L'une des plus anciennes paroisses du Craonnais, ville
forte au Moyen-âge, dont il reste peu de fortifications,
car en 1423, pendant la guerre de Cent, l'Anglais William
Poole, parti de Normandie, fait une percée jusqu'à Segré,
et rase au passage Châtelais.
Dans
les années 1580, la guerre civile acheva la destruction. Le journal de Jean
de Cevillé relate les familles réfugiées au château de Mortiercrolle.
Outre
l'enceinte de la ville et celle du château, reliées par de vastes souterrains,
il existait la motte fortifiée de Rouge-Ecu. Elle fut possession des barons
des seigneurs de Craon, premiers barons de l'Anjou
Le
grand chemin d'Angers à Rennes passait par Le Lion, la Jaillette, Louvaines,
l'Hôtellerie, Châtelais, suivant probablement une ancienne voie romaine.
La paroisse dépendait du doyenné de Craon, des Aides de Château-Gontier,
du grenier à sel de Craon. Elle était donc tournée vers la ville de Craon,
où les familles partaient travailler, s'installer, s'alliaient.
Le
bourg, excentré au SE du territoire, était fortifié (ci-contre la porte
Guerchoise, qui menait à La Guerche via Craon) 2 brigades des fermes
résidaient dans la paroisse dont une à Marsillé.
Les
côteaux (altitude 90 m) étaient plantés de vigne et de jardins de pépinières.
seigneuries
: sur la paroisse plusieurs seigneuries :
la
chatellenie du Chalonge, relevait directement du château d'Angers à foi
et hommage lige, et en dépendait la maison noble de la Chapellière en Châtelais
- à la famille Cheminard au 16e, elle passe par alliance à la famille
de Scépeaux - en 1764 elle est réunie à la Blairie à à la Boissière
la
chatellenie de Chatelais dont dépendaient les terres de la Guertaye,
Pisserote, les Bourdais, la Girarderie, la Maladerie, la Salle de la Blairie,
les Meillerayes, la Loge, les Refoullées, la Perrière, la Jaunaye, les Repenelayes,
la Chaufretière (AD49-E361) - relevait autrefois de la baronnie de Pouancé,
mais Jean d'Alençon la cèdde pour payer sa
rançon due aux Anglais (selon l’aveu au roi le 26.9.1541 d’Anne d’Alençon
Mquise de Montserat Dame de la baronnie de Pouancé (AD49-E1133/f°226). Elle
passe à la famile de Rohan, réunie à Mortiercrolle, puis vendue à la famille
de Scépeaux et annexée au Chalonge
la
seigneurie de la Rivière Coulon alias Carbay dont dépendaient la Gesnière,
Bridoreille, Carbay, l’Eguillon, l’Etang, la Grée, les Griollières, la Motte-Mangin,
le Plessis, les Rivages, la Tévenière, Vaugrézil (AD49-E11781 aveux de 1567)
- vendue avec le Chalonge le 27.10.1534 par Gabriel Baraton et René Furet
à Philippe Cheminard
Saint
Julien, ancien prieuré, autrefois dénommé «St Julien l'Ardent
», «St Julien Lardeux », et «St Julien la cité les Chastellays »,
relevait de l'abbaye Saint Aubin d'Angers il fut annexé en juillet 1731
au collège de Château-Gontier et vendu nationalement
la
Trourie, s'étendait sur Saint Quentin et Cherancé, relevait du château d’Angers,
et en dépendait Cevillé. Jacques Maulevault Sr de la Haière et Renée
Coignard sa femme, la vendent le 29.9.1594 à Jean de Cevillé et Anne Legauffre
pour 660 écus 2/3 avec grâce, qu'ils rachètent peu après Dvt
Legauffre Nre Angers le 14.1.1600 pour 460 écus sol et 30 écus de pot de
vin.
officiers
seigneuriaux : Le 14.2.1571 Marie de Feschal veuve de
n.h. Jehan de La Faucille Sr dudit lieu Dt à la Lande à Saint Aubin du Pavoil,
confesse que c’est à sa requête que n.h. Pierre de La Faucille Sr de St
Aulbin Dt audit lieu s’est obligé avec elle ce jour en la vente du lieu
et métairie de la Caradoye sise à StAubin-du-Pavoil à h.h. Guillaume Moreau
huissier châtelain de Châtelais et y Dt pour 1 600 L (Dvt Grudé Nre Angers)
Le
29.1.1574 honnête homme Denys Cohon marchand
demeurant à Châtelais, député des paroissiens de Châtelais, paye 11 L et
fournit les accoustremens à Jehan Landays, maçon paroissien de Châtelais,
qui s'engage à servir le Roi notre sire de son métier de maçon avec les
autres maçons, d'aller là où il plaira aux commissaires les conduire pour
ledit service, à la décharge de la paroise et paroissiens de Châtelais,
sous peine de poursuite en justice, avec saisie par corps en prison, et
de ses propres deniers ( Toublanc Nre Angers)
avec
plusieurs états des lieux en juin 1733 (PV
de montrée de la baronnie de Mortiercrolle)
la
grande Besnardière : état en 1733 : René Planchenault métayer y
demeurant : à la chambre d'entrée il y a une seule porte à pivots de bois
qui est de peu de valeur ; il faut au four 4 carreaux ; la cheminée est
à refaire étant
usée de vétusté ; la porte à entrer
de la chambre ci-dessus dans une antichambre à côté est de nulle valeur
; il faut réparer la terrasse d'entre
ladite chambre et la grange comme à l'estimation
de 2 journées ; il faut refaire la moitié du contrefeu
de ladite cheminée de la hauteur de 2 pieds étant usé de vétusté
; il faut refaire à neuf environ 3 toises de muraille à l'étable
aux vaches du côté vers midi ; à la porte d'entrée de ladite
étable il faut une barre et un pivot de fer le tout étant usé de vétusté
; il faut refaire à neuf 6,5 thoises de muraille à neuf à l'étable
aux boeufs du côté d'occident la plus grande partie étant usée
de vétusté et menace ruine et fera tomber la couverture
s'il n'y est promptement remédié ; il faut refaire 2,25 toises
de terrasse entre ladite étable aux boeufs
et la grange ; à l'entrée de ladite étable il y a une mauvaise porte usée
de vétusté ;il faut couvrir le four
d'ardoize pour le conserver n'étant couvert
que de terre ; la couverture d'ardoize
desdit maison grange étables est en suffisante réparation ; il faut aux
autres murs de ladite maison comme à l'estimation de 3 à 4 journées de massonnail
à les réparer - il y a 3 pépinnières dans le jardin,
une d'environ 80 arbrisseaux de 6 ans lesquels sont de nulle valeur à cause
du terrain, une autre d'environ 200 arbrisseaux de l'âge de 7 à 8 ans et
l'autre de 120 pieds d'arbrisseaux de (p30) l'âge de 4 ans ; dans les pièces
des grandes pastures 2 chesnots écottez l'un il y a 20 ans l'autre 12 ans
de peu de valeur ; dans la pièce du Chateigner il y a 1 chataigner abattu
qu'on nous a dit être pour l'entretien des moulins ; il y a un chesnot écotté
au bas de ladite pièce depuis 10 ans ; dans la pièce des Aunays 2 chesnots
écottez dont un est de nulle valeur ; au bas de la prée du côté de Chatelais
il y un chesne abattu pour les réfections de la Jarillais ; plus il a été
abattu un chesne au bas de la perrière aussi pour les réfections de la Jarillais
; dans les landes il y a 8 chesnots écottez l'un de lâge de 6 ans de nulle
valeur et 3 de 15 à 16 ans, les dommages et intérêts pour lesdits chesnots
écottez ci-dessus spécifiés au nombre de 13 ont été apréciés à la somme
de 10 livres étant de très peu de conséquence - il y a 127 arbrisseaux plantés
depis 18 ans dont 6 noyers provenant des pépinnières dudit chasteau de Mortiercrolle
; les barrières des terres et prés de ladite métairie sont de nulle valeur
et usées de vétusté
la
Petite Besnardière : état en 1733 : François et René Chevalier métayers
y demeurant : la porte d'entrée de la chambre à feu de ladite métairie est
sans ferrure ; il faut refaire
un coin de mur et un côté du jambage de la porte d'entrée de l'étable
comme à l'estimation d'une journée et pour réparer la terrasse du
toit aux brebis une journée ; le
ferteau de fer de la vire du pressoir
est cassé il faut le renouer ; la couverture d'ardoize
sur ladite maison et sur tous les logements de ladite métairie est en bon
état de réparation ; à l'ouverture du grenier
il n'y a point de trape ni apparence qu'il y en ait eu, il est besoin qu'il
y en ait une - dans le jardin il y a 3 pépinnières desquelles il y en a
2 d'environ 350 pieds d'arbrisseaux de l'âge de 8 à 9 ans l'autre du nombre
de 200 pieds ou environ de l'âge de 4 ans ; à la claye d'entre les 2 métairies
il faut un dessous et 2 leizes ; les autres barrières sont de nulle valeur
et usées de vétusté et il n'y en a point
en plusieurs endroits et il est très nécessaire d'y en mettre : il y a sur
toutes les terres et prés 105 chesnots écottez dont il y en a 30 qui portent
dommages et intérêts de la somme de 80 L les autres étant en plus grande
partie sur souche et de nulle valeur et ne portent aucun dommages et intérêts
; il y a sur toutes les terres de ladite métairie 180 pieds d'arbrisseaux
plantés et presque tous antez depuis 18 ans
la
Blairie : Le 11.1.1640 †Messire René Debarat Sr de Brunelles a
vendu à Jean Lefebvre écuyer Sr de l’Espinay la terre & seigneurie de
la Blairie à Châtelais sans la charge particulièrement de la rente de 3
grands septiers de bled à la mesure de Candé ou Challain, qui reviennent
à la mesure d’Angers à 6 septiers de rente foncière due sur la métairie
de la Paraigeais dépendant de lad. terre de la Blairie (Guillot Nre
à Angers)
Carbay
: alias Rivière-Coulon
Cevillé
: fief, qui ne comprenait pas le moulin mais le village
la
Chesnaie : 4,5 km NO du bourg, 1,8 km O de Cevillé à laquelle son histoire
est liée, et tout près du bourg de la Bouessière (53) et du Chalonge - une
autre Chesnaie près de Marsillé
l'Eveillardière
: aujourd'hui altérée en Eviardière - 500 m O de Cevillé
la
Forest : à Chatelais - Le 1.10.1583 Anceau Gault
marchand Dt au moulin de Sévillé à Châtelais et Jehanne Desvans sa femme
vendent à noble homme François Cheminard Sr de la Roe Dt à StGermain en
StLau à Angers, le lieu domaine de la Forest à Châtelais pour 50 écus sol,
avec possibilité de réméré (AD49-5E5/59 ) lire l'acte
original et sa retranscription
la
Guertaye : état en 1733 : François Seureau métayer y demeurant :
le 18.7.1733, à l'entrée de la porte de la chambre à feu la porte est à
pivot de bois fort ancienne, il y faut un pivot de bois ; il
n'y a point de serrure
à ladite porte ni crouillets
; la fenêtre à côté de ladite porte est sans vitre
ni apparence qu'il y en ait eu, la fermeture est sans
ferrure et usée (p32) de vétusté
; il faut refaire la plus grande partie de la cerruelle du four
et recarler les 2/3 du dessous de bloc et recharger le dessus de terre n'étant
point couvert d'ardoize,
pour le recarler et charger appartient la somme de 10 livres ; le pavé de
pierre est à réparer à neuf étant usé de vétusté
; la porte à l'entrée du cellier est très
ancienne à pivot de bois, il en manque un au bas ; la terrasse d'entre ladite
chambre et ledit cellier a besoin d'être réparée pour ce appartient 3 livres
; la porte d'entrée à l'étable aux boeufs
est aussi usée de vétusté ; de ladite
étable à entrer dans le cellier il n'y a point de porte il est nécessaire
d'y en mettre une ; la porte d'entrée d'entre ladite étable aux boeufs et
la grange est de nulle valeur étant usée de vétusté ; entre l'étable
aux vaches et ladite étable aux boeufs il n'y point de porte
il serait nécesaire d'y en mettre une ; la couverture d'ardoize
sur ladite chambre à feu et le cellier a besoin d'être relevée à neuf des
2 côtés à la concurrence de 30 toises pour quoi appartient à faire et fournir
se servant de vieilles matières la somme de 80 livres ; pour réparer le
surplus de la couverture d'ardoize de ladite métairie et logements appartient
la somme de 5 livres ; le mur du toit à porcs
est en partie tombé de vétusté étant
couvert de guélaquelle a besoin aussi d'être réparée pour tout qui faire
appartient la somme de 2 livres - il y a 3 pépinnières
dans le jardin une de 4 ans de 200 pieds, l'autre de 7 à 8 ans
de 35 pieds et l'autre d'environ 100 pieds de 9 à 10 ans le tout de pommiers
et poiriers plus environ 60 pépins de l'âge d'un an ; il faut recharger
le grenier à la plus grande partie de terre ; la loge de sur le pressoir
est couverte de genets, il faut la couvrir de paille ou réparer ladite couverture
avec des genets ; la claye du petit pré est usée
de vétusté aussi bien que celle d'entrée du chemin ; dans la
pature 1 chesnot écotté il y a 20 ans pour lequel il y a 5 livres de dommages
et intérêts ; dans la pièce de la vigne 1 chesnot écotté de nulle valeur
n'étant propre qu'à syée ainsi qu'il est à présent (p33) ; il manque 2 barres
à la barrière de la grande pièce ; dans la chataigneraie il y a 2 chesnes
abattus pour faire le pressoir depuis 2 ans ainsi que nous a déclaré ledit
Seureau ; le faix de la loge ou est le pressoir a
été pris en le bois des Besnardières et est d'un brin de chateigner sur
souche ; il faut une barre à la barrière d'une pièce de terre labourable
; il y a 135 arbrisseaux pommiers et poiriers plantés sur ladite métairie
de puis 15 ans dont 38 ont été pris l'hiver dernier en les pépinnières du
chasteau de Mortiercrolle
le
moulin de Chatelais : état en 1733 : ou
demeure Renée Perrault veuve de René Desaille mère et tutrice de leurs
enfants : à la maison où loge ladite veuve il faut
réparer la place de carreaux d'ardoize
en plusieurs endroits ; il n'y a jamais
eu de vitre aux 2 fenêtres de ladite
maison ; il faut une porte neuve à l'étable, celle qui y est est usée de
vétusté ; au pignon de ladite maison
vers midi la couverture d'ardoise sur icelui a besoin d'être relevée à neuf
en espèce de croupe de la longueur de 26 pieds, la charpente étant usée
de vétusté et néanmoins ladite couverture
parâit avoir été bien entretenue ; plus est nécessaire de relever à neuf
la couverture d'ardoize vers orient à la longueur
de 14 pieds de long et dans la hauteur du chevron la charpente étant usée
de vétusté ce qui a cause le déperissement
de ladite couverture ; il
n'y a de ferrure qu'à la porte d'entrée
de ladite maison ; au moulin près l'entrée
vers occident il est nécesaire d'y faire une roue et un rouet étant usés
de vétusté ; à l'autre moulin l'arbre
roue et rouet sont usés de vétusté ;
les murs aux 2 côtés de la fenêtre sont à refaire de la longueur d'environ
2 pieds dans la hauteur de ladite fenêtre ; la couverture d'ardoize
est entretenue de réparation ; il est besoin de remettre un faix à la maison
desdits moulins ; il y a un tirant entre les 2 moulins pouri
qui n'est soutenu que par un étaye ; le pignon vers occident sur la rivière
est lézardé ; il faut
réparer le mur et le reclotter incessement - il y a 10 arbrisseaux
plantez depuis 10 ans dans les jardins et terres ; il y a 2 mauvais chesnots
écottez qui n'estoient bons qu'à émonder
la
Jarillais : état en 1733 : Charles Laurent est métayer y demeurant
: il est nécessaire de recharger en quelques endroits le grenier
qui est sur la chambre du colon et relever plusieurs barlées de terrasse
au plancher dudit grenier plus faut réparer la terrasse du
toit à brebis où il est nécessaire ; le four
est presque usé de vétusté, il faut
le recarler à l'entier et refaire la gueule d'icelui à neuf ; il est situé
en un endroit trèsdangereux pour le feu,
il est besoin de le placer ailleurs pour conserver la maison d'incendie
; la charpente du batiment incendié est bonne et bien construite (p28) un
côté est couvert à l'entier l'autre est en partie fors 12,25 thoises qui
reste à couvrir l'ardoise pour ce faire
est charoyée ; il ne reste plus que fournir la latte - dans le jardin il
y a une pépinière du nombre de 80 pieds d'arbrisseaux de l'âge
de 5 ou 6 ans, un restant d'autre pépinière de pommier du nombre de 32 pieds
de l'âge de 8 à 9 ans ; plus une nouvelle pépinière de 2 ans du nombre de
240 pépins et une autre pépinière à côté du nombre de 100 pépins de l'âge
de 4 ans ; il y a 8 chesnots écottés 2 il y a 20 ans les autres depuis 12
ans fors un depuis 6 ans ; dans la pièce de derrière la barrière de laquelle
est de nulle valeur il faut 3 barres à la barrière de l'etraye ; dans la
lande proche la maison il a été abattu un chesne pour les réfections et
réparations deladite métairie causées par l'incendie ; la haye le long du
chemin est en partie à réparer ; dans le petit bois au bas de la pièce des
Aunays il y a 2 mauvais chesnots écottés sur souche depuis 15 ans ; dans
la petite Mollière il y a 5 chesnots écottés 4 d'environ 30 ans et l'autre
d'environ 15 ans ; il n'y a aucunes claies et barrières sur les terres dudit
lieu à la réserve de celle susdite à l'entrée de l'étraye de la prée le
tout usé de vétusté, lesquels chesnots écottés depuis 18 ans au nobre de
de 9 ont été appréciés 18 L pour tous dommages et intérêts étant de très
peu de conséquence et valeur. Il y a 108 arbrisseaux plantés sur ladite
métairie depuis 18 ans presque tous antez
le
moulin de Cevillé : - le 10.3.1586 Me Olivier Cador Sr de
la Borde avocat à Angers s’accorde avec Anceau Gault meunier demeurant
au moulin de Cevillé (Jehan Lefebvre Nre Angers) - Le 18.2.1717 Antoine
Morillon meunier demeurant au moulin de Cévillé à Chatelais et h.h. René
Dugrès marchand fermier demeurant au bourg de Chatelais nous ont déclaré
que lundi dernier qui est le 15 du présent mois étant en la ville de Craon
ils furent requis par Jean Judé, Michel Bazille, René Viel et Louis Lamy
particuliers habitants et collecteurs du sel de la paroisse de Chatelais
pour 1715, et furent d’avis que lesdits collecteurs acceptent la somme
de 125 « au sieur Budet receveur au grenier à sel de Craon laquelle
somme il refusé prendre pour ladite année 1715 disant qu’il lui était du
un reste par Michel Lemanceau et autres collecteurs de l’année 1711
le
moulin de Marsillé : état en 1733 :
y demeure Renée Morillon veuve de Laurent Verdon
: la porte d'entrée de la chambre à feu du moulin est usée de vétusté,
la céruelle du four a besoin d'être
réparée à moitié ; la carlage a aussi besoin d'être
réparé à moitié ; il n'y a jamais eu
de vitre à la fenêtre de ladite chambre ; il est nécessaire de
mettre un poutreau pour suporter le plancher près le moulin ; de relever
un cours de latte de couverture d'ardoise sur ladite chambre ayant manqué
par une fillière qui a cassé; de refaire à neuf au moulin à froment la roue
rouets et fusée étant usées de vétusté
aussi bien que la pouquerie et chemin
à l'eau ; le surplus de la couverture d'ardoise dudit moulin est en suffisante
réparation ; dans la prée dudit moulin il y a 9 chesnots écottés deux depuis
2 ans deux autres de 5 à 6 ans et les cinq autres depuis 10 à 12 ans ; il
y en a 5 portant dommage de la somme de 20 L ; les quatre autres n'étaient
propres qu'à écotter
Rouge-Ecu
: site classé, vestiges celtiques ou gallo-romains
la
Rochellerais : Le 19.7.1727 Pierre Allard marchand au bourg de Nyoiseau
baille à 1/2 à Joseph Raimbault closier et Françoise Freuslon son épouse,
pour 5 ans, le closerie de la Rochellerais à Chatelais (Pouriaz Nre Segré)
la
Roussière : métairie à Claude Arnoul avocat au présidial de Château-Gontier
1643, 1660 - Abbaye royal de Nyoiseau - Vendue comme bien national
à un prête nom Jean Pouriaz boulanger Dt au bourg de Chatelais , pour
12 100 L, et le 23.5.1792 il nomme pour véritable acquéreur
François Jallot Md tanneur
Dt au bourg de St Michel du Bois qui recevra l’année de la ferme courante
de Mme veuve Dugrès à dater de 1790 (AD49-5E32/37)
prieuré
Saint Pierre : (l'actuelle mairie) Le 1.7.1556 Claude Clousier demeurant
à Orléans, procureur de Jehan Clousier prêtre chapelain et prieur de St
Pierre de Chastellais, baille à ferme à Jehan Gault marchand demeurant à
Chastellais pour une durée de cinq ans et cinq cueillettes en suivantes
le dit prieuré de St Pierre de Chastellais temporel, fruits, revenus et
émoluments d'iceluy à la charge au dit preneur de faire dire et célébrer
le divin service dû et acoustumé, pour la somme de 85 L tz annuelle
à règler par moitié aux termes de Noël et le 1er juillet en la maison du
notaire. Le bail partira avec effet rétroactif du 1 07 1556 et s'achevera
le 1 07 1561 - Le 23.5.1595 Guillaume Berthet aumonier
du cardinal de Gondy abbé de St Aubin prieur du prieuré de Pierre de Châtelays,
étant de présent à Angers, baille à ferme pour 3 ans à h.h. François Besnard
Dt au château de Mortiercrolles à St Quentin le temporel fruits et revenus
dudit prieuré cens rentes et devoirs, à la charge de faire dire et célébrer
le service divin dû et acoûtumé être dit pour raison dudit prieuré, rendre
à la fin dudit bail les maisons dudit prieuré en l’état qu’elles lui seront
baillées par PV, faire faire les vignes, prendre les fruits du colon à moitié,
pour 80 L/an payables à Angers au prieur de l’abbaye StAubin (Grudé Nre
Angers) - En 1619, les successions Cevillé montrent qu'une rente foncière
de 30 sols sur le temporel du prieuré Saint Pierre
de Chastellais qui fut acquize par feu Me Mathurin de Cevillé lors de la
vente et alliénation de partye du dommaine des bénéfices d'Anjou
- Le 13.7.1728 Ecuyer Jacques René Jacob de Kerjegu clerc tonsuré du
diocèse de Treguier province de Bretagne, prieur commandataire du prieuré
de St Pierre de Chatelais baille à ferme à Hélène Gault veuve de Pierre
Dugrais Dt au bourg de Châtelais pour 5 ans le temporel dudit prieuré de
StPierre situé à Châtelais consistant en la closerie du domaine dudit prieuré
et 1/9 sur les 2/3 des dixmes qui se prélèvent à la Boissière pour 180 L
la
Sorinière : sur l’Oudon, au dessus de Marsillé, à aller vers Cévillé
- à Mathurin Cevillé au 16e
siècle
le
fief de la Trourie Le 29.9.1594 Jean
de Cevillé et Anne Legauffre acquiert de Jacques Maulevault Sr de la
Haière et de Renée Coignard pour 660 écus 2/3, avec grâce, la métairie et
domaine de la Trourie. Peu après il acheta par acte Dvt Legauffre Nre Angers
le 14.1.1600 pour 460 écus sol et 30 écus de pot de vin. Il hérita de Mathurin
Cevillé son frère et fut seigneur du fief de Cevillé lors de leurs partages
Dvt Thibault le 28 Juillet 1603 par lequel il est qualifié « curateur de
Guillaume Cohon »
AD49-5E5/323- 23.6.1556 copie dvt Michel Théart Nre Angers, Jacques,
Pierre et Macé Eveillard tous licenciés es lois avocats à Angers et Me René
Guyet seigneur de la Pierre mari de Renée Eveillard Dt en la paroisse de
Morannes, tous héritiers de †Marie Poisson en son vivant dame de la Poissonerye
leur mère tant en leur nom que se faisant fort de Jehan et Jehanne Eveillard
et de Thugal Hyret seigneur de la Hée mari de Loise Eveillard tous enfants
et héritiers de ladite †Poisson, ont reçu de n.h. Me Estienne Poytevin sieur
de Puy Morin au nom et comme curateur de n.h. Marin de La Barre seigneur
de Burien demeurant en la paroisse de Chastelays qui leur a payé au vue
de nous comme ayant caution et acquit le droit de recevoir les choses cy-après
vendues à ladite †Poisson par acte passé par Jehan Quartier notaire de la
cour de la Bouessière le 16.5.155 comme est apparu par escrit del’achat
fait par ledit Poytevin par devant Symon Lemaryé notaire de la cour de Chastelays
le 15.7.1555 la somme de 150 L tz et moyen de ladite recousse Leidt Pierre
Eveillard tant pour lui aue pour Tugal Hyret et Jehanne Eveillard la somme
64 L 5 s 9d, Macé Eveillard tant pour lui que pour Jehan la somme de 42
L 17 s 4 d et ledit Jehan Eveillard 21 L 8 s 7 d
Il y avait plusieurs clos de vignes
à Châtelais, qui produisaient un vin clairet
En s'installant à Rouge-Ecu, les Romains avaient amené la vigne.
Les côteaux de Châtelais produisaient tant de vin qu'il était commercialisé,
grâce à l'Oudon qui facilitait le transport. Le chiffre d'affaires
de la vigne dépassait celui des autres cultures, tout comme à Château-Gontier.
Toute une population vivait de ce commerce.
27.2.1556 Jehan Allasneau chatelain de Pouancé procureur de n.h. Christophle
Nauyer Sgr de Mynetière dt à Martigné-Ferchaud en Bretagne reçoit d'Yves
Boullé Md dt à Angers d’autre, 140 L tz pour l’amortissement de 2
pippes de vin cleret du clos des Gaulleryres de Châtelais (Adrian
Leconte)
Châtelais,
canton et arrond. de Segré (12 km), à 48 km d'Angers. — Castelesium
1102-1124 (Cart. de Nyoiseau, dans D. Houss , 1554). — Castellicium
1127-1149 (Cart. St-Aubin, f. 57). — Ecclesia de Castelliis 1149
circa (G 352). — Muri de Chastellays, — inter Chastellays et sanctum
Julianum 1259 ( Arch. de la Mayenne, H. 180, f. 21). — La ville de
Chastellays 1535 (St-Aubin). — Le villaige de Ch. 1585 (E 361).
— Dans une région accidentée, formée d'étroits plateaux escarpés au-dessus
de profondes et sinueuses vallées, que sillonnent les contours de forts
cours d'eau. — Entre l'Hôtellerie de Fiée (3 km à l'E.), Bouillé-Ménard
(3,25 km) au S. et au S.-0., Nyoiseau ( 5 km) au S., et le département de
la Mayenne au N. et au N.-0.
Le
bourg, assis sur la crête avancée d'un promontoire, est traversé par les
chemins entrecroisés de Châtea.ugontier à la Potherie, qui franchit l'Oudon
à un km du bourg vers l'E., et de Bouchamps à Nyoiseau, qui coupe à 100
m vers S. le ruiss. de la Queille, tout auprès d'un moulin et au débouché
du pont qui donne passage sur l'Oudon au chemin de l'Hôtellerie.
Y
passent, outre l'Oudon aux rives pittoresques et boisées, les ruiss. de
la Queille et de l'Achéron.
Superficie
: 2,368 hect. , dont 37 hect. 81 en bois.
En
dépendent les villages ou hameaux. de Bourgneuf (4 mais., 15 hab.), la Savariaie
(6 mais., 25 h.), Marsillé (6 mais., 24 hab.), Carbay (3 mais., 19 hab.),
la Vieillère (3 mais., 17 hab.), la Hongrière (6 mais., 20 hab.), la Promenade
(4 mais., 10 h.), les Génières (3 mais., 12 hab.), Sévillé (3 mais., 12
hab.), les Carrières (4 mais., 17 hab), les châteaux de St-Julien et du
Chalonge, 4 moulins sur l'Oudon, quatre ou cinq moulins à vent et 80 grosses
fermes ou écarts.
Population
: 185 feux, 880 hab. en 1120. — 1 030 hab. en 1790. — 925 hab. en 1826.
— 900 hab. en 1831. —1 010 hab. en 1841. —1 085 hab. en 1851.
— 1 119 hab. en 1861. — 1 214 hab. en 1866. — 1 128 hab.
en 1872, dont 383 hab. au bourg (74 mais., 117 mén.).
Foire
le jour de la St-Pierre (30 juin). — L'ancienne mesure locale comptait 12
boisseaux pour 16 et demi des Ponts-de-Cé.
Mairie
avec Ecole de garçons construite en 1838.
Ecole libre de filles (Soeurs de St-Gildas).
L'Eglise,
dédiée à St Pierre (succursale, 5 nivôse an XIII), fut incendiée par les
chouans le 29 thermidor an II et ruinée, sauf les murs et la masse du clocher.
En 1800 les souscriptions des habitants la rétablirent et l'office y fut
célébré dès 1803. La nef unique, éclairée seulement vers Sud, de trois fenêtres
dont une paraît romane, aboutit à un transept, dont le côté droit seulement
est antique, ouvrant par une travée ogivale portée sur d'énormes colonnes
rondes, dans lesquelles se perd sans chapiteaux la retombée de l'arceau.
Le choeur est de façon récente , le fond peint d'une draperie sur laquelle
planent deux coeurs enflammés, la voûte en bleu de ciel, la chaire en couleur
de marbre. Le clocher carré , avec toit à double étage en ardoise, s'élève
soutenu par d'énormes contreforts sur une masse de 14 mètres de hauteur.
— Au pied est déposé un cercueil de pierre en forme d'auge. La maison en
face a conservé un grenier en partie dallé de carreaux émaillés du XVe siècle.
Le
Cimetière, transféré vers 1830 à la sortie du bourg vers l'O., renferme
une chapelle, construite vers 1851, sous le vocable de St Jacques, patron
du curé Rouelle.
L'escarpement
qu'occupe le bourg au confluent de deux rivières est. un des sites désignés
de toutes les localités antiques. Il ne parait pas pourtant qu'on y ait
rencontré, non plus que sur aucun point du territoire, de traces importantes
antérieures à la domination romaine, sauf peut-être, comme à la Faucille,
V. ce nom,
quelques médailles celtiques et de ces rondelles de bronze en forme d'anneaux
dont l'âge et l'usage sont encore indéterminés. Mais les vestiges romains
ou gallo-romains y abondent, médailles et briques à rebord, non-seulement
dans le bourg mais en nombre de points sur le parcours d'une voie ro maine
bien constatée , qui traversait le centre actuel et dont on peut suivre
encore et reconnaître les traces au sortir de la porte antique vers VO.
dans la coupe latérale du chemin nouveau, avec ses assises superposées de
cailloux, de sable noir, de sable fossile rouge, de schiste brisé sous une
épaisse couche de larges dalles de grès que recouvre actuellement le sol
surexhaussé. Elle se bifurquait, croit-on, à la Branchuère sur Pouancé,
et avant de monter la côte, s'était dédoublée sur Craon le long des deux
rives de l'Oudon. A 1 200 m vers N.-E., dans un autre promontoire de
l'Oudon, se trouve l'enceinte, villa ou camp retranché de St-Julien, V.
ce nom. D'après ces indications certaines et l'approximation plus douteuse
des distances, M. Boreau, M. Michel Ramé et en dernier lieu la Commission
de la Carte des Gaules placent à Châtelais, dont le nom antique est évidemment
inconnu, la station Combaristum,V. ce mot,
que Walckenaer et surtout Danville indiquent , comme la linguistique et
quelque vraisemblance, à Combrée.
Les
origines ecclésiastiques en sont ignorées, bien que dans les données connues
la fondation de la paroisse doive remonter aux temps les plus antiques.
L'église appartenait au XIIe s. à l'évêque Ulger qui la légua au Chapitre
de St-Maurice vers 1149. La prébende de St-Laurent en conserva la présentation
jusqu'en 1790. — Mais tout à côté y avait été constitué, vers le même temps
sans doute, un prieuré bénédictin de l'abbaye de St-Aubin, sous le même
vocable de St Pierre, qui dans les derniers temps seulement fut réuni aux
mêmes mains que la cure :
Prieurs
de St-Pierre : Théaude de Jonchères, 1535. — Pierre-Jos.-Aug.
Yvelin, conseiller du roi en ses conseils et commandeur de son ordre,
1681, 1688, prieur aussi de St-Julien-l'Ardent. — C. Grandval,
1759-1788.
Curés
: Jean Georget
, 1606. — Mathurin Picquet,
1612, 1632. — Gilles Poirier,
1642 jusqu'en 1675, t le 15 mars 1679, âgé de 73 ans. — Ant. Adron,
installé le 17 juillet 1675, t le 11 décembre 1677. — Jacq. Varye,
1678, t le 22 novembre 1721, âgé de 70 ans. — L. Royné,
qui dessert jusqu'en 1723. .— Jacq. Bernard,
5 janvier 1723, t le 4 avril 1740, âgé de 43 ans. — Th. .Joubin,
docteur en théologie, août 1740, février 1741. — Aubin Pigeon, novembre
1741, t le 26 juin 1752, âgé de 55 ans. — Louis Delaporte, 30 juin
1752, t le 10 novembre 1753, âgé de 32 ans. Il était fils de Franç. de la
Porte, conseiller au présidial d'Angers ; mais c'est à peine s'il savait
écrire.— Jacq.-Clément Arnoul, docteur en théologie, anc. vicaire
de St-Maurille d'Angers , 10 novembre 1733, octobre 1756. —L. Grandval,
originaire de Loigné , curé et prieur, février 1759, jusqu'en janvier 1788,
t le 3 septembre 1788, âgé de 59 ans. Il avait fait poser en 1762 les trois
autels de l'église et béni le 19 janvier 1777 un nouveau cimetière en dehors
de la porte St-Michel, sur un terrain acquis par échange contre un terrain
de la cure le 28 décembre 1776. — P. Gislard,
curé à partir du 30 janvier 1788, curé-prieur depuis la mort de Grandval
, jusqu'au 23 janvier 1793 qu'il signe : officier public.
Outre
le prieuré de St-Pierre dans le bourg, St-Aubin possédait dans la paroisse
le prieuré de St-Julien-l'Ardent, V. ce nom.
Dans
le bourg môme, et dans la rue qui porte le nom de St Sauveur, une chapelle
de ce vocable fut bénie solennellement le 24 mai 1786 et a depuis été complétement
rasée. Un petit édifice moderne l'a récemment remplacée.
On
voit figurer dans les actes du XVIIe s, un régent et des écoliers, qui attestent
l'existence d'un Collége, dont la trace ne se rencontre plus au XVIIIe s.
Dès
les premiers temps du moyen âge, la place devint un poste de guerre, sur
les confins de la Bretagne et de l'Anjou, et au XIIIe s. une ville forte
dont les puissants débris attestent l'importance féodale. La porte Guerchoise
vers l'O. s'ouvre encore entre deux énormes massifs de pierre de 10 à 11
m de largeur sur trois d'épaisseur, épaulés par deux hauts et épais pilastres,
restes de l'enceinte, couverte de ce côté par une profonde douve plus qu'à
demi comblée. La porte Craonnaise, qui menaçait ruine, a été abattue, sauf
un pan de mur chargé de lierre. Tout près vers l'E. se dressait le château,
avec son enceinte propre en forme de trapèze irrégulier, reliée à celle
de la ville par de gigantesques courtines qui dominaient l'Oudon. Il ne
reste plus de l'édifice antique qu'un pan de mur qu'on dit être de la prison.
Le marché aux chevaux se tient sur l'emplacement. Une chapelle y existait
tout à l'extrémité vers l'E. dont il a été recueilli quelques carreaux vernissés.
L'habitation seigneuriale reconstruite au xvie s. est un logis avec tour
pentagonale sur la façade, dont la porte en anse de panier est surmontée
d'une accolade entre deux montants fleuronnés et aussi d'une fenêtre à triple
arcature ogivale, encadrée de pilastres décorés de rinceaux en hélice, qui
se prolongeaient autour d'une lucarne détruite.
La
terre faisait partie, avec titre de châtellenie, de la baronnie de Pouancé
et fut transportée à Louis de Rohan par Jean d'Alençon, pour le prix de
sa rançon due aux Anglais. Il en retint seulement la foi et l'hommage. Réunie
ainsi à la baronnie de Mortiercrolle, elle ressortissait de la juridiction
de Châteaugontier. Ferdinand-Maximilien Mériadec de Rohan la vendit en 1764
à René-Paul de Scépeaux, qui l'annexa à sa seigneurie du Chalonge, V.
ce mot, et qui la revendit en 1789 avec elle. Le domaine comprenait,
outre le château en ruine dès le XVe s., un étang avec deux moulins bannaux,
les moulins bannaux de Marcillé, les mét. de la Guerraie et de la Jarillaie,
les grande et petite Bénardières, la Rivière-Coulon, la Blairie, avec la
seigneurie de l'église et de la paroisse.
L'histoire
fait peu de compte d'ailleurs de la ville et du châtea.u, quoique placés
au milieu des tristes mêlées des guerres bretonnes et anglaises. Il fut
pris et détruit en 1423 par les Anglais. La ruine est complète après un
second assaut des guerres civiles en 1580. Dès lors la ville n'est plus
que village.
Deux
brigades des fermes résidaient dans la paroisse, dont une à Marcillé.
La
paroisse dépendait du Doyenné de Craon, de l'Election d'Angers , des Aides
de Châteaugontier, du Grenier à sel de Craon, du District en 1788-1790 de
Segré.
Maires
: Jean-Baptiste Aubert,
24 vendémiaire an XII. — Franç. David,
17 novembre 1815. — Jean Bellier,
17 mars 1819. — Martial Bource
, 3 septembre 1830. — Guyard,
1834. — Logeais,
1841. — Poilièvre,
1846. —Claude Besnard,
docteur médecin, ami dévoué des pauvres, patriote convaincu, 18 août 1848-1870,
t le 28 janvier 1873. — Aubert,
1870, en fonctions, 1874.
Arch.
de M.-et-L. C 188, 494, 499, 202; E 361, 4133 et Scépeaux ; Il St-Aubin.
— Arch. comm. Et.-G. — Léop. Delisle, Phil.-Aug.—Bodard-Jacopière, Chron.
Craonn., p. 66-67. — Repert. archéol., 1863, p. 397. — Godard-F.,
l'Anjou, t. H, p. 137. — Pour les localités, voir à leur article,
Pontlevoy, Saint-Julien, Marcillé, la Blairie, le Chalonge, le Buron, etc.