A la suite de la tempête qui a sévi dans le sud-ouest de la France, certains d’entre vous ont songé à signaler des mentions dans les registes paroissiaux. Voyer le Livre d’Or du 1er janvier 2009. Ils peuvent désormais le faire ici..
A cette occasion j’ouvre la catégorie Mentions dans les registres, en sous catégorie de Recherches ci-contre à droite dans la petite fenêtre CATEGORIES. Je vais tenter d’y remettre certains articles s’y rapportant, et vous en dresser une table des matières.
J’ai aussi une page perso contenant mes relevés, mais je n’y vois pas de tempêtes, qui devaient bien exister
L’histoire des tempêtes en France.
Pour vous préparer ce billet j’avais cherché, en vain, une histoire des tempêtes, et autant le BRGM a magistralement répertorié les tremblements de terre, autant Météo France est muet. Or, hier, je trouve sur le site du Figaro, enfin la réponse.
22 tempêtes ont dévasté la France depuis trois siècles
La France posséderait des archives considérables, les plus riches d’Europe sur ce point, mais non exploitées faute d’interêt jusqu’alors des historiens. Il s’agit des archives forestières. Colbert réglementant en 1669 les forestiers, leur enjoignait des rapports détaillés de tout sinistre : lieu, type d’arbes couchés etc… Seule la vitesse du vent restera alors inconnue et non modélisable.
Nos registres paroissiaux ne contiendraient que les clochers emportés par le vent. Attention, nous ferons les orages sur une autre page.
Et voici notre dernière tempête : Klaus.
En 2005, les Landes possèdaient
465 000 ha de conifères et 70 000 de feuillus.
Le cadastre forestier dénombrait environ 34 000 sylviculteurs dans les Landes, très inégalement répartis, puisque la moitié d’entre eux possède moins de 100 ha.
Ceux qui possèdent plus de 1 000 ha représentent 11 % du total, et seule une partie de cette tranche peut en vivre. Le tout hors incident, bien entendu.
C’est sans doute la raison pour laquelle on ne voit jamais de sylvicuteurs manifester et barrer les routes : l’immense majorité d’entre eux a un autre revenu pour vivre.
Qui dit qu’il faut que les Landais cesse les pins ?
On-t-ils vu les feuillus des Landes à terre aujourd’hui ?
Savent-il que les essais n’ont pas encore trouvé l’alternative ?
Avant la tempête le bois sur pied était prisé 4 à 5 euros la tonne,
aujourd’hui qui pourra encore obtenir 0,50 centimes la tonne ?
Les photos ci-dessus ont été prises fin janvier dans les Landes sinistrées, pins et chênes. Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Toutes les photos de cette page sont l’oeuvre de Klaus, Landes, janvier 2009.
En savoir plus sur la sylviculture dans les Landes :
Chambre d’agriculture des Landes : forêts
Conseil général des Landes
Union syndicale du bois des Landes
Si vous connaissez des études bien faîtes sur l’appauvrissement du sol en eau par culture du maïs dans les Landes, merci de me faire signe, car il ne faut pas être Cassandre pour prédire, que plus d’un petit syviculteur, découragé comme lors de la précédente tempête, va laisser place au maïs. Est-ce un bienfait écologique ??? J’ai des doutes…
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci de laisser un commentaire sur ce blog.