Draps de laine impayés, sans doute à cause des troubles, Angers, 1592

Cet acte nous apprend que quelques habitants de Challain sont réfugiés à Angers en 1592, année de troubles civils.

    Voir ma page sur Challain-la-Potherie
Challain-la-Potherie, collection particulière, reproduction interdite
Challain-la-Potherie, collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 02 avril 1592 avant midy en la court du roy notre sire à Angers endroit par davant nous François Revers notaire de ladite court personnellement establi François Du Grandmoulin escuyer sieur du Grand Moullin en la paroisse de Challain estant à présent demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de la Trinité,
soubzmectant etc confesse etc debvoir et par ces présenes promet payer et bailler en ceste ville d’Angers dedans d’huy en ung an prochainement venant à honneste homme René Lemesle marchand demeurant Angers paroisse Sainte Croix à ce présent stipulant et acceptant la somme de 105 escuz sol vallant 315 livres quelle somme et à cause de marchandye de draps de layne par ledit Lemesle vendue baillée et livrée audit Du Grandmoulin

    drap signifie alors TISSU, et il faut comprendre que Du Grandmoulin a acheté du tissu de laine pour faire tailler des habits. Pour cette somme, assez élevée, on peut supposer que ce sont plusieurs habits, un peu comme si c’était pour une noce ou autre occasion de faire faire plusieurs vêtements.

tant par 2 obligations passées par devant nous les 13 et 21 avril 1591 depuis lesdites 2 obligations jusques à ce jour, lesquelles 2 obligations demeurent nulles et sans effet du consentement dudit Lemelle par le moyen des présentes et au contenu en icelles qui demeurent en leur force et vertu et est ce fait sans toutefois desroger ne préjudicier par lesdites parties à la priorité et hypothèque desdites 2 obligations cy-dessus mentionnées, de laquelle somme de 105 escuz sol s’est ledit Du Grandmoulin obligé soy ses hoirs etc à prendre vendre etc renonczant etc foy jugement condamnation etc

    on peut supposer, au vue de la dernière phrase de cet acte, que Du Grandmoulin est réfugié à Angers à cause des troubles et que, toujours à cause des troubles ses finances vont assez mal, au point qu’il ne peut honorer le paiement des draps de laine qu’il a achetés depuis plus d’un an, et cet acte est en fait un report de délais de payement octroyé par vendeur

fait et passé Angers maison dudit Lemesle en présence de Pierre Delalande praticien demeurant Angers et Pierre Cocandeau demeurant audit Challain et à présent réfugié en ceste ville d’Angers à cause des troubles avec ledit sieur Du Grandmoulin

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Vente de la métairie de la Houssinaie, Chazé-sur-Argos, 1592

J’ai beau lire beaucoup d’actes anciens, je suis parfois étonnée par certains détails. Ici donc, à mon très grand étonnement, et le vôtre aussi je suppose, ni le vendeur ni l’acquéreur son frère, ne savent signer. Tout au moins, c’est ce qui est écrit en bas de l’acte, et effectivement on ne voit pas leurs signatures.
Or il s’agit de la famille Veillon, et j’ai déjà mis sur ce blog, un acte de 1594 sur lequel le même Michel Veillon signe. Doit-on penser que, tout comme parfois les prêtres de nos registres paroissiaux, les notaires aient été un peu prompts à écrire la phrase NE SAVENT SIGNER !

    Voir la signature de Michel Veillon sur un autre acte paru ici
    Voir ma page sur Sainte-Gemmes-d’Andigné
    Voir ma page sur Chazé-sur-Argos

Sainte-Gemmes-dAndigné, collection particulière, reproduction interdite
Sainte-Gemmes-d'Andigné, collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 24 avril 1592 avant midy en la court du roy notre sire à Angers par davant n0us François Revers notaire de ladite dourt personnellement establi noble homme René Veillon Sr de la Garroullayre estant de présent en ceste ville d’Angers

la Garoulaie, ferme, commune de Saint-Gemmes-d’Andigné – Appartenait dès avant le milieu du 16e siècle à la famille Veillon – n. h. René Veillon 1540, 1582, Jean Veillon « capitaine de la bastille du château de Saumur » dès 1648 (C. PORT, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

soubzmettant etc confesse etc avoir ce jourd’huy vendu quicté ceddé et transporté et encores vend cedde délaisse et transporte par héritaige à noble homme Michel Veillon Sr de la Basse Rivière et y demeurant en la paroisse Ste Jame près Segré frère dudit René,

la basse Rivière, commune de Saint-Gemmes-d’Andigné, autrement Rivière Veillon – du nom de la famille qui y réside aux 16e et 17e siècles – Ancien fief et seigneurie avec maison noble, dont est sieur n. h. Michel Veillon 1577, mari de Madeleine de Cheverue – Jean Veillon, mari de Jeanne Chevreuil, 1620, parrain le 18 mars 1635 de la cloche de Feneu, † le 17 avril 1640 – Leur fils René y fonde une chapelle en l’honneur de son patron le 31 octobre 1642 – Y demeurait Jules-César Leclarc de la Ferrière en 1785 (C. PORT, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

lequel Michel Veillon a achapté et achapte pour luy et damoiselle Magdaleine de Cheverue son espouse et pour leurs hoirs et ayant cause scavoir est tout et tel droit nom raison action part et portion d’héritaiges et choses héritaux qui audit René appartiennent au lieu et mestairye de la Houssinaye située en la paroisse de Chazé-sur-Argos

la Grande-Houssinaie, ferme, commune de Chazé-sur-Argos – Domaine de la famille Veillon au 16e siècle (idem)

qui est ung neufiesme de ladite mestairye en la moitié d’icelle comme lesdites choses héritaux se poursuivent et comportent avec leurs appartenances et dépendances et qu’elles sont échues survenues et advenues audit vendeur à cause de la succession de deffunt noble homme Pierre Veillon vivant son oncle

    cette part d’indivis fait donc 1/18e du tout, or, le prix de cette part est élevé, soit 300 livres, ce qui mettrait la métairie au prix de 5 400 livres, ce qui serait le prix d’une métairie noble.

sans desdites choses retenir excepter ne réserver aucune choses tenue toute ladite mestairie au fief et seigneurie de Landeronde, du Bois de Chazé et autres fiefs aux charges rentes et debvoirs anciens et accoustumez que lesdites parties par nous advertyes de l’ordonnance royale nous ont présentement pu déclarer … franche et quitte du passé jusqu’à huy, transportant etc et est faite la présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 100 escuz sol quelle somme ledit achapteur a ce jourd’huy présentement payée baillée manuellement audit vendeur qui l’a eue prise et receue en notre présence et à veue de nous en quarts d’escu au poids et prix de l’ordonnance royale, et de laquelle somme de 100 escuz sol ledit vendeur s’est tenu à comptant et bien payé et en a quicté et quicte ledit achapteur ses hoirs et ayant cause,
à laquelle vendition cession transport et tout ce que dessus est dict garantir etc dommaiges etc oblige ledit vendeur au garantage desdites choses héritaulx cy dessus par luy vendues soy ses hoirs etc renonczant etc foy jugement condamnation etc
fait et passé Angers maison de frère Françoys de Cheverue hostellier de l’abbaye monsieur saint Aulbin de ceste ville en présence dudit de Cheverue et de Me Jehan Girardière sergent royal à présent demeurant Angers paroisse de la Trinité et Michel Trouillet praticien demeurant audit Angers St Maurice tesmoins
lesdites parties ont dict ne scavoir signer

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Livre d’or de juin 2009

Voir les livres d’or précédents listés sur ma page d’accueil. Vous pouvez également y accéder à droite de ce blog dans la fenêtre CATEGORIES, vous avez le menu déroulant des catégories de ce blog, et vers la fin la catégorie Livre d’Or.

Depuis 5 mois, je ne réponds plus aux innombrables emails de questions personnelles, parce que le plus souvent elles étaient immédiatement suivies d’emails d’insultes car je n’en fais pas assez à leur goût. Afin de me protéger des innombrables indélicats qui m’utilisent, désormais tout échange sera public, sur mon blog, et bien visible par tous.
Par contre, je réponds à toute question d’intérêt général si elle relève de ma compétence.

Chaque premier du mois une telle feuille est à votre disposition : remerciements, commentaires autres que ceux des sujets du blog, questions intéressantes et non personnelles… Ces feuilles sont toutes accessibles dans la catégorie Livre d’Or colonne de droite de ce blog.

Cette page n’est pas destinée à mes habitués, mais uniquement destinée à remplacer mon email vis à vis de prétendus internautes de tous poils, armés de questions plus ou moins bienveillantes, afin que leurs interventions soient publiques, ce qui limitera leurs insultes en retour.

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Pierre Chevalier était frère de Jean, Soeurdes, 1584

Voici un lien dans l’immense puzzle des Chevalier, si nombreux 😥

    Voir les familles CHEVALIER sur Champigné et environs

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici la retranscription de l’acte : Le 12 août 1584 en la court du roy notre sire à Angers endroit par devant nous (Lepelletier notaire) personnellement estably Pierre Chevallier demeurant au lieu de la Jariaye paroisse de Seurdres

    la Jarriaie est un lieu qui existe aussi à Champigné et à Morannes, non loin de Soeurdres, donc les Jarry durent être assez nombreux autrefois dans cette région.

soubzmettant etc confesse etc comme héritier de feu Me Jehan Chevallier son frère avoir eu et receu de honneste homme Pierre Saicher marchand demeurant en ceste ville d’Angers la somme de 8 escuz ung tiers d’escu faisant 25 livres pour l’arréraige d’une années escheue en ce mois d’aoust de 100 escuz que René Noguette debvoit audit deffunt Chevallier de son vivant et que ledit Saicher a acquise dudit Noguette auparavant

J’avais déjà trouvé en 1557 un Pierre Chevalier tanneur à Soeurdres, qui pourrait être soit le père du précédent, soit le même :
Le 14.12.1557 dvt Macé Toublanc Nre Angers, Jehan Deuvereux licencié es loix à présent fermier de la terre et seigneurie de Daon, vend à Pierre Chevalier Md tanneur Dt en la paroisse de Soeurdres, la tonte et coupe d’une pièce de bois taillis nommée « le bois de l’achapt » qui dépend du lieu et métairie de la Grande Jaille à Daon, réservé la coupe des haies et fossés de ladite pièce qui demeure audit bailleur, ensemble les épines de ladite pièce de bois taillis que ledit bailleur réserve pour faire les clôtures, lequel bois taillis ledit Chevalier sera tenu faire tondre coupper et tirer dedans la mi-mai prochainement venant et de la coupe dudit bois sera tenu en user comme un bon père de famille sans en rien endommager les souches ni coupper aucun lez
et est faite la vendition dudit bois pour 118 L que ledit Chevalier est tenu payer dedans le jour et fête de Pâques fleuries prochainement venant en cette ville d’Angers, et en outre bailler à Jehan Viau demeurant à Brionsubert un écu pistolle dedans le jour et fête de Noël prochain venant pour son vin de marché

    j’aime beaucoup le vocabulaire : Pâques fleuries … vin de marché

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Vente de la seigneurie de Chatillon, Cantenay, 1584

L’acte qui suit est extrait des Archives départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici la retranscription de l’acte : Le 24 aoüt 1584 en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous (Lepelletier notaire) personnellement estably noble homme Charles Guyot Sr de la Fourerye et y demeurant paroisse de Villevesque estant de présent Angers soubzmettant luy ses hoirs etc confesse avoir ce jourd’huy vendu quicté cedé délaissé et transporté et encores vend quicte cède délaisse et transporte du tout dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritaige et promet garantir de toute aliénation, interruption …
à honnorable homme Hervé Gallet Sr de la Chenancière monnayer de la ville d’Angers paroisse de la Trinité à ce présent stipullant et acceptant qui a achepté et achepte pour lui et Renée Ginet sa femme leurs hoirs savoir est la moictyé par indivis du lieu domaine terre fief et seigneurie de Cantenay paroisse de Cantenay

Chatillon, château, commune de Cantenay-Epinard – Chastelun 1203-1212 (2e cart. St Serge, p. 177) – Un hébergement appelé Chastellon, 1348 (E281) – Domaine appartenant d’ancienne date au prieuré de la Papillaie, qui l’avait arrenté, en reprit de propriété en 1353 sur Denis Tison et l’arrenta de nouveau. En est sieur Jean Lescuyer 1404, Pierre Guyot , 1424, 1450 – Charles Guyot, 1560. Il avait installé dès le mois de mars 1567 dans une grange neuve, attenant au logis, un prêche qui fut autorisé seulement par lettres royaux d’avril 1572 et fermé par arrêt du Conseil du 6 décembre 1581. – En est sieur Gaspard Varice, 1602, 1618, h. h. Jean Foussier, sieur de Hellault, 1624, Jeanne Prévost son héritière, femme de Charles Héard, 1631, qui vend en 1647 à Guillaume Foussier de la Dotée. – Renée Lefebvre et Claude Foussier sa femme, revendent à Antoine Avril sieur du Vau, en 1653. En est sieur en 1683, 1703, n.h. Georges Dupas, en 1705, 1740, n. h. Paul Voleige, et en 1789 Letourneux d’Avrillé, sur qui il fut vendu nationalement le 29 prairial an IV avec les closeries de Goddes et de la Trotterie. – Chatillon était dévenu dès le XVe siècle, après la destruction du château seigneurial pendant la guerre, le principal manoir de Cantenay, campé sur la hauteur au niveau des plus hautes eaux et faisant face vers Sud aux prairies, où decendait une belle avenur. C’est aujourd’hui un beau château moderne, non loin dusuql, derrière de hauts arbres touffus, se cache la chapelle sépulcrale de la famille qui possède le domaine. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

composée de la mestairie de Chastillon terres prés prairies bois haies vignes fief cens rentes debvoirs en ce comprins en ladite vendition toutes les choses estant et dépendant dudit lieu terre et seigneurie de Cantenay … et tout ainsi que ladite moictié de ladite terre et seigneurie de Cantenay se poursuit et comporte et que ledit sieur vendeur et ses prédecesseurs en ont joui par le passé jusqu’au jour d’huy comme auparavant ledit sieur vendeur … sans rien de ladite moictié en retenir excepter ne réserver tenue des fiefs seigneuries du chasteau d’Angers à cause du duché d’Anjou … et est faite la présente cession délais et transport pour le prix et somme de 1 000 escuz sol sur laquelle somme ledit achepteur a présentement manuellement baillée payée et nombrée audit sieur vendeur 400 escuz qu’il a eu et receu au veu de nous …
et le surplus du principal montant 600 escuz ledit achtepeur demeure … a promis et promet icelle somme de 600 escuz payer audit sieur vendeur en la maison dudit achepteur en ceste ville dedans le jour et feste de Nouel prochainement venant

et a ledit achepteur, ledit vendeur le requerant accepté de rescousser et rémérer ledites choses vendues du jourd’huy jusques à la feste de Nouel prochainement venant et pareille feste de Nouel en 6 ans …

    On peut supposer que Charle Guyot en fit le retrait ou réméré, et revendit sans doute plus tard à Gaspard Varice

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Quitance de Marquise et Guillemine Noguette, Cheffes, Chazé-sur-Argos, 1592

Nous partons à Chazé-sur-Argos/
Le marchand ne sait pas signer, ce qui est assez rare à ce niveau, mais il est vrai que marchand recouvre beaucoup de métiers

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L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 7 mars 1592 avant midy a esté présent par devant nous François Revers notaire royal à Angers, Jehan Fourier marchand, mary de Marquise Noguette demeurant à la Tabardaye paroisse de Chazé-sur-Argos,
lequel tant en son nom que comme procureur de Marquise Noguette sa femme et de Guillemine Noguette veufve de deffunct Jehan Peccot sœur de ladite Marquise
confesse avoir eu et receu ce jour d’huy présentement et à veue de nous d’honneste homme André Constantin sieur de la Pincaudière demeurant à Angers la somme de 9 écuz sol pour le reste et parfait payement de la somme de 19 escuz sol pour le prix principal des choses héritaux par ledit deffunt Peccot et ladite Guillemine Noguette sa femme et à présent sa veuve, soy faisant fort desdits Fournier et sa femme, vendues audit Constantin par contrat passé par Me René Rouault notaire soubz la court de la Roche d’Iré le 9 mars 1589 laquelle somme ledit Fournier a eue prinse et receue en notre présence et veue de nous en 9 escuz d’or sol au poids et prix de l’ordonnance dont et de laquelle somme de 9 ecsuz sol ledit Fournier s’est tenu à content et bien payé et en aquite et promet acquiter lesdit Constantin et ses hoirs etc pour ladite Marquise Noguette sa femme et ladite Guillemyne et tous autres

ensemble a confessé avoir eu et receu dudit Constantin présentement comme dessus la somme d’un escu sol pour la vendange de 3 années dernières d’un quartier de vigne sis au cloux Septier paroisse de Cheffes appartenant à ladite Guillemine Noguette, de laquelle somme d’un escu pour la vendange desdites 3 années ledit Fournier s’est tenu à content et en acquite et quite ledit Constantin et promet acquiter ledit Constantin vers ladite Guillemine, lequel Fournier a précentement baillé audit Constantin ratification en forme dudit contrat de luy et de sa dite femme portant pouvoir de recepvoir ladite somme de 9 escuz dessusdite,

ensemble On le disait aûtrefois pour outre cela. BOSSUET l’a employé dans le sens de tout-à-la-fois. « Ils méprisoient ensemble le mariage, l’usage des viandes, et les Sacremens. — Ensemble n’est plus usité dans ces deux acceptions. (Jean-François Féraud: Dict. critique de la langue française, 1787-88)

ce que dessus a esté stipulé et accepté par lesdites parties respectivement etc oblige ledit Fournier soy ses hoirs etc foy jugement condemnation etc
fait et passé Angers à notre tablier Angers en présence de Me René Delanou escollier Pierre Delalande et Michel Lory praticiens demeurant audit Angers tesmoins,
ledit Fournier a dict ne scavoir signer

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