Jean Madiot renouvelle son bail à moitié de la métairie du Gloret : Saint Quentin les Anges 1575

Pays de lin et chanvre, voici un bail à Saint Quentin, qui ajoute que les femmes seront tenues filer pour le bailleur, mais toucheront un salaire, quoique le salaire ne soit pas spécifié ici.

ATTENTION, ce jour 2 actes.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 26 janvier 1575 (Mathurin Grudé notaire Angers) en la cour du roy nostre sire Angers personnellement estably honorable homme Ollivier Cador sieur de la Borée et du lieu et métairie de Gloret paroisse de Saint Quentin en Craonnais d’une part et Jehan Madyot laboureur demeurant audit lieu de Gloret tant en son nom que pour et au nom de Jehanne Guestron sa femme à laqulle il a promis faire ratiffier ces présentes d’autre part, soubzmectant lesdites parties respectivement l’une vers l’autre confessent avoir fait et font par ces présentes le marché de bail et prise à mestairiage comme s’ensuit, c’est à savoir que ledit Cador a baillé et baillé par ces présentes audit Madyot qui a prins et accepté, prend et accepte par ces présentes audit tiltre de mestairyage et à tout faire et moitié prendre ledit lieu et mestairie de Gloret du jour et dabte qui finira le marché de bail et prinse qui en avoit et a esté baillé par ledit Cador audit Madyot passé par Callyer notaire Angers jusques à 7 années et 7 cueillettes entières et parfaites ensuisant l’une l’autre sans intervalle de temps et finissant à pareil jour lesdites 7 années finies et révlues ledit lieu et mestairie de Gloret à la charge dudit Madyot d’en user comme ung bon père de famille et tenir et entretenir ledit lieu maisons et autres choses dudit lieu en bonne réparation et de faire tenir et entrenir faire et accomplir pareillement les charges et clauses que ledit preneur estoit tenu faire par le marché de bail à mestairiage passé entre lesdites parties par Callyer notaire, lesquelles charges clauses et conditions lesdites parties ont dit et asseuré avoir bonne et parfaite cognoissance et intelligence, jaczoit qu’elles ne soient déclarées ne spécifiées par ces présentes, et oultre lesdites charges contenues par le bail passé par Callyer ledit preneur esdits noms a promis et demeure tenu faire ou faire filer à ses despens par chacune desdites 7 années pour ledit bailleur le nombre de 20 livres de filace de lin et les rendre blanc en ceste ville d’Angers de la fillace qui luy en sera baillée par ledit bailleur, et oultre demeure tenu ledit preneur de faire filer les filaces de brin estoupes et réparon qui proviendra dudit lieu par chacune desdites années dont toutefois ledit bailleur sera tenu de payer le salaire des femmes qui les fileront et estant lesdites filaces filées ledit preneur les fera blanchir et les rendra en ceste ville d’Angers maison dudit bailleur et ont lesdites parties esté et sont d’accord que le bestial estant à présent audit lieu appartenant pour le tout audit preneur dont toutefois l’effoil dudit bestial se départira entre lesdites parties suivant le premier marché fait par devant ledit Callyer, auxquelles choses dessus dites tenir etc et à garantir etc obligent lesdites parties respectivement etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de noble homme Jehan Possard sieur de la Syonnière Estienne Dumesnil advocat à Angers Jehan Gadebie mestayer du Pastiz et André Guestron mestayer du Chairé paroissien de st Quentin en Craonnays et lesquels Madyot Gadebie et Guestron ont dit ne savoir signer

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André Guestron, métayer, vend 2 boisselées : Saint Quentin les Anges 1575

cet acte est passé le même jour avec les mêmes personnes que ci-dessus, et les signatures sont donc les mêmes.
Ils sont venus ensemble de Saint Quentin les Anges.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 janvier 1575, en la cour du roy notre sire Angers (Mathurin Grudé notaire Angers) personnellement estably André Guestron métayer au lieu du Charil paroisse de St Quentin en Craonnais soubzmectant confesse avoir vendu quité cédé délaissé et transporté et encore vend quite cèdde délaisse et transporte perpétuellement par héritage à honorable homme Me Olivier Cador sieur de la Borde advocat à Angers et y demeurant à ce présent stipulant et acceptant et lequel a achacté et achacte par ces présentes pour luy ses hoirs etc 2 boisselées de terre en ung tenant faisant demi journau ou environ sis et situé en la pièce de l’eclose près la mestairie de Gloret audit achacteur appartenant, lesquelles 2 boisselées joignent d’un costé vers … un chemin entre deulx et y abouté d’un bout joignant d’autre costé la terre de Loys Pichon d’autre bout le pré de la mestairie de Mousteau tout ainsi que lesdites 2 boisselées de terre se poursuivent et comportent sans aucune chose y réserver et qu’elles ont esté acquises par ledit vendeur de René Pichon par contrats du 1er décembre 1573 et du 9 mai dernier passés par René Lemandeau notaire de la cour de Mortiercrolle, tenues du fief et seigneurie de Mortiercrolle à 3 deniers tz de cens ou rente payables pour le droit de chemin à aller à ladite pièce franche et quite du passé, transportant etc et est faite la présente vendition pour le prix et somme de 58 livres tz payée et baillée comptant et nombrée contant en présence et au veu de nous par ledit achacteur audit vendeur qui icelle somme a eue prise et receue en espèces d’or et monnaie bonnes et à présent ayant cours selon le poids et prix de l’ordonnance royale, dont etc, à laquelle vendition etc et à garantir etc et aux dommages etc obligent lesdites parties etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé à Angers en présence de noble homme Jehan Possard sieur de la Syonnière Estienne Dumesnil advocat à Angers Jehan Gadebie mestayer demeurant au Pasty pays de Craonnais tesmoings

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Bail à louage d’une maison à Angers, 1519

l’acte est presque entièrement illisible, pourtant j’ai tenté et il s’avère qu’on a presque tout, je dis « presque », car il manque seulement le montant du loyer.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Acte hyper-abimé car autrefois délavé et seuls quelques termes sont lisibles, et je tente ci-dessous de voir et déchiffrer ce qui peut l’être

Le 17 février 1518 (avant Pasques donc le 17 février 1519 n.s., mais à la vérité l’acte est très très abimé, et l’année est illisible, mais c’était sa liasse de classement – Huot notaire Angers) en notre cour à Angers personnellement estably noble homme Guillaume Cador seigneur de Perrouse paroisse de Rannée au diocèse de Rennes (un mot illisible, mais pourrait être « héritier ») principal de feu vénérable et discret maistre (nom et prénom illisibles) prêtre en son vivant chanoine en l’église saint Jean Baptiste d’Angers d’une part,
et Guillaume Cousturier sergent ordinaire à Angers paroisse saint Maurille d’autre part
soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy fait les marchés pactions et conventions et baillée à louaige tels et en la manière qui s’ensuit c’est à savoir que ledit sieur de la Perrouse héritier susdit (tient tient, voici réaparaître le terme supposé ci-dessus illisible, il est donc bien « héritier principal » du chanoine dont le nom est illisible) a baillé et par ces présentes baille à tiltre de louaige et non autrement audit Couturier qui a prins et accepté audit tiltre de louaige et non autrement du jour et feste de saint Jehan Baptiste prochainement venant jusques à trois ans après ensuivans et suivant l’un l’autre sans intervalle de temps
les maison jardins vignes appentiz et appartenances d’icelle, mesmes la moitié de la gallerie du cousté devant les choses dudit Cousturier, que ledit deffunt maistre Pierre Cador (tient tient ! voici son nom lisible cette fois) souloit tenir et qui luy appartenoient sises aux faulxbourgs du Port Les… Michel en ceste dite ville d’Angers en la paroisse de Saint Samxon de ceste dite ville
pour en …

    à partir de là, c’est entièrement délavé et trop illisible et je cherche seulement si je trouve le prix du loyer, mais en vin

ne pourra faire abattre le pin qui est … ensemble il aura le branchage d’iceluy …

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Création de 125 livres de rente au profit de Bernardin Cador sur Simon Poisson, Angers 1613

L’acte est intéressant car il comporte l’histoire de la rente en 4 actes rénunis ensemble. En fait, Jeanne Fleuriot, l’épouse de Bernardin Cador, va bientôt devenir veuve et aller habiter Nantes, et réclamer l’amortissement pour les 2 000 livres.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mercredi 17 juillet 1613 avant midy par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establis noble homme Simon Poisson enquesteur en ceste ville et damoiselle Charlotte Ledevin son espouse de luy deuement et suffisamment par devant nous autorisée quant à ce demeurant Angers paroisse saint Denis et damoiselle Marguerite Genault leur mère demeurant Angers paroisse saint Jehan Baptiste, lesquels soubzmis soubz ladite cour eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc ont recogneu et confessé avoir aujourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent perpétuellement
à noble homme Bernardin Cador sieur de la Borde et de Belle Touche conseiller du roy au parlement de Bretaigne demeurant audit Angers à ce présent stipulant et acceptant et lequel a achapté et achapté pour luy ses hoirs etc
la somme de 125 livres tz d’annuelle et perpétuelle rente rendable et paiable et laquelle lesdits vendeurs et chacun d’eux seul et pour le tout sans division ont promis rendre payer servir et continuer audit acquéreur en cette ville en sa maison franche et quitte par chacun an au 10 juillet le premier payement commenczant d’huy en ung an prochainement venant et à continuer
et laquelle rente de 125 livres tz lesdits vendeurs ont assise et assignée et par ces présentes assignent et assient sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et avenir et de chacuns d’eux solidairement et sour chacune pièce seule spécialement sans que la généralité et la spécialité puisse desroger nuire ne préjudicier l’un à l’autre en aucune manière que ce soit avecq puissance audit acquéreur d’en demander et faire faire particulière et spéciale assiette en tel lieu qu’il luy plaira et toutefois et quantes que bon luy semblera suivant la coustume promettant lesdits vendeurs solidairement garantir de tous troubles les choses sur lesquelles ladite assiette sera faire et les décharger de tous autres hypothèques
transportant etc et est faite la présente vendition et création de ladite rente pour le prix et somme de 2 000 livres tournois payée baillée manuellement contant par ledit acquéreur auxdits vendeurs qui icelle somme ont eue prinse et receue en présence et et à vue de nous en espèces de pièces de 16 sols au prix et poids de l’ordonnance dont ils se sont tenus contant et en ont quité et quitent ledit acquéreur
à laquelle vendition et création de ladite rente tenir et à paier etc et aux dommages etc obligent ledits vendeurs et chacuns d’eux seul et pour le tout sans division etc renonçant au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Nicollas Jacob et Nicollas Chesneau praticiens demeurant Angers

  • Procuration donnée par Jeanne Fleuriot
  • PJ : En la cour du roy notre sire à Nantes par devant nous notaire d’icelle soubzsigné et prorogation de juridiction a esté présente damoiselle Janne Fleuriot veufve de feu monsieur Me Bernardin Cador vivant sieur de Belle Touche conseiller du roy en sa cour de parlement de ce pais de Bretagne estant de présent en ceste ville de Nantes paroisse de sainte Croix laquelle a fait nommé et constitué son procureur général et spécial Me Noel Beruyer notaire royal Angers auquel ladite damoiselle donne pouvoir et mandement spécial de tout faire pour l’affranchissement et admortissement perpétuel du nombre de rene cy devant vendue et constituée par monsieur Poisson conseiller du roy en la prévosté d’Angers …
    fait à Nantes en la demeurance de ladite damoiselle le 20 janvier 1620

  • Intervention de Noël Beruyer procureur de Jeanne Fleuriot
  • écrit au pied de l’acte précédent

  • Quittance donnée par Jeanne Fleuriot
  • PS : Par devant nous notaire susdit fut présente et personnellement establye damoiselle Jehanne Fleuriot laquelle a confessé avoir receu de Me Noel Beruyer la somme de 2 000 livres …
    fait Angers à notre tabler présents Me Nicolas Jacob et Baptiste Paulnier praticiens demeurant à Angers le jeudi 3 juin 1620

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    Présentation à la chapelle Sainte Anne de la Burelière, La Cornuaille 1602

    qui dépend du diocèse de Nantes.

      Voir ma page sur La Cornuaille
    collection particulière, reproduction interdite
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    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 22 janvier 1602 à vous révérend père en Dieu monsieur l’évesque de Nantes messieurs vos vicaires généraux ou vicaire général en spirituel et temporel François de Bonvoysin escuyer sieur de la Burelière et de Villemoysan salut avec révérence et honneur, comme à cause de nosdite terres et seigneuries dudit lieu de la Burelière le droit de patronage et présentation de la chapelle ou chapelennie de saincte Catherine fondée et desservie en notre chapelle dudit lieu de la Burelière paroisse de la COrnuaille en votre diocèse de Nantes toutefois et quantes qu’elle vacque en quelque sorte que ce soit nous appartient et à vous mondit seigneur à cause de votre dignité épiscopale de Nantes en appartient la collation provision institution et toute autre disposition laquelle chapelle est de présent vacante ou doibt de bref vacquer par la résignation qui en a esté ou sera faite entre vos mains par noble et discret Me Claude de Montours naguères ou moderne chapelain de ladite chapelle, nous vous présentons Me Estienne Cador soubzdiacre du diocèse dAngers capable suffisant et idoine à icelle chapelle ou chapelennie obtenir, vous suppliant la luy conférer à ceste nostre présentation et luy en faire expédier vos lettres de collation et provision en tel cas requises et les faire mettre en possession réelle et actuelle et nous prierons Dieu pour votre prospérité, en tesmoing de quoy nous avons signé ces présentes de notre main et fait sceller du scel de nos armes et fait signer par Me Jehan Chevrollier notaire royal à Angers en présence de Me Estienne Toysonnier et Pierre Faulcheux clercs demeurant audit Angers et Denys Champs notaire en cour laye demeurant en la paroisse de Gennes tesmoings à ce requis et appellés ce jourd’huy 22 janvier 1602

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    Paiement de la sixième partie des immeubles de la succession de messire Jean Patrin, Montreuil sur Maine 1578

    succession qui est manifestement échue, du moins pour cette sixième partie, aux Bonenfant.
    Ce Jean Patrin o une notice dans le Dictionnaire du Maine-et-Loire, de Célestin Port :

    Jean Patrin, – ou Patry – « honorable et scientifique docteur en médecine » à Angers, était échevin de la ville au moins depuis 1535 et donna sa démission le 26 mai 1542. Il demeurait encore en 1555 place de la Laiterie, où se tenait devant sa maison un marché de bestiaux dont il obtin en 1539 le déplacement.

    L’acte que je vous retranscrit ci-dessous écrit PATRIN et non PATRY, mais comme vous le savez les N en fin de mot ont la queue plongeante à droite, et parfois même très plongeante.
    Le fait qu’il ait eu des héritiers collatéraux atteste qu’il est décédé sans postérité, et ce, avant 1574, date à laquelle la sixième partie des immeubles de sa succession était vendue, entre autres, et fait l’objet du paiement en question.
    La succession peut être évaluée à 6 000 livres d’immeubles, et le fait que des héritiers soient situées au Lion-d’Angers et à Montreuil-sur-Maine, signifie qu’il avait des origines sur ces paroisses ou environ, mais ne signifie pas que ses immeubles y étaient situés, sans doute étaient-ils situés sur Angers.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    Le lundi 8 décembre 1578, en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou à Anger endroit personnellement establyz Jehan Esnault mestayer mary de Briende Bonenfant demeurant au Petit Mars paroisse du Lion d’Angers et Pierre Gernigon mestayer demeurant au lieu de la Lousselière paroisse de Montreuil sur Maisne tant en son nom que au nom et comme soy faisant fort de Jehanne Bonenfant sa mère fille de feu (blanc) Patrin et soubmectant eulx leurs hoyrs et desdites Briande et Jehanne les Bonenfants respectivement au pouvoir etc
    confessent avoir ce jourd’huy eu et receu de Me Ollivier Cador sieur de Laborde advocat à Angers ad ce présent qui leur a payé et baillé la somme de 1 000 livres vallant 333 escuz tiers d’escu pour l’extinction et admortissement de 60livres tz de rente en laquelle ils auroient cy davant et dès le 8 février 1574 baillé à rente audit Cador la sixiesme partie par indivis de tous et chacuns les biens et choses héritaux et immeubles de la succession de deffunct messire Jehan Patrin vivant docteur en médecine à plain mentionné par le contract sur ce passé par Lefebvre notaire royal à Angers
    laquelle somme de 333 ecuz ung tiers d’escu lesdits Esnault et Gernigon esdits noms ont eue et receue en 300 escuz d’or sol et 100 francs de 20 sols pièce dont ils se sont tenuz contens et en ont quicté et quictent ledit Cador ses etc et l’en ont promis acquiter vers lesdites les Bonenfants et tous autres aussy l’ont quicté et quitent de tous arrérages de ladite rente laquelle demeure au moyen de ce extincte et admortie tant en principal que arrérages pour et au profit dudit Cador ses hoirs etc et ont promis lesdits Esnault et Gernigon sont et demeurent tenuz faire ratiffier tout le contenu des présentes auxdites de Bonsenfans leur mère et femme respectivement et bailler audit Cador ratiffication et obligation vallable dedans quinzaine à peine etc ces présentes néanlmoings etc
    à laquelle quittance et admortissement et tout ce que dessus est dict tenir etc sans jamais etc obligent lesdits establis esdits noms renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    fait et passé à Angers en la maison dudit Cador en présence de vénérable et discrept Me Jacques Rousseau curé de Cherré et secrétain en l’église Sainct Lau lez Angers et y demeurant et Guillaume Destriche demeurant en la maison de Yves Guillon marchand demeurant en la paroisse de St Pierre tesmoings ad ce requis et appellés et ont dit lesdits Esnault et Gernigon ne savoir escrire ne signer

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