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Rassurez-vous autrefois dans certaines paroisses, on enterrait tout le monde dans l’église, même en cas d’épidémie… J’ai déjà cependant rencontré des curés et leurs paroissiens, qui renonçaient au bout de quelques semaines tant l’odeur était pestilentielle dans l’église, et ouvraient alors un cimetière. Pour Merdrignac, l’église a été refaite en 1834 donc plus de traces d’ossements.
Voici le plus breton de mes patronymes, celui de Guillaume GUYOMAR, et pour tous les détails sur cette branche voyez mon étude approfondie en .pdf des GUYOMAR, CHERAMY et VETIL de Merdrignac dont je desends :
Il est inhumé « Guillaume Guyomart du Pont Hervart, en la 2e passée[1] de la haute église vers l’autel St Jacques ». Et l’acte suivant le 16.11.1648 « Julien Cheramy du Pont-Hervart, inhumé au mitan de la haute église, proche Guillaume Guyomart son gendre ci-devant enseveli en la 2e passée ». Cet acte donne une information importante, à savoir le nom du père de Roberde Cheramy.
[1] passée est l’ancien terme pour passage, allée
Les mentions telles que liens de famille, métiers, lieux, si riches d’informations utiles, sont excessivement rares à Merdrignac. Aussi je vous surligne la mention « proche Guillaume Guyomart son gendre », tant elle est exceptionnelle, et concerne mes ancêtres.
D’ailleurs, un autre bonheur d’information rare dans le décès de la veuve de Guillaume Guyomar :
Elle est inhumée à Merdrignac le 8 février 1664 « honorable femme Roberde Cheramy, en la chapelle de St Christophe de l’église de Merdrignac ». Le qualificatif « honnorable femme » est peu utilisé à Merdrignac, donc il signifie bien une personne notable, et bien sûr aussi son époux, sans qu’on puisse savoir si c’est un officier de juridiction ou un marchand. Je souligne cette honnorable femme ici car il s’agit de l’ascendance de Jacques Mounier venu à Nantes, mon ancêtre, qui a beaucoup de laboureurs dans ses ascendants, et donc quelques notables.
mon ascendance à Guillaume Guyomart x/1621 Roberde Cheramy
Le tout en Bretagne (Côtes d’Armor et Ile et Vilaine) avant 1900, puis Nantes
12-Guillaume Guyomart †Merdrignac 12.11.1648 x /1621 Roberde Cheramy †Merdrignac 8.2.1664
11-Louise Guyomart x2 Merdrignac 15.2.1670 Jacques Vetil
10-Catherine Vetil x Merdrignac 25 octobre 1688 Jean Geffray
9-Marie Geffray x Merdrignac 12 février 1714 Claude Amiaux
8-François Amiaux x Merdrignac (22) 24 juin 1739 Roberde Moreul
7-Pierre-Jean Amiaux x Ménéac (56) 13 février 1783 Perrine Urvoy
6-Perrine Amiaux x Ménéac 20 février 1805 Jacques Mounier
5-Jacques Mounier x Saint-Sébastien-Sur-Loire (44) 29 avril 1851 Victorine Fortin
4-Marie Monier x Nantes 28 septembre 1875 Edouard Halbert
3-Madeleine Allard x Nantes 23 septembre 1907 Edouard Halbert
2-mes parents
1-moi
Je vous ai surligné mon Jacques Mounier, car c’est mon ancêtre breton, celui pour lequel, comme en 2006, je passe des semaines sur Ménéac et Merdrignac, car il habitait le village de Lescouet à la frontière entre les deux paroisses. Mon quadriaïeul Jacques Mounier est venu de Merdrignac (22) à Nantes en 1840 vendre de l’avoine aux chevaux, et l’ascendance bretonne qui suit est un clin d’œil au cheval puisque le patronyme Guyomarch fait allusion au cheval. Le patronyme GUYOMAR aliès GUYOMARCH est issu du breton ancien et signifie « digne d’avoir un cheval[1] ».
[1] MORLET Marie-Thérèse, Dictionnaire étymologique des noms de famille, 1991
Ses ascendants sont majoritairement laboureurs, avec quelques notables et même nobles, tels les nobles appauvris étudiés par Michel Nassiet dans « Noblesse et Pauvreté »