Acquet par Jean Gallisson de Loriaie d’une prée à Chambellay, 1548

Voici un vieux GALLICZON : Jean Galliczon sieur de Loriaie acquiert en 1548 une prée à Chambellay de Mathurin de Montalais seigneur de Chambellay, Vernée et Marigné.
Je descends moi-même d’une GALLICZON contemporaine, mais vivant à Armaillé, c’est la raison pour laquelle je m’intéresse aux porteurs de ce patronyme à la même époque, d’autant qu’on observe quelques curiosités orthographiques par la suite chez certains, qui se transforment en GALLICHON.
Voulant en avoir le coeur net, je mettrai sur ce blog les actes que j’ai relevés sur ces familles et les signatures lorsqu’elles existent, afin de voir qui signe GALLICZON.

Chambellay, collection particulière, reproduction interdite
Chambellay, collection particulière, reproduction interdite
    Voir ma page sur Chambellay
    Voir ma page sur les familles GALLISSON

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5/529 – Voici la retranscription de l’acte : Le 28 avril 1548 en la court du roy notre sire à Angers endroict par davant nous personnellement estably honnorable homme maistre Jehan de Noireux licencié es loix seigneur du Cormier avocad audit Angers tant en son nom privé au au nom et soy faisant fort de noble et puissant messire Mathurin de Montallays chevalier seigneur de Chambelle Vernée et Marigné,
soubzmettant ledit estably esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx et tant pour luy que pour ledit seigneur de Chambelle et eulx et ung chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne biens ne choses leurs hoirs etc confessent etc avoir esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division comme dit est vendu quicté etc et encores vend quicte etc perpétuellement par héritaige à honnorable homme maistre Jehan Galliczon licencié ès loix seigneur de Loriaye demeurant en ceste ville d’Angers, lequel à ce présent et acceptant a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc une pièce de pré vulgairement nommée et appellée la prée de Marigné sise et située en la paroisse dudit Chambellé joignant d’un cousté la rivière de Maine et d’autre cousté et abouctant d’un bout aux terres et prez dudit sieur de Chambellé, abouctant d’autre bout à ung autre pré d’iceluy seigneur appellé le Pré Surdier entre les prez de Remefort et ladite prée vendue, et tout ainsi que icelle prée vendue avec ses appartenances et dépendances se poursuit et comporte et que de tout temps et d’anxienneté elle a esté tenue possédée et exploitée par les seigneurs et détenteurs d’icelle leurs receveur fermiers et entremetteurs sans rien en exepter retenir, tenue dudit Sr de Chambelle à cause de sadite seigneurie de Marigné à 12 denierz tz de cens ou devoir pour toutes charges et devoirs quelconques,
transportant quictant etc ledit vendeur esdits nms que dessus et en chacun d’iceulx audit achapteur à ses hoirs etc lesdites choses vendues comme dit est avecques tous et chacuns les droictz que lesdits de Noereux et Sr de Chambelle et chacun ou l’un d’eulx y avoyent etc
et a esté et est faicte ceste présente vendition pour et moyennant le prix et somme de 70 ducatz six vingtz escuz au marc du sol ung real quatre nobles rose quatre angelotz quatre doubles ducatz et troys ph… (le terme est écrit en abréviation, et je ne trouve que philippe en pièce de monnaie) le tout bon d’or et de poix et cent livres tz monnaye de douzaines bons et du coing du roy notre sire

Propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. J’ai mis ces lignes pour identification de ces monnaies que je rencontre peu souvent à Angers, même si je rencontre assez souvent des pistoles d’Espagne etc…

ANGELOT. s.m. Sorte de petit fromage qui se fait en Normandie. ANGELOT est aussi une espèce de monnoie qui a eu cours en France sous Philippe de Valois. (Dict. de L’Académie française, 4th Edition, 1762)
ANGELOT, s. m. espece de monnoie qui étoit en usage en France vers l’an 1240, & qui valoit un écu d’or fin ; il y en a eu de divers poids & de diverses valeurs. Ces pieces de monnoie portoient l’image de S. Michel, tenant une épée à la main droite, à la gauche l’écusson de France chargé de trois fleurs-de-lis, & ayant à ses piés un serpent ou dragon. On en voyoit du tems de Louis XI. Il y en a eu d’autres avec la figure d’un Ange qui portoit les écus de France & d’Angleterre, & qu’on croit avoir été frappés sous le regne d’Henri VI. roi d’Angleterre, lorsque ce prince étoit maître de Paris. Ces derniers angelots ne valoient que quinze sous : on sent assez que ces pieces de monnoie tiroient leur nom de l’Ange, dont elles portoient l’empreinte. (G) L’ANGELOT, monnoie d’or d’Angleterre, est fort rare ici ; son poids est de quatre deniers, & son titre de vingt-trois carats & vingt-cinq trente-deuxiemes ; il vaut quinze livres cinq sous trois deniers. L’angelot, monnoie d’argent, est au titre de dix deniers vingt-un grains ; il vaut quatorze sous cinq deniers de France. (Encyclopédie Diderot)

COIN (anc. COING), signifie aussi, Certain morceau de fer trempé, gravé pour marquer de la monnoye, des medailles, de la vaisselle. Le coin du Roy. le coin d’Espagne. faux coin. cette monnoye est à un tel coin. marquée au coin. frappée au coin de &c. vaisselle au coin de Paris &c.(Dict. de L’Académie française, 1th Edition, 1694) COIN, (à la Monnoie) Les coins s’appellent aujourd’hui matrices ou quarrés. Voyez MATRICE. On se servoit de ce terme dans l’ancien monnoyage. (Encyclopédie Diderot)

DUCAT. s.m. Pièce d’or fin, dont la valeur est différente suivant les différens pays. On appelle Or ducat, l’or qui est au titre du Ducat. (Dict. de L’Académie française, 4th Edition, 1762)

PHILIPPE, (Monnoie) ou philippus, monnoie d’or de Flandres, d’un titre assez bas, on la nomme rider en Allemand. Il y a eu aussi des philippus d’argent qui pesent près de six deniers plus que les écus de France, de neuf au marc, mais qui ne prennent de fin que neuf deniers vingt grains. Les philippus d’Espagne, qui ont eu un grand cours en plusieurs villes d’Allemagne, où on les appelloit philippe-thaler, particulierement à Francfort & à Nuremberg, s’y recevoient sur le pié de cent creutzers communs, ou de 82 creutzers de change : c’est ordinairement sur cette espece de monnoie que se réduisoient & s’évaluoient les payemens au commencement de ce siecle. (Encyclopédie Diderot)

    Ne me demandez pas de convertir en livres monnaie étalon, car je n’ai rien compris au total de ces pièces. Je me suis contentée de retranscrire…

    Jean Galliczon de Loriaie signe bien GALLICZON en 1548. Il doit s’agir de celui mentionné par André Sarazin dans l’article « Azé (le Grand) » et Célestin Port et qui aurait (j’ai bien dit « qui aurait ») selon différentes sources épouse soit Jeanne de Blavou soit Jeanne Le Bloy, que je vais tenter d’identifier au mieux à travers d’autres actes notariés, afin d’en avoir le cœur net.

Contre-lettre : Le 11 mai 1548 en la court du roy notre sire à Angers endroict par davant nous personnellement establi noble et puissant messire Mathurin de Montallays chevalier seigneur de Chambellé Vernée et Marigné demeurant audit lieu de Vernée, confesse que le 28 avril dernier passé à sa prière et requeste et pour lui faire plaisir honorable homme maistre Jehan de Noereux licencié ès loix seigneur du Cormier avocad audit Angers et soy faisant fort dudit seigneur estably

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du projet européen d’éthique des blogueurs, disponible sur le site du Parlement européen.http://www.odile-halbert.com/wordpress/images/odileH.gif

Échange d’une maison contre un demi quartier de vigne, Savennières, 1545

La vigne était autrefois une terre de grande valeur, surtout lorsque le vin y était meilleur qu’ailleurs, comme c’est le cas à Savennières en 1545, et aujourd’hui encore…
En Anjou, le quartier de vigne représente 4 boisselées de vigne, soir 24,31 ares. (M. Lachiver, Dict. du Monde Rural, 1997) Dans l’acte qui suit nous découvrons que le demi-quartier de vigne au clos des Fougerets à Savennières, doit 14,15 ares, vaut le prix d’une maison avec chambres hautes, et avec jardin, située au bourg de Savennières. C’est dire le prix de cette vigne !

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici la retranscription de l’acte : Le 18 septembre 1545 en la court royal d’Angers endroit par davant nous Marc Toublanc notaire d’icelle court personnellement establys chacun de nobles personnes Françoys Rousseau Sr de la Devansaye et de Marcé et damoyselle Renée de la Bahoutière son espouse demeurant en la paroisse de Marans près Segré,

la Devansaie, château et ferme, commune de Marans. Le lieu, domaine etc de la Devansaye 1540 (C 106 f°47), du nom d’une famille Desvents, qu’on y voit résider encore en 1538. N. h. Robert Desvents, mari de Bertranne de Maumusson, mort vers 1530, en était seigneur. La terre appartint pourtant au moins depuis 1400 à la famille Rousseau, jusqu’à la fin du 16e siècle, qu’elle passe à la famille de Vigré. – Georges de Vigré, écuyer, 1597, y demeure en 1624, avec sa femme Claude de Touvois ; – Jean de Vigré, un des cent gentilshommes des gardes du corps de la reine mère, 1631, 1374. – François de Vigré, chevalier, licencié-ès-lois, sénéchal de la seigneurie de la Forêt, 1675. – Joseph de Longueil, chevalier, 1684, 1710, qui avait épousé le 4 juin 1686 Marguerite Cupif. – Henri-Etienne de Longueil, chevalier, leur fils, marié le 2 mars 1723 à Anne-Jeanne de Carrière, † le 24 mars 1747 ; – aujourd’hui à la famille de la Perraudière. – La chapelle seigneuriale était dédiée à St René ; elle vient d’être reconstruite ; mais il existait auprès du château une autre chapelle bâtie et fondée en 1637 par René Tesnier, chapelain de Marans, e qui fut consacrée le 14 mars 1638 par le curé. Elle était consacrée à Saint Marcoul et s’élevait sur l’emplacement où avait coutume de se réunir le jour de la fête du patron une assemblée populaire. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

et vénérable et discret maistre Jehan Pappiau prêtre curé de la cure et église parochiale de saint Martin du Fouilloux demeurant en la paroisse de Sainct Pierre de Sapvennières,
soubzmettant respectivement chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de bien eulx leurs hoirs etc confessent etc avoir aujourd’huy fait et encores font entre eulx les marchés d’eschange et contreschange de choses héritaulx qui cy après s’ensuyvent c’est à scavoir que ledit Sr de la Devansaye et ladite damoiselle sa femme ont baillé quicté ceddé delaissé et transporté et encores baillent quictent cèddent délaissent et transportent audit Pappiau à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs scavoir est une maison et murailles d’icelles avecques ses appartenances et déppendances tant hault que bas en long et en large comme elle se poursuite et comporte avecques ung jardin dépendant d’icelle le tout sis et situé en la paroisse et bourg dudit Sapvennières ladite maison joignant d’un cousté et aboutant d’ung bout au jardin dudit Pappiau d’autre bout à l’appenti déppendant en partie dudit lieu d’autre cousté à ung petit chemyn tendant de la maison Marais à celle dudit Pappiau, ledit jardin joignant d’un cousté et d’un bout au pressoir et jardrin de masitre Jehan Lecains d’autre cousté aussi au jardrin dudit Pappiau et des hoirs feu Macé Dufay d’autre bout au chemyn tendant du puy de la grand rue dudit Sapveniers au prieuré de Saint Remy et tout ainsi que lesdites choses ont esté tenues possédées et exploitées tant par ledit Rousseau sadite espouse que autres prédecesseurs et les closiers et fermiers d’iceluy Rousseau, au fief et seigneurie dudit Sapvenières et tenues lesdites choses à 2 boisseaux d’avoyne et 3 deniers de cens rentes ou debvoirs pour tous debvoirs et charges quelconques payables par chacuns ans au jour et terme Notre Dame Angevine
et en récompense et contreschange desdites choses susdites ledit Pappiau a baillé quicté ceddé délaissé et transporté et encores baille quicte cèdde délaisse et transporte auxdits Rousseau et sadite espouse, lesquelz à ce présent ont prins et accepté prennent et acceptent pour eulx leurs hoirs etc ung demy quatrier de vigne sis et situé au cloux de vigne appellé les Fougeretz ledit demy quartier de vigne vingtquatriesme appellé la Bataille joignant d’un cousté aux vignes Jacques Favery d’autre cousté au chemyn tendant des moullins cavier Legay au Vignerets d’un bout aux terres du sieur de Varennes Tillon et d’autre à la vigne des hoirs deffunts Michel Dolleux et tout ainsi que ledit demy quartier de vigne a esté par davant acquis par ledit Pappiau de deffunt Jehan Pochin en son vivant demeurant à Sainct Georges et comme iceluy Pappiau l’a exploité possédé au fief et seigneurie dudit sieur de Varennes Tillon et tenu d’icelle avecques deux autres quartiers et demy de vigne à 2 solz 11 deniers par chacun an au jour et terme d’Angevyne pour tous debvoirs et charges quelconques

Savennières, château de Varenne, collection particulière, reproduction interdite
Savennières, château de Varenne, collection particulière, reproduction interdite

transportant etc auxquelles choses dessus dites eschange et contreschange et tout ce que dessus est dit tenir, lesdites choses baillées et transportées de l’une partie à l’autres en eschange et contreschange garantir etc obligent lesdite sparties respectivement l’un vers l’autre chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs etc renonczant etc foy jugement condemnation
fait et passé audit bourg de Sapvennières ès présence de honnestes personnes Pierre Duvau et Pierre Le Maczon demeurant scavoir ledit Lemaczon au bourg dudit Sainct Georges ledit Duvay audit bourg de Sapvenières

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Vente de vignes, Rablay, 1557

Voici encore mon ancêtre René Boucault, mais cette fois au lieu d’être châtelain de la Cour-de-Pierre en Rochefort, il est châtelain de Saint-Lambert-du-Lattay.

    Voir mon étude de la famille BOUCAULT

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le juillet 1557 en la court du roy nostre sire Angers endroit par davant nous (Rabeau notaire royal Angers) personnellement estably honorable homme Me Pierre Delepinière licencié ès loix demeurant en ceste ville d’Angers soubzmettant confesse avoir vendu quitté ceddé delaissé et transporté et encores vend quite cèdde délaisse et transporte dès à présent
à honorable homme maistre René Boucault chastelain de Saint Lambert du Latay présent stipulant et acceptant pour luy ses hoirs

4 quartiers de vigne ou environ en ung tenant situez au cloux des Esnaudières paroisse de Rablay joignant d’un cousté aux vignes de noble personne Claude de Boys Péan d’autre cousté la vigne Jehan Pierre abouté d’un bout le chemyn tendant de Saint Lambert à Rablay et d’autre bout le boys Jehan Chaillou et tout ainsi que lesdits 4 quartiers se poursuivent et comportent et que ledit vendeur les a précédament acquis dudit de Boyspéan et de noble homme Jehan de Blavou Sr de la Chauvelière et de chacun d’eulx seul et pour le tout avecques renonciation …

et est faite cette présente vendition pour le prix et somme de 100 livres tz que ledit acheteur a promys doibt e est tenu payer et bailler audit vendeur ses hoirs dedans le jour et feste de Toussaintz prochainement venant,
aussy a ledit vendeur céddé et transporté audit achepteur acceptant pour luy ses hoirs tous les fruitz qui luy peuvent estre deubz et eschus desdites choses de tout le temps passé jusques à huy avecques tous les droictz et actions qu’il a et peult avoir pour raison desdits fruits …

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Vente de la closerie de la Glaumière, Louvaines, 1591

Yvonne de Germaincourt, dont le nom m’était auparavant totalement inconnu, mais subsiste, demeure à la Picoulière à Andigné. Manifestement cette vente est faite pour régler une longue liste de dettes. Ceci dit le prix de vente est plus que confortable, et je suis même surprise d’un montant si élevé pour une closerie. Elle devait être d’un bon rapport, voire presque une métairie… car 420 écus, soit 1 260 livres, c’est le prix d’une très belle closerie en 1591.
Par ailleurs, j’ai vu que dans cette famille il y aurait eu des Huguenots, mais je n’en sais pas plus sur ce poin, et ceci reste une hypothèse de ma part…

Louvaines, collection particulière, reproduction interdite
Louvaines, collection particulière, reproduction interdite

    Voir ma page sur Louvaines
    Voir ma page sur Andigné

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici la retranscription de l’acte : Le 7 mars 1591 en la court du roy notre sire Angers endroit par davant nous personnellement establi damoyselle Yvonne de Germaincourt dame de la Picoulière et y demeurant paroisse d’Andigné estant de présent en ceste ville soubzmettant elle ses hoirs confesse avoir ce jour d’huy vendu quitté ceddé délaissé et transporté et encores vend quite cède délaisse et transporte dès maintenant à toujoursmais perpétuellement par héritage

la Picoulière : château et ferme, commune d’Andigné – Ancienne maison noble avec chapelle de N. D. de Pitié, fondée le 23 mars 1544 b.s. par delle Thibaude de la Perrotière. Elle est aujourd’hui augmentée d’un grenier et sert d’écurie. – Appartenait en 1566 à la famille de Germaincourt, en 1720 à Pierre Bodaire. – à la famille Montier depuis 1760, – en ces derniers temps à M. AUbert, ancien maire. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876) em>en rouge mon complément à C. Port

à honneste homme Laurent Guyet marchand demeurant à Segré à ce présent stipulant et acceptant qui a achepté et achepte pour pour Renée Jallet sa femme leurs hoirs scavoir est le lieu et closerie appartenances de la Glaumière situé en la paroisse de Loupvaines

la Glaumière : commune de Louvaines. – Acquise par Laurent Guyet et Renée Jallet d’Yvonne de Germaincourt dame de la Picoulière, 1591 – En est sieur René Guyet, mari de Françoise Lemasson, 1633, Jacques Champhuon, 1673. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

… vignes, pressoir… etc…
et est faite la présente vendition délais transport pour le prix et somme de 420 escuz sol qu’elle somme ledit achepteur deument soubzmis estaby a promis et demeure tenu bailler et payer scavoir la somme de 120 escuz 2 tiers vallant 380 livres à … (suit une longue liste de diverses dettes… )

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Vente de la closerie de la Deurie à Renazé, 1629

Nous partons à Renazé vendre la closerie de la Durie pour 1 015 livres en 1629.
Nous apprenons qu’elle appartient à Baltazard, René, Perrine et Catherine Desalleuz, tous frères et soeurs, de la succession de leur mère Perrine Boucault. Ils vivent à Cossé-le-Vivien, qui est situé alors dans la province du Maine, et leur closerie est en province d’Anjou. L’acte de vente est devant un notaire royal d’Angers. Donc, encore une fois, et d’ailleurs le plus souvent, il ne faut jamais chercher sur place une vente car elle peut être ailleurs.

    Voir Cossé-le-Vivien en cartes postales
    Voir Renazé, aussi en cartes postales

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E52 – Voici la retranscription de l’acte : Le 29 novembre 1629 après midy devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers fut présent en sa personne Me Baltazard Desalleuz Sr de la Cuche marchand au bourg de Cossé le Vivien pays du Mayne tant en son nom privé que pour et au nom et comme procureur quant à ce de Perrine, René et Catherine les Desalleuz, ses frère et sœurs, par procurations passées par Jehan de la Cuche notaire soubz la cour royal du Mans résidant audit Cossé, attachées à ces présentes pour y avoir recours quand besoin sera,chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens, renonçant au bénéfice de division et discussion,
lequel Me Baltazard Desalleux esdits noms confesse avoir vendu et transporté, par ces présentes vend quitte et transporte et promet garantir de tous troubles
à honorable homme Jacques Crosnyer Sr de la Coquaye demeurant au bourg de Renazé à ce présent qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs le lieu domaine et clozerie de la Deurye située en la paroisse de Renazé composée de maison estables et autres bastiments et estables couverts d’ardoise ayraulx et jardins vergers rues et issues prez pastures terres labourables et non labourables boys landes et autres appartenantes et dépendances et tout ce qui déppend dudit lieu ainsi qu’il se poursuit et comporte qu’il est eschu et advenu à deffunte honorable femme Perrine Boucault mère desdits Desalleuz à tiltre successif et comme René Lemele clozier l’exploite sans rien en réserver … (pour la suite des conditions, je vous mets ci-dessous la procuration qui est claire sur ce point, et explique qu’il y a un réméré d’un autre lieu, qu’on doit payer à Jean Berhault de Craon)

Voici la procuration attachée à l’acte précédent : Le 18 novembre 1629 après midy par devant nous Jehan de La Cuche notaire royal demeurant au bourg de Cossé le Vivien ont esté présents en leurs personnes duement submis et establis honorables personnes René et Katherine les Dezalleus frère et sœur estant de présent en cedit bourg de Cossé lesquels par ces présentes ont fait nommé et constitué et établi et ordonné honorable Me Baltazard Dezalleuz Sr de la Cuche leur frère, leur procureur général en toutes les causes et affaires auquel ils donnent plein et entier pouvoir pour les représenter, procéder à tout ce qu’il appartiendra pleder appeler substituer et eslire domicile suivant l’ordonnance royale
et par especial de vendre par ledit Baltzard leurdit frère et procureur à honneste homme Jacques Crosnier leur lieu closerie appartenances et dépendance de la Deurie sis et situé en la paroisse de Renazé jusqu’à la concurrence de la somme ce 1 015 livres
et à la charge dudit Crosnier de rembourser à Jehan Berhault marchant demeurant en la ville de Craon la somme de 850 livres pour laquelle somme deffunte honorable femme Perrine Boucault mère desdits les Desalleuz auroit vendu ledit lieu des Barbères o condition de grâce

    Jehan Berault ne m’est pas inconnu, puisque j’en descends, et j’apprends, tout à fait par hasard, car comment aurais-je pu le chercher au fin fonds d’un acte Desalleuz Crosnier à Angers, alors qu’il demeure à Craon. Il est ancêtre de mes Moride de Craon et Segré.

et encore aux charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que peut debvoir ledit lieu et icelle somme de 850 livres payer par ledit Crosnier audit Berhault ; recepvoir dudit Crosnier la somme de 175 livres restant de ladite somme de 1 015 livres, et lui en bailler acquit, lequel ils promettent avoir agréable comme ils auront la vendition dudit lieu avec toutes obligations que iceux constituants donnent à leur dit frère et procureur de garantaige d’icelluy, et généralement promettent iceulx constituants avoir agréable tout ce que dessus dit…
fait en cedit bourg de Cossé maison de Jehan Bertran et en sa présence et de discret Me Jacques Lemée prêtre Sr de la Lande demeurant audit Cossé tesmoings lequel Bertran a dit ne savoir signer

Signé : Catherine Dessaleuz, Desalleuz, Lemée, Desalleuz, Paillard, de la Cuche

Cossé-le-Vivien, collections personnelles, reproduction interdite
Cossé-le-Vivien, collections personnelles, reproduction interdite

Vous avez remarqué qu’en 1629 les femmes savent signer dans la famille Desalleuz, ce qui est alors la marque de marchands fermiers aisés ou autres notables. Car à l’époque les filles n’ont pas de pensionnats et elles apprennent à la maison en famille.
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Vente de la Basse Pejotière, Challain-la Potherie, 1665

Les Coiscault sont issus de Combrée et Challain, et aujourd’hui, Perrine Coiscault se sépare de sa closerie de la Paigeottière en Challain.

    Voir mon étude des familles Coiscault
    Voir ma page sur Challain, et l’histoire de Challain.
    Voir mes relevés de baptêmes de Challain
Challain-la-Potherie, collection personnelle, reproduction interdite
Challain-la-Potherie, collection personnelle, reproduction interdite

L’ate qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E95 – Voici la retranscription de l’acte : Le 20 juillet 1665 avant midy, devant nous notaire de la baronnye de Candé soussigné (Brossais notaire) fut présent estably et soubmis honnorable homme Tousaint Milsant sieur de la Dodaye procureur et se faisant fort d’honnorable femme Perrine Coiscault veuve de deffunt honnorable homme Jan Renou vivant Me chirurgien, à laquelle il promet faire ratiffier et avoir ces présentes pour agréable et d’en fournir ratiffication vallable dans la feste de Toussaint prochaine, demeurant au lieu du Bourg-d’Iré,

    attention, c’est Toussaint Milsant qui vit au Bourg-d’Iré

lequel en vertu de sa procuration spéciale passée par Me Hardouin Dupin notaire royal Angers le 9 de ce mois et an, laquelle procure demeure cy attachée pour y avoir recours
a ce jourd’huy vendu quitté ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vend quitte cèdde délaisse et transporte à tousjourmais perpétuellement par héritage et promet garantir de tous troubles évictions et empeschements quelconques à h. homme René Forest marchand à ce présent stipulant et acceptant demeurant en la paroisse de Vritz province de Bretaigne, estably et soubzmis, avec prorogation et acceptation de juridiction, qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs et ayant cause
scavoir est le lieu et closerie de la Basse Paigeottière sittué en la paroisse de Challain appartenant à ladite Renou,

la Pejotière, ferme, commune de La Potherie Vendue par Perrine Coiscault veuve Jean Renou à René Forest, 1665 (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876) En rouge, mon ajout au vue de cet acte

composé de maison taicts rues issues vergers prés pastures terre labourable et non labourable et tout ainsi que ledit lieu se poursuit et comporte et que le présent collon et fermier en jouy et jouissait sans aucune réservation en faire

tenues lesdites choses au fief et seigneurie des Aulnais à la charge de payer audit seigneur des Aulnais par chacun an 25 solz pour toute les rentes qui luy sont deues, icely lieu quitte des arrérages du passé, et au seigneur de Challain sa part et portion de 6 bouessaux et demi d’avoine et de l’argent deub sur lesdites choses à proportion avecq les détempteurs ou autre plus grand debvoir en ladite fresche de la Paigeottière si aucun est deub
pour par ledit Forest jouir et disposer desdites choses fond domaine propriété et seigneurie d’icelle en plaine (pleine) propriété et perpétuité ses hoirs et ayant cause

et est faite la présente vandition pour et moyennant la somme de 500 livres que ledit Forest promet et s’oblige payer à ladite Coiscault d’huy en 2 ans prochainement venant et jusque audit jour payer l’intérest d’icelle au denier vingt sous l’obligation de ses biens meubles et spécial hypothèque et privilège desdites choses vendues

    ce n’est pas cher en 1665 ! Pour 500 livres soit la closerie est petite, soit elle est de peu de rapport car les terres ne sont pas de qualité, soit les deux compères se sont entendus pour le bas prix car Perrine Coiscault n’est plus très jeune, vit à Angers, et ne s’y entend par en prix de closerie ?
    Et de plus, ces 500 livres en sont pas payées comptant…

partant tenir faire et accomplir d’une part et d’autre et à ce faire les parties sont respectivement obligées soubz l’obligation de leurs biens et iceux à prendre vendre faulte à chacun d’eux d’accomplir ces présentes et ce qu’elles regardent, renonczant à y contrevenir de quoy les avons respectivement jugez et condemnés par le jugement et condemnation de nostre dite cour
fait et passé en notre tablier en présence de honeste personne Pierre Dené menuisier et Nicollas Bordier mégissier demeurant audit Candé tesmoings à ce requis et appelés
vin de marché 100 solz payé du consentement dudit Milsent qui tiendra note du paiement audit Forest en cas de retrait

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