Jean Hilaireau vend un quanton de vigne à René Pavageau, Rezé 1713

Les Hilaireau sont nombreux, et malgré tous les efforts, je ne peux remonter les miens. Si vous avez des pistes, merci de me les signaler.

    Voir mes travaux Hilaireau

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 septembre 1713 avant midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, a comparu Jean Hillaireau laboureur demeurant au village des Chapelles paroisse de Rezé
lequel pour luy ses hoirs successeurs et cause ayant vend cède délaisse et transporte par le présent acte avecq promesse de garantie à quoy il s’oblige par l’hypothèque de tous ses biens meubles et immeubles présents et futurs,
au sieur René Pavageau marchand demeurant à Pont Rouxeau dite paroisse de Rezé sur ce présent et acceptant acquéreur pour luy les siens hoirs successeurs et cause ayant
scavoir est au clos du Clouet dite paroisse de Rezé un quanton de terre planté en vigne franche et domaine contenant une boisselée, borné d’un côté à Jean Patron et Jean Redort, d’autre côté la lande du Clouet, d’un nout à Madelaine Bichon veuve de Guillaume Hillaireau et d’autre bout au nommé Peillac
à la charge audit acquéreur de tenir et relever prochement et roturièrement ledit quanton des juridictions de la Maillardière et d’en payer pour l’avenir les rentes à elles dues
et outre la dixme
cette présente vente de la manière faite au gré des parties moyennant la somme de 28 livres payée comptant réellement et devant nous par ledit acquéreur au vendeur qui l’a prise en espèces d’écus et menue monnaie ayant cours dont pour ladite cause il se contente et en acquite ledit acquéreur
au profit duquel acquéreur il se démet et désiste à ce moyen à plein de la propriété et possession d’iceluy quanton et l’en fait propriétaire irrévocable à l’effet d’en disposer en toute propriété comme bon luy semblera
et pour l’en mettre en possession réelle ledit vendeur institue pour procureurs spéciaux nous notaire ou autre sur ce requis ayant qualité de ce faire
convenu que le vendeur acquitera toutes les rentes dues sur ledit quanton pour la présente année et que l’acquéreur n’en commencera la jouissance qu’à la fête de Toussaint prochaine
consanty fait et passé jugé et condamné à Pirmil au tabler de Bertrand où ledit acquéreur a signé,
et pour ce que ledit Hillaireau a dit ne savoir signer a fait signer à sa requête à Julien Hoüet sur ce présent lesdits jour et an

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Contrat de mariage de Jean Ollive et Jeanne Aguesse, Rezé 1680

J’ai des OLLIVE à Rezé, mais ceux-ci ne semblent pas apparentés aux miens. Le patronyme est fréquent à Rezé.

    Voir mes travaux OLLIVE

Ce joli patronyme aurait-il pour origine les amphores d’huile d’olive apportées par les romains au port de Rezé, que les fouilles des dernières années ont mis en lumière comme plus ancien que celui de Nantes et si bien structuré.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 juin 1680, (Lebreton notaire à Nantes) afin de parvenir au mariage futur proposé d’entre Jan Ollive fils de Laurent Ollive laboureur et de Janne Hillaireau sa femme
et Janne Agaisse fille mineure de défunts Jan Agaisse et Marye Gourdon sa femme,
ont esté faites et accordées les conventions matrimoniales qui ensuivent autrement et sans lesquelles ledit mariage n’eust esté et n’estait fait, pour ces causes devant les notaires royaux de la cour de Nantes sous signés avec soumission et prorogation de juridiciton y jurée par serment ce 2 juin 1680 avant midy
ont comparu ledit Jan Ollive futur époux assisté et autorisé dudit Laurent Ollive son père demeurant au village des Chapelles paroisse de Rezé d’une part
et ladite Aguaisse future épouse demeurant au village du Goustaye dicte paroisse de Rezé assistée et autorisée de Pierre Aguaisse, Jan Aguaisse, Mathurin Gaultier, Pierre Hillaireau, Mathurin Goudron, Jan Goudron l’aisné, Jan Gourdon le jeune et Ollivier Allain oncles et cousins paternels et maternels de ladite Aguaisse, demeurant en la dite paroisse de Rezé et celle de Saint Pierre de Bouguenays d’autre part
lesques Jan Ollive et Janne Aguaisse futurs conjoints avec les susdites autorités se sont promis et promettent respectivementla foy de mariage et le solemniser en face nostre mère sainte église catholique apostolique et romaine lorsque l’un en sera par l’autre requis suivant et en conséquence de décret de mariage envoié pour le respect de ladite future épouse à raison de sa minorité par monsieur le sénéchal de Nantes ce dit jour au rapport de maitre Jan Le Boucher premier commis audit présidial de Nantes,
et prendra ledit Jan Ollive futur épouse ladite future épouse avec tout et chacun ses droits, noms, causes, raisons et actions mobilières et immobilières qu’elle a de présent et pourra avoir durant le cours dudit mariage
et commencera la communauté desdits futurs conjoints après l’an et jour de leur bénédiction nuptiale au terme de la coutume de cette province de Bretagne
en laquelle communauté n’entreront les dettes desdits futurs conjoints si aucuns sont, qui seront payés et acquités par celuy qui les aurait faites et créées et de l’esctocq duquel elles procèdent sans que les biens de l’un soient sujets à l’acquit des dettes de l’autre
en faveur et considération duquel mariage ledit Laurent Ollive pour luy et ladite Hillaireau sa femme donne et délaisse dès à présent au dit futur époux leur fils la jouissance d’un canton de terre labourable situé en la pièce de la Bretaignerie contenant 3,5 boisselées, et 2 cantons de vigne blanche situés dans le clos des Prieurantes en ladite paroisse de Rezé, avec la levée de ladite vigne et terre de la présente année pour en jouir pendant la vie durant du premier mourant desdits Laurent Ollive et femme,
de plus promet ledit Laurent Ollive de donner audit futur époux 2 linceux et 3 bernes

    le linceul est le drap de lit et la berne est une couverture de laine grossière

et un coffre fermant à clef de la grandeur de contenir 2 septiers de blé ou environ, mesme de luy fournir d’habits nuptiaux
et a assigné de douaire conventionnel avec ledit futur époux son fils à ladite Aguaisse future épouse la somme de 10 livres par chacun an sa vie durant si mieux elle n’aime prendre le coustumier

    c’est-à-dire le douaire selon le droit coutumier de la Bretagne

à son choix et option
à tout quoy faire et accomplir s’obligent lesdits Ollive père et fils sur tous leurs biens présents et futurs ensemblement et solidairement ung pour l’autre un seul pour le tout comme principal débiteur tenu et obligé renonçant au bénéfice de division ordre et droit de discussion de biens et personnes pour exécution et vente estre faite sur leurs biens meubles comme gages jugés et saisie de leurs immeubles et autres voyes rigueurs et contraintes de justice suivant et conformément aux ordonnances royaulxme exécution nonobstant ny retardant l’autre se tenant dès à présent pour tout sommés et requis
promis juré renoncé obligé jugé condempné
fait et passé audit Nantes au tabler de Lebreton notaire royal et d’aultant que lesdits comparans ont dict ne scavoir signer ont faict signer à leurs requestes scavoir ledit Ollive futur épouse à François Symon ladite Aguesse future épouse à Louis Solliman ledit Laurent Ollive à Mathurin Ferré ledit Pierre Aguaisse à Paul Loppe, ledit Jan Aguaisse à Jan Moullineau, ledit Mathurin Gaultier à Nicolas Truain, ledit Pierre Hillaireau à Louys Condret ledit Mathurin Gourdon à Nicolas Bachelier, ledit Jan Goudron laisné à Urbain Caillereau ledit Jan Goudron le jeune à Henry Aubin et ledit Allain à Jullien Tetron sur ce présents lesdits jour et an que devant

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Jean Lemerle prend le bail à ferme d’une exploitation à Rezé, 1714

et cette exploitation est dispersée, c’est le moins qu’on puisse dire. Aussi pour la cultiver, il devait connaître parfaitement les lieux, et les propriétaires voisins de chaque parcelle, au risque de se tromper de parcelle.
En fait, Jean Lemerle reprend le bail qui avait été fait auparavant à Jean Ollive, qui lui sert également de caution, et en Bretage, car nous sommes ici en Bretagne, le droit était encore plus rigoureux qu’en Anjou concernant les retards de paiement des fermes, et allait jusqu’à l’emprisonnement.

    Voir mes travaux sur les familles LEMERLE

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 19 septembre 1714, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, a comparu missire Jean Hillaireau prêtre demourant à la maison des Croix paroisse saint Donatien, lequel du consentement de Jean Ollive laboureur son fermier sur ce présent demourant au village de Lecaubu paroisse de Rezé,
    afferme par le présent acte avec promesse de garantage pendant 6 ans commençant à la fête de Toussaint prochaine qui finiront à pareille fête de l’an 1720
    à Jean Lemerle laboureur demourant au village de la Robinière dite paroisse de Rezé sur ce présent et acceptant,
    scavoir est audit village de l’Ecaubu deux chambres dont l’une porte plancher,
    deux petits quantons de terre en dépendant au devant d’icelles,
    une chambre ayant des solliveaux propre à porter plancher excepté qu’en une partie il y a des planches, située proche dudit lieu de l’Ecaubu,
    un petit quanton de jardin au derrière, au jardin de l’Ecaubu un quanton de terre contenant 3 boisselées et demie,
    dans la pièce des Fenetres un quanton de terre labourable contenant une boisselée et 26 gaules,
    dans la pièce de l’Ajeu un quanton de terre au pré et en labour contenant 6 boisselées 45 gaules
    dans l’ouche Rambaud un quanton de terre labourable contenant 3 boisselées
    dans l’ouche Bresleau un quanton de terre labourable contenant deux boisselées et demie
    dans la pièce des Noux 49 gaules de terre labourable
    dans le clos des Mazeries à prendre du côté des Brosses 3 planches et demie de vigne dont ledit Ollive jouit actuellement
    dans le clos du Fourrier 3 planches de vigne contenant environ 3 boisselées et demie et un tiers
    le pré du Paty Rozet contenant 4 boisselées et demie
    et au pré des Fenetres un quanton d’iceluy contenant une boisselée
    quoy que se soit comme toutes lesdites choses se contiennent et qu’elles appartiennent audit sieur Hillaireau en ladite paroisse de Rezé lesquelles ledit Lemerle a dit bien connoitre renonçant à en demander autre montrée ny déclaration
    à la charge à luy d’acquiter chacun an sans répétition ny diminution du prix cy après delimité toutes les rentes sans exception de quelques natures et prix qu’elles soient dues sur lesdites choses aux seigneurs des juridictions de la Maillardière, de Joué, et Bon Ménages,
    sans rien innover démollir ny agater,
    d’entretenir et rendre en bon état de toutes réparations lesdites trois chambres
    de tailler, raizer, becher, de ragouller et façonner les dites vignes bien et dûment suivant la coutume du pays
    en temps et saison convenable
    de les tenir et les autres héritages bien clos et fermé de leurs haies et fossés
    et de ne coupe aucun arbre sauf à les élaguer en saine et saison convenable
    la présente ferme de la manière faite au gré des parties pour ledit Lemerle en payer audit sieur Hillaireau quite de frais en sa demeurance la somme de 40 livres par an au terme de Toussaint à commencer le payement de la première année à la Toussaint 1715 et ainsy continuer à l’expirement des autres années
    à tout quoy faire et accomplir meme à luy délivrer quite de frais dans quinzaine une copie garantie du présent acte ledit Lemerle s’oblige jointement avecq ledit Ollive qui s’en constitue en cet endroit sa caution volontairement formellement à plein sans aucune exception, à l’effet d’y être tous deux contraints solidairement l’un pour l’autre un d’eux seul pour le tout renonçant au bénéfice de division ordre de droit et de discussion par exécution saisie et vente de leurs meubles et immeubles présents et futurs comme gages, tous jugés par cour même par emprisonnement à cause qui est pour jouissance d’héritages de campagne l’une des contraintes ne retardant l’autre qui se feront en vertu dudit présent acte sans discussion préalable ver ledit Lemerle ny autres mistères de justice suivant les ordonnances royales se tenant pour toutes sommes et requis
    des évennements duquel cautionnement ledit Lemerle s’oblige d’acquiter libérer et indemniser en principal intérests et frais ledit Ollive sans qu’il luy en coute aucunes choses ce qui ne pourra cependant aucunement préjudicier audit sieur Hillaireau
    et en conséquence de ce que dessus demeure la ferme desdites choses faite par iceluy Hilaireau audit Ollive nulle et réziliée pour le temps qui en resteroit à échoir après ladite fête de Toussaintz prochaine, bien entendu néanmoins qu’elle reste en force d’hypothèque et contrainte lors en vertu d’icelle ledit sieur Hillaireau se faire payer par ledit Ollive le restant de la jouissance à la Toussaintz prochaine le prix de l’année courante par les rigueurs y exprimées
    consenty fait et passé jugé et condamné à Pirmil au tabler de Bertrand où ledit Hillaireau a signé et pour ce que les autres ont dit ne scavoir signer ont fait signer à leur requeste scavoir ledit Ollive à maître Jean Janeau et ledit Lemerle à Martin Hoüet chirurgien sur ce présents

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie >partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.