La famille de Blavou, Angevine au 16ème siècle, puis éteinte, a une origine Normande

J’avais mis sur ce blog le 1er août 2013 ce billet sous le titre « La famille de Blavou, Angevine au 16ème siècle, puis éteinte, aurait-elle eu une origine Normande ? ». Je viens de trouver sur le site des Archives Nationales, la présence de la famille de Blavou au chateau de Blavou  à St Denis sur Huisne (61 Orne) en 1546 et je pense que c’est la même famille que ceux d’Angers. Vers 1500, une famille de Blavou de St Denis sur Huisne aurait eu trop de fils, et les cadets se seraient exilés à Angers.

Archives Nationales MC/ET/XXXIII/21, fol. 9323 juillet 1546
Minutes et répertoires du notaire Yves BOURGEOIS
Bail, pour trois ans, par Étienne de Blavou, licencié en lois, avocat en cour d’église à Paris et curé de Saint-Denis-sur-Huîne, à Mathurin Nadereau, prêtre, demeurant à Paris, des dîmes, tant vieilles que novalles, du fief de « Gymerdez », en la paroisse de Saint-Denis-sur-Huîne, moyennant 100 s. t. par an ; annulation d’un bail antérieur, du 2 juillet 1546.

Voir le site du château de Blavou

Je poursuis la consolidation de tous mes travaux sur les DE BLAVOU, et j’en constitue une tables des articles parus ; voir la page suivante :

DE BLAVOU ou l’histoire d’une coquille allègrement recopiée de publications en publications : un U final pris pour un N

Je vous mets les vues pour que vous puissiez lire le patronyme DE BLAVOU

Le nom BLAVOU se trouve nom de lieu dans l’Orne, au moins, dans :

Or, les noms de famille, surtout ceux à particule, étaient souvent liés au nom d’une terre.

Sachant que parfois, les Normands sont venus à diverses périodes s’installer en Anjou, on peut se poser la question d’un lien éventuel.
Ceux qui venaient d’une autre province en Anjou avaient suivi soit :

  • une voie marchande
    un grand seigneur possessionné ailleurs qui les a nommés en Anjou (l’inverse était aussi fréquent, la nomination d’un Angevin or Anjou)
    un mouvement militaire

 

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Vente de pierres à affûter rasoirs et faux pour l’Orne, Morannes 1640

Bien sûr, les pierres à affuter les rasoirs n’ont pas les mêmes dimensions que celles pour affûter les faux, mais proviennent ici manifestement de la même carrière. Il faut signaler l’existence d’une façon particulière de tailler les pierres à faux à Morannes.
Par contre, le prix de ces pierres est très peu élevé, compte-tenu du travail de main-d’oeuvre pour extraire, façonner et livrer les pierres à Angers. Je suis même sans voix devant le faible montant de cette transaction.

J’ai trouvé l’acte qui suit aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici ma retranscription : Le 31 juillet 1651 par devant Me Louis Coueffé notaire royal Angers furent présents establis et deuement soubsmis Thomas Prudhomme marchand demeurant en la paroisse de Morannes d’une part
et Guillaume Maunoury aussi marchand demeurant en la paroisse St Clerc de Hailoup pays de Normandie

    Héloup à 6 km S.O. d’Alençon, Orne

lesquels ont fait convenu et accordé entre eux ce qui s’ensuit c’est à savoir que ledit Prudhomme a vendu et vend par ces présentes audit Maunoury qui a achapté le nombre de 500 pierres à razouère (rasoir, voir ci-dessous la graphie originale) et un trentain de pierres à faulx façon de Morannes qu’il promet luy fournir bailler et livrer en la maison de Jean Nepveu hoste de l’hostellerie où est pendantes l’image Notre Dame forsbourgs St Michel du Tertre de cette ville dans le jour et feste de Toussaint prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests,
moyennant la somme de 35 livres tz qui est pour lesdites pierres à razouere 15 livres et pour les pierres à faulx 20 livres que ledit Maunoury promet et s’oblige luy payer et bailler lors de la livraison desdites pierres
ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties etc obligent etc
fait et passé audit Angers à notre tablier présents Me Anthoine Charlet et Jehan Lemasson

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et voyez la graphie des pierres à rasouere.

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Vente de cire blanche et de clous à soulier, Beauchêne (Orne) – Angers (Maine-et-Loire), 1591

Petite fille, j’ai porté dans les années 1944 et suivantes, des bottines de cuir à semelle de bois. Afin que le bois ne s’use pas trop vite, on y mettait des fers aux 2 extrêmités. Nous ne passions jamais inaperçu dans les rues tant les fers faisaient de bruit !

Ces fers étaient cloutés à la chaussure, comme le faisaient autrefois les cordonniers de nos ancêtres… Ce qui m’emmêne à nouveau sur la route du clou, route que j’ai ainsi définie, et qui m’est si chère, puisque je descends de cloutiers de Beauchêne, Orne.

Clous à soulier, ils servent aux Cordonniers pour ferrer les gros souliers des paysans, des porteurs-de-chaise, &c. il y en a qui pesent depuis deux livres jusqu’à quatre livres au millier, ce sont les plus legers ; les lourds sont ou à deux têtes, ou à caboche. (Diderot, Encyclopédie, 18e siècle)

    Voir ma page sur l’histoire de la clouterie dans l’Orne
    Voir ma page sur la route du clou
    Voir ma famille CHESNAIS, cloutiers à Beauchêne

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 27 août 1591 après midy en la court du roy notre sire à Angers par davant nous François Revers notaire de ladite dourt personnellement establyz honnestes personnes Claude Dormetz marchand demeurant au bourg de Beauchesne pays de Normandie en l’évesché de Bayeulx, ainsi qu’il nous a dit, d’une part,
et sire Michel Guerande marchand demeurant Angers paroisse Sainte Croix d’autre

    Michel Guerande sera Michel Garande marchand cirier, d’ailleurs ici on voit parfaitement une illustration de son activité.

soubzmettant lesdites parties respectivement etc confessent etc avoir fait et font entre eulx ce qui s’ensuit scavoir est ledit Dormetz avoir ce jour d’huy vendu et vend et promet bailler et livrer à ses despens périls et fortunes audit Guerande en sa maison audit Angers dedans la Toussainctz prochainement venant le nombre de 500 livres de cire neufve bonne loyale et marchande avec 100 milliers de clou pavillon à soullier pesant chacun millier 3 livres aussi bon loyal er marchand

et est faicte la présente vendition de ladite cire et clou pour et moyennant la somme de 47 escuz et demi scavoir pour la cire 65 livres et pour ledit clou 77 livres 10 sols à raison de 15 sols 6 deniers chacun millier, payable ladite somme de 44 escuz et demy par ledit Guerande audit Dormetz en livrant ladite cire et clou et à fin de livraison fin de paiement

    Ce qui met la livre de cire à 65/500 soit 2 sols 6 deniers, ce qui ne me paraît pas excessif, alors qu’il s’agit du haut de gamme. En effet, dans le fin fonds des campagnes on fait son suif et ses chandelles au suif, et parfois aussi une lampe à huile chez les notables. Je suppose que cette cire blanche est celle dont on fait les innombrables cierges d’église.

    et le millier de clou à 15 sols 6 deniers aussi cela ne paraît excessif, et le cloutier devait bosser beaucoup pour gagner sa vie, car chaque clou est fait à la main.

et pour l’exécution des présentes a ledit Dormetz esleu et accepté juridiction par devant messieurs les juges et consulz des marchands de ceste ville d’Angers pour y estre traité comme son juge naturel et a renoncé à tout delay et fins d’élection de juridiction et à ceste fin a eslu son domicile en la maison de François l’Huissier Me tailleur d’habits demeurant Angers rue Lyonnoyse paroisse de la Trinité et a voulu et veut et consent que pour commandements exploits actes de justice qui luy seront faits et baillés audit domicile vaillent et soient de tel estat et valleur comme sy faits et baillez estoient à sa personne et domicile ordinaire,

    en effet, le vendeur demeure dans une autre province, et doit donc accepter l’une des juridictions. On voit que c’est celle de l’acquereur : Angers.
    Je suppose que le vendeur est à Angers pour une livraison, et qu’il en profite pour prendre par ci par là d’autres commandes pour l’avenir.

tout ce que dessus a esté stipulé et accepté lesdites parties respectivement à ce tenir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement elles leurs hoirs etc à prendre etc et le corps desdites parties à tenir respectivement prinson comme pour les propres affaires du roy notre sire par deffaut de faire et accomplir le contenu en ces présentes renonczant etc foy jugement condempnation etc

    je reste toujours sans voix devant la clause de prison, qui nous paraît à des années lumières devant le nombre de surendettés sensés non responsables, parce que des pratiques de vente les y ont trop incités

fait Angers à notre tablier ès présence de Michel Lory praticien et honneste homme Estienne Mestayer marchand demeurant audit Angers paroisse sainte Coirx et ledit Huissier tesmoings,
ledit Drometz a dict ne scavoir signer.

    Je suis très surprise de voir que Dormetz ne signe pas car mes clouties CHESNAIS à Beauchêne savaient tous signer.


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Dépouillements d’actes de baptêmes de Joué-du-Bois, Orne

Le dépouillement d’actes est un travail d’intérêt général. Il peut être gratuit et bénévole.

Il y a bien longtemps que je fais des travaux d’intérêt général : les dépouillements d’actes de baptêmes, mariages et sépultures. J’étais même l’une des premières en France. Accéder à la page de mes dépouillements gratuits en ligne. D’ailleurs cette page est en lien sur mon blog, dans la colonne de droite, rubrique Mes liens.

Aujourd’hui, je mets en ligne une paroisse normande assez lacunaire, voire trop lacunaire pour y entre prendre des recherches et des reconstitutions de familles. J’ai fait la retranscription des baptêmes de Joué-du-Bois 1608-1620, et je les mets en ligne ce jour, mais après cette date il existe une période lacunaire de 40 ans, soit plus d’une génération.

    Voir mon dépouillement gratuit de Joué-du-Bois, Orne, Normandie

    Voir la page indiquant tous mes dépouillements gratuits de Normandie

    Voir la page indiquant tous mes dépouillements gratuits en ligne : Côtes d’Armor, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Orne.

Retranscription intégrale du registre paroissial de Joué-du-Bois, Orne, 1608-1620, collection communale, par Odile Halbert en 2008 Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales.

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Contrat de mariage Levavasseur Broutin, tabellionage de la Ferté-Macé, 1638

Contrats de mariage retranscrits et analysés sur ce blog.

Chaque province avait son type de contrat de mariage, et même il existait des variantes à l’intérieur d’une province. J’aime bien mes ancêtres Normands, pour leur jolis contrats de mariage.

  • Ils ont une très grande particularité : la dot n’est pas payée comptant, et il est prévu un étalement généralement sur 6 ans ou environ. Mais cette promesse était le plus souvent mal tenue. Le gendre devait relancer souvent, y compris devant le notaire, parfois le beau-père était décédé entre-temps, donc il devait faire passer les frères et soeurs de son épouse devant le notaire pour les obliger à payer la dette.
  • Ce qui signifie que le contrat de mariage figure le plus souvent classé avec cet acte devant notaire, à l’instance du gendre impayé, donc des années plus tard. Ici il n’y a que 8 ans, mais tout de même tout n’est pas encore payé !
  • Il existe même des records de longévité, si l’on peut dire ainsi, car il y avait belle lurette que tout le mondé était décédé, à commencer par le gendre et la fille, sans voir leur argent. Mon record constaté est traité dans mon ascendance LEPELTIER à La Coulonche. Ce sont les petits enfants qui sont poursuivis pour impayé, 46 ans après le contrat de mariage de leur grand-mère ! Remarquez bien qu’avec cet acte d’impayé, j’avais fait mon beurre, c’est à dire moisson de filiations ! Mais avouez que cela pourrait figurer dans un livre de records !
  • Mais ces contrats normands ont une autre particularité. La dot n’est pas qu’en argent et trousseau, elle est aussi en meubles morts ou vifs.

  • La première fois que j’ai rencontré le terme meubles morts ou vifs, mes neurones n’avaient pas fait tilt immédiatement ! Je veux bien avouer quelques minutes, le temps de comprendre que les mères vaches étaient des meubles vifs etc…
  • L’acte notarié qui suit est extrait des Archives Départementales de l’Orne, série 4E172
  • Au passage, comme vous pouvez le constater, la série des actes notariés est en 3E en Mayenne, en 5E en Maine-et-Loire, et en 4E dans l’Orne et la Loire-Atlantique. Mystère impénétrable à mon mes neurones rabougris !
  • Voici la retranscription de l’acte : Aujour d’hui 17 de may 1638 après midy en faisant et traictant le mariage qui au plaisir de Dieu sera fait et parfait en face de saincte église catholique apostolique et romaine entre Gervais Levavasseur fils de François Levavasseur et de Anne Rousel ses père et mère de la paroisse de la Lande degul (la Lande de Goult en foret d’Ecouves après Carrouges) d’une part,
    et Magdelaine Broutin fille de Michel Broutin et Michelle Lefranc ses père et mère de la paroisse Nostre Dame de Beauvain d’autre part, (je descends de Michel Broutin et Michelle Lefranc par leur fils Jean marié en 1629)
    lesquelles parties se sont promises se prendre et espouser l’un l’autre par foy et loy de mariage au plus tost que faire se pourra et que par leurs parents et amis sera advisé et à ce
    fut présent Michel Broutin père de ladite fille, lequel a moyen que ledit mariage soit fait et accompli comme dit est a promis donner et payer auxdits futurs mariés en don pécuniel et mobilier pour la légitime part et portion qui pouroit apartenir à ladite fille des successions de sesdits père et mère, scavoir est la somme de neuf vingt livres (180 livres) tournois avec deux robes noueres, deux cotillons habits usage de ladite fille, deux vaches pleines ou leurs viaux après elles, huit brebis plaines ou leurs aigneaux après elles, un coffre de bois de chaisne fermant à clef, un pot, une pinte, une chopine, six escuelles, six assiettes, un pat demi plat, le tout d’estaing, un chapron, un lit fourny de couestes traversins, deux oreiliers, une couverture de serge et tour de lit de toielle et outre ledit Broutin et sa femme ont promis meubler et atrousseler de linge bien honneste selon la maison dont elle part et la maison où elle va,
    à payer ladite somme de 180 livres, 30 livres au jour des espousailles des afidés ? et futurs mariés et dudit jour en un an 30 livres et ainsi d’an en an jusques à fin du paiement, de laquelle somme de 120 livres il en sera employé en don et assigner pour tenir le nom costé et lignée de ladite fille la somme de 140 livres que ledit futur futur et sadite mère assignent dès à présent et comme dès lors sur tous et chacuns leurs biens et quant à ce tenir lesdites parties sont demeurées à un et d’accord et en ont obligé respectivement tous et chacuns leurs biens meubles et héritages
    présents vénérables et discrettes personnes maistre Jacques Heron prêtre curé de Beauvain, maistre François Heron prêtre curé de Montreuil, maistre Jacques Hernie prêtre de St Georges d’Anesbec, maistre Philippe Heron prêtre de Beauvain, Jacques Lagrue et Marin Gelin et Jean Levavaseur, Anne Rousel mère dudit Gervais, Nicolas Lagrue, tous parents et amis des dits futurs mariés.

  • Et voici la réclamation du gendre impayé devant notaire :
  • Du 22 juin 1646 au village de Lamberdière, fut présent Michel Broutin desnommé en l’aultre part fait audit futur, lequel à l’instance de Gervays Le Vavasseur aussy desnommé, lesquels sont recogneu loué ratifié et (eu) pour agréable le comptrat escript en l’aultre part en forme de traicté de mariage l’avoir leu qu’ils ont dict estre leurs propres faicts promesse et obligation qu’ils sont promis entretenir en tout son conteneu et ont lesdites parties signé, trois mots en gloze en ladite minutte sont véritables dont et de quand à le tenir et obligent lesdites parties, en présence de Me Guillaume Lagrue prêtre de Beauvain et Denis Lefranc de Magny. Perrez notaire

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    Livres d’histoire locale : l’Orne, Normandie

    Ce billet répond à la demande « Je souhaite que vous puissiez me conseiller en ouvrages à consulter afin de mieux connaitre la vie dans cette région de l’Orne au 18e s »

    Même en disposant d’un solide budget il n’est pas possible d’acquérir d’un coup de baguette magique, même sur Internet, une bibliothèque d’histoire locale. Tappez « livre Orne » dans n’importe quel moteur de recherche sur Internet et vous voyez la pauvreté car la majorité des ouvrages sont épuisés.
    Les éditions Bonneton ont publié l’Orne, incontestablement le meilleur ouvrage pour comprendre l’histoire d’un département : cadre naturel, histoire, art, littérature, langue, économie, traditions populaires. Hélas épuisé… et je viens de voir que la Mayenne aussi est épuisée… donc ces ouvrages partent vite. Ils font généralement appel aux meilleurs connaisseurs, aux Archives Départementales, et sont bien faits.
    Puisque votre question concerne la période historique, voyez ensuite, toujours sur Internet le site d’histo.com qui reproduit et vend les ouvrages dont les droits sont tombés dans le domaine public, et voyez.

    Une autre possibilité concerne les publications des services de l’Inventaire. En l’occurrence Direction régionale des Affaires Culturelles de Basse Normandie, service régional de l’Inventaire général. Une partie est parfois en ligne, l’autre partie est acquérir comme tout ouvrage en librairie, mais leur site Internet vous en donne la liste.

    La meilleure solution consiste à se déplacer dans une bibliothèque d’histoire locale. Les meilleures sont sans conteste les bibliothèques des DRAC (service culturel dont j’ai parlé au § précédent) situées dans la ville qui dirige la région, région par région. Elles sont ouvertes au public et riches.

    Puis celles des grandes villes du département, mais préférer les bibliothèques municipales aux départementales dont cela n’est pas la vocation première. Donc allez à la bibliothèque municipale d’Alençon, et puisque l’Orne est un aigle à deux têtes, allez à Flers (ceci est une particularité de l’Orne, qui a officieusement deux têtes). Vous y aurez accès aussi bien aux livres qu’aux périodiques.

    Enfin, sur Gallica, ce n’est pas terrible pour répondre à votre question. Je viens d’aller revoir.
    Et avec les bouquinistes, il faut euros et temps, mais cela fonctionne bien sur Internet.

    Voici les ouvrages que j’ai acquis en tant d’années de recherches (ce n’est pas terrible).

  • Orne, Editions Bonneton, 1995, épuisé
  • La forge de Varenne à Champsecret, DRAC de Basse Normandie, service de l’Inventaire général, 2003
  • La Métallurgie du Maine, de l’âge de fer au milieu du 20e siècle, Cathiers du Patrimoine, Inventaire général, 2003
  • Gérard de Contades, Notice sur la commune de La Sauvagère, 1881 (réédition)
  • Gérard de Contades, Notice sur la commune de St Maurice du Désert, 1881 (réédition)
  • Gérard de Contades, Notice sur la commune de Lonlay-le-Tesson, 1881 (réédition)
  • Je n’ai jamais acquis les ouvrages réédités de Dumaine, qui sont pourtant importants à mes yeux. Il faut savoir se limiter, mais si quelqu’un les a acquis merci de faire signe… Il est dans le domaine public.
    C’est volontairement que les liens vers les sites commerciaux ne figurent pas, ils sont facile à trouver.

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