputées pour meubles demourez de la communauté et ménage desdits Goubert et de ladite femme Claudine Jabob sa femme et dont ilz estoient sieurs au temps du décès d’icelle Claudine et sans aucune choses en excepter retenir ne réserver et en échange a promis et demeure tenu ledit Goubert payer et aquiter toute et chacunes les debtes par ladite deffunte sa femme créées pendant leur communauté de mariage et aussi faire dire et célébrer pour le salut de l’âme de ladite défunte des services jusques à la somme de 100 solz etc… ainsi que desdits Pauvert et Galiczon payer et acquiter les debtes obsèques et funérailles de ladite défunte Jacquine Leblay pour telles provisions que ledit Goubert seroit tenu faire etc…

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Cloture de compte de la curatelle de Claude Du Buat par Jean Le Picard, Angers, 1576

Nous avions vu le 6 juillet dernier sur ce blog, le compte de curatelle rendu en 1576 par Jean Le Picard, le curateur, à Renée Du Buat épouse de René Pelaud.
Aujourd’hui, nous voyons le solde du compte de curatelle rendu à son frère aîné, Claude, héritier principal en partage noble. Ce compte est intéressant car il donne un chiffre, et je suppose que ce chiffre ne tient pas compte des biens immeubles, puisqu’il est versé en argent liquide. Le chiffre reçu en liquide est élevé, plus de 5 000 livres, et je suis étonnée d’avoir lu par la suite que la famille ait eu des problèmes financiers. Le jeune homme aurait-il par la suite fait des placements malheureux ? (cela arrive, même de nos jours à ce qu’il paraît !)

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription de l’acte : Le 6 juillet 1576 en la court du roy notre sire Angers et de monseigneur duc d’Anjou encroit (Grudé Nre Angers) personnellement estably noble homme Claude Du Buat Sr de Barillé demeurant audit lieu de Barillé paroisse de Ballots confesse avoir receu de noble homme Jehan Le Picard Sr de la Grandmaison demeurant audit lieu de la Grandmaison paroisse de Métal la somme de 5 055 livres 15 sols restant de la somme de 5 621 livres 15 sols en laquelle ledit Le Picard seroit demeuré redevable vers ledit Du Buat par la closture du compte que ledit Le Picard rend audit Du Buat arresté le 21 octobre dernier par devant monsieur François Challopin licencié en droits demeurant en ceste ville d’Angers quelle somme de 5 050 livres 15 sols ledit Le Picard a solvée et payée audid DU Buat et à Me Pierre Ogereau licencié ès loix advocat en ceste ville d’Angers curateur dudit Du Buat en la closture dudit compte laquelle somme de 5 050 livres 15 sols ledit Du Buat a eue prinze et receue en présence et à veue de nous en 240 double ducatz, de 1 060 double ducats, réalles, douzains etc… du poix et prix de l’ordonnance du roy dont et de laquelle somme ledit Du Buat s’est tenu à contant et en a quicté et quicté ledit Le Piccard et ledit Le Picard quite ledit Du Buat du nmbre de 10 petites debtes 2 pippes de vin clairet 4 pippes de cidre 4 gros ung bœuf gras une escuelle que ledit Le Picard estoit tenu bailler audit Du Buat par la closture dudit compte aussi a ledit Du Buat confessé avoir receu dudit Le Picard tous et chacuns les meubles selon inventaire fait par le sénéchal de Craon … oultre a ledit Le Picard recognu avoir et receu dudit Le Picard la somme de 200 livres pour la valeur du bestail dudit lieu de Barillé et des bestiaulx des aultres lieux et mestairies de deffunt noble homme Guillaume Du Buat père dudit Claude Du Buat … etc…

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Réméré de la terre de la Chalière en Beaussé par François Bonvoisin sur Joseph Cupif, 1590

Voici une terre qui semble avoir été plusieurs fois rémérée, à en juger par les noms cités par Célestin Port. Voici l’un des rémérés qui s’ajoute au Dictionnaire de Célestin Port.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7- Voici la retranscription de Pierre Grelier : Le 25 juin 1590 après midy (Grudé notaire royal Angers), comme ainsy soit que dès le 3 octobre 1584 noble homme Guillaume Bonvoisin juge et garde de la prévosté d’Angers et de défunt noble homme Philippe de Montours vivant Sr dudit lieu et de la Guymonière eussent vendu cédé et transporté par héritage à noble homme Joseph Cupif sieur de la Robinière demeurant audit Angers le lieu terre et seigneurie de la Challière situé en la paroisse de Beaussé sur Loire près Chalonnes,

la Chalière, commune de Beausse – Ancien fief avec maison seigneuriale relevant de la Houssaie. – En est sieur Jean de Gabory 1539 – François de Bonvoisin en 1600 de qui l’acquiert en 1607 Claude de Montours – Jacques Bizot 1637, Julienne Bizot veuve Chevreuil en 1608 (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

composé de maisons mestairies et borderies et fief se besoin est et comme lesdites choses se poursuivent et comportent, ladite vendition faite pour le prix et somme de 1 600 escus soleil avecque clause expresse que ladite terre vallait la somme de 400 livres de rente et revenu annuel avec grâce donnée par ledit Cupif auxdits Bonvoisin et de Montours de rémérer ladite terre dedans 3 ans et depuis prorogée par ledit Cupif jusque au troisième jour d’octobre prochain
et se serait trouvé noble homme François Bonvoisin advocat en la cour de parlement lequel avait désir de jouir de ladite terre de la Challonnière et rembourser audit Cupif le prix dudit contrat ce que ledit Cupif luy eust accordé et consenty, luy payer et rembourser le prix et fort principal porté par ledit contrat et le prix des fruits et revenus de la présente année avecque les frais et mises raisonnabls du contrat et aux charges de la grâce prorogée par ledit Cupif auxdits de Montours et Bonvoisin et de continuer le bail à ferme de ladite terre baillé par ledit Cupif à Guillaume Bodet demeurant en la paroisse de Chauldron ce que a accepté ledit François Bonvoisin,
pour ce est-il que en la cour du roy notre sire endroit etc personnellement estably ledit Jehan Cupif demeurant en la paroisse de Ste Croix d’Angers soumettant etc confesse etc avoir aujourd’huy quicté cédé délaissé et transporté et par ces présentes quicte cède délaisse et transporte audit François Bonvoisin à ce présent stipulant et acceptant tant pour luy que pour damoiselle Barbe Martineau son espouse tous et chacuns les droits noms raisons et actions qui luy compectaient pourraient compecter et appartenir en ladite terre appartenances et dépendances de la Challonnière par le moyen dudit contrat d’achat qu’il en avait fait desdits Guillaume Bonvoisin et dudit de Montours passé sous ladite cour par devant Bertrand notaire d’icelle le 3 octobre 1594 consenty et consent que les dits Bonvoisin et Martineau soient soumis en sesdits droits pour en jouir à l’advenir tout ainsi que eust fait ou put faire ledit Cupif et est faite la présente cession délays et transport pour pareille somme de 1 600 escuz soleil, pour le fort principal porté par ledit contrat, quelle somme ledit Bonvoisin a présentement soldée et payée audit Cupif qui icelle a eue et receue en présence et au vue de nous en 4 000 quarts d’escuz et 1 800 francs de 20 sols pièce, le tout au poids prix et cours de l’ordonnance royale, de laquelle somme ledit Cupif s’est tenu et tient à comptant et bien payé et en acquicte et quicte ledit Bonvoisin
et oultre a ledit Bonvoisin payé audit Cupif la somme de 2 escuz soleil à laquelle les parties ont convenu pour les frais et mises du contrat de ladite vendition et oultre à la charge dudit Bonvoisin d’entretenir la grâce accordée par ledit Cupif qui encore dure jusque au 3 octobre prochain et le bail à ferme fait par ledit Cupif audit Bodet de ladite terre pour le temps qui dure aux mêmes charges et conditions sans que ledit Cupif en puisse par cy après estre inquiété,
et est dict néanmoins et accordé que ledit Cupif aura et prendra en la présente année la somme de 23 escus pour les fruits de la présente année jusqu’à huy, par ledit Bidet fermier au terme qu’ils seront dus
et le surplus de ladite ferme de la présente année montant la somme de 110 livres tz ledit Bonvoisin et ladite Martineau son épouse s’en feront payer dudit fermier, le tout sans préjudice de ce que ledit Bidet peult debvoir audit Cupif des fermes du passé de ladite terre du temps desdits contrats dont il fera telle poursuite que bon luy semblera contre ledit Bidet suivant et au désir dudit contrat et ledit Cupif a rendu audit Bonvoisin la grosse de contrat et copie dudit bail à ferme
et a esté tout ce que dessus respectivement stipullé et accepté par lesdites parties à laquelle cession etc obligent etc renonczant etc foy jugement condamnation etc
fait et passé à Angers maison dudit Cupif en présence de Jehan Pyette sergent royal et Guy Planchenault praticien demeurant Angers tesmoings
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François de la Tour Landry, Claude de la Tremoille et Guillaume Collas fermier de la Roche-d’Iré, solidaires, 1559

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici la retranscription de l’acte : Le 17 juillet 1559 en la en la court royale d’Angers endroit par davant nous Marc Toublanc notaire d’icelle court royale d’Angers personnellement establyz chacuns de noble et puissant seigneur Claude de la Tremoille seigneur de Noirmoutier Chasteauneuf et de Roche d’Iré

    François de la Trémoille, fils de Charles. Il est né en 1505 et mort en 1541.
    1-Louis III de la Trémoille, son fils, né en 1521 et mort en 1577, prince de Talmont et de Tarente, comte de Taillebourg et de Benon, seigneur de Gençay, participa aux guerres de religion.
    2-François de la Trémoille, comte de Benon et baron de Montaigu (mort en 1555).
    3-Claude de la Trémoille, baron de Noirmoutiers (mort en 1566).

demeurant en la maison seigneuriale de Chasteauneuf et noble homme François de La Tour seigneur de saint Chartier demeurant en la maison seigneuriale de Bourmont paroisse de Freigné et sire Guillaume Collas marchand fermier de la terre et seigneurie dudit lieu de Roche d’Iré et y demeurant paroisse dudit lieu soubzmectans chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonczant au bénéfice de division d’ordre et de discussion de priorité et postériorité eulx leurs hoirs avecques tous et chacuns leurs biens etc ou pouvoir etc confessent debvoir et loyallement estre tenus envers Françoys Foucher marchand à présent demeurant en la ville dudit Angers à ce présent stipulant et acceptant la somme de 800 livres tournois (il a barré six cens)
suivent 4 pages de comptes entre eux les uns devant aux autres etc…

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