Contrat de mariage de Mauricette Fleury et René Lemesle : Angers et Bourg l’Evêque 1571

Mauricette Fleury est soeur de mon ancêtre Rose Fleury, dont j’avais déjà les parents, mais ici j’apprends que Mauricette a plusieurs soeurs déjà mariées, dont ma Rose.
Ce contrat de mariage, que je dois à Stéphane, que je remercie pour tout (y compris sa trancription), me situe encore mieux le milieu social, car il convient toujours d’avoir en mémoire l’égalité entre frères et soeurs pour la dot, certes parfois lors du mariage un peu différente, mais pas énormément, et si c’était le cas, de toutes façons les dots sont remises lors de la succession, pour être égalisées.

Donc, les Fleury ont marié plusieurs enfants, et sont d’un milieu marchand assez aisé.
Et pour ce qui est de l’époux René Lemesle, il n’a rien à voir avec mes Lemesle, moins aisés, et je suppose qu’il restera s’installer à Angers et aura postérité plus aisée que mes Lemesle.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5-617 Gouin notaire – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vingt et unième jour d’aout
mille cinq cent soixante et onze
comme ainsi soi qu’en traitant parlant
et accordant le mariage futur estre
faict consommé et accomply entre honneste
personne René Lemesle demeurant au Bourg Levesque
pays d’Anjou fils de déffuncts Pasquer
Lemesle et Jeanne Planté vivans ses père
et mère d’une part et honneste fille
Mauricette Fleurye fille de déffunct
Mathurin Fleurye et Jehanne Symon
ses père et mère demeurant en cette ville
d’Angers d’autre part ; comme avant fiances
ne bénédiction nuptiale et ayent
esté faits entre eulx, ont fait les
accords et traicté de mariage tels
et en la forme et manière que s’ensuit ;
(mot rayé) pour ce est il que en
la cour du roi notre sire Angers
et de mon seigneur le duc d’Anjou
fils et frère de Roi endroit etc soubmis
et établis ledit René Lemesle d’une part
ladite Simon et ladite Moricette sa fille d’autre part
soumettant les parties l’une vers l’autre eux etc confessent etc c’est à savoir
ledit Lemesle
du consentement de Lois Lemesle son frère aisné et
autres ses parents et amis a promis
et par ces présentes promet
(f°2) prendre a femme et épousé ladite Mauricette
Fleury pourveu que Dieu et notre mère
sainte Eglise soi y accorde et qu‘il
n’y ai empeschement légitime et
ensemble a promis ladite Mauricette Fleury
o le consentement de sadite mère,
Jehan Fleury son oncle (rayé) Nicolas
Gendron ses oncles, Nicolas Blanche
son beau frère, Jean Desforges [cousin fils de Joachim et de Jeanne Fleury] marchands
et autres ses parents et amis
prendre a mary et espoulx ledit
Lemesle pourvu n’y ai
empeschement légitime et notre
Sainte Eglise soi y accorde comme dict est,
toutefois que l’un en sera requis
par l’aultre ; et en faveur dudit
mariage qui autrement n’eust esté
faict ladite Simon à promis est
et demeure tenu bailler et payer auxdits
futurs conjoints la somme de
six cent livres tz payable scavoir
la somme de trois cent livres tz
dedans le jour d’espousailles
(f°3) et pareille somme de trois cent
livres tz dedans ung an lors
après ensuyvant, et oultre sera
tenue ladite Simon habiller ladite
Fleurye sa fille d’habillemens nuptiaux
suyvant son estat et trousseau
honneste comme elle a faict à ses
aultres filles qu’elle a cy devant
maryées ; aussi a promis ledit
Lemesle en faveur dudit mariage
qui autrement n’eust esté fait
(2 lignes rayées « au cas qu’il décédast le premier que ladite Fleury sa future espouse)
et que au cas qu’il
décède auparavant ladite Fleury sans hoirs de leur chair en ce
cas a donné et donne à la dite Fleurye sa
future espouse sur tous et
chacuns biens meubles et
immeubles présents et advenir au lieu de
douère la somme de
cinq cent cinquante livres tz pour en
jouir la vie durant de ladite Fleurye seulement
(f°4) si mieulx n’ayme ladite Fleury
prendre douère coustumier sur
les immeubles dudit Lemesle, quoy
faisant n’aura ladite Fleurye
ladite somme de cinq cent cinquante
livres tz ; auxquels accords
et traicté de mariage et tout
ce que dessus est dict tenir
etc dommages etc obligent
lesdites parties respectivement l’une vers l’ault eulx etc
à prendre vendre etc renonçant
et par spécial lesdites femmes
au droit velleyen etc foy jugement
condemnation etc fait et passé
audit Angers es présences de
vénérable et discret Me René
Fauveau curé du Bourg Levesque
missire Marc Frotté
secretain de Saint Michel
(f°5) du Tertre de cette ville d’Angers et
honneste homme Me Pierre Roufflé
licencié es lois advocat Angers
tesmoings

Inventaire des titres de feu Geneviève Jallot épouse de Lézin Duvacher, Bourg-L’Evêque 1730

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E20 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mercredi 16 août 1730 sur les 8 h du matin, nous Pierre Poillièvre, notaire royal à angers résidant au Bourg-d’Iré, soussigné, nous sommes transportés au bourg et paroisse du Bourg Levesque où nous aurions esté mandé par le sieur Pierre Lezin Duvacher Me chirurgien, veuf et donataire de defunte demoiselle Geneviève Jallot, où estant a comparu ledit sieur Duvacher demeurant audit bourg et paroisse du Bourg Levesque, comme aussi a comparu en sa personne le sieur Jacques Jallot marchand seul et unique héritier de ladite defunte damoiselle Jallot sa soeur, demeurant au bourg et paroisse de Vergonnes, lesquels en conséquence de la sentence rendue par le lieutenant général d’Anjou audit Angers le 18 juillet dernier signé Barré scellé, à la requête dudit sieur Duvacher audit sieur Jallot par Hardouin huissier royal le 8 de ce mois contrôlé au bureau et signé le lendemain par le sieur Belnoë, le tout représenté par ledit sieur Duvacher et par luy retenu, et en vertu de l’ordonnance de Mr le sénéchal de la chastellenye du dit Bourglevesque en date du 28 juillet dernier signée Marchandye demeurée cy jointe, nous avons requis de procéder à l’inventaire des titres et papiers concernant la succession de ladite deffunte damoiselle Geneviève Jallot vivante épouse du dit sieur Duvacher, et après avoir par vertu de ladite ordonnance sus datée veu et examiné un sceau apposé sur la fermeture d’une table quarrée de noyer fermante de clef apposée à la requeste du sieur Jallot et iceluy trouvé sain et entier et non lauvé ? en présence des dites parties qui l’ont ainsi examiné nous avons procédé à l’inventaire des titres et papiers qui se sont trouvé dans le tiroir de ladite table, la clef nous ayant esté représenté par ledit sieur Duvacher en présence de René Rabineau et de Louis Maillet marchands demeurants dite paroisse du Bourglevesque tesmoins à ce requis et appellés, comme s’ensuit :
copie papier du contrat de mariage dudit sieur Duvacher et de ladite defunte damoiselle Jallot veue par Me François Lasnier notaire royal résidant à la Bouessière le 25 octobre 1719 contrôlée à Craon le 30 desdits mois et an
copie papier qui est le partage des biens immeubles restés après le décès de Charles Jallot et Renée Rousseau fait sous signature privée entre ledit sieur Jallot et ladite defunte damoiselle Geneviève Jallot sa soeur le 20 mars 1719
7 pièces savoir 2 en parchemin et les autres en papier qui sont actes sentences et reconnaissances des vente de 75 sols par une part et de 6 livres 5 sols présentement dues par François Poirier mari de Françoise Mabille à la succession de ladite deffunte damoiselle Jallot
3 pièces dont 2 en parchemin qui sont bail et sentence d’adjudication des biens de defunt Sébastien Jallot, la dernière en date du 16 mai 1709 au profit du nommé Papiau, la troisième en papier est une nomination faite par ledit Papiau de Charles Jacques et Geneviève Jallot pour acquéreurs des biens compris dans ladite sentence rendue par le bailli de Pouancé
3 pièces la première en parchemin est grosse d’un contrat de constitution de 10 livres de rente hypothécaire au principal de 200 livres constituée par Elie Allaneau veuve de René Malherbe et autres au profit du sieur Jacques Rousseau prêtre curateur des enfants de defunt Charles Jallot passé devant Jean François Cheussé notaire de la baronnie dudit Pouancé le 29 décembre 1692, la seconde aussi en parchemin est grosse d’un autre contrat de constitution de 10 livres de rente hypothécaire au principal de 200 livres consenti par François Bouteiller et Marguerite Malherbe sa femme au profit dudit sieur Rousseau prêtre veue par Me François Letort notaire dudit Pouancé le 27 septembre 1702 et la troisième est un titre nouveau des susdites rentes consenti par lesdits Bouteiller et femme au profit dudit sieur Duvacher mari de ladite defunte damoiselle Jallot passé devant ledit Lasnier notaire royal le 17 avril 1725
2 pièces en papier la première desquelles est copie d’un contrat de constitution de 10 livres de rente hypothécaire au principal de 200 livres consenty au profit de ladite defunte damoiselle Jallot par Pierre Thomeret passé devant ledit Cheussé notaire le 9 août 1714, la seconde est un titre nouveau de la mesme rente consenti par François Thommeret devant ledit Lasnier notaire le 6 novembre 1722
2 pièces la première en parchemin est grosse d’un contrat de constitution de 5 livres de rente hypothécaire au principal de 100 livres consenti au profit dudit deffunt sieur Rousseau prêtre audit nom de curateur par René Ravard marchand veu par Me Pierre Planté notaire audit Pouancé le 4 décembre 1692, la seconde en papier est un titre nouveau de la mesme rente consenti sous seing privé par Jean Ravard le 7 août 1724
la grosse d’un contrat de constitution de 4 livres de rente hypothécaire au principal de 80 livres consenti par Vincent Robin et Anne Bouteiller sa femme au profit dudit defunt Rousseau prêtre curateur des dits Jacques et geneviève Jallot devant ledit Cheussé notaire le 14 novembre 1699
Copie en papier d’un acte en forme de transaction passée entre Pierre Raguin lesdits sieur et damoiselle Jallot, le feu sieur Rousseau prêtre, et autres, devant Me Jean Brossais notaire royal et Provost notaire dudit Pouancé le 17 juillet 1717
copie en papier d’une cession de 10 livres de rente hypothécaire due par François Bouteiller et Marguerite Matherai sa femme faite par Pierre Roger et autres héritiers dudit feu sieur Rousseau prêtre à ladite defunte damoiselle Geneviève Jallot raportée par Claude Planté notaire dudit Pouancé le 7 septembre 1718
4 pièces en papier qui sont déclarations des héritages dépendants de la succession de ladite defunte damoiselle Jallot vendus aux seigneurs des fiefs dont ils relèvent
qui sont tous les titres et papiers

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Retrait lignager demandé par les Adron de Craon, mais rejeté, Bourg Lévêque 1572

car le délais était passé, donc les demandeurs sont simplement déboutés.
Mais l’acte reste instructif pour la famille Adron de Craon, dont je ne descends pas, mais d’autres en descendent.

    Voir ma page sur la ville de Craon et mes relevés
collection particulière, reproduction interdite
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Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 10 novembre 1572 (Michel Hardy notaire royal Angers) comme procès fust meu et pendant au siège présidial d’Angers entre Jehan Adron père et tuteur naturel de Jehan Adron son fils demandeur en retrait lignager d’une part, et Pierre Adron déffendeur d’aultre, pour raison de ce que ledit demandeur disoit que le 22 août 1562 il avoit en son privé nom vendu audit deffendeur par forme toutefois de contrat de bail et prise à rente le lieu et clouserie de la Blanchetterie situé en la paroisse du Bourg Levesque près Combrée pour en paier par ledit deffendeur la somme de 700 livres tz prix convenu entre les parties pour la vendition et achapt desdites choses que néanlmoins ledit deffendeur après la convention faite de ladite vendition auroit vouly qu’il en fust fait contat de bail et prise à rente ce que ledit demandeur auroit accordé et consenty moyennant que ledit deffendeur luy auroit promis bailler ou faire bailler ladite somme de 700 livres tz pour l’admortissement de ladite rente et au moyen de ladite promesse auroit esté passé contrat entre les parties de bail et prise à rente desdites choses à la charge dudit deffendeur d’en paier et continuer audit demandeur la somme de 25 livres tz par chacun an et que au mois d’octobre ensuivant ledit demandeur auroit vendu ladite rente de 25 livres à Pasquer Bouilledé pour ladite somme de 700 livres tz quelle somme estoit des deniers dudit deffendeur lesquels il avoit baillés audit Bouilledé pour amortir ladite rente sur ledit demandeur suivant ledit accord d’entre eulx tellement que ledit contrat fait en forme de bail à rente est subject à retrait lignager, pour ce auroit ledit demandeur en qualité de père et tuteur naturel de sondit fils fait adjourner ledit deffendeur aux assises royaulx dudit siège présidial d’Angers pour le cognoistre audit retrait lignager pour raison desdites choses, et concluoit contre ledit deffendeur ad ce qu’il fust condempné le cognoistre audit retrait lignager pour raison desdites choses offrant rendre et rembourser ladite somme de 700 livres tz pour le sort principal avec tels frais et mises que de raison et demandoit despens et intérests en cas de debat,
à quoy par ledit deffendeur estoit dit et confessé que véritablement se voulant approprier les dites choses et ad ce que aulcun ne les peust avoir par retrait il les auroit pris à rente dudit demandeur en son privé nom pour ladite somme de 25 livres tz de rente que néanlmions auparavant ledit contrat et iceluy faisant il auroit convenu de prix avec ledit demandeur pour la valeur de 700 livres tz et luy auroit promis paier ou faire paier ladite somme pour l’amortissement de ladite rente ce qu’il auroit depuit fait faisant par luy achapt de ladite rente par ledit Boulledé auquel il auroit baillé ladite somme de 700 livres tz pour l’amortissement de ladite rente et combien que ledit contrat fust subject à retrait que néanlmoins ledit demandeur en ladite qualité ne pouvoit et n’estoit fondé à avoir lesdites choses par retrait pour ce que sondit fil estoit fils de famille aiant père et mère et qu’il n’avoit aulcun pecule ne biens et que ce qui en faisoit ledit demandeur estoit pour s’en approprier desdites choses comme auparavant et pour en tous tourner à son profit, davantage qu’il n’estoit venu au dedans delay et jour dudit contrat et que attendu la cognoissance qu’il en avoit qu’il y debvoit venir au dedans de l’an de ladite cognoissance, laquelle nuist et porte préjudice à sondit fils aultant que au pené mesmes par ses noirceurs et aultres ? défendroit à ladite demande de retrait et disoit que ledit demandeur debvoir estre débouté de ladite demande
lequel demandeur disoit et persistoit au contraire et sur ce estoient les parties en grande involution de procès, pour auxquels obvier paix et amour nourrir entre elles ont avec l’advis de leurs conseils et amys transigé pacifié et appointé et par ces présentes transigent pacifient et appointent comme s’ensuit, pour ce est il que en la cour du roy notre sire et mon seigneur duc d’Anjou à Angers en droit par devant nous personnellement establis ledit Jehan Adron marchand demeurant ès forsbourgs de la ville de Craon d’une part, et ledit Pierre Adron marchand demeurant à Bourg Levesque près Bouillé ( ? car cela se lil « Unbrile » que je ne comprends pas, mais je suis sure de lire « Bourg Levesque ») d’aultre part, soubzmectant lesdites parties respectivement mesmes ledit Jehan Adron en son privé nom etc confessent avoir transigé pacifié et appointé et encores etc sur et pour raison desdits procès circonstances et dépendances en la manière qui s’ensuit c’est à savoir que ledit Jehan Adron tant en son privé nom que comme père et tuteur naturel dudit Jehan Adron sondit fils et en chacun desdits noms seul et pour le dout sans division etc s’est désisté délaissé et départy se désiste délaisse et départ de ladite demande et poursuite de retrait lignager et y a renoncé et renonce et à toutes fins et conclusions par luy sur ce prises et au moyen de ce et pour procès éviter seulement et sans en rien aprouver ledit Jehan Adron estre recepvable ledit Pierre Adron a présentement sollé et payé audit Jehan Adron la somme de 40 livres qu’il a eue et receue en présence et à veue de nous en or et monnaye de présent ayant cours etc et moyennant ce ledit Jehan Adron a promis et par ces présentes promet est et demeure tenu à la peine de tous despens dommages et intérests faire cesser tous retraits lignagers qui pourroient cy après estre intentés et poursuivis par ses enfants ou l’un d’eulx et que s’il en intervenoit aultre procès par sesdits enfants ou l’un d’eux de le faire cesser et en empescher la cognoissance et exécution dudit retrait lignager
et au moyen de ce demeure ledit procès nul et assoupy entre lesdites parties
à laquelle transaction et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de honneste homme Me Pierre Delespine advocat Angers et y demeurant et René Revers demeurant audit Angers tesmoings
ledit Jehan Adron a déclaré ne savoir signer

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René Guyon emprunte 150 écus à Suzanne de Saint-Melaine, dame du Bourg-l’Evêque, 1596

Simplé, collection particulière, reproduction interdite
Simplé, collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription de l’acte, avec mes commentaires habituels : Le 5 novembre 1596 avant midy en la court du roy nostre sire à Angers endroit par davant nous (Jean Chuppé) personnellement estably René Guyon Sr de la Chaussée demeurant en la maison seigneuriale du Bourg-l’Evesque estant de présent en ceste ville d’Angers

    les années précédentes Jean Fouin et Jacquine Lemasson sont fermiers du Bourg-l’Evêque et y demeurent
    Voir mon étude des familles FOUIN

soubzmettant etc confesse etc devoir et estre tenu et par ces présentes promet rendre paier et bailler à haulte et puissante dame Susanne de Saint Melaine dame de Sourdeac marquise d’Oixant baronnesse du Bourg-Levesque etc à ce présente et acceptante tant pour elle et hault et puissant seigneur messire René de Rieux chevalier des ordres du roi conseiller en son conseil d’estat capitaine de 50 hommes d’armes de ses ordonnances lieutenant pour sa majesté en Bretaigne pareillement seigneur desdits lieulx son mary pour eulx etc la somme de 140 escuz sol quelle somme est à cause et pour raison de loial prest fait ce jourd’huy audit Guyon ainsy qu’il a recognu et confesse par devant nous dont ledit Guyon s’est tenu à contant et bien payé et en a quité et quite ladite dame ses hoirs etc ladite somme paiable par ledit Guyon à ladite dame dedans d’huy dans quinze jour prochin en la ville de Chasteaugontier en la maison de Jean Maumusseau à laquelle somme rendre s’oblige etc ses biens etc mesme ledit Guyon son coprs à tenir prinson comme pour les propres deniers et affaires du roy notre sire par deffault etc renonczant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en la maison de honorable homme Me Olive de Crespy Sr de la Mabillière en présence de honnestes personnes Me Laurent Gault et Jean Leroyer Sr de la Roche demeurant au Lyon d’Angers

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