François Brisebois du Louroux-Béconnais livre des fagots de tan à Pierre Marais, Grez-Neuville 1610

Et manifestement Pierre Marais en a un besoin urgent !
Comme dans beaucoup de marchés de fournitures au 100, il y aura 104 au 100.
Le tan est une marchandise chère, à 35 livres le 100 de fagots.

    Voir mon étude des familles BRISEBOIS
    Voir ma page sur Le Louroux-Béconnais

J’ai trouvé l’acte qui suit aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici ma retranscription : Le samedi 13 février 1610 après midy, par devant Me Jehan Chevrollier notaire royal à Angers furent présents honneste homme Pierre Marays marchand tanneur demeurant à Grez sur Mayenne d’une part
et François Brizebois marchand de bois demeurant en la paroisse du Louroux-Besconnoys d’autre part
je descends de François Brisebois, dont le métier n’était pas indiqué sur les registres paroissiaux, et

    je vous avais déjà indiqué il y a un mois un acte devant le même notaire, qui le donnait charpentier. Ici il est encore dans le bois. Et son nom me laisse toujours aussi songeuse dans toute cette filière bois.

lesquels lesquels deument establiz et soubzmis soubz ladite court ont fait et par ces présentes font entre eulx le marché et convention qui s’ensuit
c’est à scavoir que ledit Brizebois a vendu et par ces présentes vend audit Marays le nombre de 400 de fagots de tan à 104 fagots par cent lesdits fagots de grosseur de 3 pieds et de longueur de 7 pieds bien garnis et fournis et lequel tan de la qualité que ledit Brizeboys promet rendre en la maison dudit Marays dedans le jour et feste de saint Jehan Baptiste prochaine pour la dernière livraison et luy en baillera un cent du premier prest le plustost que faire se pourra
et est faite ladite vendition dudit nombre de tan pour le prix et somme de 32 livres chacun cent sur laquelle somme ledit Marays a présentement déposé audit Brizeboys la somme de 40 livres qu’il a eue prinse et receue en présence et à veue de nous en quartz d’escu et aultre monnaye jusques à la concurrence de ladite somme au prix et coing de l’ordonnance royale, dont il s’est tenu à contant et bien payé et l’en a quité,
et le surplus du prix de ladit vendition dudit nombre de 400 de tan montant 88 livres ledit Marays a promis et demeure tenu le payer audit Brizeboys stipulant et acceptant dedans le jour et feste de Magdelaine prochainement venant
à ce tenir etc à peine etc dommages etc obligent etc renonczant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en notre tablier en présence de François Gauvyn pasticier et Gilles Quetier clerc demeurant audit Angers ledit Brizebois a déclaré ne scavoir signer

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Vente de pieds de chêne à François Brisebois, Le Louroux-Béconnais 1609

Dur, dur de trouver le métier d’un ancêtre en 1600, car certains curés n’ont pas jugé utile de nous les noter. Ainsi, au Louroux-Béconnais, malgré plusieurs mois de labeur pour tout retranscrire, je ne suis pas parvenue à identifier le métier de mon François Brisebois.
Je viens de trouver un acte notarié qui me donne enfin son métier. Il est charpentier.
Pour un Brisebois le métier de charpentier s’impose !
Il achète ici des arbres sur pied. Nous avons déjà vu des ventes d’arbres sur pied, mais pour une autre utilisation comme le tan, entre autres à Sainte-Suzanne.

    Voir ma page sur le Louroux-Béconnais
    Voir les familles Brisebois
Le Louroux-Béconnais, carte de Cassini
Le Louroux-Béconnais, carte de Cassini

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 4 octobre 1609 après midy, par devant Me Jehan Chevrollier notaire royal à Angers furent présents honorable homme Me Pierre Malnault (Il signe Mallenault) sieur des Portes advocat à Angers et y demeurant paroisse de Saint Maurille d’une part
et François Brizeboys marchand charpentier demeurant en la paroisse du Louroux Besconnoys d’autre part
lesquels deument establiz soubzmis sous ladite court ont fait et font entre eulx le marché et convention qui s’ensuit c’est à scavoir que ledit Malnault a vendu et vend par ces présentes audit Brizeboys qui a achapté le nombre de vingt pieds de chesne à prendre ès chesnaye du lieu de la Rousselière dicte paroisse du Louroux lesquels pieds de chesnes ledit Malnault a montrés audit Brizeboys et qui ont esté entaillés par ledit Brizeboys et lesquels pieds de chesnes il mercquera à son merc dedans un moys prochain
lequel Brizeboys sera tenu faire abaptre et enlever dedans d’huy en un an prochainement venant fors et retenus les branchaiges et bouts desdits chesnes qui ne sont damploit (sic) que ledit Malnault a réservé et retenus pour en disposer ainsi qu’il ledit Malnault voyra bon estre
et a esté fait ladite vendiiton desdits chesnes pour en payer par ledit Brizeboys audit Malnault la somme de 70 livres tournois dedans le jour et feste de Noël prochainement venant
dont et de tout ce que dessus les parties les parties sont demeurées d’accord stipulé et accepté respectivement à ce tenir etc dommaiges etc obligent respectivement etc à prendre vendre etc renonczant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison dudit Malnault ès présence de honneste homme Jehan Deloysir marchand et Gilles Quetier clerc demeurant audit Angers ledit Brizeboys a déclaré ne scavoir signer

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Mariés deux fois, sans raison : Le Louroux-Béconnais, 1631

J’ai une curiosité dans mes ascendants au Louroux-Béconnais.
Le même mariage est écrit deux fois, et à deux dates différentes.

« Le 29 novembre 1631 furent espousés ensemble chacuns de Mathurin Meslet fils de Jehan Meslet et de deffunte Fleurie Fourier d’une part, et Estiennette Brisebois fille de François Brisebois et de Marie Edeline paroissiens de ceste paroises lesquels ont dit ne savoir signer, fait par moi soussigné Leprêtre »

« Le 25 novembre 1632 furent célébrés en l’église du Loroux les espousailles de Mathurin Meslet fils de Jehan Meslet et deffunte Florie Fourier d’une part, et de Estiennette Briseboys fille de François Brisebois et de Françoise Edeline tous deux paroissiens de cette paroisse, lesquels ont déclaré ne scavoir signer, fait par moi soussigné Brisebois »

Les deux actes ont presque un an d’intervalle.
Ils sont rédigés par deux prêtres différents, dont le second serait probablement apparenté à la mariée car porte le même nom.
Le premier acte donne à la mère de la fille un prénom erroné Marie car elle est bien Françoise Edeline, comme le dit le second acte. Je peux l’affirmer, car j’avance dans mes retranscriptions des registres paroissiaux du Louroux-Béconnais, et j’ai reconstitué la fratrie d’Etiennette Brisebois en entier.

    Voir ma page sur le Louroux-Béconnais.

Jusqu’ici, j’avais supposé que le premier acte était des fiançailles, et maintenant qu’on peut vérifier en ligne, j’ai vérifié, et il n’y a absoluement aucune fiançaille, que ce soit pour ce couple comme pour tous les autres d’ailleurs.

Le premier enfant du couple est Etienne MELLET °Le Louroux-Béconnais 1er novembre 1633, donc bien un an après le second mariage, si tant est qu’il y a eu deux mariages.
Mais alors comment expliquer le premier acte ?
J’ai toujours eu la conviction que les actes étaient le plus souvent écrits bien après les cérémonies, souvent dans le presbytère, c’est pourquoi souvent ils sont aussi dans le désordre. Mais dans cette hypothèque qu’est ce qui a pris à ce Leprêtre, prêtre, de noter un mariage un an pus tôt ?

Si vous avez d’autres hypothèses ou d’autres cas semblables, je vous lirai volontiers.
Merci d’avance

J’ai une page sur d’autres erreurs possibles dans l’état civil