Hôtelier de l’hôtellerie des Trois Mores, Angers, 1673

(Archives départementales du Maine-et-Loire, série 5E5)

J’ai relevé cet acte parce qu’il indiquait une hôtellerie à Angers. Elle a un nom sympathique, car c’est encore TROIS.
Le chiffre trois tourne autour de l’existence : naissance, vie et mort. La Trinité est présente dans plusieurs religions, pour exprimer trois divinités qui ne forment qu’un, ainsi Brahmâ, Vishnu et Shiva dans l’hindouisme, et le père, le fils et le saint Esprit chez les catholiques.
On le retouve dans triumvirat, triade, etc… et dans le triangle des frères 3 points.

Et bien entendu ce chiffre mythique apparaissait dans bon nombre d’hôtelleries : ainsi citons à Laval : Les Trois Croissants (1647), Les Trois Croix (1753-1793), Les Trois Jumeaux (1685-1751), Les Trois Marteaux (1666-1710), Les Trois Perles (1669-1670), Les Trois Poteaux (1757), Les Trois Rois (1646-1789), Les Trois Trompettes (1652-1782)
A Nantes nous avons conservé les Trois Marchands (on a la bosse du commerce dans un port !), et nous avions vu les Trois Marie à Angers. En voici une autre :

Le 5 août 1673, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establiz et duement soubzmis Pierre de Quantin Bouju escuyer Sr de Gaujas demeurant en sa maison de la Tarancherye (logis noble, dans la ville de Châteauneuf, sur la rue allant de St André aux ponts, appartenant du 16e siècle jusqu’à la fin du 18e à la famille Quentin, selon C. Port, Dict. Maine et Loire) paroisse de Chasteauneuf, René Bourdays marchand hostelier et Guyonne Jorry sa femme de luy authorisée quant à ce, demeurant en l’hostellerye ou pend pour enseigne les Trois Mores, size paroisse de St Germain en St Laud les Angers, lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division et reconçant au bénéfice de division, confessent avoir vendu et constitué et par ces présentes vendent et constituent promis et promettent garantir au chapitre de St Maurille la somme de 20 livres tournois de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle payable chacun an à pareil jour et date des présentes, le premier payement commenczant d’huy en un an prochain venant et à continuer… pour 400 livres de principal

Commentaires

1. Le mercredi 2 juillet 2008 à 10:35, par Stanislas

comme les Trois Marie, ce nom doit être lié à une légende, peut-être les trois saints noirs (maures) saint Benoit, saint Placide et saint Maur (ou Maurice), représentés en statues à ND d’Evron, photos in base Palissy du Ministère de la culture : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr ; Les noms des hôtelleries évoquent des histoires, des évènements historiques ou des jeux de mot comme le Lion d’Or « au lit on dort » – Note d’Odile : un grand merci car cela m’aide à comprendre, et je dois être un peu naïve, car je croyais que l’Or brillait…, d’ailleurs, il arrive dans un prochain billet, à Pouancé et à Craon…

2. Le mercredi 2 juillet 2008 à 12:25, par Marie-Laure

jamais deux sans trois…En GB, ils disent = « third time , lucky »…Trois est mon chiffre – chance = « lucky number »! Three Wise Men = les Rois Mages.Les Trois Soeurs = Les Parques …La liste est longue …

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Taux obligataire et disponibilité des prêteurs : Angers 1628

Je poursuis la migration de quelques billets restés coincés sur mon ancien système en 2008

sur la piste de Louis Bourdais sieur des Places, à travers ses cautions

Ce sont les vacances aussi mon site tourne au ralenti. Alors, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vous parle d’un de mes ascendants, car d’habitude je parle de tout sauf des miens.

Depuis quelques jours, je suis sur une piste pour identifier la famille de la mère de mon Louis Bourdais, nommée Françoise Deffais, sur son mariage en 1618 à Daon (53).
Il s’agit de Louis Bourdais Sr des Places, fils de Louis Bourdais Sr de Pihu et de Françoise Deffais. Par son épouse, Renée Trochon, je descends comme tout le monde, ou à peu près, tant nous sommes nombreux, des Trochon de Château-Gontier.
Louis Bourdais Sr des Places était alors un parti très présentable puisque je « trochonne » à travers lui. Je situe ce milieu social parmi les gros marchands fermiers de campagne. Ce dernier terme pour s’amuser un peu à la manière de notre Toysonnier qui l’utilise d’un air condescendant, voire un peu méprisant du citadin vis à vis de la campagne. Il n’empêche que ces gros fermiers de campagne constituaient une véritable caste, qui prenaient à ferme la gestion de seigneuries assez importantes, et vivaient donc dans des châteaux.
En 1628, Louis Bourdais Sr des Places, alors fermier du château de Vernée en Champteussé (49), et y demeurant, se rend à Angers pour emprunter au moins 1 600 livres pour lui et Renée Trochon son épouse. Je suppose qu’il a alors une opportunité d’opération dans l’immobilier ou pour faire plus direct, dans la terre car nous allons voir que la somme dépasse l’investissement en maison.
Il se rend à Angers, car c’est là, dans la capitale de la province, qu’on peut trouver des opportunités de sommes immédiatement disponibles, surtout quand on veut emprunter une telle somme, car de vous à moi, 1 600 livres c’est à peu près le prix d’une bonne closerie en 1628 ! Un peu comme si vous arriviez chez votre banquier pour lui demander un prêt de 50 k€ (un kilo euro pèse 1 000 € et quelque soit le nombre de kilos, l’abréviation est toujours k€ et k doit rester minuscule et sans pluriel. Ainsi les Kg ou Kgs, formellement interdits, me font grincer des dents d’horreur tant ce sont des fautes d’orthographe ! L’autre soir, devant la Carte au Trésor, mes dents on tellement grincé que toute la tour de béton a dû vibrer, et je suggère à cette émission de bien vouloir m’éviter à l’avenir de tels grincements de dents…)
Il y a seulement 26 km de Champteussé à Angers, mais je ne pense pas qu’on pouvait faire l’aller-retour dans la journée, compte-tenu de tout ce qui suit, et je crois qu’il fallait une nuit d’auberge, voire deux.
Arrivé à Angers, il se rend d’abord chez ses proches parents pour leur demander de se porter caution avec lui. Compte tenu de l’importance de la somme, je peux émettre l’hypothèse d’un lien probable de parenté entre mon Louis Bourdais et ses 2 cautions, qui sont Jean Lory et Claude Chevrollier.
Les 2 cautions décidés, on frappe chez un notaire royal. S’il n’a pas la somme immédiate chez un de ses clients en cours, il envoie aussitôt son portefaix habituel porter un petit billet chez les confrères, alors fort nombreux, puisqu’Angers compte toujours pas moins de 30 à 35 notaires royaux. Et dans l’heure qui suit, le téléphone à jambes aidant, on sait qui a la somme disponible dans Angers, et l’affaire est dans le sac.
1 600 livres, c’est une somme importante et il ne trouve pas la somme immédiatement disponible chez un seul prêteur, mais chez 2 prêteurs, aussi il passe le même jour 2 obligations. Il y a souvent 2 prêteurs pour faire la somme exacte car ceux qui ont le disponible ont rarement la même somme que la demande.
Les 2 obligations pour un total de 1 600 livres :

Les 2 contrats de constitution de rente sont extraits des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2

Voici la retranscription du constrat de constitution de rente hypothécaire à 6,25 % : Le 28 mars 1628, devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers furent présents en personne soubmis et obligés chacuns de

honorable homme Loys Bourdays Sr des Plasses demeurant au château de Vernée paroisse de Chanteussé tant en son nom que se faisant fort de Renée Trochon sa femme par laquelle il a promis et demeure tenu faire ratiffier ces présentes et obliger solidairement à les renonçiations requises à l’effet et entretien d’iclles et en fournir rattification vallable,
honorable homme Jehan Lory marchand demeurant en cette ville paroisse Saint Maurice
et noble homme Claude Chevrollier conseiller du roi au siège de la prévosté de cette ville y demeurant paroisse Sr Maurille,
lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens ont confessé avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent dès maintenant promis et promettent faire valloir par hipothecque général et général sur tous et chacuns leurs biens tant meubles que immeubles rentes et revenus présents et futurs de proche en proche
à noble homme René Heard Sr de la Chaslière conseiller du roy audit siège de la prévosté de cette ville y demeurant paroisse de St Michel Dutertre présent et acceptant qui a achepté et achapte pour luy ses hoirs

la somme de 75 livres tournois de rente annuelle et perpétuelle paiable et rendable franchement et quittement par lesdits vendeurs esdits noms solidairement audit acquéreur ses hoirs … pour 1 200 livres tournois. (j’avais fait d’abord une erreur de lecture, et lu UNZE au lieu de DOUZE, ce qui faussait tout le calcul du taux, et il est donc bien de 75 livres pour 1 200 livres soit du 6,25 % qui était le taux en cours alors. Je remercie vivement Jacques qui a attiré mon attention et en bon comptable surveillé mes chiffres avec une grande connaissance. Donc, voici ci-dessous le texte sur lequel j’ai lu trop vite UNZE pour DOUZE et j’aurais dû tapper la mention en marge, qui suit désormais, car dans cette mention en marge, le chiffre écrit en toutes lettres est bien écrit DOUZE)

Fait audit Angers en notre tabler en présente de René Raimbault et Jehan Goubault.
en marge : Et le 23 juillet 1641 avant midy, fut présent ledit Sr Chevrollier nommé au contrat et Guillaume Delantre lequel a recognu avoir ce jourd’huy receu contant de Renée Trochon veuve Loys Bourdais la somme de douze cens vingt trois livres tournois en monnaie courante assavoir douze cens livres pour l’extinction et admortissement des 75 livres de rente qui avoient esté crées et constituées par ledit feu Bourdais et par ledit St Chevrollier par ledit contrat …
Le second contrat est identique si ce n’est que le prêteur est le couvent des dames Ursulines et la rente de 25 livres pour 400 livres soit du 6,25. Ainsi, les prêts des couvents suivaient parfois le taux en vigueur, et ici c’est le laïc qui est usurier.

Jean Lory, l’un des 2 cautions, était époux de Marguerite Bourdais :

Revenons aux 2 cautions, Jean Lory et Claude Chevrolier. Car, je viens de dénicher un acte qui me semble une piste. Il est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5.

Voici la retranscription exacte de l’acte : Le 9 mars 1632 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal à Angers furent personnellement establiz

honorables personnes Jan Lory marchant bourgois de ceste ville et Jaquine Bourdaye sa femme de luy authorisée par devant nous quand à ce demeurant en la paroisse de St Maurice de ceste ville soubzmettant chacun d’eux seul et sans division etc
confessent etc avoir vendu quitté cedé vendent quittent délaissent et transportent promis et promettent garentir de tous troubles hipotecques empeschements quelconques
à honorable homme Pierre Trochon sieur des Places marchand de soye demeurant à Chasteaugontier présent et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs
tous et tel droit part et portion d’héritage advenus et eschus à ladite Bourdaye des successions de Charles, Claude et Marguerite Deffaye vivants sieurs et dames de Mortreux
à prendre lesdits droits tout ainsy que ussent fait et faire pourroient lesdits vendeurs cessant ces présentes par lesquelles ils ont mins et subrogé ledit acquéreur en leur droictz et actions lequel a dict bien scavoir et cognoistre lesdits droictz et les tenir du fief ou fiefs et seigneuries dont ils relèvent et en payer les cens rentes et debvoirs seigneuriaux et féaudaulx entiens et accoustumez ainsy qu’ilz seront deubz transportant etc
ceste présente vendition cession delaye et transport faicte pour et moyennant la somme de 166 livres 13 solz et 4 deniers payée et fournye présentement content par ledit acquéreur auxdits vendeurs qui l’ont receue en pièces de 16 solz et autre bon payement ayant cours suivant l’ecdit du roy s’en contentent et quittent ledit acquéreur tellement que audit contract de vendition et ce que dict est tenir garentir et entretenir et ains obligent lesdits vendeurs chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs et ayant cause avecq tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents futurs quel-conques renonçant à tout à ce contraire spéciallement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont à leur requeste et de leur consentement les avons jugez et condempnez par le jugement et condemnation de ladite cour (la somme de 166 livres n’est pas énorme, mais s’agissant d’un partage collatéral où les héritiers devaient être nombreux et il ne s’agit ici que d’une partie)
fait audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Pierre Lemasson notaire royal du ressort de Baugé rézidant à Chemiré et Jan Nepveu praticien demeurant audit Angers. Signé Trochon, Lory, Lemaczon, ladite Bourdays a dit ne savoir signer.

Cette carte postale du château de Mortreux en 1904 est extraite de ma page de cartes postales de Daon. Reproduction interdite, collections privées. »

Marguerite Bourdais femme de Jean Lory est très probablement parente de mon Louis Bourdais Sr des Places, puisque son époux le cautionne.

Ici, elle vend une part d’héritages situés à Daon, de collatéraux Deffais, donc elle était parente de ces Deffais possédant en partie des biens à Mortreux à Daon
Mon Louis Bourdais était fils d’une Françoise Deffais, selon son mariage à Daon.
Marguerite Bourdais pourrait être soeur voire tante de mon Louis Bourdais, et mes Deffais être ceux de Mortreux à Daon. Voyez le texte sur Mortreux sur ma page de cartes postales de Daon.
L’abbé Angot, dans le texte que vous avez vu sur ma page sur Daon, dit bien qu’une partie des terres de Mortreux fut divisée au fil des successions, et que certains rachetaient les parts des autres. Inutile de vous dire que j’ai refait en vain le registre de Daon pour la Nième fois… mais que j’espère qu’un jour un autre acte notarié viendra compléter mon puzzle et confirmer cette piste, qui reste cependant une piste très crédible.
En conclusion, je suis sur la piste de ma Deffais, je la sens, je brûle. Je sais, ce que je fais, à travers tous ces actes notariés, c’est du gagne-petit dans un immense puzzle donc chaque petite pièce sera un jour un morceau indispensable, lorsque d’autres plus tard, aussi mordus que moi, reprendront le flambeau et courageusement comme moi, liront à Angers des km linéaires de notaires du 16e siècle et début 17e siècles, car dans ma vie je n’aurai pas le temps de tout y lire !

  • Commentaires
  • 1. Le samedi 16 août 2008 à 09:49, par Josette

    Daon … Je trouve Marigné près d’Aon : Est-ce une proximité de votre Daon ? Kgs et autres … Il faut voir ce qu’écrivent certains enseignants et qui sert de modèle à nos petits-enfants !

    Note d’Odile : Ce Marigné est en Maine-et-Loire, mais à 4 km au sud de Daon, et c’est à la création du département de la Mayenne que ces 2 bourgs se sont séparés de juridiction, mais autrefois les échanges y étaient très nombreux.Ce Marigné, qui s »écrit désormais Marigné tout court a une page sur mon site que vous prenez à la page http://www.odile-halbert.com/Paroisse/vivre.htm

    2. Le dimanche 17 août 2008 à 13:04, par Odile

    ATTENTION, j’ai fait une GROSSE erreur de lecture le 16 août, et il fallait lire DOUZE et non UNZE cent livres. Je dois à l’attention de Jacques, le comptable, la remise en cause de ma lecture, car il rencontre toujours 6,25 % et dès lors soupçonnait, à raison, que j’ai pu lire trop vite la somme. Donc j’ai remis les taux à 6,25 % tous les deux et revu en conséquence mon billet. Encore merci à Jacques !

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

    Perrine Bourdais, veuve de René Godier, partage avec Antoine Godier, fils d’un mariage précédent de son époux : Angers et Murs 1659

    ce partage fait suite à l’acte que je vous ai mis ici hier.
    Il faut comprendre que le peu de biens partagés tient au fait que ce sont ceux de la communauté du 2ème mariage de René Godier, qui eut 3 mariages. Il ne s’agit donc en aucun cas de la totalité des biens de René Godier.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 27 juin 1659 (François Crosnier notaire royal à Angers) partages et division en 2 lots des héritages acquis pendant et constant la communauté de deffunts honnestes personnes René Godier vivant Me chirurgien Angers et Catherine Boucler sa première femme, que Perrine Bourdais veuve en 3èmes nopces dudit deffunt Godier mère et tutrice des enfants dudit deffunt et d’elle et de Pierre et Nicole Godier aussi enfants dudit defunt et Nicole Sicoisne sa seconde femme, fournissent à honneste homme Antoine Godier Me apothicaire en cette ville fils desdits deffunts Godier et Boucler, auxquels partages ledit Antoine Godier est fondé pour une moitié comme héritier de ladite defunte Boucler, pour estre lesdits lots tirés au sort et demeurer audit Godier les héritages contenus au lot qui luy eschera

  • 1er lot
  • Une maison couverte d’ardoise composée de 2 chambres basses à cheminée avec pignons grenier et superficie d’icelle avec un apenty joignant lesdites deux chambres, ainsi qu’elle se poursuit et comporte, située au lieu appellé le Chesneau en la paroisse de Mœurs joignant d’un cousté par le derrière ou est ledit apenty au jardin cy après d’autre costé l’aireau cy après d’un bout à un aplacement étant au bout dudit logis et qui joint la pièce de terre du second lot, ledit aplacement ets et demeure compris au présent lot, et d’autre bout à la continuation dudit jardin dont y en a partie au devant dudit logis ; Item une grande planche de jardin qui aboute à l’apentis cy dessus et continue du devant dudit pignon et partie dudit logis joignant l’aireau cy après, ladite planche joignant par le derrière à une autre planche de jardin du second lot, et d’autre costé et bout au chemin à aller au Gué de Meslon, et d’autre bout à la bourne qui divise l’aireau ; Item l’aireau qui est au devant dudit logis, fors 10 pieds de terre en la face du pignon de l’estable comprise au second lot avec ladite estable, ledit aireau joignant laditemaison et aplacement cy dessus, d’autre costé l’aireau du second lot à prendre au long de la muraille de l’estable dudit second lot à tirer jusques à la haie du chemin et dudit jardin jusques à ladite haie d’un bout aux susdits 10 pieds de terre et à la pièce dudit second lot, et d’autre bout ledit jardin ; Item la moitié d’une pièce de terre à prendre ladite moitié au long de la haie qui en despend et qui aboute par le bas au chemin du Gué o Meslon, et d’autre bout la vigne de Martineau et autres et d’autre costé l’autre moitié d’icelle pièce du second lot, suivant les bournes et division qui seront plantées à communs frais ; Item 6 boisselées de terre ou environ en la pièce des Rebillardières joignant des 2 costés les terres dudit Antoine Godier ; Item un petit moreau de vigne en gast proche et joignant ladite pièce des Rebillardières ; Item un tiers de vigne situé au clos de la Viel acquis du nommé Lienard ; Item un autre tiers de vigne situé au clos de la Morinerie acquis du défunt Michel Gaultier ; Item un quartier de vigne situé au close de la Girardière acquis dudit Michel Gaultier ; Item le droit de pressoirer le revenu des vignes cy dessus au pressoir du second lot pour le temps des vendanges prochaines seulement, à la charge de contribuer aux réparations et réfections dudit pressoir et ustenciles

  • 2ème lot
  • Une grange couverte d’ardoise avec un pressoir à fust et guyure estant en icelle, ustenciles qui en dépendant, une estable estant au bout aussi couverte d’ardoise ainsi que le tout se poursuit et comporte avec 10 pieds de terre au devant et en face du pignon de ladite estable ; Item l’aireau estant au devant desdites grange et estable à prendre au coing de la muraille d’icelle estable et tirer en droite ligne qui divise l’aireau du premier lot jusques à la haie du chemin et le jardin jusques à la haie ou sera plantée bourne, à la charge de laisser et souffrir pressoirer audit pressoir le vin prevenant des vignes du premier lot, et encores les vendanges qui proviendront des vignes acquises par ledit deffunt Godier père en sa seconde et troisième communautés jour à jour l’un après l’autre sans qu’aucun y puisse pressoirer deux jours consécutifs pendant le temps des cueillettes et vendantes prochaines seulement ; Item une planche de jardin proche et joignant d’un costé les planches de jardin du premier lot à prendre au coing de l’apentis du premier lot à tirer en droite ligne au grand perrier de Boumier qui est dans ladite planche et à continuer par la rotte qui est entre lesdites deux planches de jardin jusques au chemin qui aboute icelle d’autre costé la haie et fossé de la terre cy après, et d’autre bout l’aplacement dessus mentionné au premier lot une haie entre deux laquelle haie est avec ladite planche de jardin ; Item la moitié de la pièce de terre proche et joignant ladite grange et estable et ladite planche de jardin cy dessus d’autre costé l’autre moitié de ladite pièce, d’un bout le chemin et d’autre bout la vigne dudit sieur Martineau ; Item un mareau de terre ou jardin qui est joignant le pignon dudit pressoir partie au devant d’iceluy qui joint à ladite pièce cy dessus, et au chemin et aireau ; Item un quartier de vigne situé au champ du moulin joignant d’un costé la vigne des héritiers Clement Gaultier d’autre costé la vigne aquise par ledit deffunt Godier en sa seconde communauté avec ladite defunte Cicoisne abouté à la rotte et d’autre bout le chemin à aller du Chesneau aux Moilleux de Mœurs ; Item un tiers de quartier de vigne dit le Chesneau situé au clos acquis par ledit deffunt dudit Michel Gaultier ; Item un petit mareau de vigne situé au clos des Moriniers contenant un tiers de quarteron aquis dudit Gaultier ; Item la quarte partie de demi arpent de pré situé au marais de la Luaudière acquis dudit Gaultier, et tout ainsi que toutes lesdites choses se poursuivent et comportent et qu’elles sont plus à plein spécifiées et confrontées par les contrats d’acquets qui en ont esté faits par lesdits defunt Godier et Boucler sa première femme ; à la charge par ledit Antoine Godier de tenir les choses contenues au lot qui lui eschera des fiefs et seigneuries dont elles sont mouvantes d’en payer à l’avenir les cens rentes et devoirs seigneuriaux et féodaux fonciers anciens et accoustumés en fresche et hors fresche, mesmes les rentes deues par blé à la fresche de la Girardière et ailleurs si aulcunes sont ; à la charge de contribuer par les possesseurs des vignes tant des premiers partages que des seconds de la seconde communauté aux réparations et réfections qui seront nécessaires à faire audit pressoir et ustenciles d’iceluy chacuns à proportion des vignes qu’ils possèderont ; sauf à renoncer pressoirer en iceluy, auquel cas les renonczans ne seront tenus à ladite contribution, et d’aultant que ladite Bourdais a payé les faczons desdites vignes pour l’année présente en seront les fruits partagés ainsi qu’ils ont esté depuis le décès dudit defunt Godier.

    Aujourd’huy 27 juin 1659 après midi par devant nous François Crosnier notaire royal Angers en présence des tesmoings cy après nommée honorables personnes Perrine Bourdays veuve d’honorable homme René Godier vivant Me chirurgien en cette ville, Pierre et Nicole les Godier enfants du second lit dudit deffunt tous demeurant en cette ville paroisse ste Croix, lesquels ont déclaré qu’ils font arrest au partage et division cy dessus en la forme qu’ils sont … ; comme aussi a comparu honorable homme Anthoine Godier Me apothicaire en cette ville y demeurant paroisse saint Maurille, lequel a dit avoir cy devant eu communication de la forme desdits partages et division cy dessus, les trouver égaux et bien faits, et estre prest de procéder à l’option d’iceux au sort, ce qui auroit esté fait, et avons mis 2 billets en un chapeau l’un libellé le premier lot et l’autre le second lot, et ayant ledit Godier tiré l’un d’iceux, il s’est trouvé luy estre escheu le premier desdits lots dont il s’est contenté…

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

    Perrine Bourdais, veuve de René Godier, fait les comptes de la succession : Angers 1663

    J’ai plusieurs documents sur cette famille et je vais vous les mettre, car ils sont fort intéressants.
    Mais le document de ce jour est unique en matière de filiations, tellement il en donne.
    Pourtant ce ne sont pas mes Godier, car je descends d’une autre famille Godier, tournée vers Château-Gontier, du moins pour ce que j’en remonte.

    J’attire par ailleurs votre attention sur le patronyme de la seconde épouse de René Godier, qui est SICOISNE, car en fait il existe des CHICOISNE, certes peu fréquents, mais orthographiés avec CH et non S. Alors serait-ce un cheveu sur la langue ???

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 29 juin 1663 (François Crosnier notaire royal à Angers) Compte que Perrine Bourdais veufve feu René Godier vivant maistre chirurgien à Angers ayant accepté leur communaulté jusqu’à concurrence des biens d’icelle, mère et tutrice de chacuns de André, Nicolas, Renée, Louis et Jacques ses enfants et dudit deffunt ses héritiers chacuns pour un huitiesme, et Anthoine Godier maistre apothicaire audit Angers fils du premier lit dudit deffunt aussi son héritier pour un huitiesme.
    Rendu et fourni par devant monsieur le juge en garde de la prévosté royale ville et comté d’Angers, à chacuns de Pierre et Nicole les Godiers enfants dudit deffunt et de defunte Nicole Sicoisne
    Pour parvenir auquel compte sera présupposé que ledit defunt Godier père a esté marié trois fois, la première avec défunte Catherine Boucler dont est issu ledit Anthoine Godier, auquel a esté rendu compte présenté et examiné en partie avec ledit defunt et parachevé clos et arresté depuis son décès.
    Le second mariage avec ladite Nicole Sicoisne et dont fut fait et passé contrat de mariage le 29 janvier 1628 par devant Duvau et Braulard notaires soubz cette cour, duquel mariage y a eu 3 enfants qui ont survécus à ladite Sicoisne leur mère, savoir Nicole, Jacques et Pierre les Godiers et décéda ladite Sicoisne au mois de novembre 1633 et fut enterrée dans l’église de sainte Croix de cette ville, et après son décès auroit ledit defunt fait faire inventaire par Estienne Toisonnier comme il vivoit sergent royal, en vertu d’ordonnance de monsieur le lieutenant à ce siège du 17 mai 1634 en présence de Pierre Chaudet maistre apothicaire de cette ville mari de Marie Sicoisne tante desdits mineurs et leur curateur en cause, lequel inventaire auroit esté commencé le 14 dudit mois de mai 1634, depuis lequel inventaire ledit Jacques Godier seroit décédé en mars 1649, et ledit Godier père auroit espousé ladite Bourdais en ladite année 1634, duquel troisième mariage sont issus lesdits André, Nicolas, René, Louis et Jacques les Godiers.
    Que ledit Godier père est décédé le 24 décembre 1652
    Et le 3 janvier ensuivant les parents de tous les dits mineurs ayant esté appelés, ladite Bourdais comptable auroit retenu la tutelle desdits enfants, auxquels Jacques Bourau maistre apothicaire en cette ville, cousin dudit defunt auroit esté pourvu curateur pour l’inventaire et vente des meubles et actions que leur mère auroit à diriger contre eux, lesdits Pierre et Nicole auroient esté émancipés, et maistre Sorbon Godier sieur de la Hinnebaudière auroit esté pourvu leur curateur aux causes, et ordonné qu’inventaire seroit fait des biens demeurés après le décès dudit defunt et vente desdits meubles, et décerné acte à ladite Bourdais de ce qu’elle protestoit accepter la communauté des biens dudit defunt et d’elle jusques à concurrence des biens d’icelle ou la répudier après
    En vertu duquel jugement inventaire auroit esté fait par Avril sergent royal avec lesdits curateurs et a esté procédé à la vente des dits meubles

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

    Louis et Suzanne Bourdais traitent avec Jean Michau une obligation de leurs défunts parents : Thorigné 1587

    Louis Bourdais est mon ancêtre, et la longue étude des BOURDAIS que j’avais à ce jour donnait sa mère Suzanne Besnard, mais pas le prénom du père et pas le remariage de sa mère.
    Ici, on a donc le prénom du père Jean Bourdais époux de Suzanne Besnard, remariée à Etienne Rousseau.
    Cet acte nous apprend en outre qu’il n’a qu’une soeur, aussi prénomée Suzanne, épouse de Jean Hélye.
    Le prénom Suzanne sera encore repris par une fille de Louis.

    En remontant ainsi mes BOURDAIS, on peut donc supposer que le lien familial avec les Bourdais du Bignon remonte au moins une génération avant, sans doute au niveau du couple :

  • Louis BOURDAIS Que l’on croît décédé avant 1551 x 1527 Renée CERIZAY † vers 1559
  • L’acte qui suit présente une curiosité car Louis Bourdais est dit demeurant à Fougeré, puis 2 lignes plus bas à Thorigné !!!

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 avril 1587 (de Mongodin notaire royal Angers) après midi sur les procès et différends meuz et pendants et indécis tant au siège de la prévosté que siège présidial par appel entre Loys Bourdays et Jehan Hélye mari de Suzanne Bourdais enfants et héritiers de deffunt Jehan Bourdais et de Suzanne Benard et outre ayant les droits et actions des héritiers de defunt Estienne Rousseau vivant sergent royal cy devant conjoint par mariage avec ladite defunte Benard demandeurs, et Jehan Michau en son nom et comme soy faisant fort de Julien Michau son frère défendeurs et appellant de certain jugement donné au siège de la prévosté et dévolu par appel audit siège présidial déffendeurs d’autre ; sur ce que lesdits demandeurs disoient avoir obtenu sentence et provision au siège de la prévosté de la somme de 100 escus pour le contenu en leurs lettres obligataires passées par Rogane ? notaire desquelles ils demandoient l’exécution despends et intérests à la raison du denier douze, attendu la (illisible) de leur deub et que ledit Michau fust débouté d’exceptions et défenses et à ce qu’il fust dit qu’il avoit esté bien jugé mal et sans grief appellé et demandoient les despens de la cause d’appel ; ou de la part dudit Michau estoit dit que ladite obligation estoit usuraire que lors de ladite obligation qu’il en fut prins 14 escus sur le principal que depuis il avoit payé 12 escus d’intérests et demandoit encores 11 escus de luy, pour raison de quoi il auroit fait aparoir informations à l’encontre dudit Rousseau … au préjudice desquelles et de ladite instance ses héritiers n’ont peu céder, demandoit à ce qu’il fust dit qu’il avoit esté mal jugé … à quoi faire que ladite obligation soit déclarée usuraire et les demandeurs privés du contenu en icelle suivant les ordonnances et arrests de la cour de parlement de Paris, lesquels demandeurs repliquant au contraire et que par l’obligation il appert que restoient deniers des mineurs que si ledit defunt Rousseau abusant en sa charge de vitrie a receu, stipulé quelque intérests excessifs consentent la réduction à la raison du denier douze ; et sur ce estoient les parties en garnde involution de procès pour auxquels obvier, paix et amour nourrir entre elles, elles ont transigé pacifié et accordé comme s’ensuit, pour ce est il quqe en la cour du roy notre sire Angers endroit par devant nous personnellement establys ledit Bourdays esdits noms et comme soy faisant fors dudit Helye, auquel il a promis faire ratiffier ces présentes dans ung mois à peine de …, demeurant en la paroisse de Fougeré d’une part, et ledit Jehan Michau en son nom et comme soy faisant fort dudit Julien son frère, auquel il a promis aussi faire ratiffier dans le temps et sur les peines susdites, demeurant en ceste ville paroisse st Michel du Tertre, et sauf son recours contre luy, tant pour le principal que despends et intérests suivant sa contre-lettre, soubzmetant etc confesse avoir transigé pacifié et accordé et par ces présentes transigent et accordent de leurs dits différenfs cy dessus mentionnés et autres qui en résultent, c’est à savoir que ledit Michau esdits noms et en chacuns d’iceulx seul et pour le tout renonçant etc a promis est et demeure tenu payer et bailler auxdits Bourdais et Hélye en leurs maisons en la paroisse de Torigné la somme de 110 escus sol pour demeurer quite tant luy que ledit Julien son frère de tout le contenu en ladite obligation, despends et intérests, ensemble pour demeurer quite du contenu en une cédule montant 11 escuz et de ce que ledit defunt Rousseau avoit dudit Jehan Michau, ladite somme payable scavoir la somme de 55 escus sol dans 3 mois prochainement venant et le surplus montant pareille somme à la feste de la Toussaint prochainement ensuivant le tout sans déroger ne préjudicier par lesdits Bourdaye et Hélye à leur dite obligation à défaut de payer auxdits jours et termes, qui demeure en cas de défaut en sa force et vertu autrement ces présentes n’eussent esté faites, et faisant ledit paiement renderont ladite cédule de 11 escuz, et de luy moyennant ces présentes demeure les procès d’entre les parties assoupis et hors de cour sans autres despends dommages et intérests fors des sommes cy dessus et toutes appellations nulles et de nul effet ; à laquelle transaction et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent respectivement etc renonçant esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division renonçant par especial au bénéfice de division discussion d’ordre etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers en nostre tablier en présence de Sanczon Lefebvre et Pierre Denault praticiens demeurant audit Angers tesmoings

    Le samedi 25 avril 1587 avant midy, par devant nous Gilles de Mongodin notaire royal à Angers fut présent ledit Jehan Heslye dénomée par l’accord et obligaiton cy devant escrite lequel a loué et ratifié ratifie et a pour agréable ledit accord

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

    Perrine Belin, veuve d’Antoine Courtiller, a apporté 200 livres de meubles en mariage : Saint-Jean-des-Mauvrets 1558

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 6 septembre 1558 en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous (Hardy notaire royal Angers) personnellement estably Julien Bourdais à présent mari de Perrine Belin femme en premières nopces de Anthoine Courtiller demeurant en la paroisse de saint Jehan des Mauvrets soubzmetant etc confesse que auparavant ce jour ladite Belin son espouse auroit fait vendre sur le pavé au plus offrant ses meubles à elle demeurés de la communauté d’elle et de sondit deffunt mary et retenu partie desdits meubles, lequels avec les sommes de deniers provenuz de la vente de partie desdits meubles elle auroit apporté en la maison dudit estably revenant tant en meubles que argent à la somme de 200 livres tz ainsi que ledit establi a congneu et confessé par devant nous, et de tant que ledit estably et Belin son épouse ont déclaré par devant nous estre mariés depuis la feste de Pasques dernière passée, et que partant ils n’ont encores acquis communauté de biens suivant la coustume du pays d’Anjou, au moyen de quoi a ledit estably promys et par ces présentes promet à ladite Belin son espouse à ce présente stipulante et acceptante pour elle ses hoirs, rendre payer et bailler ladite somme de 200 livres au cas que l’un desdits conjoints décéderoit auparavant ladite communauté acquise suivant la coustume de ce pays d’Anjou, et de tout ce que dessus lesdites parties en sont demeurées à ung et d’accord, auxquelles choses susdites et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdites parties respectivement et encores ladite Belin o l’autorité de sondit mari renonçant etc et par especial ladite Belin au droit velleyen etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de Me Jehan Proudheau et René Verdon clercs praticiens demeurant audit Angers tesmoings

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos